Lundi 18/07
Nous partons pour Spitzkoppe où nous arrivons de bonne heure après quelques courses à UIS (« super »market sommaire, pompe ouverte de 5h à 21h).
Le massif –orange- se détache sur l’horizon des dizaines de km à l’avance. Il gardera cette couleur chaude tout au long de la journée. Au Spitzkoppe, il n’y a pas d’eau. Ils sont approvisionnés par un camion citerne.
L’eau est donc rare et … chère : 0,50 ND/litre.
Avant d’arriver à l’entrée du parc, pour la première fois, nous nous sentons mal à l’aise. La route est bordée de huttes misérables, des bushmens nous tendent quelques objets d’artisanat avec insistance, des enfants en guenilles dans les bras, nous faisant signe qu’ils ont faim. Que faut-il en penser ? Il nous semble avoir pourtant parcouru des régions au moins aussi pauvres…Difficile de faire la part des choses. Au cours de nos balades dans le massif, nous croisons des écoliers qui aimeraient aussi nous vendre leurs amulettes, mais sans trop insister.
La géologie du coin est vraiment très amusante, toute en rondeurs, avec des blocs posés en équilibre, des tobogans, des pools, des arches.
C’est un régal de s’y perdre. C’est une végétation de désert : quiver tree, cactus, plein de « trucs qui piquent ». Nous verrons peu d’animaux : des « chamois locaux », antilopes que nous n’avions pas vues ailleurs , des damans, quelques oiseaux ressemblant à des hirondelles et quelques petits rapaces.
Ici aussi on trouve des peintures rupestres : le site le plus amusant (on « s’y croirait ») est Bushman Paradise dans les Pondoks.
Cherchez le camping car sur la photo
Les « montagnes » s’étendent sur quelques km seulement mais sont sillonnées de pistes en bon état qui permettent de se choisir un coin (vraiment) tranquille pour la nuit. Les emplacements font parfois plusieurs hectares, il n’y a pas grand monde.
On peut comme partout y faire son petit feu.
Vraiment un bel endroit, que nous avons préféré au Brandberg.
Encore un beau lever de soleil le lendemain...