© Alain Bédard
9ème événement
26 août 2025 : Adoption du PPU
Lors du Conseil municipal, adoption du Plan particulier d'urbanisme. Quelques changements ont été apportés suite aux consultations publiques mais davantage en lien avec le développement. Aucun gain quant à la conservation malgré les nombreux commentaires et les mémoires déposés lors de la consultation écrite.
De nombreux citoyens-nes demandaient la conservation entière des milieux naturels du boisé des Châtels pour préserver sa riche biodiversité. D'autres exigeaient l'abandon du développement industriel pour préserver les précieux milieux humides ou du moins diminuer l'ampleur de la destruction. C'est une grande déception!
8ème événement
Consultation publique: Dépôt d'un mémoire
L’importance de préserver l’intégrité du boisé des Châtels demeure notre profonde conviction. Quoique nous sommes opposés au développement dans un milieu naturel particulièrement un développement industriel dans des milieux humides et boisés, devant l’avancement aveugle du PPU, nous avons choisi, dans ce mémoire, de réaffirmer l’incohérence d’un développement dans un milieu naturel mais aussi, d’émettre des recommandations pour sauver le maximum de superficie de milieux naturels du côté du développement.
7ème événement
24 avril 2025 : La Ville présente la version préliminaire du plan de développement (PPU)
La Ville présente la version préliminaire du PPU Chauveau.
Plus d’une centaine de personnes étaient présentes et ont exprimés leurs attentes et commentaires, entre autres :
Davantage de conservation de milieux naturels;
Pas ou peu de développement industriel pour assurer la protection des milieux humides dont les milieux humides identifiés d’intérêt dans le plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH) et assurer un territoire suffisant pour la survie de la faune;
Respect de la loi concernant la conservation des milieux humides qui exige d’éviter leur destruction.
« Ce sera un écocide ! » Préoccupations quant à la biodiversité. On apprend qu’un inventaire faunique a été réalisé mais ces données ne sont pas publiques. Pour le consulter, on doit en faire la demande au propriétaire.
Davantage d’espaces verts, des zones tampon, des bandes riveraines, des aires vertes, …
La Ville n’a pas utilisé tous les leviers pour assurer la conservation des milieux humides (article 245 de la LAU, RCI sur 100% des milieux humides d’intérêt,…)
6ème événement
2 avril 2025 : Le plan de développement (PPU) dévoilé
La version préliminaire du PPU Chauveau est déposé sur le site de la Ville. La planification du développement se limite au secteur Est du ruisseau central. On y retrouve un développement résidentiel de densité faible à élevée et un vaste développement industriel.
Quoique la Ville a initié des démarches pour la protection du secteur Ouest, pour le moment, aucune entente formelle n'est signée avec le propriétaire. Il est inquiétant de constater l'empressement de la Ville pour assurer le développement à l'Est sans garantie de conservation pour l'Ouest.
Inquiétude et insatisfaction !
La science dit qu’il faut cesser de détruire nos milieux naturels, nos alliés dans la lutte aux changements climatiques, nos habitats fauniques abritant la biodiversité, nos milieux humides,… et on planifie détruire 1 km2 de milieux naturels! Pourtant, il ne reste que 2,4% de superficie de milieux humides et 17% de milieux boisés dans le périmètre urbain.
Quoique nous demeurons convaincus de l’importance de protéger tous les milieux naturels du boisé des Châtels et que la Ville n'a pas utilisé tous les leviers possibles (RCI sur tous les milieux humides, article 245 de la LAU,...), il apparaît difficile voire impossible de tous les protéger.
Les besoins résidentiels sont possiblement légitimes, quoique la densification intense laisse craindre au maintien de l'intégrité des milieux naturels conservés. Toutefois, les besoins industriels ne justifient aucunement la perte de milieux naturels. La construction d’entrepôts dans la partie central et sud du territoire est inacceptable, d’autant plus que cette partie est recouverte de précieux milieux humides et de canopée.
Dans la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques, la séquence est Éviter-Minimiser-Compenser. Il faut d’abord éviter la destruction des milieux humides et démontrer qu’on a analysé toutes les possibilités pour éviter leur destruction, et ce, qu’ils soient d’intérêt ou non.
Quoique la Ville mentionne que les organismes de conservation aient déposé une demande de financement au fédéral, qu'elle s'engage à verser une somme d'argent pour l'acquisition de terrains et que le promoteur désire faire un don, aucune entente formelle n'est signée assurant la conservation du secteur Ouest. Il est à craindre qu'un refus de financement du fédéral compromette sa conservation.
Si protéger tous les milieux naturels du boisé des Châtels est utopique, protégeons alors le maximum de milieux naturels du côté Est du ruisseau central tout en assurant la conservation de tous les milieux naturels du secteur Ouest et ce, pour préserver un territoire suffisamment grand pour assurer la survie de la faune, minimiser la destruction de milieux humides et la perte des services écologiques rendus par les milieux naturels.
Nos revendications: Pas de développement industriel ou le limiter au sud du territoire
pour assurer la conservation des milieux humides d’intérêt
et éviter une trop grande perte de canopée.
Ce que nous exigeons :
Aucune perte de milieux humides et de milieux boisés
Un territoire suffisamment grand pour la faune
Minimiser la perte des services écologiques
Pas de fragmentation des milieux naturels
Un développement industriel est inacceptable et ne devrait pas remplacer les milieux naturels. Advenant que la Ville décide de maintenir ce développement, il devrait se limiter au sud des lignes de transport électrique et aucune route ne devrait traverser et fragmenter les milieux naturels. Ne pas construire de développement industriel (ou le restreindre au sud du territoire) permettrait de préserver davantage de milieux humides, de canopée et un territoire plus vaste pour assurer la survie de la faune.
5ème événement
3 février 2025 : La Ville tranche quant à l'avenir du boisé des Châtels
Dans un communiqué, la Ville annonce que le territoire de planification du PPU Chauveau se limitera désormais à l’est du ruisseau central. Concernant la partie ouest du territoire, la Ville poursuit les discussions avec différents organismes partenaires et les propriétaires concernés afin de trouver des solutions pérennes pour la conservation des milieux naturels d’intérêt que l’on y retrouve. Ainsi, la moitié du boisé des Châtels (partie ouest) sera préservée et quelques parcelles d'espaces naturels seront conservés dans la partie est pour atteindre un 66% de conservation.
Une pointe de déception !
Quoique la Ville soit fière d'annoncer que les deux tiers du boisé des Châtels seront protégés, et bien que les efforts des Amis et la mobilisation citoyenne soient soulignés et reconnus, la déception est amère. Le travail réalisé par la Ville dans ce dossier et la collaboration de Groupe Dallaire sont appréciables mais le % de conservation n’est pas à la hauteur de l’urgence climatique et du déclin de la biodiversité.
Pourquoi ?
1 km2 de milieux naturels détruits: Trop de perte de milieux humides qui rendent des services écologiques indispensables à la collectivité; trop de perte de milieux boisés dans un quartier où l’indice de canopée (arbres) ne cesse de chuter; trop de perte de superficie : le territoire restant ne sera pas suffisamment grand pour assurer la survie des espèces fauniques présentes.
Les scientifiques sont unanimes : on doit cesser dès maintenant la destruction des milieux naturels!
Un développement industriel dans un milieu naturel est inacceptable d’autant plus qu’il y a des espaces minéralisés disponibles et que la densification des parcs industriels existants n’a pas été démontrée.
4ème événement
31 janvier 2025 : Un règlement de contrôle intérimaire (RCI) pour la protection des milieux humides
Dans un communiqué, la Ville annonce la mise en place d’un RCI afin d’assurer la préservation de 98,4% des milieux humides d’intérêt identifiés dans le PRMHH pour l'Agglomération de Québec.
Or, pour le boisé des Châtels, le RCI ne s'applique que sur le secteur à l'Ouest du ruisseau central, laissant sans aucune protection tous les milieux humides à l'Est du ruisseau.
Le RCI ne s'applique pas pour les milieux non-humides (milieux boisés, friches et champs, …) du territoire.
Pourtant…
Les scientifiques sont unanimes quant à l’importance des milieux humides et la nécessité de les conserver;
L’objectif de la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques est aucune perte nette, le premier principe étant d’éviter de détruire les milieux humides;
L’article 245 de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (LAU) procure une sorte d’immunité aux municipalités qui souhaitent protéger leurs milieux humides et hydriques sans crainte de poursuites pour expropriation déguisée.
Les services écologiques rendus par les milieux humides et la rareté de ces milieux, particulièrement dans le périmètre urbain, justifient de les conserver tous et non de faire une sélection et les qualifier d’intérêt ou non à la conservation.
3ème événement
20 et 26 mars 2024 : Ateliers d'échanges
Plus de 250 citoyen-nes ont participés à ces ateliers, organisées par la Ville dans le cadre du PPU Chauveau, démontrant ainsi toute l'importance que revêt la préservation du boisé des Châtels.
Une soirée, débutant par des présentations du site, de son historique, des besoins résidentiels et industriels, du portrait du site, etc. par des professionnels de qualité, suivi d’ateliers d’échanges en petits groupes sur des thèmes définis. Une soirée bien orchestrée par une excellente animatrice.
Indignation, déception et inquiétude demeurent présentes pour les citoyen-nes et se résument dans ce communiqué de presse.
Peu de temps de parole, un projet déjà bien défini avec des propositions de plans, une carte qui présente 60 à 70% de préservation soit une cible qui pourrait être considérée ambitieuse si elle était appliquée uniquement aux terrains actuellement en danger, des propositions de corridors de biodiversité qui ne mènent nulle part dont un qui se retrouve sous les lignes d’HQ, des questions à répondre, précises et orientées vers un résultat attendu.
« Il est plus que temps que la ville de Québec comprenne que les citoyen-nes veulent entendre leurs élu-es défendre la conservation du boisé des Châtels et cesser de promouvoir la destruction de nos milieux naturels », conclut Naélie Bouchard-Sylvain.
Une cible de conservation insuffisante!
Qui dit 60 à 70% de conservation dit 30 à 40% de destruction et même plus : aucune garantie sur l’atteinte de la cible!
La destruction de 30 à 40% du territoire, c’est la destruction de près de 1km2 de milieux naturels (superficie équivalente aux plaines d’Abraham), soit une perte considérable de précieux milieux humides, de milliers d’arbres et de végétation, …
Cette destruction entraînera des îlots de chaleur, des sols imperméables, la perte de canopée, la destruction d’une grande partie de l’habitat du cerf, du renard, des oiseaux et petits mammifères. La fragmentation des milieux naturels entraînera une perte irréversible et progressive de sa riche biodiversité.
Un manque de transparence!
Il ne s’agit pas d’un réel effort de conservation de 60 à 70% :
Certains terrains du territoire identifié dans le PPU ne sont pas planifiés pour du développement et n’appartiennent pas au promoteur. Ils appartiennent à la Ville ou à d’autres propriétaires.
Plusieurs zones ne sont pas constructibles comme les bandes riveraines de ruisseaux, l’espace entre le ruisseau du Mont Châtel et l’autoroute, les bassins de rétention, les lignes de transport électrique, etc.
Le PPU considère un territoire plus vaste que celui prévu initialement pour du développement (PRMHH p. 214) et qui n'était pas en danger de destruction. Ceci laisse faussement penser que la Ville sauvegarde 70% des terrains en danger et que le promoteur pourra développer seulement 30% de sa propriété.
Bref...
La Ville ne peut affirmer qu'elle protège 60 à 70% du territoire ni prétendre que le boisé serait complètement détruit sans son intervention: les terrains n’appartiennent pas tous au promoteur, n'étaient pas tous destinés au développement et plusieurs zones sont non-constructibles.
Pour la qualité de vie de la collectivité, pour le Vivant et pour les générations futures, la Ville a le pouvoir et le devoir de faire davantage pour assurer l'intégrité du boisé des Châtels.
Pourquoi continuer la mobilisation?
La Ville a fièrement annoncé une "cible" de conservation à atteindre de 60 à 70% pour l’ensemble du territoire du PPU. Alors quelles sont les raisons qui justifient la poursuite de la mobilisation?
Il s’agit d’une cible à atteindre. Aucune garantie sur le résultat! Il est possible que la Ville n’atteigne même pas sa cible de 60%.
Quoique la cible de conservation semble ambitieuse, elle entraînera tout de même la destruction de 1km2 de milieux naturels, le remblayage de précieux milieux humides et l’abattage de milliers d’arbres.
La destruction de 1km2 de milieux naturels et la fragmentation causeront une importante perte de biodiversité; le territoire résiduel conservé n’étant probablement pas suffisant pour les cerfs et les renards qui l’habitent et les oiseaux migrateurs.
Cette destruction entraînera la perte des nombreux services écologiques rendus par ces milieux naturels et aura comme conséquence un risque accru d’inondations, une augmentation des GES, une diminution de la qualité de l’air, une augmentation des îlots de chaleur,…
Les experts et les scientifiques sont unanimes quant à l’importance des milieux naturels et recommandent de stopper la destruction de ces milieux.
Les besoins industriels ne justifient pas la destruction des milieux naturels. On peut densifier les espaces industriels actuels et utiliser les espaces déjà minéralisés ou peu fertiles. Bâtir un éco-quartier ou un parc industriel vert avec des techniques innovantes, noues végétalisées, stationnements perméables, toits verts, est souhaitable mais si, pour ce faire, on détruit un milieu naturel, c’est un non-sens.
Le droit de propriété n'est pas un droit absolu lorsque ce droit s’exerce au détriment de la santé d’une collectivité. On ne peut pas faire passer les droits individuels par-dessus les droits collectifs. La Ville a le devoir de s’assurer que les intérêts économiques de quelques propriétaires ne soient pas privilégiés aux dépens du bien-être de la collectivité.
2ème événement
22 février 2024 : Atelier Corridors de biodiversité et mise en valeur
Dans le cadre de la démarche de participation publique (PPU) de la Ville, des membres du comité du boisé des Châtels étaient invités à participer à l’atelier Corridors de biodiversité et mise en valeur, en présence de spécialistes en environnement de la Ville, de représentants du propriétaire et d’organismes environnementaux.
Indignation, déception et inquiétude résument les citoyens dans un communiqué de presse.
«…l’atelier sur les corridors écologiques était orienté vers un résultat attendu. Les participants étaient amenés à nommer des secteurs d’intérêt identifiés au préalable, devant sacrifier du coup tous les autres milieux naturels au profit du développement. »
« Selon ce qui ressort informellement de la journée, un prolongement routier traverserait le boisé en détruisant des milieux naturels pour faire place, de part et d’autre, au développement industriel et résidentiel. »
« Les Amis ont rappelé la nécessité de préserver les arbres, de protéger les milieux humides ainsi que l’importance de la biodiversité. »
À la suite de cet atelier, devant la déception et l’inquiétude des citoyen-nes, la Ville s’est voulue rassurante, mentionnant que ce n’était que le début du processus, un processus novateur, et que la planification du territoire n’était pas décidée.
1er événement
Décembre 2023 : Annonce d'un PPU
Alors que les citoyen-nes se mobilisent pour préserver l'intégrité du boisé, la Ville de Québec annonce, en décembre 2023, ses intentions de développement industriel et résidentiel en conciliation avec les milieux naturels d'intérêt dans le boisé des Châtels. Or, ce qui soulève de vives inquiétudes est qu'aucun engagement n'a été pris quant au pourcentage de territoire qui sera préservé.
Pour arriver à concilier les différents besoins, la Ville propose d'élaborer un plan particulier d'urbanisme (PPU) et amorce une démarche de participation publique par une présentation de la démarche le 30 janvier 2024. Mais il est légitime de se questionner quant au poids des avis des citoyen-nes dans les décisions de la Ville.
PPU : prochaines étapes
24 avril 2025 : Assemblée publique de consultation présentation de la Version préliminaire du PPU
25 avril au 8 mai 2025 : Consultation écrite (formulaire pour commentaires et dépôt de mémoires)
14 mai 2025 : Demande d'opinion au conseil de quartier Des Châtels
juin 2025 : Adoption du PPU
La Ville de Québec a déposé un Plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH) afin de protéger ces milieux fragiles face au développement urbain.
Le boisé des Châtels est recouvert de vastes milieux humides, dont des marécages et des prairies humides. Or, des certificats d’autorisation ont été émis par le Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) en 2014, en 2018 et en 2022 permettant le remblai de précieux milieux humides.
Considérant les grandes pertes de milieux humides dans la région, il est impératif de reconnaître la valeur de ces milieux, de les considérer dans le PRMHH, de les protéger et de restaurer les parcelles altérées par les travaux d’assèchement (fossés).
Pour élaborer le PRMHH, la Ville a identifié les milieux humides d'intérêt à la conservation sur le territoire de l'agglomération de Québec. Lors de la présentation de son plan à l'automne 2023, il a été constaté que certains milieux humides du boisé n'avaient pas été retenus dont ceux situés dans le secteur sud près du parc technologique. Pourtant, tous les milieux humides avaient été classés comme hautement prioritaires pour la préservation par l'Organisme des bassins versants de la Capitale dans un mémoire publié en 2018.
En janvier 2022, le maire, Bruno Marchand a créé un comité pour faire l’état des boisés de la ville de Québec, dans l’objectif de les protéger des pressions du développement. Dirigé par Marie-Josée Asselin, responsable de la foresterie urbaine, le comité était composé des conseillères, Anne Corriveau, Bianca Dussault et Jackie Smith, ainsi que d’une équipe de professionnels de l’administration municipale.
« Ce portrait va faire l'objet d'une présentation à la population pour qu'on ait tous une compréhension commune des défis qu'on a en foresterie urbaine et en protection des espaces boisés », a exprimé Mme Asselin dans une entrevue au Journal de Québec .
Ce portrait et un plan ambitieux de protection devaient être présentés en début de l'année 2023.
Dévoilement du portrait des boisés urbains :
Le 14 mars 2023, la Ville de Québec a présenté l’état de la situation actuelle de ses boisés soit, l’identification des boisés, leur accessibilité ainsi que l’identification et la portée des projets de développement les concernant.
Pour les boisés concernés par un projet de développement (en planification, non approuvés par le conseil de ville) comme le boisé des Châtels, trois scénarios de conciliation sont possibles : conservation entière, partielle ou nulle.
Quoique ce portrait soit nécessaire à la Ville pour une meilleure intégration des milieux naturels dans sa planification de développement, il est urgent que la Ville élabore dès maintenant un plan de protection ambitieux.
En réaction au portrait des boisés, dans un communiqué, des organismes en environnement demandent de meilleurs outils pour la protection des boisés à Québec
« Devant l’urgence de protéger ces écosystèmes urbains, le CRE Capitale-Nationale, l’Association forestière des deux rives, l’Association québécoise des médecins pour l'environnement et Santé urbanité estiment qu’il est nécessaire de recourir à un règlement de contrôle intérimaire (RCI) afin de SUSPENDRE DÈS MAINTENANT LE DÉVELOPPEMENT IMMOBILIER EN ZONE BOISÉ, et plutôt favoriser la consolidation des milieux bâtis existants. »
«… les boisés ont une valeur écologique beaucoup plus élevée qu’un arbre urbain isolé, d’où l’importance d’en assurer la conservation. Surtout que le territoire est une ressource non renouvelable. Il est extrêmement difficile de réparer les mauvais usages du passé »
En campagne électorale, Québec Forte et Fière s'engage à protéger les boisés et encourage les méthodes durables et novatrices de développement.
Conférence de presse devant le boisé des Châtels le 8 octobre 2021:
« Pour nous, la destruction des boisés et des milieux humides, ce doit être chose du passé. »
« La densité ne doit pas se faire au détriment de la canopée. »
Bruno Marchand, candidat à la mairie
« La préservation des boisés, c’est bien plus qu’un pourcentage de canopée. Ce sont des écosystèmes vivants et dynamiques. Une forêt, ça représente un équilibre entre les espèces qui l’habitent, les humains qui le fréquentent. Ici, dans le boisé des Châtels, vivent des cerfs de Virginie, des renards et plus de 125 espèces d’oiseaux ont été recensés. C’est un milieu humide essentiel. »
« […] mais, avant de penser à planter des arbres, est-ce qu’on peut arrêter simplement d’en couper. »
« Procéder à une densification réfléchie en utilisant, dans un premier temps, des terrains déjà minéralisés pour de futurs développements. »
Marie-Josée Asselin, candidate dans le district Loretteville- Les Châtels
Résumé des engagements dans Le Carrefour de Québec et dans le Journal de Québec .
Dans sa Vision de l’arbre 2015-2025, la Ville de Québec reconnaît la valeur des arbres et des boisés en milieu urbain. La forêt urbaine permet la création de milieux de vie durables, résilients, de qualité et propices à la santé globale. « De plus en plus d’études démontrent les bienfaits de la forêt urbaine sur la santé publique. La présence des arbres diminue les risques de maladies tout en améliorant le confort et le bien-être psychologique des citadins ». La création d’espaces verts contribue à la réduction des gaz à effet de serre et à la lutte aux changements climatiques, et créer des richesses durables.
Alors que la ville s’engage à verdir, à l’échelle des quartiers, protéger des milieux naturels et des corridors boisés pour atteindre la cible de canopée, un recul de 7% est noté dans le quartier des Châtels.
En contexte de crise climatique, compte tenu de la valeur considérable des arbres et du recul de l’indice de canopée existant par rapport à la cible à atteindre, la Ville et les citoyen-nes se doivent de protéger rigoureusement les arbres et les boisés existants. Abattre un arbre en milieu urbain devrait être l’exception puisqu’on diminue la superficie de la canopée à chaque fois qu’on coupe de grands arbres pour replanter avec des plus petits. Il est concrètement impossible d’atteindre la cible fixée pour 2025 en continuant d’abattre les arbres matures!
Alors qu'un recul de l'indice de canopée est observé dans le quartier, si le développement du parc industriel se poursuit jusqu'à la ligne de transport d'électricité, le pourcentage de canopée chutera de 6 %.