Éducation & Histoire

À proximité du boisé, on retrouve plusieurs écoles primaires. Les espaces verts naturels sont un lieu d'apprentissage extraordinaire, que ce soit pour l'ornithologie, l'entomologie, l'observation et la caractérisation de la faune et de la flore. De plus, la pratique d'activités physiques en nature apporte des bienfaits inestimables pour la santé des enfants.

Un peu d'histoire...

Le boisé des Châtels est constitué d’une diversité d’habitats, milieux boisés, milieux humides et friches. On y retrouve de jeunes forêts et des forêts anciennes, des arbres remarquables par leur âge et leur taille. Si on remonte à quelques années, ce secteur était agricole, recouvert de champs cultivés, de pâturage et de parcelles de boisés, ce qui explique le portrait actuel du boisé. La valeur écologique de la mosaïque d’habitats du boisé des Châtels est l’héritage de son passé agricole.

À plusieurs endroits, on découvre des vestiges de ce passé agricole : des digues de roches et des clôtures barbelées.

Au Québec, le mot DIGUE relève de la langue populaire. Il s’agit d’un empilement de pierres de différentes dimensions, qui provient de l’épierrement des champs environnants et pouvant servir de limite entre voisins, entre champs ou d’interruption physique pour le pâturage des animaux.

Le mot DIGUE exprime le pénible dérochage : « tellement d’heures de labeur, de sacrifices, de doigts écrasés. Combien de gouttes de sueur de mère de famille, d’angoisse de père qui veut faire vivre les siens convenablement, de pleurs d’enfants, de prières prononcées, de lampions allumés, mais aussi d’entraide entre voisins et de fierté du travail bien fait à voir la grosseur de roches qu’ils ramassaient. Pour certains, le rêve d’une vie était de défricher et d’épierrer leur terre pour y élever leur famille et espérer que la passion se transmette de génération en génération ». https://www.agrimom.ca/blog/2017/08/les-tas-de-roches