Origine de la Fouace

Origin of the Fouace

Ursprung des Fouace

Fouace ou Fouée


Sur les bords de la Loire, on les appelle les « fouaces » ou les « fouées ».

Cette spécialité boulangère, remise au goût du jour et qui fait la joie des gastronomes lors des foires et fêtes locales, ne date pas d’hier. Rabelais écrivain de la Renaissance mais aussi chantre de la gastronomie ligérienne, l’a immortalisé dans l’un de ses ouvrages.

C’est justement dans Gargantua que Rabelais fait allusion à la « fouace » de Touraine, et  plus précisément de Lerné, ce petit village tourangeau d’un peu plus de 300 habitants, qu’il connaissait si bien.

Depuis la « fouace » et sa sœur « la fouée » sont devenues des spécialités de Touraine, mais aussi, par proximité, d’Anjou.


Fouaces et fouées sont issus du latin « focus » (foyer), d’où ont été tirés les mots « focaccia » puis « fouace » ou encore « fouasse » ou « fougasse ».

La fouace symbolisait le soleil, signe de vitalité, chez nos ancêtres gaulois.


Au moyen âge, les fouaces faites de fine fleur de froment servaient d’écuelles pour déposer la « fripe » (mot populaire d’Anjou désignant la nourriture bon marché qui accompagnait le pain), avec laquelle elle était goulûment avalée.

A l’origine, la fouace se présentait comme une galette de pâte à pain, piquée avec un couteau pour en limiter la levée. Elle était cuite sous la cendre chaude du foyer de la cheminée ou dans un four à pain.


La fouée qui date, également, de la même époque , est légèrement différente puisqu’elle est préparée avec le reste de la pâte ayant servi à faire le pain. C’est au XVIème siècle que les fouaces et autres fouées prirent, grâce à Rabelais, leur essor: «  Car notez que c’est viande céleste manger à desjeuner raisins avec fouace fraîche » (Gargantua, chapitre XXV).


De nombreuses petites auberges, installées dans les caves troglodytes de la région saumuroise et tourangelle, s’en sont fait une spécialité, en remettant au goût du jour, les recettes d’antan.

Assorties de préparations locales, les fouées peuvent rivaliser sans complexe avec la pizza napolitaine. Comme la spécialité transalpine, elles nourrissent rapidement les plus affamés.


En attendant qu’elles soient aussi célèbres que les pizzas, ce sont sur les foires et fêtes d’Anjou et de Touraine que des meuniers s’installèrent avec leur four à pain mobile, pour cuire les célèbres fouaces, devant un public heureux de retrouver quelques racines moyenâgeuses.


La « vraie » recette ancestrale de la fouace se prépare sur trois jours… 

CAPTAIN'FOUACE® a le plaisir de vous la faire connaître et découvrir.



© CAPTAIN'FOUACE ®  2023 


Fouace ou Fouée


On the banks of the Loire, they are called  Fouaces or Fouées.

This bakery speciality, which has been brought back into fashion and is a delight to gourmets at local fairs and festivals, is not new. Rabelais, a Renaissance writer and champion of Loire gastronomy, immortalized it in one of his works.

It is precisely in Gargantua that Rabelais refers to the « fouace » from Touraine and more precisely from Lerné, this small village of just over 300 inhabitants in Touraine, which he knew so well. 

Since then, the « fouace » and its sister the « Fouée » have become specialities of Touraine, but also, by proximity, of Anjou.


Fouace or Fouée come from the Latin « focus » (hearth), from which the words « foccacia » and then « fouace » or « fouasse » or «fougasse » were derived.
The fouace symbolised the sun, a sign of vitality, for our Gallic ancestors.


In the Middle Ages, fouaces made of fine wheat flour were used as ladders to deposit the 

« fripe » (a popular word from Anjou designating the cheap food that accompanied bread), with which it was greedily swallowed. 

Originally, the « fouace » was presented as a cake of bread dough, pricked with a knife to limit its rise. It was baked under the hot ashes of the fireplace or in a bread oven.


The fouée, which also dates from the same period, is slightly different since it is prepared with the rest of the dough used to make the bread. It was in the 16th century that fouaces and other fouées took off, thanks to Rabelais: « For here it is to be remarked, that it is a celestial food to eat for breakfast hot fresh bread » (Gargantua, chapter XXV).


Numerous small inns, installed in the troglodyte cellars of the Saumur and Touraine regions, have made a speciality of this, bringing the recipes of yesteryear up to date.
Combined with local preparations, fouées can compete with Neapolitan pizza. Like the transalpine speciality, they quickly feed the hungriest.

While waiting for them to become as famous as pizzas, it was at the fairs and festivals of Anjou and Touraine that millers set up their mobile bread ovens to bake the famous fouaces, in front of a public happy to rediscover some medieval roots. 


The true ancestral recipe of Fouace is prepared over three days...

CAPTAIN'FOUACE® has the pleasure to make you know and discover it.


© CAPTAIN'FOUACE ®  2023

Fouace ou Fouée


An den Ufern der Loire werden sie « Fouaces » oder « Fouées » genannt.
Diese Bäckerspezialität, die wieder in Mode gekommen ist und Feinschmecker auf lokalen Märkten und Festen erfreut, gibt es schon seit langem. Der Renaissance-Schriftsteller Rabelais, der auch ein Sänger der Gastronomie der Loire ist, hat sie in einem seiner Werke verewigt.
Gerade in Gargantua erwähnte Rabelais die « Fouace » aus der Touraine, genauer gesagt aus Lerné, dem kleinen Dorf in der Touraine mit etwas mehr als 300 Einwohnern, das er so gut kannte.

Seitdem sind die « Fouace » und ihre Schwester « la fouée » zu Spezialitäten der Touraine, aber auch, durch die Nähe, des Anjou geworden.
 
Fouaces und Fouées stammen vom lateinischen Wort « focus » (Herd), aus dem die Wörter entnommen wurden « focaccia » und später « fouace » oder auch « fouasse » oder « fougasse ».
Die Fouace symbolisierte bei unseren gallischen Vorfahren die Sonne als Zeichen der Vitalität.

Im Mittelalter dienten die aus feinem Weizenmehl hergestellten Fouaces als Schüsseln, in denen die « Fripe » (ein volkstümliches Wort aus dem Anjou für billiges Essen, das zum Brot gereicht wurde), mit dem sie gierig hinuntergeschluckt wurde.

Ursprünglich war die Fouace ein Fladen aus Brotteig, der mit einem Messer eingestochen wurde, um das Aufgehen des Teigs zu begrenzen. Es wurde unter der heißen Asche des Kaminfeuers oder in einem Brotbackofen gebacken.

Das Fouée, das ebenfalls aus dieser Zeit stammt, ist etwas anders, da es mit dem Rest des Teigs zubereitet wird, der für das Brot verwendet wurde. Jahrhundert erlebten Fouaces und andere Fouées dank Rabelais ihren Aufschwung: « Denn ihr sollt wissen, dass es zum Frühstück ein recht himmlisch Futter ist frische Wecken » (Gargantua, Kapitel XXV).

Viele kleine Gaststätten in den Höhlenkellern der Regionen Saumur und Tours haben sich darauf spezialisiert, indem sie die alten Rezepte wieder aufleben lassen.
In Kombination mit lokalen Zubereitungen können die Fouées ohne weiteres mit der neapolitanischen Pizza konkurrieren. Wie die transalpine Spezialität machen sie auch die Hungrigsten schnell satt.

Bis sie so berühmt wurden wie die Pizzen, waren es die Jahrmärkte und Feste in Anjou und Touraine, auf denen sich Müller mit ihren mobilen Brotofen niederließen, um die berühmten Fouaces vor einem Publikum zu backen, das sich freute, einige mittelalterliche Wurzeln wiederzufinden.

                                                                         

Das wahre, althergebrachte Rezept der Fouace wird über drei Tage hinweg zubereitet...

CAPTAIN'FOUACE® hat das Vergnügen, es Ihnen näher zu bringen und zu entdecken.


© CAPTAIN'FOUACE ®  2023