Longs métrages

Des longs métrages en tous genres !

Silences tragiques

Noir c'est noir : drame, crime, enquête et châtiment. Bienvenue dans le monde inquiétant et douloureux du muet tragique, grand révélateur de nos sociétés modernes. Parce que le noir est une couleur et que le noir du nitrate ne trouvera jamais d'égal (source : HENRI - la Cinémathèque française). 

The Empress, Alice Guy (1917)

Afin de célébrer la vente de son tableau L'Impératrice, le peintre Louis de Baudry propose à sa jeune modèle Nedra de l'accompagner pour un séjour à la campagne. Peters, le propriétaire de l'hôtel où ils résident, les photographie dans une pose amoureuse alors que le peintre s'est introduit de force dans la chambre de Nedra. Un an plus tard, alors que Nedra est mariée avec le millionnaire Eric Bruce, Peters réapparaît avec l'intention de la faire chanter (source : HENRI - la Cinémathèque française).
L'un des derniers films de la première réalisatrice de l'histoire du cinéma, longtemps oubliée, autrice de plus de 200 films. 

Silence, Rupert Julian (1926)

À quelques minutes de sa pendaison, Jim Warren est prié par son avocat de se confier sur le crime dont il s'accuse.
Longtemps considéré comme perdu, Silence a été redécouvert en 2016 dans les collections de la Cinémathèque française (source : HENRI - la Cinémathèque française).

The Birth of a Race, John W. Noble (1918)

L'égalité à travers les siècles : la création du monde, le Déluge, la crucifixion du Christ, la découverte de l'Amérique, la signature de la Déclaration d'indépendance et la guerre de Sécession... jusqu'à la démocratie menacée par les pouvoirs autocratiques d'Europe lors de la Première Guerre mondiale, représentée par le destin tragique de la famille germano-américaine de Fritz Schmidt et la lutte sans merci de deux frères, Oscar, devenu soldat allemand pour le Kaiser, et George, combattant pour les Alliés. (source : HENRI - la Cinémathèque française).

La Sultane de l'amour, Charles Burguet et René Le Somptier (1919)

Seule une merveilleuse sultane pourrait redonner le goût de vivre au sultan Malik, tyran sanguinaire d'un petit État du Moyen-Orient. Celui-ci envoie trois émissaires en quête de la perle rare. L'un d'eux, Kadjar, découvre dans le royaume voisin la ravissante princesse Daoulah. Mais la jeune fille a un secret qui lui fait refuser obstinément les avances du souverain.
Le film a été restauré en 1992 par le CNC à partir d'un positif nitrate couleur 35 mm provenant des collections de la Cinémathèque de Toulouse. Il a fait l'objet d'une restauration numérique en 2021 (source : HENRI - la Cinémathèque française).


Deville inconnu

Même petite boutade pour ces  films de Michel Deville, davantage connu pour Eaux profondes ou encore La lectrice. L'occasion de revoir Marie Trintignant dans un duo sensualo-romantique avec Jean-Hugues Anglade, et le trio Mathilda May-Patrick Bruel-Jacques Dutronc dans un thriller alpin. 

Classiques à l'écran

Pièce de théâtre, roman, philosophie, découvrez un nouveau regard porté sur des classiques de la littérature française.

Que d'amour !
Une relecture contemporaine, par la réalisatrice Valérie Donzelli (La Guerre est déclarée, Main dans la main, Notre-Dame, Nona et ses filles...) du Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, par la troupe de La Comédie-Française. Pour la Collection Théâtre de Arte.

La faute à Rousseau

Une mini-série où chaque épisode donne carte blanche à un.e cinéaste pour remettre les textes de Jean-Jacques Rousseau au goût du jour.

Des Fleurs pour Algernon
Une adaptation de l'émouvant classique de science-fiction de Daniel Keyes.

Les Dissociés

Suricate : Raphaël Descraques avec l’aide de Julien Josselin et Vincent Tirel, 1h15

"Après s’être fait voler leur corps, Lily et Ben vont explorer un monde où le corps ne compte plus et dans lequel leur âme sera mise à l’épreuve. Ils seront aidés par Magalie, une enfant de 5 ans dans le corps d’un homme barbu de 30 ans. Bienvenue dans le monde des Dissociés."

On les a connus à l'œuvre de courts métrages humoristiques produit par la chaîne YouTube de M6 (Golden Moustache), parce qu'ils se sont retrouvés là et n'avait rien d'autre à faire diront-ils. Le trio Suricate arrivent à nous propulser dans un autre univers où les âmes peuvent être dissociés de leur corps. Les comédiens pour nombreux issus de la troupe "Les Franglaises" arrivent à nous faire croire, par la justesse de leur jeu, à ce monde parallèle. Un voyage chargé d'action et de suspense qui ne manque pas d'humour ! Les vidéastes n'ont pas dit leur dernier mot et ils sont d'ailleurs, pour certains, devenus scénaristes de films. 

Projet Chantal

Clément Marouzé, 1h15

Les dissociés est un des premiers et rares longs métrages disponibles gratuitement sur le web en France. Une singularité permise par des placements de produit presque invisibles orchestrés par la productrice Julie Coudry. Le making of du film permet de nous plonger dans ce projet unique en son genre.

Libération, film 5

Yuri Ozerov, 1972, 1h14

Libération, de Yuri Ozerov, est une fresque épique de 7h27 (!) retraçant la grande guerre patriotique à partir de 1943. La date n’a probablement pas été choisie au hasard puisque 1943 est l’année pivot lors de laquelle, dans la foulée de la victoire à Stalingrad, les armées soviétiques commencent à prendre l’ascendant sur les armées nazies.

Ce choix jette un voile pudique sur les premières années de la guerre, ce qui évite fort opportunément d’évoquer les choix stratégiques assez désastreux des débuts de la guerre qui ont failli conduire au désastre. On raconte d’ailleurs que Yuri Ozerov avait reçu des services de Brejnev l’instruction de montrer uniquement les victoires soviétiques et de représenter toujours les armées russes à l’offensive.

Car oui, Libération est un film de commande, ce qui occasionne parfois quelques pesanteurs ou fait pencher certaines séquences vers un versant hagiographique qui peut prêter à sourire. Mais c’est aussi, et surtout, une fresque incroyable tournée avec des moyens démesurés, mobilisant des milliers de figurants.

La partie la plus spectaculaire de cette épopée est la cinquième, intitulée « Le dernier assaut », et narre la bataille de Berlin. Elle peut être vue indépendamment des autres et c’est celle que je conseille de voir en priorité. La (longue) séquence des combats dans le métro englouti est absolument extraordinaire.


American Fringe

Rendez-vous organisé chaque automne depuis 2016 (sauf en 2020) à la Cinémathèque française, l'Amercian Fringe permet de découvrir des films "à la marge" du cinéma indépendant américain contemporain (source : Henri - la cinémathèque française).

Neighborhood Food Drive, Jerzy Rose

Dans cette hilarante comédie noire, Madeline (Lyra Hill) et Naomi (Bruce Bundy) sont les jeunes patronnes narcissiques d'un restaurant chic à Chicago, le Ciao. Déterminées à aider leur communauté (ou peut-être à augmenter leur chiffre d'affaires tout en bénéficiant d'une réduction d'impôt...), elles recrutent un serveur et un stagiaire, et lancent le projet d'une grande fête de charité. Mais même les meilleurs plans peuvent tourner à la catastrophe, et une réaction en chaîne à la fois drôle et cauchemardesque, entre jalousies et mésaventures, va les obliger à organiser une nouvelle fête de charité, puis encore une autre... (source : Henri - la cinémathèque française).

Green House, Armando Lamberti

Un jeune homme, atteint de paranoïa depuis le cambriolage de son appartement, est contraint par sa mère à trouver refuge chez sa sœur dont il n'est pas du tout proche. (source : Henri - la cinémathèque française).

A Great Lamp, Saad Qureshi

Deux vandales tristes et un chômeur solitaire errent dans les coins désolés d'une petite ville de Caroline du Nord tout en attendant le chimérique lancement d'une fusée (source : Henri - la cinémathèque française).

Des classiques du cinéma américain

Parfois le domaine public réserve bien des surprises. Si tous les films américains sortis depuis plus de 95 ans sont dans le domaine public, certains problèmes de droits ou oublis de renouvellement de copyright en font basculer certains plus tôt que prévu. C'est le cas de ces chef d'oeuvre de deux grands noms du cinéma américain que vous offre la plateforme Hors ciné dédiée au cinéma libre (licences libres et domaine public).

Un ancien officier nazi, relâché pour des raisons stratégiques, trouve refuge dans une petite cité américaine. Il est suivi par un inspecteur qui recherche un autre bourreau (source : Hors ciné).

L'homme de la rue, Frank Capra

À la suite du rachat de son journal par un riche homme d’affaires, Ann Mitchell voit sa rubrique supprimée car le rédacteur en chef et le nouveau propriétaire la considèrent comme trop romantique et pas assez sensationnelle. Pour se venger de son licenciement, Ann Mitchell écrit un ultime article dans lequel elle prétend avoir reçu une lettre d’un certain John Doe qui indique vouloir se suicider le soir de Noël depuis le toit de l’Hôtel de Ville car il est au chômage depuis quatre ans. 

Les O.F.N.I. du moment 

Remplacez le V d'O.V.N.I. par le F de filmique, et vous saurez ce qu'OFNI veut dire !

In extremis, Etienne Faure

Un film oublié et pourtant si singulier qui parvient à réunir Jean-Claude Brialy, Christine Boisson et Sébastien Roch, le Cricri d'amour d'Hélène et les garçons, mais ici, rien à avoir avec AB productions...

Fantasme, Eléonore Costes

Une comédie romantique qui aborde la question du fantasme de manière très originale. Beaucoup de créativité dans la narration et dans les choix esthétiques. A découvrir.

Enfermés vivants, Félix Gonzalez-Desbats

Entre documentaire et fiction, une rencontre entre deux anciens prisonniers et un acteur.

Horreur, malheur !

Si le cinéma d'horreur existe depuis les débuts du 7e art, les années 60 ont été très prolifiques en la matière, notamment en Grande-Bretagne avec les productions de la Hammer films.
Mais cette maison n'est pas la seule à avoir mis ce genre à l'honneur.  Voilà un aperçu des productions horrifiques de cette époque.
Un intrus s'est glissé dans la sélection !

Le Carnaval des âmes, Herk Harvey

Trois jeunes femmes à bord d’une voiture blanche se lancent dans une course effrénée avec une voiture noire conduite par deux hommes. Au franchissement d’un pont, la voiture blanche défonce la balustrade et disparaît dans les eaux boueuses d’une rivière. Après trois heures de recherches infructueuses, les secours vont se retirer quand Mary, une des passagères de la voiture blanche, sort de l’eau. Alors qu’elle a choisi de quitter la ville pour oublier le drame, elle est troublée par d’étranges apparitions…
Un film qui a inspiré en partie La nuit des mort vivants (George A. Romero) et probablement d'autres films, comme Les Autres (Alejandro Amenabar).

La nuit des morts vivants, George A. Romero

Classique parmi les classiques du cinéma d'horreur, du cinéma tout court et du film de zombies en particulier, ce film est dans le domaine public depuis bien longtemps, en raison d'un oubli de renouvellement de son copyright. L'erreur humaine fait parfois bien les choses !

Nosferatu le vampire, Friedrich Wilhelm Murnau 

Cherchez l'intrus ! Ni anglais ni des années 60 ni de Roger Corman, mais allemand des années 20, et muet en plus ! Difficile de faire une thématique sur le cinéma d'horreur sans vous faire profiter de ce bijou du cinéma expressionniste, l'une des premières adaptations (bien que non officielle) de Dracula de Bram Stoker, qui est, pour notre plus grand bonheur, dans le domaine public.

Genre et cinéma muet

Ces cinémas dits "de genre",  aux codes bien spécifiques ne sont pas apparus avec le parlant. Ils existaient déjà bel et bien au temps du met ! En voilà quelques-uns.

Cagliostro, Richard Oswald

Longtemps disparu, ce thriller d'aventures a été retrouvé et restauré par la Cinémathèque Française. Il ne subsiste qu'une partie de la version d'origine, qui a été complétée par des intertitres.

Haceldama ou le prix du sang, Julien Duvivier 

Western des débuts du cinéma (1919), ce film est le premier du réalisateur d'Un Carnet de bal, La belle équipe, La fin du jour, Panique ou encore Voici le temps des assassins.

La chute de la maison Usher, Jean Epstein

Première adaptation cinématographique de ce classique de la littérature horrifique d'Edgar Allan Poe. Roger Corman, grand réalisateur de films d'horreur en réaliser une autre en 1960.

2 films de Louis Delluc

Réalisateur, scénariste et critique de cinéma, fondateur des cinés-clubs, Louis Delluc (1890-1924) meurt prématurément de la tuberculose à 33 ans. Son nom a été donné à un prix qui récompense chaque année le "meilleur film" français. Découvrez deux de ses films.


Fièvre

D'après une nouvelle écrite Louis Delluc lui-même, Tulip's Bar.

Dans un cabaret populaire du Vieux-Port de Marseille, le patron Topinelli et sa femme Sarah voient arriver une troupe de matelots de retour d'Orient. Parmi eux, Militis, l'ancien amant de Sarah, est flanqué d'une femme épousée là-bas. Les filles de joie accourent, l'alcool coule à flot et la fièvre monte. 

L’inondation

Réalisé en 1923, dernier film du cinéaste, mort avant la sortie du film, tourné en partie aux studios de Boulogne, et qualifié "d'une manière de chef d’œuvre" par le réalisateur Abel Gance.
Dans un village des bords du Rhône, Alban, un fermier, s'apprête à épouser Margot. Mais Germaine, la fille de l'employé de mairie, s'est éprise du jeune homme. Lorsqu'il l'éconduit, elle s'effondre, alors qu'une crue soudaine du fleuve menace d'inonder le village. (source : Henri - plateforme de La Cinémathèque Française)

Le Serial avant les séries

Non, les séries ne sont pas nées avec Alfred Hitchcock présente ou Chapeau melon et bottes de cuir ! Elles existaient déja du temps du cinéma muet, sous la forme du "serial" ou feuilleton. Ils étaient considérés comme des très longs métrages, diffusés dans les salles de cinéma en plusieurs épisodes au fil des semaines.

La maison du mystère, Alexandre Volkoff 

Serial en 10 épisodes. Julien Villandrit est propriétaire d'une usine de textile dont le gérant, Henri Corradin, est son ami d'enfance. Tous les deux aiment la même femme, Régine de Bettigny, qui accorde sa main à Villandrit. Fou de jalousie, Corradin va user de tous les moyens pour briser le couple. Trahisons, tragédie, séparations déchirantes, rebondissements... L'amour vaincra-t-il ?

Les vampires, Louis Feuillade

Grand réalisateur de serial, Louis Feuillade est surtout connu pour son adaptation de Fantômas (1913). Il créera en 1916 Judex, perçu comme une version positive de Fantômas. Les vampires met en scène une bande de criminels auto-baptisée "Les vampires". Musidora y joue Irma Vep, dont le nom est l'anagramme de "vampire". C'est d'elle que vient le terme "vamp" qui désigne les femmes fatales. 10 épisodes.

A la Russe !

Mosfilm, société de production russe créée en 1920, et qui a produit la "majorité des chefs d'oeuvre du cinéma soviétique, d'Eisenstein à Tarkovski "(cf wikipédia), propose l'accès à une partie de son catalogue sur son site et sur sa chaîne youtube. Petit détail, le contenu de ces sites est presque intégralement en russe ! Pour celles et ceux qui, comme nous, ne maîtrisent pas la langue de Dostoïevski, voici une sélection de classiques de ce cinéma ! Tous les films sont sous-titrés en français et/ou en anglais. Un heureux élu du domaine public s'est glissé dans cette sélection.

J'me balade dans Moscou,  Georgi Danelia

Sur une intrigue minimaliste (un jeune sibérien de passage à Moscou croise un jeune désœuvré dans le métro de Moscou ; celui-ci l’entraine dans ses déambulations), Georgi Danelia réalise un film délicieux sur la jeunesse moscovite des années soixante. Le ton désinvolte, l’absence de trame scénaristique linéaire évoquent les premiers films de Godard ou de Skolimovski.
Film sorti en 1964 (1h18). A voir sur la chaîne Youtube de Mosfilm

Le Cuirassé Potemkine, Sergueï Einsenstein

Classique parmi les classiques, ce film muet de 1925 (1h11 pour cette version), "il traite de la mutinerie du cuirassé Potemkine dans le port d’Odessa en 1905, de l’insurrection et de la répression qui s’ensuivirent dans la ville " (cf wikipédia).
A voir sur la chaîne Youtube de Mosfilm

Solaris, Andreï Tarkovski

3e long métrage, d'Andreï Tarkovski, Solaris avait pour démarche d'introduire une dimension psychologique dans les films de science-fiction. Il considérait en effet "la plupart des œuvres occidentales du genre comme superficielles en raison de leur concentration sur l'invention technologique." (cf wikipédia).
Sur une station spatiale en orbite autour de la planète Solaris, une mission est bloquée en raison des réactions émotionnelles exacerbées de la part des membres de l'équipage. Un psychologue est envoyé pour tenter d'y remédier mais est rapidement touché lui aussi.
Cette version de 2h40 (disponible en deux parties) est celle présentée au Festival de Cannes 1972, où le film a reçu le Grand prix.
2e partie ici
A voir sur la chaîne Youtube de Mosfilm

Andreï Roublev, Andreï Tarkovski

Ce film évoque la vie de ce peintre russe qui vécut de 1360 à 1430. Plus qu'une biographie, il s'attache avant tout à évoquer les interrogations du peintre sur le sens de l'art et de la foi, dans une époque violente d'invasions.
Le scénario est co-écrit par Tarkovski et Andreï Kontchalovski, autre réalisateur russe. Au coeur d'une importante filmographie, on note Siberiade, prix spécial du jury au festival de Cannes 1979, et quelques films réalisés à Hollywood après ce succès cannois (Runaway train).
Film sorti en 1969. Version de 3h disponible en 2 parties.
2e partie ici
A voir sur la chaîne Youtube de Mosfilm

Afonya, Georgi Danelia

Plus rien ne tourne rond dans la vie d’Afonya, un plombier dans la quarantaine : sa femme le quitte, il boit trop et ce célibat soudain ne va rien arranger. De plus en plus négligent professionnellement, il commence à s’attirer des ennuis. Au fur et à mesure qu’Afonya, le personnage principal, une grande gueule joviale et sarcastique, se délite, le récit passe du film burlesque à une comédie amère où l’insouciance se mue petit à petit en désespoir muet.
Sous-titré en anglais et en espagnol.
Film sorti en 1975 (1h32). A voir sur la chaîne Youtube de Mosfilm

Mimino, Georgi Danelia

Mimino est pilote d'hélicoptères sur une ligne secondaire, desservant de petits villages reculés des montagnes caucasiennes. Il s'y ennuie ferme. Il sollicite alors une mutation sur des vols internationaux, à bord d'un Tupolev supersonique dernier cri. Pour cela, il doit se rendre au bureau de l'aviation, à Moscou... Une nouvelle variation sur la figure du provincial perdu dans la grande ville.
Film sorti en 1977 (1h35). A voir sur la chaîne Youtube de Mosfilm

Kin -Dza-Dza, Georgi Danelia

Diadia, un moscovite ordinaire sort de mauvaise grâce acheter des macaronis à la demande insistante de sa femme. Sur le chemin, il croise un jeune Géorgien à l’air éberlué qui lui demande de l’aider à raisonner un sans-abri qui prétend venir d’une autre galaxie et demande avec insistance les coordonnées intersidérales de la Terre pour pouvoir rentrer chez lui. Le prenant pour un marginal sous l’emprise de la boisson, Diadia appuie imprudemment sur une télécommande…Les deux hommes se retrouvent soudain transportés sur une planète désertique, aux confins de la galaxie.
Une comédie dystopique surréaliste tournée au Turkmenistan en pleine glasnost.
Film sorti en 1986 (2h15). A voir sur la chaîne Youtube de Mosfilm

Alexandre Nevski, Sergueï Einsenstein

Ce film aborde un événement clé de l'histoire Russe : au 13e siècle, Alexandre Nevski, prince pacifique d'un peuple de pêcheurs, monte une armée pour résister à l'invasion des chevaliers teutoniques et des Mongols.
La musique est composée par Sergueï Prokofiev.
Sous-titré en anglais et en espagnol.
Film réalisé en 1938 (1h44). A voir sur la chaîne Youtube de Mosfilm

Stalker, Andreï Tarkovski

Tarkovski livre ici une libre adaptation du roman Pique-nique au bord du chemin d'Arcadi et Boris Strougatski, qui ont aussi participé à l'écriture du scénario.
Dans un pays et une époque indéterminés, il existe une zone interdite, fermée et gardée militairement. On dit qu'elle abrite une chambre exauçant les désirs secrets des hommes et qu’elle est née de la chute d'une météorite, il y a bien longtemps. Les autorités ont aussitôt isolé le lieu, mais certains, au péril de leur vie, bravent l’interdiction. Leurs guides se nomment les «stalker», êtres déclassés, rejetés, qui seuls connaissent les pièges de la zone, en perpétuelle mutation…  (Allociné).
Autre oeuvre de science-fiction de Tarkovski, ce film de 2h35 réalisé en 1979, mêle aussi genre et éléments intimes et introspectifs.
A voir sur la chaîne Youtube de Mosfilm

Films muets du Danish Film Institute

Le Danish Film Institute rend peu à peu accessible l'intégralité de son catalogue de films muets ! Les intertitres sont en anglais et en danois. Si vous ne maîtrisez pas ces langues, pas d'inquiétude, ces films sont d'une époque où le cinéma se passait de mots pour raconter une histoire. Alors faites-vous plaisir !

Zombies, Elisabeth Perceval et Nicolas Klotz


Le théâtre des matières, Jean-Claude Biette

Dorothée, qui travaille dans une agence de voyages, rêve d'un autre monde : le théâtre. Après un évanouissement impromptu, elle se fait remarquer par Hermann, le directeur du Théâtre des matières, qui lui fait miroiter le rôle de Catherine de Médicis dans Marie Stuart de Schiller. Dorothée se met à répéter avec acharnement.
Une restauration numérique a été réalisée en 2013 par la Cinémathèque française à partir du négatif original image et son. Les travaux ont été menés au laboratoire Digimage. Remerciements à Weimar. (source : Henri - plateforme de La Cinémathèque Française).

This Is How the World Ends, Greg Araki

En 2000, Gregg Araki réalise un pilote pour une série produite par MTV : This Is How the World Ends. Mais à la dernière minute, la chaîne coupe le budget. L’épisode ne sera jamais diffusé et n’aura jamais de suite. Au vu du résultat qu’on a retrouvé pour vous, on pleure un peu en pensant à la série parfaite que ça aurait pu devenir. (source : Mk2 Trois couleurs)

Sita chante le blues, Nina Paley

Carmen, Cecil B. DeMille

The Road to Sampo, Lee Man-hee

« Lee Man-hee est l’un des cinéastes coréens majeurs, qui a notamment eu droit à sa rétrospective à la Cinémathèque, en 2010. Il est mort assez jeune, à 45 ans, et The Road to Sampo est son dernier film -il a d’ailleurs succombé durant la post-production. C’est un road-movie, genre peu répandu là-bas, sur deux hommes et une femme qui errent à travers la Corée. Le film est intéressant en ce qu’il montre plusieurs visages et géographies du pays. C’est un cinéma qui part à l’aventure et qui se démarque de la production de l’époque. » David Tredler, spécialiste du cinéma Coréen

Aimless Bullet, Yu Hyun-mok ("Sorti en 1961, il se déroule dans l’immédiate après-guerre de Corée et est marqué par l’influence du néo-réalisme italien. On y suit la trajectoire d’une poignée de personnages, anciens soldats et veuves de guerre, qui essaient de se reconstruire dans un Séoul dévasté. Un film très moderne, l’un des plus influents du cinéma coréen " David Tredler, spécialiste du cinéma Coréen)

The March of Fools, Ha Gil-jong 

« Une comédie qui se joue de l’époque et du régime dictatorial alors en place, soutenu par les États-Unis. Les tribulations de trois étudiants, un peu pieds-nickelés sur les bords. On y perçoit la rage de la jeunesse face au durcissement de cette dictature, commencée au début des années 60. Le cinéma de l’époque est globalement empreint de cette atmosphère répressive. » David Tredler, spécialiste du cinéma Coréen