Sa 18 novembre
Au réveil, il pleut toujours mais moins fort, positivons.
Nous rebroussons chemin en longeant à nouveau la côte, cette fois vers le nord.
L’eau boueuse de ce petit port de pêche témoigne de l’abondance des pluies de la nuit.
Tiens un tori en PVC ! Avis aux amateurs !
La côte très découpée offre de multiples abris pour les nombreux bateaux de pêche.
Temps « breton » sur la côte est de Kyushu !
Nous trouvons une autre route pour aller jusqu’au cap Toi Misaki, réputé pour ses vertes collines peuplées de chevaux « sauvages »
Une petite randounette jusqu’à une cascadette qui se jette dans la mer et c’est reparti plein nord en direction du volcan Sakurajima.
Belle éclaircie en découvrant le Sakurajima. C’est un des volcans les plus actifs du Japon, en activité permanente et qui présente un haut risque humain puis la ville de Kagoshima (600 000 hab) n’en est distante que de 8 km. Voir ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sakurajima
Et en effet, son activité ne fait aucun doute…
Ce qui n’empêche pas la vie de suivre son cours à quelques encablures du volcan.
Le quotidien des Japonais est organisé autour de cette gestion du risque. Il y a un peu partout des abris pour se protéger des bombes volcaniques et chaque village est équipé d’une sirène. On a d’ailleurs été surpris de constater que celles-ci servent souvent au quotidien pour rythmer les heures (pas la nuit) en musique (un peu comme les clochers de nos campagnes)
Une crique naturelle sans béton (rare !) entre 2 coulées de lave.
Sur le flanc sud du Sakurajima à Arimura Observation Point, une petite randounette permet d’observer à quelle vitesse la végétation, après une éruption, reprend ses droits sur cette île au climat sub-tropical.
Agréable bain de pieds (un peu chaud !)
près de l’embarcadère du ferry que nous prendrons demain pour traverser la baie vers Kagoshima.
Nous profitons de la belle lumière de fin de journée pour monter jusqu’à Yunohira observation point, survolé par ce beau rapace. A cette époque de l’année, il y a très peu d’oiseaux, mais plein de rapaces (a priori des milans-merci Cheechako!).
Vue de la face ouest du volcan depuis l’observatoire.
Nous redescendons et trouvons un square en bord de mer pour la nuit un peu au nord du ferry.