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Adopté en 1922
« Dictionnaire du latin médiéval » est l’intitulé de la cinquième entreprise de l’UAI, proposée dès 1920 et lancée en 1924, à partir d’une suggestion de Ferdinand Lot devant le Congrès historique international de Londres en 1913. Il s’agissait de doter les médiévistes d’un instrument de recherche comparable au Thesaurus Linguae Latinae, en remplaçant l’auguste Glossarium Mediae et Infimae Latinitatis de Charles Du Cange (1678) par un dictionnaire scientifique moderne, destiné à rendre compte de tous les usages du latin sur tout le territoire européen pendant toute la période médiévale.
Les premières années furent essentiellement consacrées à l’accumulation des données lexicographiques, sous forme de dépouillements manuels de la documentation médiolatine, répartis entre les pays membres de l’UAI, chacun devant se charger des oeuvres produites sur son territoire . Mais il fallut bientôt se rendre à l’évidence : le millénaire médiéval nous avait transmis beaucoup plus de textes que la période couverte par le Thesaurus Linguae Latinae, et le Novum Glossarium Mediae Latinititas devrait réduire ses ambitions. Le « Comité Du Cange », coordinateur du projet, prit alors l’initiative de limiter l’amplitude chronologique du dictionnaire international à la période centrale du Moyen âge (800-1200), en invitant chacun de ses membres à le compléter par la rédaction d’un instrument « national » qui rendrait compte de la diversité géographique et chronologique du latin médiéval, en mettant à profit les dépouillements déjà effectués . La complémentarité de l’ensemble fut soulignée par la décision de commencer la rédaction du dictionnaire international au milieu de l’alphabet (par la lettre L), pendant que les dictionnaires nationaux commenceraient au début (par la lettre A), dans l’objectif d’en couvrir l’ensemble deux fois plus rapidement.
A la veille de son centenaire, le « Dictionnaire du latin médiéval » de l’UAI est donc la somme d’un dictionnaire international, d’une quinzaine de dictionnaires nationaux, et de la revue Archivum Latinitatis Medii Aevi , associée au projet dès 1924 pour offrir un lieu d’échange et de publication aux équipes du réseau, sans attendre la parution des premiers fascicules de dictionnaire . Selon l’ampleur de leur documentation et des moyens mis en oeuvre, certains dictionnaires sont achevés, d’autres toujours en cours de rédaction, et la couverture de l’alphabet demeure largement disparate. Mais tous ces ouvrages ont leurs caractères propres, reflétant leur histoire autant que celle qu’ils racontent : le traitement des variations graphiques, de l’ordre alphabétique, ou des références au latin antique sont autant de divergences qui n’enlèvent rien à la complémentarité de ces instruments. Par ailleurs, la rédaction du dictionnaire international ayant privé la France d’un dictionnaire français du latin médiéval, le Novum Glossarium Mediae Latinitatis se doit d’en tenir compte.
Qu’on l’appelle parfois « Nouveau Du Cange » ne signifie pas que le « Dictionnaire du latin médiéval » soit une refonte de l’ancien Glossarium Mediae et Infimae Latinitatis. Même à l’achèvement du projet, ce dernier restera indispensable pour l’étude de la fin du Moyen âge, dans la mesure où la plupart des dictionnaires de l’Europe occidentale ne dépassent pas le XIIIe siècle. Et si les principaux dictionnaires de l’UAI se limitent généralement aux textes édités, les manuscrits ont représenté une part importante des sources de Charles Du Cange. Avec les instruments de l’UAI et leur ancêtre du XVIIe siècle, les médiévistes ont les moyens d’éviter le risque permanent d’anachronisme que leur font courir les dictionnaires de latin antique.
LISTE DES DICTIONNAIRES NATIONAUX
Allemagne (a. 500-1280) Mittellateinisches Wörterbuch bis zum ausgehenden 13. Jahrhundert, Bohême (a. 800-1500) Latinitatis Medii aevi Lexicon Bohemorum, Castille-León (a. 700-1230) Lexicon Latinitatis medii aevi regni Legionis imperfectum, Catalogne (a. 800-1100) Glossarium Mediae Latinitatis Cataloniae, Danemark (ante 1560) Lexicon Mediae Latinitatis Danicae, Finlande (ante 1530) Glossarium Latinitatis Medii aevi Finlandicae, Grande-Bretagne (a. 500-1600) Dictionary of Medieval Latin from British Sources, Hongrie (a. 1000-1526) Lexicon Latinitatis Medii aevi Hungariae, Irlande (a. 400-1200) The Non-Classical Lexicon of Celtic Latinity, Italie (ante 1022) Latinitatis Italicae Medii aevi Lexicon imperfectum, Pays-Bas (a. 800-1500) Lexicon Latinitatis Nederlandicae Medii aevi, Pologne (a. 1000-1600) Lexicon Mediae et Infimae Latinitatis Polonorum, Roumanie (a. 1000-1500) Glossarium Mediae Latinitatis Actorum Transylvaniae, Moldaviae et Transalpinae Historiam Illustrantium, Suède (a. 1150-1500) Glossarium Mediae Latinitatis Suediae, Yougoslavie (a. 800-1526) : Lexicon Latinitatis Medii aevi Iugoslaviae.
Adopté en 1951
Le Catalogus Translationum et Commentariorum (CTC) fournit aux chercheurs et aux étudiants un guide sans égal sur la tradition classique et son devenir dans toute son inépuisable diversité.
Le plan initial du projet a été élaboré entre 1945 et 1946 sous l’égide de l’American Council of Learned Societies. Son organisation e été formalisée en 1946 et implique un comité exécutif, un comité de rédaction et un comité consultatif international. Le projet a été adopté par l’Union Académique Internationale en 1951 à l'initiative de la Medieval Academy of America.
Les objectifs généraux de Catalogus ont été définis à ses débuts en 1958 par le fondateur et premier rédacteur en chef du projet, Paul Oskar Kristeller, et ont été publiés comme préface du premier volume de la série. Le CTC est destiné à illustrer la transmission des idées et l’influence des auteurs grecs et latins antiques (jusqu’en 600 de notre ère) au Moyen Âge et à la Renaissance (jusqu’en 1600 de notre ère). Au fil du temps, la conception initiale du Catalogus a évolué dans des directions reflétant les développements dans le domaine en pleine expansion des études relatives à la réception de l’Antiquité classique. La période couverte par les articles a été étendue au-delà du terminus d'origine pour permettre aux contributeurs d’explorer l’historique de la réception de leurs auteurs après cette date, et ce jusqu’à la période contemporaine. Des traductions vernaculaires et des commentaires ont également été inclus dans le champ de la série. En outre, certains des principes les plus austères énoncés par le fondateur du projet ont été modifiés : la portée des articles s’est élargie pour inclure non seulement de longues dédicaces dans des manuscrits ou des éditions imprimées anciennes, mais aussi d’autres documents paratextuels utiles à la compréhension de la Nachleben des auteurs antiques.
Chaque article du CTC traite d’un auteur classique individuel, en commençant par une étude approfondie de la réception de l’auteur de l’Antiquité à l’époque moderne. Cette étude de la « Fortuna » est suivie d’une bibliographie complète et de listes détaillées de commentaires et de traductions des oeuvres de l’auteur dans différentes langues. Pour chaque traduction et chaque commentaire, le Catalogus fournit une brève introduction sur le contexte historique, une description de l’oeuvre et une liste de tous les manuscrits et éditions imprimées connus. Une brève bio-bibliographique de chaque traducteur ou commentateur médiéval ou postérieur est également incluse.
Un volume typique du CTC contient des articles sur des auteurs grecs et latins, avec une section d’Addenda et de Corrigenda à la fin, ainsi que divers index. Depuis la publication du premier volume en 1960, dix autres volumes ont été publiés, comprenant plus de 100 articles ; de nombreux autres articles sont en préparation.
Au cours de sa longue histoire, le Catalogus Translationum et Commentariorum est devenu un outil de recherche indispensable pour les chercheurs s’intéressant à l’histoire de la tradition classique en Occident au Moyen Âge, à la Renaissance et au-delà. Le projet regroupe une équipe internationale de contributeurs de douze pays d’Europe et d’Amérique du Nord. Étant donné l’intérêt croissant que suscite l’histoire de la réception de la littérature grecque et latine classique dans les départements d’anglais, de français, d’allemand, de diverses autres langues européennes et de littérature comparée, la recherche fondamentale qui caractérise le CTC est plus vitale que jamais pour la recherche en sciences humaines
Les vastes ressources représentées par le Catalogus sont également accessibles électroniquement : des versions numérisées des neuf premiers volumes sont disponibles dans la collection de livres électroniques ACLS Humanities, et des index composites d’auteurs, traducteurs et commentateurs anciens, de manuscrits et d’auteurs de tous les articles peuvent également être trouvés sur le site web du projet.
Adopté en 1961
Lors de sa 82ème assemblée, l’Union Académique Internationale a chargé l’Institut d’Études Catalanes de la poursuite du projet Corpus des Troubadours, qui avait été lancé et dirigé par Ramón Aramon i Serra (en collaboration avec Aurelio Roncaglia, à partir de 1982), puis, plus récemment, par le Prof. Alberto Várvaro. C'est le professeur Aurelio Roncaglia qui a fait de ce projet un projet pilote dans l'étude des troubadours.
L’oeuvre des troubadours, mise à cette époque — et aujourd’hui encore — à la hauteur des classiques, constitue une des pièces fondamentales de l’histoire de la culture européenne. L’objectif initial du projet, en 1962, était donc d’offrir une édition fiable de l’ensemble de leur production qui se trouvait éparpillée dans des éditions individuelles, bien souvent d’accès difficile. Il s’est révélé que le niveau des études et des éditions disponibles à ce moment-là ne permettait pas d’atteindre cet objectif, c’est donc pour cette raison que fut créée la collection « Corpus des Troubadours » afin de mener à bien les études de base nécessaires et de les publier ensuite.
Bien évidemment, nous considérons la culture des troubadours et non seulement leur lyrique, comme l’une des pierres angulaires de l’idiosyncrasie européenne et c’est pourquoi, elle doit toujours être analysée dans une perspective rigoureuse, universelle et actuelle ; fort heureusement, la recherche a énormément progressé au cours des cinq dernières décennies. Il va sans dire que l’approfondissement de nos connaissances sur la tradition des troubadours recevra, à l’avenir, le même accueil qu’à l’époque précédente. De plus, au cours de cette nouvelle étape, avec le parrainage et la gestion de l’Institut d’Études Catalanes, la promotion et la publication d’études et d´éditions se poursuivront avec la même rigueur et le même niveau qui ont caractérisé notre projet depuis le début.
Nous voulons, en premier lieu, mettre l’accent sur l’importance des troubadours dans l’histoire européenne et fomenter les études sur leur impact et sur leur réception, si pertinents dans la perspective des études littéraires actuelles. Ainsi, l’analyse de l’empreinte des troubadours dans la tradition européenne constituera un nouvel axe de nos recherches ; nous accorderons donc une attention toute particulière aux troubadours catalans et à la tradition littéraire occitane en Catalogne, pays qui a toujours été, depuis ses origines, étroitement lié à la culture occitane.
De nos jours, les études occitanes se sont développées dans le monde entier. Malheureusement, les éditions sont encore difficilement accessibles car elles sont souvent très anciennes et, en raison de leurs tirages limités, elles n’arrivaient qu’aux bibliothèques ou aux centres de recherches où il existait un intérêt pour ces sujets. Le parrainage économique et les moyens mis à la disposition du projet par l’Institut d’Études Catalanes nous permettent de relever ce défi.
Le temps écoulé et le niveau d’excellence atteint dans les travaux sur l’occitan font qu’il nous est possible, aujourd’hui, d’affronter l’avenir depuis de nouvelles perspectives et, qui plus est, avec de nouveaux outils. C’est pour cette raison que nous avons créé ce site web, préparé pour reproduire, pour les chercheurs et les lecteurs intéressés, toutes ces éditions encore en vigueur ou utiles pour un travail philologique et pour lesquelles nous avons pu obtenir les permis correspondants.
Il est clair qu’Internet est devenu un outil fantastique et incontournable, capable de nous livrer à domicile les contenus les plus incroyables : facsimilés des manuscrits, reproduction de livres introuvables, de revues anciennes difficilement accessibles, catalogues de bibliothèques, bases de données… Avec ce site web spécifique pour le Corpus des Troubadours, nous espérons contribuer à sa connaissance et à la recherche, en offrant aux spécialistes de la culture occitane et aux lecteurs passionnés par les troubadours l’ensemble des ressources que la technologie, le travail et la passion ont réuni entre nos mains. Nous espérons que leur utilité pour la recherche et la culture compensera notre labeur.
Adopté en 1995
À des fins scientifiques et didactiques, les MPMA, publiés in folio (45,5 x 30,5 cm), reproduisent à grandeur d’original des textes médiévaux constituant des séries cohérentes et transmis sur toutes sortes de support, sans exclusive – pierre, métal, bois, papyrus, parchemin, papier, tablettes de cire, etc. – Chaque volume comporte une introduction contenant toutes les informations nécessaires sur le contexte historique et sur le système d’écriture avec des spécimens de tous les graphèmes et des indications linguistiques. L’album de planches s’accompagne d’une transcription intégrale des textes, avec une annotation et des observations paléographiques. La paléographie est étudiée autant pour elle-même, comme une discipline autonome, que comme un marqueur culturel. C’est pourquoi les volumes des MPMA peuvent servir de sources fondamentales aussi bien aux codicologues et paléographes, qu’aux historiens, aux philologues et aux linguistes. Chaque volume se termine par un ou plusieurs index spécialisés.
La collection a été fondée en 1995 par Hartmut Atsma (1937-2009) et Jean Vezin, qui avaient contribué aux Tomes XIII à XIX des Chartae Latinae Antiquiores. Constatant qu’à partir du IXe siècle le nombre des documents conservés aurait rendu onéreuse et répétitive leur publication intégrale, et prenant en compte l’intérêt des inscriptions, graffiti, ostraca et autres sources précieuses sur l’usage et l’évolution des écritures, ils décidèrent de créer une nouvelle collection, à la fois plus ouverte et résolument sélective.
Depuis leur fondation, les MPMA se sont assigné un double objectif :
1. Illustrer par des exemples représentatifs la parenté foncière et l’extrême variété des systèmes, des types et des styles d’écriture qui s’imposent, d’un bout à l’autre de l’Europe, depuis la fin de l’Antiquité jusqu’à l’épanouissement culturel du Moyen Âge.
2. Montrer le développement et la diversification du rôle de l’écrit dans le monde médiéval. Chaque type de document développe un caractère spécifique : un support déterminé, une certaine présentation et un style graphique tendent à s’imposer. Cette nécessaire corrélation entre la forme matérielle et le fond, l’allure, le format et la fonction du texte se superpose à la variété des traditions nationales. Des extensions informatiques sont envisagées pour certains volumes ; toutefois la collection privilégie la reproduction à grandeur d’original sur support papier, qui rend mieux compte de l’aspect matériel des documents originaux, notamment du module de l’écriture. De plus, la publication papier contribue à la sauvegarde des originaux. En effet, elle permet de restreindre la communication de documents fragiles et en offre une réplique fidèle sur un support pérenne
Prévoyant d’emblée des séries distinctes (Gallica, Hispanica, etc.), selon le pays de conservation des documents et le contexte culturel auquel ils renvoient, ils choisirent de présenter les corpus les plus caractéristiques, en privilégiant, dans chaque tradition, la spécificité et l’exemplarité. En effet, puisque l’on renonce à l’exhaustivité, on se concentre sur ce qui est le plus caractéristique de chaque tradition nationale et sur ce qui contribue le plus efficacement à l’avancée des connaissances.
Les séries nationales s’élaborent en rapport étroit avec les structures académiques. C’est la même logique qui a permis la constitution d’une « République des lettres » dans l’Europe savante à la Renaissance et à l’Âge des Lumières.
Après accord préalable avec les directeurs des MPMA sur le plan de la série (spécifique à l’histoire de chaque pays), le choix des documents édités et les normes de présentation, les responsables des séries travaillent en toute liberté, avec l’irremplaçable compétence que leur donne l’imprégnation de la tradition culturelle et historiographique à laquelle ils appartiennent.
À travers ce projet, un véritable réseau interacadémique et interuniversitaire se constitue. Pour le moment, la collection reste ouverte et l’éventail des séries est encore appelé à se diversifier.
SÉRIES EXISTANTES :
Series Belgica, Series Gallica, Series Graeca, Series Hebraica, Series Hispania, Series Ibero-caucasica, Series Polonica, Series Rossica ; Sub-series Codices, Inscriptiones
Consulter la liste des publications sur le site de Brepols
Adopté en 1995
Le Clavis monumentorum litterarum Bohemiae est un projet de longue date du Centre d’études classiques de l’Institut de philosophie (Académie tchèque des Sciences), entrepris en collaboration avec d’autres institutions et des chercheurs extérieurs. Le projet consiste en une recherche heuristique, une analyse, une interprétation et une révision de la production littéraire des auteurs néo-latins nés ou ayant travaillé dans le Royaume de Bohême ou dans d’autres pays de la couronne de Bohême. Les archives photographiques numériques du Centre sont spécialisées dans la numérisation du patrimoine culturel des territoires tchèques, en particulier des sources écrites créées avant 1800.
a) De nos jours, la tâche principale du CMLB est de réaliser le projet Johann Peter Cerroni a historia litteraria jeho doby [Johann Peter Cerroni et l’historia litteraria de son époque]. L’essence du projet (qui a été subventionné pour sa première partie par la Fondation tchèque pour la science) est de rendre accessible le dictionnaire latin des écrivains du royaume tchèque Scriptores regni Bohemiae, écrit par le collectionneur morave et historien du Siècle des Lumières Johann Peter Cerroni (1753-1826), et de le replacer dans le contexte de la pensée et des travaux sur l’histoire de l’apprentissage (dite historia litteraria) dans les pays tchèques de l’époque. Comme Cerroni a inclus dans son dictionnaire des écrivains dont les oeuvres sont de langues différentes, des experts de plusieurs institutions universitaires, spécialistes du latin, de l’allemand, du tchèque et de l’hébreu participent au projet. Une partie du projet consiste à préparer une édition commentée des travaux de Cerroni, jusqu’à présent à l’état de manuscrits, complétée par les entrées bio-bibliographiques traduites des auteurs. L’édition doit être publiée en plusieurs parties. Les données bio-bibliographiques de l’ouvrage seront également présentées par voie électronique. Le deuxième objectif du projet consistera en un ouvrage collectif proposant des portraits de J. P. Cerroni et de ses contemporains qui ont écrit des dictionnaires similaires de savants des territoires tchèques. Ceux-ci seront analysés du point de vue de l’histoire de l’apprentissage et de l’histoire de la littérature. En dehors de cette collection d’essais, des études partielles seront publiées dans des revues scientifiques.
b) Projets individuels des membres du CMLB : La recherche sur la production littéraire latine sur les terres tchèques, du XVIe au début du XIXe siècle, est également entreprise sur la base de projets individuels des membres du CMLB qui interprètent, analysent et éditent la prose et la poésie néo-latines de genres divers : poésie humaniste, carnets de voyage, livres de cantiques, alba amicorum, drame scolaire et édifiant, historia litteraria, rhétorique jésuite, historiographies, correspondance des époques humaniste et des Lumières, etc. Le projet individuel le plus important actuellement est « Europa humanistica. Édition et traduction des classiques anciens en Bohême et en Moravie au tournant du XVIe siècle ». L’objectif du projet est d’analyser la transmission de textes anciens dans les pays tchèques au tournant du XVIe siècle. Les résultats comprendront des articles et deux monographies (publiées chez Brepols) : l’une sur les humanistes de Bohême occidentale et du nord-ouest et le cercle d’Olomouc (Paulus Niavis, Honorius Cubitensis, Johannes Dubravius), l’autre sur les traducteurs du latin et du grec ancien en tchèque (Gregorius Gelenius, Wenceslaus Piscensis). Les résultats de ces études sur les genres et les auteurs sont présentés sous forme d’éditions critiques et d’analyses d’oeuvres individuelles, ou éventuellement sous forme d’articles présentés lors de colloques.
Adopté en 2000
Depuis son lancement en 2000, les éditeurs en chef de ce projet ont engagé plus de quarante spécialistes du vieux norrois de dix pays (dont l’Australie, le Canada, le Danemark, l’Allemagne, l’Islande, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Russie et les États-Unis d’Amérique) afin de produire de nouvelles éditions d’un grand corpus de poésie en vieux norrois, datant de la fin du IXe à la fin du XIVe siècle. Les éditions ont été basées sur un nouvel examen minutieux des sources primaires (principalement des manuscrits, ainsi que des pierres runiques et d’autres objets pour le volume VI) et une réévaluation de la littérature scientifique pertinente. Le vaste appareil textuel et les commentaires sont en anglais, et les textes en vieux norrois sont normalisés selon leurs périodes chronologiques respectives.
Depuis le début, le projet vise à publier ses travaux à la fois sur papier (avec Brepols) et par voie électronique. Le site web du projet, qui a été conçu et est géré par le Dr Tarrin Wills, maintenant à l’Arnamagnæan Institute for Old Norse-Icelandic Studies de l’Université de Copenhague, héberge les éditions en cours et beaucoup de matériel auxiliaire les concernant, ainsi que les éditions finales. Celles-ci sont accessibles aux abonnés uniquement dans un premier temps, puis, au bout de deux ans à compter de la publication, sont disponibles en libre accès.
L’édition imprimée devrait comprendre neuf volumes, huit 35 volumes de textes édités plus un volume final de bibliographie complète des études skaldiques et un certain nombre d’index.
Consulter le site internet du projet
Consulter les publications du projet sur le site de Brepols
Adopté en 2001
Dans le cadre de son activité scientifique, S.I.S.M.E.L. (Société internationale pour l’étude du Moyen Âge latin) publie le C.A.L.M.A., le Compendium Auctorum Latinorum Medii Aevi, une bibliographie complète, bien que sélectionnée selon des critères scientifiques, des textes écrits en latin d’auteurs médiévaux dont les oeuvres se situent dans un intervalle d’un millénaire compris entre la fin du Ve et le premier tiers du XVIe siècle, c’est-à-dire entre Boèce et Érasme.
Fondé par Michael Lapidge et le regretté Claudio Leonardi, et désormais édité par Michael Lapidge, Silvia Nocentini et Francesco Santi, C.A.L.M.A. est conçu comme une bibliographie complète d'auteurs médiévaux et humanistes. En particulier, C.A.LM.A. fournit des informations complètes sur les manuscrits liés à la transmission d’oeuvres d’auteurs latins du Moyen Âge, notamment pour ceux dont une édition critique n’est pas encore disponible. Bien que divers ouvrages de référence bibliographiques existent pour des disciplines spécialisées (par exemple la médecine) ou pour divers ordres religieux (par exemple les Franciscains), C.A.L.M.A. est le seul ouvrage de référence qui tente de couvrir tous les auteurs latins de toutes les disciplines et de tous les ordres religieux.
Pour chaque auteur, C.A.L.M.A. fournit les informations suivantes :
Tout d'abord, une bibliographie générale (BIBL.GEN.) énumérant les études biographiques et culturelles sur l'auteur et son milieu, dans l'ordre de leur date de publication. Cette rubrique contient des références à des entrées dans les encyclopédies médiévales pertinentes (par exemple, le Lexikon des Mittelalters) et dans des histoires littéraires (par exemple, Manitius), ainsi que tous les articles et ouvrages monographiques pertinents sur l'auteur ;
Suit ensuite une liste des oeuvres individuelles de l’auteur (y compris les oeuvres d’authenticité douteuse), par ordre alphabétique. Les études publiées pour chaque oeuvre sont répertoriées sous les rubriques suivantes :
REF : références à l’oeuvre dans les répertoires alphanumériques (par exemple, Bibliotheca Hagiographica Latina) ;
MSS : liste des principaux manuscrits qui transmettent l’oeuvre - mais ceux-ci ne sont énumérés que dans les cas où l’oeuvre n’est pas publiée ou dans les cas où une oeuvre est transmise dans un manuscrit autographe ;
ED : une liste des éditions publiées de l’oeuvre (incluant fréquemment des incunables) ;
STU : liste des études publiées - philologiques, historiques, etc. - sur chaque oeuvre.
C.A.L.M.A. est le fruit de la coopération de plusieurs chercheurs européens et nord-américains issus de diverses universités : Barcelone, Bologne, Cambridge, Cassino, Columbus (OH), Florence, Fribourg I.Br., Gênes, Genève, Milan, Paris, Pérouse, Pise, Rome, Sassari et Valladolid. Les entrées compilées par ces divers chercheurs sont supervisées et éditées selon un format standard par les éditeurs des deux principaux centres de rédaction, à savoir Cambridge et Florence. Chaque volume de C.A.L.M.A. se compose de six fascicules ; les fascicules sont publiés tous les six mois. Les éléments suivants ont déjà été publiés :
Volume I : Abaelardus Petrus - Bartholomaeus de Forolivio + Elenchus adbreviationum et Indices (6 fascicules, 2000-2003)
Volume II : Bartholomaeus Fracancianus - Conradus de Mure + Elenchus adbreviationum et Indices (6 fascicules, 2004-2008)
Volume III : Conradus Mutianus Rufus - Galterius Anglicus + Elenchus adbreviationum et Indices (6 fascicules, 2009-2011)
Volume IV : Galterius de Argentina - Guillelmus de Congenis + Elenchus abbreviationum et Indices (6 fascicules, 2012-2014)
Volume V : Guillelmus Conventuensis - Hermolaus Barbarus iunior + Elenchus abbreviationum et Indices (6 fascicules, 2015-2017)
Volume VI : Hermolaus Barbarus iunior - Jérôme de Prague magister (premier fascicule, 2018)
La bibliographie du CALMA est disponible sous forme imprimée aux Edizioni del Galluzzo.
Adopté en 2003
L’espagnol, langue officielle de 21 pays parlée par environ 400 millions de locuteurs, possède plusieurs bons dictionnaires de termes littéraires (par exemple le Diccionario de Terminos Literarios de D. Estébanez Calderón, 1996). Toutefois, il n’existe pas d’encyclopédie à grande échelle proposant une recherche actualisée de tous les termes utilisés dans la critique culturelle. Il convient donc de produire un important ouvrage de référence, actualisé, en espagnol sur ce qui se fait dans d’autres langues. L’encyclopédie traitera avec une attention particulière les termes qui pèsent davantage dans la culture espagnole, ainsi que les mots espagnols qui ne sont presque pas représentés dans les autres cultures.
Le Dictionnaire espagnol des termes littéraires internationaux (DETLI) appartient au genre du dictionnaire encyclopédique et inclut, du point de vue de la culture de langue espagnole, les termes utilisés dans la critique littéraire mondiale et, dans certains cas, même des termes non strictement littéraires, mais qui sont des termes clés de la critique culturelle en général. Il comprend 6 000 entrées étudiées sur 6 000 pages et réparties dans 500 articles.
La mention de l’ « espagnol » dans le titre signifie que :
Tous les termes exclusifs de la culture en espagnol seront étudiés, même s’ils ont peu ou pas de présence internationale : así, aljamiado, antipoema, aparte, astracán, bobo, bululú, calavera, cantiga de amigo, casida, copla, cordel, corrido (mexicain), costumbrismo, esperpento, fábula, gauchesca (Argentine/Uruguay), gaya ciencia, género chico, gracioso, greguería, indigenismo (ibéro-américain), ingenio, jornada, manriqueña, mariano, mester de clerecía, mester de juglaría, modernismo, morisco, ñaque, paragoge, patraña, postismo, pulla, saeta, sainete, sefardí, teatro campesino (EEUU), tertulia, tetrástrofo monorrimo, vejamen, villano, zamacueca (Chili), zarzuela, zéjel ;
2. Les termes d’importance singulière dans la culture espagnole seront abordés, avec une largeur et une profondeur plus grandes que dans les encyclopédies réalisées dans d’autres médias culturels : auto sacramental, picaresca, etc. ;
3. Les approches générales seront illustrées et souligneront ce qui est nécessaire à l’étude de la culture de langue espagnols ;
4. Les termes d’autres cultures qui ont été intégrés au niveau international seront étudiés : outre les termes latins et grecs, Agit prop, alba angry young men, Aufklärung, beat generation, bestseller, Biedermeier, Bildungsroman, cansó, cobla, commedia dell’arte, dazibao, dolce stil novo, euphuism, fabliaux, gemüt, gender studies, graffiti, grio, haiku, happening, haskalah, kabuki, kitsch, lai, Lied, lost generation, midrash, Minnesang, new criticism, noucentismo, nouveau roman, nouvelle critique, pastimen, pléiade, rococó, rousseauisme, sirventes, spatialisme, spleen, Sturm und Drang, Trivialliteratur, Upanisad, vaudeville, verismo, virelai, Volksgeist, Weltliteratur, wit, Zeitgeist. Nous n’en inclurons pas d’autres (inhabituels dans notre culture), qui devront être recherchés dans des inventaires spécifiques : par exemple, camathara (sanskrit), nyugat (hongrois), etc.
Tous les articles comprennent quatre parties : étymologie, définition, étude et bibliographie ainsi que, le cas échéant, une traduction en anglais, français, italien, allemand et portugais.
Il y a deux colonnes dans la liste des termes : d’une part, les articles qui composent l’encyclopédie et, d’autre part, tous les termes mentionnés, même ceux qui n’ont pas d’article spécifique mais qui ont été traité dans une référence plus large. On peut également trouver des articles très spécifiques dans la première colonne si leur titre ne fait pas partie d’une référence plus large.
Ce travail fait partie des résultats du projet du même titre réalisé au sein du Conseil supérieur de la recherche scientifique financé par les appels DEGSIC (PB 998-0692) et suivants, et parrainé par l’Union académique internationale (projet n°63).
Il a également reçu des subventions du BSCH et de la Fondation internationale « Obra Pia de los Pizarro ». Nous devons également remercier les personnalités des différentes Académies de langue espagnole membres du comité international pilotant le projet, répondant ainsi à l’une des exigences requises par l’UAI pour accepter le parrainage d’un projet.
Adopté en 2003
Le but principal du CHLEL (Histoire comparée des Littératures de Langues européennes) est de publier des recherches d’histoire comparée en littérature, à la fois collaboratives et expérimentales. CHEL a quatre sous-séries : une série géographique, une série historique, une série thématique et une série orientée vers des problématiques spécifiques. Les livres des trois premières séries comprennent généralement 2 à 4 volumes tandis que ceux de la dernière série se concentrent en un seul volume sur un problème historiographique littéraire précis.
Les critères d’acceptation d’un projet dans l’une ou l’autre de ces séries reposent essentiellement sur la mise en oeuvre d’une nouvelle approche d’un domaine spécifique de l’histoire littéraire ainsi que sur une méthodologie comparative. Tous les volumes sont publiés aux éditions John Benjamins. CHLEL s'est engagé à publier au moins un volume chaque année mais, ces dernières années, cet objectif a souvent été dépassé. Comme le titre du projet l’indique, il se concentre sur les littératures en langues européennes, mais toujours par le biais de nouvelles perspectives.
En 2016, le deuxième volume de "A Comparative History of Literatures in the Iberian Peninsula" (éd. C. Dominguez et al.) est paru. Il ouvre la voie à une discussion sur les relations critiques entre les littératures nationales et régionales de la péninsule. L’année dernière, CHLEL a publié le premier volume de Nordic Literature qui analyse la littérature nordique sous des angles novateurs : l’approche principale de ce volume étant les « noeuds spatiaux » (y compris les paysages terrestres, les paysages marins, les paysages urbains, les paysages lumineux, etc.) (éds. S. Sondrup et M. Sandberg). Paru en 2018, le deuxième volume se concentre sur les noeuds figurés. Le dernier volume (2019) se concentrera sur les noeuds temporels. En 2017, le quatrième et dernier volume de l’immense histoire littéraire de la Renaissance est paru sous le titre L'Époque de la Renaissance (1400-1600), Tome II: La nouvelle culture (1480-1520) (éd. Eva Kushener). Un projet sur les littératures latines (éd. Francesco Stella), qui se concentre sur 1000 ans de culture « cosmopolite » en Europe, ainsi que sur l’intermédialité et la littéralité de cette culture, est actuellement en préparation.
Le CHLEL se concentre davantage sur les littératures en langues européennes hors Europe, par exemple en Afrique et en Amérique latine, sur les interactions entre la littérature européenne et la littérature hors Europe et sur la compréhension de la littérature européenne à la lumière des conséquences de la mondialisation, de la migration et des influences transculturelles. Un projet dont le premier volume sera terminé cette année s’intitule Transculture : Contemporary Literature and Migration in Europe (éd. Fridrun Rinner et al.). Un autre projet en cours, Landscapes of realism (éd. Dirk Gottsche) associe l’étude de formes de réalisme très différentes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Europe. Le CHLEL a également un projet sur les Transatlantic Cultures (éd. Jean Moura) et un projet intitulé A Comparative Literary History on Slavery (éds. M. Dobie, M. A. Baggesgaard et K.-M. Simonsen). Tous les projets repensent la littérature européenne dans un monde globalisé, y compris les littératures d’Amérique latine et d’Afrique.
La relation entre l’Europe et le monde a également été débattue à l’occasion du 50e anniversaire de l’entreprise célébré lors d’une conférence à l’Université St. Andrews le 2 juin 2017, intitulée Global Perspectives on the Past and Future in Comparative Histories on Literatures in European Languages. Les contributions à cette conférence seront publiées avec Arcadia en 2018, les éditeurs invités étant C. Dominguez et Birgit Neumann, membres du CHLEL.
Le CHLEL se concentre également sur l’objet littéraire littéraire, sa redéfinition dans une nouvelle ère numérique, ses formes de média anciennes et nouvelles, et ses relations avec d’autres formes d’art esthétique et le rapport de la littérature à la culture littéraire. En 2016 a été publié Or Words to that Effect: Orality and the Writing of Literary History, édité par Daniel Chamberlain et Edward Chamberlin, un volume consacré au problème de l’historisation de la littérature orale.
En 2018, le CHLEL a accepté deux nouveaux projets. Le premier, The literary history of writing processes (éd. Dirk van Hulle), replacera dans un cadre historique l’approche des auteurs en matière d’écriture dans différents genres. Le second, A Comparative Intermedial History of Literature in the Baroque Age (éds. M. Fusillo et H. Mitterbauer), se concentrera sur les relations entre les différents médias et formes d’art en Europe et en Amérique latine dans le baroque et le néo-baroque.
Le CHLEL regroupe des membres de 16 universités d’Europe et d’Amérique et organise une réunion chaque année dans des lieux différents.
Adopté en 2007
Le but de ce projet est de compiler et de publier un lexique intitulé Greek-Old Church Slavonic Lexicon-Index (GOCSI) basé sur les textes littéraires traduits du grec en vieux-slave, la première langue littéraire des Slaves. Cette langue a été créée par Cyrille et Méthode lors de leur mission en Grande-Moravie et plus tard acceptée par les nations slaves du Sud et de l’Est. Le GOCSI comprend des extraits de plus de 50 textes en vieux-slave à caractère biblique, liturgique, homilétique et hagiographique.
Le GOSCI est publié par fascicules. Le premier volume du projet, contenant des chapitres d’introduction, des tableaux synoptiques de manuscrits en vieux-slave et des entrées commençant par les lettres α, β et γ (au total 2500 entrées), a été publié avec succès dans 8 fascicules sous le titre « Řecko-staroslověnský index. 1. díl / Index verborum graeco-palaeoslovenicus. Tomus I. Prolegomena, Tabellae synopticae monumentorum slavicorum, A-Γ. Praha – Pragae 2014, 524 pp. ISBN: 978-80-86420-33-2 ». En 2016-2018, une équipe réduite a terminé les entrées commençant par la lettre δ et une partie des entrées commençant par la lettre ε. Ces entrées seront publiées dans les fascicules 9, 10 et 11, qui sont en cours d’édition.
Depuis 2016, l’Institut des Études slaves de l’Académie tchèque des sciences gère le projet « Gorazd: The Old Church Slavonic Digital Hub », qui comprend la numérisation du GOSCI sous la forme d’une base de données consultable en ligne. Le premier volume entier du GOSCI a été inclus dans la version numérisée. Au cours du processus de numérisation, toutes les entrées ont été vérifiées et les erreurs ont été corrigées. De courts suppléments et corrections placés à la fin du premier volume ont été intégrés directement dans les entrées numériques. Outre ces améliorations, la base de données propose également des options de recherche avancées. Il s’agit notamment de la recherche par mots-clés et sous-entrées en grec, par mots-clés en vieux-slave, par genres grammaticaux, par parties du discours des lexèmes grecs et dans le texte intégral. À l’avenir, nous prévoyons de relier la base de données GOCSI à la base de données du dictionnaire du vieux-slave (créée dans le cadre du projet Gorazd) ainsi que d’enrichir la base de données avec d’autres entrées. Les nouvelles entrées, couvrant les mots-clés commençant par d’autres lettres de l’alphabet grec, sont déjà en cours de préparation.
Le projet est réalisé en coopération avec d’autres centres d’études paléo-slaves, dont les représentants constituent le comité de rédaction international du GOCSI.