Etosha SO

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Nous déjeunons rapidement puis filons sur Etosha (Okaukuejo, à l’Ouest). La route, toute droite, goudronnée, file entre les termitières et les arbres « pique-nique » (sous les quelques arbres de taille suffisante est aménagée une aire de pique-nique).

Nous arrivons juste avant la tombée de la nuit (heure à laquelle l’entrée du parc ferme) et rencontrons tout de suite notre premier éléphant. On est tout content!

Le camping est très grand avec eau, électricité mais manque un peu de charme. Il y a- nous semble-t-il- beaucoup de monde mais nous trouvons de la place sans avoir réservé. Camping site avec electricité 240ND, entrée du parc adulte 80ND, véhicule 10ND, gratuit avant 16 ans. Nous dînons rapidement puis filons au point d’eau éclairé la nuit. L’ambiance est d’abord un peu agitée avec les jeunes enfants qui courent dans tous les sens. Il leur faut bien se défouler après avoir passé toute la journée confinés dans les voitures (il est interdit de descendre de sa voiture sauf dans les camps, pour des raisons de sécurité et aussi sûrement pour la tranquillité des animaux). Cette agitation ne gêne d’ailleurs en rien les éléphants, rhinocéros, girafes, gemsboks, chacals et autres springboks qui se succèdent au point d’eau. Puis les plus jeunes vont au lit et l’ambiance devient presque religieuse. On ose à peine murmurer, on guette à la jumelle les girafes qui apparaissent au loin et attendent le départ des rhinos pour approcher. On ose à peine éternuer quand un vent frisquet se lève : les anoraks et bonnets ne sont effectivement pas un luxe, même si les gants et écharpes que j’avais emportés n’ont finalement pas servi (et pourtant, je suis une frileuse de première !) Est-ce la température nocturne, la clim de l’avion ou l’air très sec ? Les enfants ont tous les 3 eu les lèvres super gercées (un tube de crème à lèvre peut être utile).

Finalement, à contre-cœur, nous abandonnons le spectacle pour prendre des forces pour le lendemain car nous ne passerons qu’une deuxième nuit à Etosha (à Namutoni).

Mercredi 06/07

A l’aube, nous quittons Okaukuejo vers l’est et sillonnons le parc au gré des quelques pistes transversales qui permettent de faire des « boucles ».

Très rapidement, nous sommes seuls et ne croisons que d’épisodiques voitures.

Les animaux sont nombreux et très peu craintifs, les voitures font « partie » de leur paysage.

On peut faire pipi en toute sécurité! En dehors de ces aires de détentes il est interdit de descendre des véhicules...

Ce troupeau de zèbre broute paisiblement,

quand soudain, il détale!

Caramba! Encore raté!

C'est la saison sèche, la pan est vide, tous les animaux se regroupent près des points d'eau. Pratique pour l'observation!

La zone immédiatement au bord du pan présente une végétation clairsemée, puis à mesure que l’on s’éloigne du pan vers le sud, les buissons deviennent plus denses pour finir par donner un bush impénétrable au sein duquel l’observation des animaux relève de la loterie.

Le seuil relief est celui de la colline de Halali faite de blocs rocheux noirâtres, parsemés de baobabs. Le paysage d’Etosha est assez monotone et la lumière du soleil au zénith écrase encore les reliefs.

L’aube et le couchant sont donc les moments privilégiés pour se rincer l’œil, mais sous ces latitudes tropicales, ces moments sont éphémères.

On a la chance de tomber sur un groupe de lions en fin de journée!

C’est donc in extremis que nous arrivons à Namutoni avant la fermeture. Ici aussi, nous trouvons de la place avec électricité (mais ce doit être la dernière).

A Namutoni, le point d’eau reste désespérément désert (est-ce habituel ?).

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