Spécialité d’épiciers, ils sont mentionnés dans le Livre des Métiers d’Étienne Boileau.
Leur monopole portait sur la fabrication et la vente de chandelles.
Suivant la nature de la matière première on distinguait deux professions de chandeliers :
Le suif, produit par les bouchers, dont on garde le souvenir de la turbulence à Paris, pouvait avoir différentes qualités.
Chacune des qualités de cette matière première permettait de produire des chandelles différentes avec des prix spécifiques. Aussi, il était nécessaire de contrôler qu’aucun mélange ne put être fait.
C’est la raison pour laquelle, 4 jurés contrôleurs étaient en place et avaient droit de visite tant chez les bouchers que les chandeliers.
En 1464, on rappela qu’il était prescrit d’utiliser le suif de bœuf et de mouton, d’une belle couleur blanche sans aucun mélange. Une exception était permise pour le suif noir, à la seule commande de certains bourgeois de la ville.
Six années d’apprentissage étaient nécessaires avant de postuler à la maîtrise.
Les chandelles de cire étaient utilisées dans les églises.
On comprends donc l’importance de leur fabrication pour une ville religieuse comme l’était Paris au Moyen Age.
En 1428, on précisa les qualités requises pour les cierges d’église :
la proportion de cire devait être d’une livre pour 1/2 demie livre de mèche.
avec une livre de cire, le chandelier ne pouvait faire que 4 liasses de chandelles.
Un contrôleur juré était désigné pour s’assurer de la bonne mise en œuvre de ces dispositions.
Dès le XIVe siècle, il existait une corporation des chandeliers-ciriers-huiliers rangée sous la bannière de Saint-Nicolas.
Les principales opérations du métier consistaient à clarifier le suif et la cire, à couper et à ajuster les mèches de deux fils de coton et d’un fil de chanvre, à les attacher par rangées à une baguette, à les plonger et à les replonger, jusqu’à ce qu’elles aient acquis la grosseur et le poids convenable, dans le vase qui contient le suif ou la cire en ébullition.
Les meilleures chandelles de cire venaient du Mans.
Celles qui vont au bois c'est la mère et la fille
La mère va chantant et sa fille soupire
"Qu'a vous à soupirer ma blanche Marguerite"
"J'ai bien trop d'ire en moi et n'ose vous le dire"
"Je suis fille le jour et la nuit blanche biche
La chasse est après moi des barons et des princes"
"Et mon frère Renaud qui est encore le pire
Allez ma mère, allez, bien promptement lui dire"
"Qu'il arrête ses chiens jusqu'à demain midi
Où sont tes chiens Renaud, et la chasse gentille"
"Ils sont dedans le bois, à courre blanche biche"
"Arrête les Renaud, arrête je t'en prie"
Trois fois les a cornés, de son cornet de cuivre
À la troisième fois, la blanche biche est prise
Mandons le dépouilleur, qu'il dépouille la biche
Celui qui la dépouille dit "Je ne sais que dire"
Elle a le cheveu blond et le sein d'une fille
A tiré son couteau, en quartiers il l'a mise
En on fait un dîner aux barons et aux princes
"Nous voici tous sied, hors ma sœur Marguerite"
"Vous n'avez qu'à manger, suis la première assise
Ma tête est dans le plat et mon cœur aux chevilles"
"Mon sang est répandu par toute la cuisine
Et sur vos noirs charbons mes pauvres os s'y grillent"
Celles qui vont au bois c'est la mère et la fille
La mère va chantant et la fille soupire
"Qu'a vous à soupirer ma blanche Marguerite"
"J'ai bien trop d'ire en moi et n'ose vous le dire"
§ Prénom
Aubin
§ Age
27 ans
§ Caractéristiques
Mental : 40
Physique : 25
Réflexe : 35
§ Famille sociale
Marchand
§ Classe sociale
2/4
§ Profession
Chandelier (fabrication et vente de chandelles, bougies, cierges, …)
§ Aptitudes
Fabrication
Observation
Instinct
Lire
Écrire
Arts
Mémoire olfactive