Jeudi 20/12/18, côte Pacifique
Réveil encore avec le soleil!
Après un petit tour sur la plage histoire de vérifier que le courant de Humboldt fait bien son boulot : oui c’est froid !
nous repassons par le coquet village de Chanco
et longeons la côte vers le nord.
Impossible de s’approcher du Faro Cabo Carranza, Propriedad Privada.
A la sortie nord du village de Los Pellines, enfin quelque chose qui ressemble à un petit port de pêche.
Pas vraiment de protection pour ces bateaux de pêche qui sont tirés sur la plage par un tracteur après chaque sortie.
La côte est peu découpée et les abris naturels sont très rares.
Plus au nord nous arrivons à la ville de Constitution, où se trouve une usine de cellulose alimentée par les forêts environnantes.
Devant l’usine, nous prenons vers le sud pour longer la côte, qui s’avère assez jolie puisqu’on y trouve d’énormes promontoires rocheux colonisés par les oiseaux.
On fait un tour sur la plage et on remarque alors toute une colonie de lions de mer derrière l’énorme rocher tout blanc de guano.
Quelle bonne surprise !
Une escadrille de pélicans nous survole.
Plus loin, encore des falaises pleines d’oiseaux
dont certains apprécient un environnement moins rocailleux.
Plus au sud, nous sommes intrigués par de longs quais qui s’avancent très loin dans la mer.
Il s’agit d’un port de pêche construit sur pilotis. Les bateaux y sont hissés et entreposés après chaque sortie. C’est le Puerto Maguillines.
Timidement, comme l’activité semble très réduite, nous nous aventurons sur l’un des quais,
dans l’indifférence totale des quelques pêcheurs présents.
A en juger par la quantité de bateaux,
l’activité doit en saison être bouillonnante. Ça doit être un sacré spectacle !
Quel endroit étrange que cette côte boisée et ce port de pêche incroyable !
Après avoir sorti et rangé ce bateau,
les pêcheurs quittent le quai à bord de rutilants pick-up 4X4.
Mais d’autres sont en marge des profits de la pêche…
On a la chance d'assister à une manœuvre! C'est très rapide!
Nous retournons voir les otaries de Steller et réalisons qu’il y en a une autre colonie de l’autre côté du rocher, que nous pouvons approcher d’assez près,
sans déranger ce pêcheur d’algues.
Ravis de notre virée à la mer,
il est temps de remonter vers le nord car nous reprenons l’avion après-demain…
Nous reprenons la Ruta 5 en direction de Santiago où nous nous retrouvons dans les bouchons de fin de journée.
Mais on ne s’ennuie pas car le spectacle est permanent, en particulier aux péages où des camelots passent leur journée entre les files de voiture à vendre fruits, pâtisseries, pain ou boissons.
Non, la vie n’est pas si douce pour tout le monde…(photo prise en toute innocence, on a réalisé après coup l’ironie de la situation)
On quitte enfin les interminables faubourgs de Santiago vers le sud-est en direction de San Gabriel puis de la vallée de Lo Valdès, choisie au pif sur notre carte au 1/2000000ème...
La vallée serait superbe si elle n’était pas empoussiérée par l’exploitation minière et les camions qui sillonnent la vallée.
On se pose pour la nuit, demain est un autre jour…