Anecdotes sur notre village :

Lors de nos recherches, nous avons retrouvé le premier recensement encore archivé de Bougy en date de 1886.

Nous avions des métiers très présents dans notre commune. Par exemple, nous avions un charpentier, un berger, un boulanger, un jardinier, un garde de chasse. Pour les femmes beaucoup d’entre elles étaient brodeuses ou nourrices. Une anomalie nous a cependant fait sourire : l’un des recensé a noté dans la case profession : aveugle.

Nous avions aussi la présence d’un café épicerie et d’une boulangerie sur notre territoire à la même époque.

Dans ce premier recensement, nous avions une population de 149 habitants. En 1982, on arrivait à 148 pour atteindre 256 en 1999, soit 138 hommes et 118 femmes pour une densité de 84 habitants au km².

En 1987, 27 logements supplémentaires dans la commune, la plupart dans la création du premier lotissement : Le Gros Caillou. On a un apport de 127 habitants soit une population totale de 272 habitants au lieu des 148 recensés en 1982. Ce n’est qu’avec l’arrivée du deuxième lotissement que notre commune connaît sa population actuelle, à quelques fluctuations près, nous sommes au nombre de 404 habitants.

Témoignages :

Nous avons rencontré madame Cotrel, une ancienne habitante de notre commune qui se rappelle avec joie sa vie à Bougy.

C’est tout d'abord l'école qui vers 1942, accueillait 36 élèves avec madame Guillot et qui était toujours située à Gavrus. Pendant la guerre, l’effectif descendra à une vingtaine d’enfants dont la moitié pour Bougy.

On y décerne encore la croix de l’école.

En 1942, journée pédagogique passionnante pour les élèves avec le ramassage des doryphores et un pique-nique à la ferme de la Vallée (propriété aujourd’hui de M et Mme Mitou)ou notre amie goûtera au « gros ber », cidre coupé avec de l’eau.

Madame Cotrel évoquera aussi son grand-père, artisan important pour notre commune : M Lamotte Edmond.

En effet, c’est lui qui offrira à l’Église son autel en bois sculpté qu’il personnalisera en y inscrivant le nom de sa famille. Trop heureux du retour de son fils ,après la guerre, il remerciera l'Église en faisant don d'une statuette de Ste Thérèse de Lisieux. Statuette toujours visible dans notre église.

Après la guerre notre Église se trouva dépourvue de cloches Il fallut y remédier. C’est ainsi que l’on trouve des photos du baptême des cloches datant des années cinquante, avec, là encore une procession présidée par l’évêque de l ‘ époque.

Pendant le débarquement, Mme Cotrel se souvient d’un avion qui se serait posé rapidement sur le terrain d’aviation improvisé ou est situé aujourd’hui le lotissement « Les hauts de Bougy ». Le six juin, jour mémorable pour la France, le fut pour les jeunes bougeiens qui passaient leur examen de communion dans l’église d’Évrecy, sous le grondement des avions et des explosions alentour. La communion aura lieu à Neuilly le Malherbe ou tout le monde se rendra à pieds .