Cinéma libre
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NOUVEAUX AJOUTS

La Fête du court métrage se prolonge

A l'occasion  de la 2e édition du cycle de courts métrages programmé par les médiathèques au Cinéma Landowski (Boulogne-Billancourt, 92), nous vous proposons une sélection de courts métrages en rapport avec la programmation de ce cycle et de la Fête du court métrage 2023.

La page blanche, Enora Biver

Un film délicat servi par une belle animation, sur la naissance de l'inspiration. Par des anciens élèves de la spécialité cinéma du lycée jacques Prévert (Boulogne-Billancourt).

Demain la veille, Sylvain Pioutaz et Julien Lecat

Premier film de ce duo de réalisateurs, financé en grande partie par un appel à dons en ligne. Un film de SF à découvrir !
Sylvain Pioutaz a réalisé Rodéo, diffusé lors de la  séance Fête du court métrage du 21 mars.

Faces, Ivan Sainz-Pardo

Une romance de SF qui fait réfléchir... Par le réalisateur de Broccoli, diffusé lors de la  séance Fête du court métrage du 21 mars.

Moonkup, les noces d'hémophile, Pierre Mazingarbe

Une histoire de vampires. Par le réalisateur de Boustifaille, diffusé lors de la  séance du 25 avril. On retrouve ici son goût pour le cinéma de genre.

Essai N°57, Bertille Genty

Une romance poétique et étonnante sur la fin de l'adolescence et les rêves auxquels on s'accroche. Par une ancienne élève de la spécialité cinéma du lycée Jacques Prévert (Boulogne-Billancourt, 92), réalisatrice des films Interminable et To tell you how I feel, également présents sur ce site.

Futur proche, Ted Hardy-Carnac

Une très courte romance, teintée de fantastique. Par le réalisateur de Tunisie 2045, film proposé lors de la séance Fête du court métrage du 19 mars.

Irinka et Sandrinka, Sandrine Stoïanov et Jean-Charles Finck

Echanges de souvenirs entre deux femmes de deux générations différentes, d'origine russe . L'Irinka du film est la tante de Sandrine Stoïanov. Le scénario a été écrit à partir de l'interview de que le duo de réalisateurs a faite d'elle. Ce couple de cinéma a également réalisé Le monde en soi, diffusé lors de la  séance Fête du court métrage du 21 mars.

I follow, Jonatan Etzler

Un film percutant sur les dérives des réseaux sociaux... Par le réalisateur de Swimmer, diffusé lors de la  séance Fête du court métrage du 21 mars.

L'amour m'anime, Chloe Mazlo

L'amour, un sujet qui revient dans plusieurs films de Chloe Mazlo, réalisatrice de Conte de fées à l'usage des moyennes personnes, diffusé lors de la  séance du 25 avril. Son premier long métrage, Sous le ciel d'Alice est sorti en salles en 2021.

Focus sur Jean Epstein

Sabine de la médiathèque de Puteaux (92) vous propose un focus sur 2 films de Jean Epstein (1897-1953) disponibles sur la plateforme  Henri de la cinémathèque française.

C’est un poème à la mer. Le ressac, le va-et-vient de l’eau sur le sable breton. La mer prise dans la tempête, la mer qui rugit, qui gronde, qui bouillonne, qui écume, les vagues puissantes qui s’écrasent sur les rochers, qui partent à l’assaut du rivage. La cote tourmentée.

Belle-Île-en-Mer.

Mystique poésie de l’eau. Océan impénétrable, insondable, au goût de sel. L’odeur amère d’algues marines pénètre les narines. Le marin téméraire reviendra-t-il ? L’horizon reste quoi, le ciel est muet, face au regard inquiet de la jeune femme. Seul le vent mugissant répond peut-être, peut-être... Attends le lever du jour. Le phare guette plein d’espoir. Un tempestaire, vieux mage, barbe rousse, derrière ses paupières lourdes, le front concentré, rassemble ses esprits. Il peut changer le cours de l’onde, apaiser l’angoisse. Espoir. Retour au calme. Paix des flots. Soulagement. Le vent tombe et les amants enlacés partent vers l’avenir du jour qui recommence.

En regardant les films d’Epstein, on a curieusement l’impression d’avoir vécu ce qui se passe à l’écran, comme si cela réveillait les souvenirs d’une vie antérieure…

 

Cette fois, pas de musique ni de sons, le silence et les images. Mais quelles images ! Les mouvements de la caméra diffusent une bande son imaginaire dans la tête du spectateur. Les scènes en voiture ou en barque sur la Seine, accompagnées d’effets de surimpressions, vibrent encore dans les yeux après la séance.

 

La figure lunaire de l’homme, fardé comme un circassien, est fascinante et les trois amoureuses sont extrêmement belles ! Maquillées, coiffées, parées de bijoux, portant des chapeaux et des robes à fleurs, elles incarnent vraiment une époque, le Paris des années 1920. Surgissent des visions d’œuvres de Manet, de Renoir et des impressionnistes, et aussi de Toulouse Lautrec, en particulier lorsque le couple arrive dans une guinguette, en terrasse, sur les bords du fleuve. Le spectateur a des flashs de scènes de déjeuners sur l’herbe, de rendez-vous dans des jardins parisiens, de portraits de femmes du monde, à table ou allongées sur un lit (Olympia !), ou un divan, et des scènes plus populaires, de gens du peuple, à la campagne ou à Paris. On voit une foule de personnages, bien habillés, attablés, venus profiter d’une belle journée d’été, discutant sous les parasols, sirotant alcool, thé ou café. La disposition de ces hommes et de ces femmes sur plusieurs niveaux forme comme une composition picturale, légèrement surplombée par la caméra. Les gros plans sur les visages sont comme des portraits.

Il y a de l’humour dans les scènes mais aussi dans les textes qui créent souvent un décalage avec ce que l’on voit.

Une image poétique et graphique revient régulièrement pour scander le film : des petites hirondelles perchées sur les fils électriques.

Les intérieurs chargés, envahis par les meubles, les décorations, les plantes et les bouquets de fleurs, les lampes de chevets et les abat jours, les coupes de fruits, les chandeliers, les aquariums, les tapis, garnis de lits ployant sous les coussins et les couvertures évoquent la période « fin-de-siècle » à la fin du XIXème. Cette tendance à collectionner et à accumuler, quitte à tomber dans le kitch et l’outrance, à la manière des frères Goncourt, ramène à ces années légèrement antérieures au film. La façon dont sont filmés les arbres est aussi très belle, vivante. On tombe assez vite amoureux du cinéma de Jean Epstein…


Science-Fiction : quel futur choisirez-vous ?

Le court métrage, vaste univers, s'attaque aussi à la Science-fiction.
Apocalypse, créatures hybrides, inquiétant "progrès" scientifique ou encore écologie menacée, Christopher Nolan, George Lukas, ou les soeurs Wachowski ne sont pas les seul.es à avoir imaginé quel pourrait-être notre avenir... Une sélection qui illustre la diversité de ce genre qui en inclut bien des sous-genres (anticipation, space opéra, steampunk, post-apocalyptique...).  Bon voyage ?...

Rakka, Neil Blomkamp

Premier court-métrage d'Oats Studios,  Rakka raconte l'histoire d'une ère post-apocalyptique où les rares humains qui survivent encore doivent composer avec de dangereux envahisseurs à écailles... Cheffe de file des survivants, l'actrice Sigourney Weaver (Alien, Avatar...) porte notamment les premières images du film (source : www.ladn.eu ).

Perfectly natural, Victor Alonso-Berbel 

Jeunes parents heureux, Wanda and Zach s'équipent d'un tout nouveau système parental :   « Future Families » . Pour eux, c'est l'opportunité de continuer à travailler tout en se connectant à une version virtuelle d'eux-mêmes et de leur bébé, resté à la maison. Pour l'enfant, c'est l'occasion de se faire dorloter par une IA, de bénéficier d'un soutien médical continu et d'apprendre les maths et le mandarin en un tour de main... Oui, ça fait flipper. Vous vous en doutez, tout ne finit pas forcément bien.  

Le bunker de la dernière rafale, Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet

10 ans avant Delicatessen, ce tandem du cinéma de genre français réalisait un angoissant court métrage aux dimensions fantastiques et science-fictionelles.

O2, Alice Lévy

En espérant que ce monde ne soit pas le nôtre trop vite...

Un très beau film de science-fiction animée, par une ancienne élève d'option Cinéma-Audiovisuel du lycée Jacques Prévert à Boulogne-Billancourt (92).

Sundays, Mischa Rozema

Avec Sundays, Mischa Rozema réussit une véritable prouesse technique et visuelle. Produit à Amsterdam par Post Panic, société de production de pubs, courts et potentiels longs cofondée par le réalisateur, ce projet a démarré sur Kickstarter, plateforme de financement participatif (crowdfunding), pour atteindre la somme de 51 000 $. Le résultat est une oeuvre ambitieuse à la croisée d’Inception, Matrix, District 9, avec même une petite touche de 1984 et de Bienvenue à Gattaca (source : www.cinechronicles.com).

Adam, Veselin Efremov 

Court-métrage d'animation réalisé avec des technologies de l'industrie des jeux vidéo (Oats Studios a utilisé le moteur de jeu multiplateforme de Unity Technologies),  Adam nous plonge aussi dans une ère post-apocalyptique nauséabonde. 

FTL, Adam Stern 

Ethan Kane, ancien astronaute de la NASA et pilote décoré est retraité et tente de s'adapter à une vie normale sur Terre. On lui propose cependant une dernière mission, celle de tester le premier vaisseau spatial capable de voyager plus vite que la lumière :  Le Longshot.  

Goodbye Adèle, Elsa Hibbs et Masao Bonnet-Permettes

Une plongée dans un monde où la vie des hommes est dictée par une puce électronique. Comment s'en affranchir ?...

Par d'anciens élèves d'option Cinéma-Audiovisuel du lycée Jacques Prévert à Boulogne-Billancourt (92).

American Fringe

Rendez-vous organisé chaque automne depuis 2016 (sauf en 2020) à la Cinémathèque française, l'Amercian Fringe permet de découvrir des films "à la marge" du cinéma indépendant américain (source : Henri - la cinémathèque française).

Neighborhood Food Drive, Jerzy Rose

Dans cette hilarante comédie noire, Madeline (Lyra Hill) et Naomi (Bruce Bundy) sont les jeunes patronnes narcissiques d'un restaurant chic à Chicago, le Ciao. Déterminées à aider leur communauté (ou peut-être à augmenter leur chiffre d'affaires tout en bénéficiant d'une réduction d'impôt...), elles recrutent un serveur et un stagiaire, et lancent le projet d'une grande fête de charité. Mais même les meilleurs plans peuvent tourner à la catastrophe, et une réaction en chaîne à la fois drôle et cauchemardesque, entre jalousies et mésaventures, va les obliger à organiser une nouvelle fête de charité, puis encore une autre... (source : Henri - la cinémathèque française).

Green House, Armando Lamberti

Un jeune homme, atteint de paranoïa depuis le cambriolage de son appartement, est contraint par sa mère à trouver refuge chez sa sœur dont il n'est pas du tout proche (source : Henri - la cinémathèque française).

A Great Lamp, Saad Qureshi

Deux vandales tristes et un chômeur solitaire errent dans les coins désolés d'une petite ville de Caroline du Nord tout en attendant le chimérique lancement d'une fusée (source : Henri - la cinémathèque française).

Teen drama : bienvenue dans le monde des ados

Les teen drama sont ces séries centrées sur des ados. Si l'on pense spontanément à des séries américaines, la France a su récemment apporter sa patte à cet univers. Et l'Argentine aussi.

Skam France

Retrouvez l'intégralité des 9 saisons de la série préférée des ados, adaptée de la série norvégienne du même nom. Un regard neuf et sans pathos sur des problématiques adolescentes et plus  largement, de société.

Tu préfères

Shaï, Djeneba, Aladi et Ismaël, 16 ans, ont grandi entre les quatre tours de la Place des Fêtes, un quartier populaire à Paris. Ensemble, ils laissent filer les heures, se vannent et jouent à leur jeu favori : "Tu préfères". Pour la première fois cette année, Shaï et Djeneba, meilleures amies depuis l’enfance, ne vont plus en cours ensemble. L’équilibre du groupe est alors menacé et de vrais choix vont faire irruption dans leurs vies comme dans le jeu (source : Arte).

Skins party

Inspirée de la BD du même nom de Timothé Le Boucher par le youtubeur Victor Habschy, cette mini web-série trouve son origine dans l'univers de ces fêtes nées avec la série britannique Skins. On y retrouve l'acteur Sohan Pague, vu dans les saisons 6 à 10 de Skam France.

Mental

Bienvenue à la clinique pédopsychiatrique des Primevères. Marvin, 17 ans, plus habitué aux gardes à vues qu’aux examens médicaux, est interné suite à un jugement. Il ne comprend pas ce qu’il fait là et le fait bien sentir aux autres pensionnaires et à l’équipe soignante. 

Injecter de la poésie dans une réalité crue sans la dénaturer, voilà la force de la série. Avec ses images contemplatives de médicaments aux couleurs acidulées et sa bande-son rock à la Misfits ou Skins, Mental donne à voir un monde tragi-comique. Jamais pathétique. Ici se mêlent des délires d’adolescents comme de grands moments de désespoir. La vie, en somme. (Télérama)

Fais pas ci, fais pas ça - Quand les parents sont pas là

Un mètre vingt

Juana, 17 ans, veut vivre sa première fois. Et ce n’est pas son fauteuil roulant qui va l’en empêcher. Dans son nouveau lycée en Argentine, elle s’engage dans la lutte pour l’éducation sexuelle et devient une porte-parole. La série explore la diversité des corps, une sexualité consentie, la fierté de trouver sa place. L’histoire se raconte aussi en VR sur YouTube (source : Arte).