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Formé à l’université de Valenciennes, l’artiste aulnésien est titulaire du CAPES en Arts Plastiques, matière qu’il enseigne au collège Watteau. Cette passion pour la peinture remonte à son enfance lorsqu’il admirait les tableaux abstraits de son père. « Si mes œuvres sont essentiellement figuratives et réalistes, la peinture en est l’acteur principal. C’est un retour aux sources. Un tableau, c’est un monde à part entière : avant tout de la matière. Une juxtaposition de touches de couleurs, de taches, de balafres, de coups de pinceau qui créent l’image… » rappelle-t-il.

En ce moment, il travaille une série de baigneuses sur de grands panneaux de bois où le mouvement de l’eau reflète et déforme l’esthétique des corps. Dans la série des carpes, il met en avant la puissance et la beauté de l’animal. « Ce qui m’intéresse dans les architectures contemporaines de rêve inabordables qui se mirent dans l’eau des piscines ou des lacs, c’est le lien entre le lieu et l’eau. Une sensation de froid et solitude s’installe dans ces décors minéraux. L’eau assouplit la composition très structurée tout en perturbant la lecture de l’image. Il en est de même avec les balafres de peinture qui créent des accents de lumière. Je cherche à instaurer un dialogue entre l’image et la peinture pour mieux en révéler le sens caché » ajoute le peintre. Il expose en ce moment à LiIle et à la galerie de l’Hermitage au Touquet. Parmi ses projets figurent une exposition dans un restaurant proche du musée Matisse et une autre à la cité Nature d’Arras sur le thème de « L’animalité ».

Site de Damien Bassez : http://lateliernuit.free.fr

C’est un soulagement pour les commerçants et la mairie, qui auraient vu d’un mauvais œil l’arrivée d’une mutuelle à quelques pas de l’hôtel de ville. « On m’a déjà proposé un pont d’or pour ma boutique, pour en faire des bureaux, mais ce n’était pas dans mes projets. J’aurais pu également la vendre, céder mon fonds de commerce à des jeunes qui voulaient ouvrir un magasin de vêtements, mais ce n’était pas un service à leur rendre. Le commerce a changé en centre-ville, où je pense qu’il n’y a plus de place pour ce genre de boutique. »

Pour Hubert Triboulet, dont la devise est « l’argent est un mauvais maître, mais un bon serviteur », il fallait trouver autre chose. Et ce sont les sollicitations qui l’ont poussé à rénover sa boutique pour l’ouvrir à nouveau, cette fois pour en louer les espaces. Le premier locataire est une galerie de Valenciennes, Circo Art, qui propose actuellement la découverte de quatre artistes déjà reconnus : Thomas Menardi, Damien Bassez, Sandrot Guilbot et Sarah Tassier. De nouveaux visages et de nouvelles peintures à découvrir à place des Héros jusqu’au 4 novembre (entrée libre). De nouveaux hôtes sont ensuite envisageables pour des expositions, réceptions pour des mariages, meetings d’entreprise...