Des citoyen-nes témoignent de l'importance indéniable de protéger les milieux naturels du boisé des Châtels et expriment leur profond attachement à ce magnifique boisé.
« J'habite Neufchâtel depuis 56 ans.
Cette photo a été prise à la fin des années 1990 derrière chez moi.
J'ai acheté ma maison, il y a plus de 20 ans, les vaches vivaient dans le champ derrière chez moi, il y avait même des chevaux. 5 ans plus tard env, vers 2005-07, les champs ont été vendu, les vaches ont disparu...
Bientôt, ce sera la construction d'un quartier commercial, derrière chez moi...NON!
Je capote, les oiseaux, les cerfs, les canards, les ratons laveurs, les lièvres, les renards, les écureuils, les tamias, les oiseaux, les oiseaux de proies, les limicoles... J'ai vu des grands hérons, même des chouettes cette année... La nature et sa verdure, les arbres, les fleurs, les couleuvres, les insectes, les papillons...
Ces champs et boisés fourmillent de vie paisible que nous devons préserver et respecter.
Que dire des beaux sentiers entretenus par des bénévoles en été comme en hiver pour le bonheur des amoureux de la nature...
C'est mon refuge, la nature de ma vie, mon havre de paix, mon coin de paradis...
Merci de respecter et de laisser vivre en paix toute cette vie paisible que j'aime tant!
À bon entendeur! »
Manon Lessard
Si vous avez fréquenté le boisé des Châtels cet hiver et parcouru les sentiers « Le marcheur des bois », vous avez probablement croisé un randonneur d’un certain âge, marchant prudemment avec ses bâtons de marche : M. Côté, un monsieur fort sympathique.
À 80 ans, passionné de plein air, M. Côté profite pleinement de sa retraite. Ces dernières années, il parcourait en été, plus de 50 km de vélo par jour et en hiver, 25 km en ski de fond le matin et quelques km de randonnée pédestre en après-midi.
En août dernier, un accident de vélo, entraînant une fracture à la hanche, l’amène sur une autre voie. De nature optimiste et persévérant, M. Côté emprunte le chemin de la réadaptation et gravit les étapes, un pas à la fois. Cet hiver, il a poursuivi sa réadaptation sur les sentiers du boisé : 4h de marche par jour, 7 jours par semaine! De novembre à avril, il estime avoir parcouru près de 1 600 km! Une fierté pour ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants.
Depuis près de 50 ans, M. Côté marche dans ce boisé. Cet hiver, le boisé a été essentiel à sa réadaptation physique.
C’est pour des personnes comme M. Côté que nous devons préserver le boisé des Châtels, pour la santé physique et la santé mentale de tous, pour les générations actuelles et futures.