Nouvelles fantastiques et

de science-fiction

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Des Krakens et des Hommes a été publiée dans le N° 230 de la revue Solaris (printemps 2024)

Des Krakens et des Hommes

En juin 2023, je venais de terminer les corrections de mon dernier roman, un drame historique sur fond de seconde guerre mondiale. Je ne me sentais pas encore prêt pour me lancer dans la rédaction d’un nouveau roman, dont je n’avais d’ailleurs même pas encore le sujet.

Plutôt que de rester inactif, je décidai donc de renouer avec l’écriture de nouvelles. Je n’en avais pas écrit depuis plus de dix ans. La dernière à être publiée était « Big game » parue dans le numéro 197 de la revue Solaris (hiver 2016).

Cet été là, mes lectures du moment étaient des livres de science-fiction. Simak, Dick, Silverberg, Heinlein étaient notamment au menu. C’est donc tout naturellement que je décidai d’écrire des nouvelles de SF. C’est un genre que j’affectionne, mais qui m’a souvent paru difficile à aborder. Le mot « Fiction » me va bien, mais le mot « Science » m’effraie un peu. Je n’ai, en effet, ni le bagage scientifique, ni l’appétit pour me plonger dans des sujets certes passionnants, mais souvent ardus. Le chalenge n’était toutefois pas pour me déplaire et je me lançai. Au cours des deux mois qui suivirent, j’écrivis plusieurs nouvelles de science-fiction en essayant de ne pas m’empêtrer dans un jargon pseudo-scientifique et de coller à l’humain.

« Des Krakens et des hommes » est l’une de ses nouvelles. Une histoire d’extraterrestre abandonné sur Terre et recueilli par un vieux type bougon et un brin raciste. La nouvelle lorgne du côté de Simak, un auteur que j’apprécie pour son humanisme.  En octobre, je l’ai adressée à Solaris, ma revue de cœur. En décembre 2023, un message m’informait que mon texte était retenu pour le numéro d’avril 2024 ! Quel bonheur ! 

Le plus amusant – et je ne m’en suis aperçu qu’au moment d’écrire ces lignes – c’est que Solaris a été la dernière revue à publier un de mes textes avant ma longue parenthèse consacrée aux romans, et que c’est encore Solaris qui me publie pour mon retour au format court. Ma revue de cœur, je vous dis !

Big Game a été publiée dans le N° 197 de la revue Solaris (hiver 2016)

Big Game

Préambule nécessaire et rappel au lecteur non averti : Solaris est un monument car c’est la plus ancienne et, probablement, la meilleure revue de SFFF francophone.

Figurer au sommaire de Solaris qui ne publie qu’un auteur français par numéro (soit quatre par an !) est donc pour moi une fierté. Big Game était ma deuxième nouvelle publiée chez eux – ce qui fait une bien faible moyenne compte tenu du nombre de mes envois ! – mais ce n’est pas si mal !

Je dois avouer qu’au moment d’écrire ces lignes, je me suis demandé de quoi parlait exactement ma nouvelle. Je l’avais envoyé à Lanfeust Mag, donc je supposais qu’elle était drôle. Je l’avais envoyé à Galaxies, donc il devait y avoir un peu de SF dedans. Je gardais un vague souvenir de pari, de trou de ver, de maîtres de l’Univers et d’une sorte de délire galactique. Mais à part ça… Un effet étonnant de cette chère inspiration qui se penche parfois sur mon épaule et guide mes doigts sur le clavier.

Lorsque j’ai reçu le texte pour corrections, j’ai été agréablement surpris. C’est bourré de clins d’œil, c’est amusant et assez foutraque. Mais de quoi ça parle exactement ? Je n’en sais toujours rien !

Le congrès d'astronomie a été publiée dans le N° 194 de Lanfeust Mag en février 2016

Le congrès d'astronomie

Vous vous souvenez des couvertures délicieusement kitch et colorées des revues de SF des années 50 ? On y voyait de mâles aventuriers dans des tenues à la Buck Rogers, des robots rigolos, des ET aux yeux pédonculés (BEM), des vaisseaux spatiaux aux formes effilées et des femmes aux courbes nettement plus rondes, sanglées dans des combinaisons sexy. C’était le bon temps, celle de la SF optimiste et radieuse. L’humour y était souvent présent grâce aux récits de Robert Sheckley, Fredric Brown, Clifford D Simak ou Damon Knight. C’était bien, c’était chouette. C’était le temps d’avant. Celui de l’innocence. La SF était alors essentiellement une littérature de divertissement et ne se prenait guère au sérieux.

« Le congrès d’astronomie » est une histoire dans le genre de celle qu’on écrivait à cette époque, cocktail de SF, de mystère et d’humour bon enfant.

Ecrite en même temps que « Big game » et « Le chant de la harpie le soir au fond des bois », je visai clairement une publication dans Lanfeust Mag. « Le chant… », trop longue pour Lanfeust a été retenue par Malpertuis, « Big game » refusée par Lanfeust Mag a été publiée dans Solaris et « Le congrès… » refusé par Solaris a été prise par Lanfeust Mag !

Il y est question d’apparences trompeuses, de relations extraterrestres, d’espionnage et de trahison.

Le chant de la harpie le soir au fond des bois a été publiée en mai 2015 dans Malpertuis VI

Le chant de la harpie le soir au fond des bois

De quoi parle « Le chant de la harpie le soir au fond des bois » de quoi ça parle ?

Eh bien..., heu..., d’un apprenti sorcier et d’un démon. D’une femme bafouée et vindicative et d’univers virtuels. D’un barbare musculeux et d’une princesse en détresse.

C'est un joyeux foutoir qui ne se prend pas au sérieux, bourré de clins d’œil et de références aux Grands Anciens de Weird Tales entre autres. Bien malin celui qui les trouvera tous !

Les "vieux" lecteurs comme moi, apprécieront. Les plus jeunes aussi devraient aimer.  

Mon seul objectif : vous arracher quelques sourires et vous faire passer un agréable moment de lecture.

La tache a été publiée en juin 2015 dans l'anthologie Ténèbres 2015 des éditions Dreampress.com

La tache

Les histoires que j’écris n’ont pas toujours une histoire. Parfois je me lève, je m’installe devant l’ordinateur et je me demande ce que je vais écrire. Parfois, je n’ai même pas envie d’écrire. Mais un écrivain, ça écrit. Alors j’écris. Je vais à la pêche à la muse. Je cherche une idée. Et quand je la tiens, je la suis en me demandant où elle va me mener. Là, j’avais en tête l’atmosphère irréelle d’une nouvelle de Robert Bloch. Une ambiance plus qu’une idée. Là-dessus est venue se greffer une angoisse de type organique : la peur de la maladie, de l’altération physique, de la vilaine tumeur… « La tache », récit insolite plus que fantastique, était né.

Papillonite a été publiée en juin 2014 dans l'anthologie annuelle Ténèbres 2014

Papillonite

La papillonite (terme utilisé en Guyane) ou lepidoptérisme, est une affection cutanée provoquée par les poils urticants de certains papillons nocturnes tropicaux. Très impressionnante, elle provoque de vilaines et douloureuses lésions.

En cet été 2003, la canicule avait relancé les spéculations des spécialistes sur les conséquences du réchauffement de la planète et le risque de voir se développer sous nos latitudes tempérées des affections et maladies jusqu’alors réservées aux climats tropicaux (paludisme, dengue, chikungunya, etc)

Il régnait alors à Paris une atmosphère moite et sensuelle. Les bureaux surchauffés dégorgeaient leurs employés dès cinq heures, les quais de Seine étaient remplis de monde, les terrasses de café ressemblaient à celles de la Côte d’Azur, les plans d’eau étaient pris d’assaut. La mort rodait certes, mais elle n’était pas la seule. Une sensualité sourde était aussi au rendez-vous. Les corps alanguis, dénudés, luisants, lascifs, aspiraient à de brèves et flamboyantes étreintes.

« Papillonite » est née de ce climat particulier, fruit de ma perception du monde qui m’entourait. J’ai voulu en faire un texte fiévreux et oppressant où l’amour et la mort sont tous deux au rendez-vous.

Comme en cet été de la grande canicule.

L'hôte a été publiée en avril 2014 dans l'anthologie "Etranges voyages" aux éditions Sombres Rets

L'hôte

Vous le savez, il est rare que j’écrive une histoire pour répondre à un appel à textes. Je déteste cela et, en plus, cela ne me réussit guère. En général, je regarde donc dans mes tiroirs pour vérifier si je n’ai pas une nouvelle qui colle plus ou moins au thème imposé. C’est souvent le cas, car il faut bien reconnaître que l’imagination est rarement au pouvoir dans ce domaine. Sauf que là rien ! Que dalle ! Nada ! Nib ! Le sujet était « Partir / Le voyage »

 Mon pote Cyril Carau des Editions Sombres Rets m’avait dit : « Avec tous les voyages que tu as fait, je compte sur toi. Ça ne devrait pas te poser trop de difficultés ! » Imaginez mon malaise !

Sauf que moi, si j’écris dans le domaine des littératures de l’imaginaire, je reste terriblement prosaïque et casanier. Pas de voyages aux confins du cosmos ou dans les entrailles de la terre. Dans un passé lointain ou un futur impossible. Mes récits, pour la plupart, se passent dans le présent. Chez moi. Chez vous. Ici et maintenant.

Donc je n’avais rien à proposer et j’en étais bien marri parce qu’il s’agissait d’un appel à textes fermé auquel j’avais été convié et, vous en conviendrez avec moi, lorsqu’on vous admet dans un club privé, c’est faire affront à son hôte que de se défiler.

Cependant, inconsciemment, le thème de l’AT a commencé à faire son chemin dans mon esprit.

Pas besoin de bouger pour voyager. Et puis, il y a un avant et un après voyage, qui peuvent être intéressants à décrire. Il y a aussi des lieux prédestinés aux déplacements. Aéroports, gares, hôtels sont de ceux-ci. Le voyageur lui-même est un sujet d’études.

Ces éléments tournant sous mon crâne m’ont donné l’idée de cette histoire. Celle d’un stranger in a strange land.

Je précise qu'il s’agit de science-fiction. Enfin, je crois.

Mais pas de panique, ça se passe bien ici et aujourd’hui. Juste à côté de chez vous!

Je répare tout a été publiée en mars 2014 dans le numéro 37 de la revue québécoise Brins d'Eternité et en mars 2015 dans le numéro 34 de la revue Galaxies Science-Fiction.

Je répare tout

Je suis très fier de « Je répare tout » publiée dans le numéro 37 (mars 2014) de Brins d’Eternité, revue canadienne plusieurs fois lauréate du Prix Boréal, puis juste un an après dans le numéro 34 de Galaxies Science-Fiction, désigné meilleur magazine de science-fiction européen en 2012.

Je crois que c’est, parmi toutes celles que j’ai écrites, une de mes histoires préférées.

L’idée de ce texte est partie d’une simple phrase, en fait du titre d’une nouvelle de Théodore Sturgeon.

J’avais envie de m’éloigner du fantastique classique. Dans ma tête se bousculaient de grands espaces, des villes en ruine, des vampires, des morts-vivants, des robots, une fillette qui n’en est pas vraiment une, un petit garçon, une histoire d’amour impossible, des hordes affamées dans un Canada fantasmée, un ciel de plomb.

Un univers de Weird Fantasy qui convoque l'univers des mangas autant que celui de  Tim Burton.

Invasion en jaune a été publiée dans la N° 31 - hiver 2014- de la revue AOC

Invasion en jaune

J’ai écrit « Invasion en jaune » le 26 mai 2012. J’ignore encore quelle substance j’avais absorbé la veille. Excès de Pastis sans doute, car ma nuit avait été hantée par un défilement ininterrompu de Pikachu, puis de canards pour le bain de bébé. L’horreur !

Au matin, tremblant et blême, j’ai titubé jusqu’à mon ordinateur. Mes doigts couleur de nicotine, couraient sur le clavier, saisis de frénésie. Comme ces guérisseurs qui secouent leurs mains pour se débarrasser des ondes négatives des patients qu’ils viennent de soigner, je devais évacuer ces inquiétantes hallucinations.

Résultat : un drôle d'objet écrit non identifiable qui tend la science-fiction.

La Compassion de Cthulhu a été publiée en février 2014 en E-book aux éditions L'Ivre-Book 

La compassion de Cthulhu

« La compassion de Cthulhu », sous ce titre énigmatique se cache un pastiche (bien frais) de Lovecraft et plus précisément de l’adepte Derleth. Le hasard fait parfois bien les choses : j’étais en pleine relecture de « Sur la trace de Cthulhu » de ce dernier, lorsque est apparu l’appel à texte des éditions L’ivre-Book.

L’hommage au maître de Providence est sans doute le plus vieux serpent de mer de l’édition fantastique. Je me demande d’ailleurs comment le mythe peut encore se poursuivre près de 90 ans après le mort de son créateur ? Quelles résonances ont encore ces horreurs innommables et abyssales dont parlait HPL dans une société gavée de technologie ?

Les lecteurs sont-ils grés à Lovecraft de dépeindre un univers totalement déconnecté du notre ? Est-ce dû à une iconographie fournie et inventive portée par les jeux de rôle ? Ou alors le petit peuple du fantastique et de la Dark Fantasy est-il tout simplement reconnaissant à HPL d’avoir été un des premiers auteurs de (mauvais) genre à se hisser entre les pages des dictionnaires, conférant ainsi au fantastique moderne une certaine forme d’honorabilité ?

Toujours est-il que l’œuvre continue de faire des émules (des plagiaires ?) et d’avoir ses admirateurs.

Mauvais choix a été publiée en juillet 2013 dans le numéro 166 Spécial été de Lanfeust Mag. 

Le mauvais choix

Une histoire écrite entre novembre et décembre 2012, en hommage  aux bandes dessinées horrifiques que je lisais en cachette quand j’étais gosse.

Humour et horreur font souvent bon ménage, comme en cuisine tout est une question de dosage.

Les amateurs de « Tales from the crypt », « The vault of horror » et autres EC comics apprécieront, je l'espère, l'ironie de la chute.

Le rêveur au pieds d'argile a été publiée au printemps 2013 dans le numéro 17 de la revue La Salamandre

Le rêveur aux pieds d'argile

Quelle part de lui-même, un écrivain met-il dans ses histoires ? Je me suis souvent posé la question. Ça dépend du sujet traité, bien sûr. Robert Bloch n’était pas Norman Bates, ni aucun des tueurs psychopathes qu’il a mis en scène. Parfois, le lien entre un personnage et son auteur est évident. 

Concernant le héros de « Le rêveur aux pieds d’argile », toute ressemblance avec un personnage réel ne saurait être totalement fortuite…

Amy, né de l'homme et de la femme a été publiée en février 2013 dans l’anthologie « Monde de la nuit » aux éditions Sombres Rets.

Amy, né de l'homme et de la femme

"Amy, né de l'homme et de la femme", est le genre d'histoire que j'écris quand je suis en manque… d'inspiration.

Je pars d'une simple idée – ici, quelqu'un ou quelque chose, est enfermé dans une cave - et je me mets dans la peau du personnage.

Je le joue et je déroule et découvre avec lui l'histoire. Pour cela, j'emploie de préférence le "Je", qui supprime toute distance entre lui et moi.

Ainsi, j’ai été Amy, né de l'homme et de la femme. Et j'ai été séquestré dans cette cave.

Parfois cette méthode me réussit. Parfois non. Tout dépend du degré d’identification avec le personnage que j’interprète.

Dans le cas d'Amy, j’ai été happé par lui et je crois que j'ai plutôt bien réussi mon coup.

Le clin d'œil du titre et le contenu doivent beaucoup à Richard Matheson que je vénère.

Si j'avais le centième de son talent, je serais comblé !

Ils a été publiée dans l'anthologie "Morts Dents Lames" des éditions La Madolière en décembre 2012

Ils

 J'ai écrit "Ils" en 2009, je crois, et dès que j'ai eu connaissance de l'appel à texte des éditions La Madolière, je leur l'ai adressé. C'était en décembre 2009.

Je me souviens de la surprise de l'éditrice qui m'avait alors répondu :

"Eh bien, vous n'êtes pas en retard, vous !"

Le temps a passé...

En septembre 2010, j'ai reçu cette réponse de Pénélope (alias La Mad) :

« Bonjour,

Nous avons enfin tous lu votre texte "Ils". L'impression que nous avons du texte est généralement bonne, toutefois, le texte n'est pour le moment pas retenu.

Alors ce n'est pas un "non" définitif, parce que vous êtes exactement dans le sujet, la seule chose qui est revenu dans nos commentaires, c'est que si les parties où la jeune femme se raconte sont particulièrement bien écrites, imagées, percutantes, ce n'est pas le cas de la torture où, on la sent trop détachée par rapport à ce qu'elle subit.

Nous aimerions beaucoup pouvoir accepter votre texte si vous corrigiez ce petit "souci". A proprement parler, nous n'avons pas de corrections à vous suggérer, à part celle de revoir les parties où la jeune femme se fait torturer pour les rendre plus vivantes, plus ressenties... et par ce biais, forcement plus terrifiantes.

En vous remerciant vraiment pour votre texte et votre participation, nous espérons recevoir prochainement votre texte corrigé. »

 

 Ce à quoi je répondis le 1er février 2011 :

« Bonjour chère Pénélope,

J'ai relu et fait relire le texte que je vous avais soumis et mon comité de lecture privé (tous grassement payés) et moi-même sommes tombés d'accord : il est très difficile d'introduire du gore dans une nouvelle qui est essentiellement allusive et à pour but d'obliger le lecteur à s'imaginer les choses les plus répugnantes.

J'ai très subtilement modifié la fin mais ne peux pas faire plus sur ce texte qui peut être qualifié de récit d'horreur psychologique et non démonstrative.

En espérant que vous aurez néanmoins besoin d'une bouffée de douceur dans votre anthologie de brutes. Même les adaptes du Métal aiment parfois écouter une petite complainte.

Tenez-moi au courant »

Et c'est ainsi que le 4 juillet 2012, j'étais effectivement tenu au courant à ma grande satisfaction :

« Bonjour,

Nous vous présentons toutes nos excuses pour le retard dans la réponse à votre participation à notre appel à textes.

Nous avons retenu votre texte "Ils" pour publication.

En vous remerciant encore de votre patience.

La Mad ! »

Conclusion : patience et douceur font plus que force et rage.

N'Djé a été publiée en mars 2012 dans l’anthologie « Histoires d’amour » aux éditions Sombres Rets.

N'Djé

N’Djé, abréviation de Djénabou, n'est pas une histoire récente.

Ce n'est d'ailleurs pas le titre que j'avais donné à l'origine à ce texte, mais l'anthologiste, la subtile Elodie Darco, m'a démontré qu'il était préférable d'en changer car le précédent - trop révélateur - risquait d'en gâcher quelque peu la lecture.

En fouillant dans mes archives, je crois pouvoir dater "N'Djé" de 2006 dans sa forme définitive, mais il est probable qu'il en existait une version antérieure.

Après y avoir passé cinq ans, je suis rentré de Guinée Conakry en 2001, mais ce n'est qu'en 2002 que j'ai commencé à écrire. Ce texte date-t-il de cette époque ? C'est plus que probable.

Cette nouvelle, comme "Sous l'aile de l'ange", est profondément marquée par mon séjour en Afrique de l'Ouest. La nostalgie y est omniprésente mais aussi une certaine forme de réalisme désabusé, car cette histoire si je ne l'ai pas vécue moi-même, est la retranscription à peine romancée de celles vécues par des hommes que j'ai croisés.

Ce n'est pas vraiment un texte fantastique (sauf si on ne croit pas au genre de choses décrites dans la nouvelle). Ce n'est pas non plus de la littérature blanche (sauf... si on croit à ce genre de choses !)

Aujourd'hui encore je remercie le ciel de n'être pas tombé sous le charme vénéneux d'une fille comme elle !

Petite chose avide a été publiée en décembre 2011 dans l'anthologie Malpertuis 3.

Petite chose avide

Il s'agit d’une nouvelle fantastique classique intimiste mais ambiguë que les amateurs de récits troubles et dérangeants devraient apprécier.

On pourrait la qualifier de fantastique urbain ou même, pourquoi pas, de fantastique social.

A moins que ce ne soit qu'une nouvelle ré-interprétation du thème des vampires.

Une mère envahissante a été publiée dans le Hors-Série N° 2 du fanzine québéquois Nocturne - hiver 2011 - 2012

Une mère envahissante

"Une mère envahissante" date de mes années en Martinique. C'est un texte fantastique classique, "old fashion", sans effet spectaculaire, dans lequel une mère castratrice et un téléphone portable jouent un rôle important. 

Arrive-t-on un jour à se détacher de sa mère ? C'est la question posée par cette nouvelle doucement humoristique.

Assurément, le héros de mon histoire n'y est pas parvenu, lui !

Scène de crime a été publiée dans le numéro 179 – été 2011 - de la revue canadienne Solaris

Scène de crime

Ecrite au début de l'année 2011 "Scène de crime" commence comme un récit policier.

C'est presque devenu une constante chez moi ce mélange des genres. Sans doute faut-il y voir l'influence d'auteurs comme Bloch, Matheson ou Brown qui m'ont emmené de la SF au fantastique, puis du fantastique au polar.

"Scène de crime" démarre avec un crime, du sang - beaucoup de sang -, des flics et un mystère, avant de glisser vers le fantastique et l'épouvante.

Ce texte joue des poncifs des deux genres (policier usé, livre magique, horreur indescriptible...), ce que m'avait d'ailleurs reproché le directeur littéraire de Solaris, pour mieux s'en amuser.

Pas de subtilité ici, pas de message subliminal.

C'est de la série B, c'est clair. Du pur divertissement bien régressif.

Mais le fantastique, la SF, le polar, la fantasy, enfin toutes les littératures de (mauvais) genre ne sont-elles pas justement de la série B ?

Et c'est pour cette raison qu'on les aime !

L’ombre sur le palier a été publiée dans la revue/anthologie Ténèbres 2011 en juin 2011.

L’ombre sur le palier 

L'ombre sur le palier" est une nouvelle assez longue puisqu'elle dépasse les 40000 signes, c'est aussi une des premières que j'ai écrites. C'était en 2004, je crois. Trop longue pour paraître dans la plupart des revues et fanzines, je l'ai finalement proposée à la revue Ténèbres en 2008, en même temps qu'un autre de mes textes "Le réveil".

A ma grande surprise mes deux histoires furent retenues, même si seule la seconde fut publiée.

Le temps a passé et, un jour de ce début d'année 2011, j'ai relancé Benoît Domis au sujet de mon second texte. Comme ce n'était pas lui qui s'était occupé de la sélection des auteurs français la première fois, il m'a demandé de lui renvoyer ma nouvelle.

"L'ombre sur le palier" lui a plu et il m'a proposé de la faire figurer au sommaire de l'édition 2011 de Ténèbres, revue devenue anthologie annuelle du fantastique, de l’horreur et du suspense.

"L'ombre sur le palier" est une histoire classique de monstre et de terreur psychologique. Une fois encore, ce n'est pas tant le sujet lui-même que la façon de le traiter qui m'a intéressé, le regard que je pouvais porter sur les différents protagonistes de l'histoire et plus particulièrement sur cette femme et son enfant terrorisés par un époux tyrannique.

"L'ombre sur le palier" c'est l'histoire d'une femme victime de violences conjugales (on estime aujourd'hui qu'une  femme meurt sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint tous les trois jours.)

"L'ombre sur le palier" c'est l'histoire de la bête qui sommeille en nous les hommes et, aussi, de celle qui, parfois, est tapie sur le palier...

Nouveau Départ a été publiée dans le numéro 82 de la revue Lunatique d’abord en version électronique (2008) puis en version papier (mai 2011)

Nouveau Départ

Lunatique était une revue littéraire française consacrée à la science-fiction, au fantastique, à la fantasy, à l'étrange ou à l'insolite. Créée en 1963, arrêtée en 1973, elle a repris sa publication en novembre 2005, sous l’égide des éditions Eons, tout en conservant sa numérotation d’origine. Curieux.

Depuis le numéro 69, date de sa résurrection, Lunatique a publié 105 nouvelles de 71 auteurs différents. Parmi les plus connus on trouve : Lino Aldani, Jean-Pierre Andrevon, Jacques Chambon, Michel Demuth, Yves Frémion, Jean-Marc Ligny, Jacques Sadoul, Daniel Walther, Stanley G. Weinbaum ou Robert F. Young.

À partir du numéro 84, la revue a fusionné avec la revue Galaxies

La nouvelle que j’y présente fleure bon la SF des années 50 / 60. Il y est question d’un étrange vortex, qui pourrait bien être un ascenseur pour un monde meilleur, vers lequel les foules convergent en masse.

Sous l’aile de l’Ange a été publiée en janvier 2011 dans l’anthologie Afrique-s chez Parchemins et Traverses.

Sous l’aile de l’Ange

En juillet 2001 je quittais la Guinée Conakry après cinq années passées au service de « la coop », la coopération française, comme on l'appelait à l'époque. Cinq années parfois difficiles mais surtout formidables, qui me marquèrent fortement.

Le retour en occident fut rude. Je ne comprenais plus le monde dans lequel j'évoluais. J'avais surtout l'impression d'avoir abandonné des amis. 

Un an après mon retour en France, je décidais de me remettre à l'écriture.

"Sous l'aile de l'ange" est l'un des premiers textes que j'ai écrits.

Le vague souvenir d'une histoire tombée de la bouche de mon père lorsque j'étais gamin et les murmures d’une Afrique toujours présente en moi, sont venus se mélanger pour composer un récit empreint de nostalgie et de fantastique soft.

C'est davantage un conte qu'une nouvelle. Le récit était un poil plus long au départ. La guerre entre la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria, y tenait une place plus large. J'avais tant de choses à dire. Tant de choses à extirper...

J'ai envoyé ce texte à Parchemins et Traverses en 2006, comme on lance une bouteille à la mer, sans trop y croire.

Il a été retenu et est paru quatre ans après.

Il n'est pas parfait, loin de là. L'histoire est classique, banale peut-être, mais il y flotte, je l'espère, un peu de ce parfum d'Afrique qui ne me quitte jamais.

Le Réveil a été publiée dans le numéro 17 de la revue Borderline daté de mai 2010.

Le Réveil ( Ils)

« Ils » arbitrairement rebaptisée « Le réveil » (titre d’une autre nouvelle) est une histoire de terreur psychologique dans laquelle l’héroïne nous raconte, in vivo, les sévices que viennent de lui faire subir de mystérieux inconnus dont on ignore si ce sont des hommes, des démons ou des extra-terrestres…

Une petite maison d’édition m’avait demandé de la rendre plus gore pour une publication en anthologie. La trouvant déjà suffisamment épouvantable comme cela, j’ai refusé.

Le démiurge a été publié dans le N° 17 du fanzine québéquois Nocturne (été 2010) puis dans Géante Rouge N°21 (2013) 

Le démiurge

"Le démiurge" est une drôle d'histoire, difficilement classifiable. Fantasy, SF, fantastique, insolite... je ne sais pas trop. Un peu de tout cela je suppose. Se passe-t-elle dans un lointain futur post apocalyptique ou dans un passé oublié ? Sur Terre ou ailleurs ? No sé !

C'est l'histoire d'un rebelle (est-il seulement humain ?) qui, à la recherche de la vérité sur lui-même et sur les siens, devient un mythe.

La narration se rapproche du poème en prose ou du discours lyrique. Vraiment bizarre ! Une de mes tentatives pour diversifier mon style.

Le réveil a été publiée dans la revue/anthologie Ténèbres 2008 (parue en décembre 2009) dans Horrifique N° 64, revue canadienne, en juillet 2009 et dans le webmagazine Reflets d'Ombres N°22 en septembre 2010.

Le réveil

« Le réveil » (ne pas confondre avec la nouvelle parue sous ce nom dans la revue Borderline, est une nouvelle d'horreur inspirée par un de mes cauchemars. Ce texte a été écrit en 2007 en écoutant la musique sombre, dépressive et pourtant énergique de Pearl Jam. Ça se ressent !

Déprimés s'abstenir

En 14 numéros, de 1998 à 2001, Ténèbres a publié 2 240 pages de nouvelles, interviews, essais et critiques couvrant tous les courants du fantastique moderne. Depuis 2007, Ténèbres paraît sous la forme d'une anthologie annuelle.

Jean-Pierre Andrevon, Jean-Claude Dunyach, Daniel Walther, Jean-Pierre Fontana, Michel Pagel, Richard D Nolane pour les francophones; John Brunner, Poppy Z Britt, Joe Lansdale, Ramsey Campbell, Graham Masterson, Clive Barker, Michael Moorcock, Richard Matheson, et même Stephen King pour les anglophones ont, entre autres, été publiés dans les pages de cette revue.

Daniel Conrad décrit ma nouvelle ainsi « Le réveil est un hommage réussi et succulent aux canons du fantastique. Roublard, Yves utilise toutes les ficelles du fantastique classique pour nous entraîner avec lui six pieds sous terre. »

Le pigeon a été publiée dans le webzine OutreMonde N° 8 de mai 2009

Le pigeon

Il s’agit d’un texte écrit en 2005, il me semble.

Comme souvent, l’idée m’en est venue en me rendant au travail.

En raison de travaux dans la station de métro que j’empruntais quotidiennement, je me suis trouvé obligé d’aller à pieds à la station suivante. Une agréable promenade le long de l’avenue Emile Zola dans un arrondissement de Paris que j’aime beaucoup, le 15ème.

Sur une petite place, chaque matin, je voyais une vieille femme donner à manger à des pigeons. Ce grouillement d’ailes couleur ardoise avait pour moi quelque chose de terrifiant. (Il faut vous dire que je déteste les pigeons.)

Ce n’est pas entièrement leur faute, remarquez bien. Adolescent, j’avais lu «Les pigeons de l’enfer» de Robert E Howard (in le recueil «L’homme Noir» paru au Masque Fantastique, puis chez Neo) une nouvelle d’épouvante qui m’avait impressionné par son intensité et sa modernité (pourtant écrite dans les années 30).

Bref, je déteste les pigeons. Aussi l’idée d’un homme s’acharnant jusqu’à la folie sur un de ces malheureux volatiles m’est-elle venue tout naturellement à l’esprit.

« Le pigeon » est un récit absurde et drolatique. Plusieurs lecteurs, l’ont pourtant, trouvé terrifiant.

Echo a été publiée dans le numéro 2 de la revue Ananke aux éditions Sombres Rets en mai 2009

Echo

« Echo » est un récit nostalgique inspiré de mes navettes maritimes en Martinique.

Car « Chloé » existe. Oh, pas sous ce nom, ni sous cette forme, mais elle existe. Quant à l’homme, j’ai probablement quelques ressemblances avec lui. Mais ce sont l’une et l’autre des projections. L’écrivain construit avec les matériaux qu’il a à sa disposition, n’est-ce pas ?

Je voulais écrire une histoire à la manière de Ray Bradbury, sur le temps qui passe, sur les rêves enfuis, sur l’amour qui apparaît au moment où on s’y attend le moins. Sur la chance qu’on laisse parfois filer et qui jamais ne revient.

Et comme il y avait cette jeune fille sur le bateau…

Intrusion a été publiée en janvier 2009 dans le numéro 63 de la revue québécoise Horrifique.

Intrusion

Comment m’est venue l’idée d’Intrusion m’a demandé le rédacteur en chef de la revue, le mystérieux André Lejeune.

En voilà une question délicate !

Il s’agit d’une nouvelle assez spéciale mettant en scène un jeune homme aux prises avec un… eh bien avec un affreux démon intérieur.

Je ne vais pas me lancer dans un exercice périlleux de psychologie sommaire, pourtant il y en aurait des choses à dire à propos de cette horreur… viscérale !

Mon psy, quant à lui, prétend que ça m’est vraiment arrivé, mais que j’en ai enfoui ce souvenir dérangeant au plus profond de mon inconscient.

Il est fou, mon psy !

Tout ce que je sais en vérité c’est que j’étais dans un lieu intime lorsque m’est venue l’idée d’Intrusion, en plein travail pour tout dire, et que… heu… eh bien, j’ai vraiment eu du mal à accoucher de cette nouvelle !

Le retour de Mamie Framboise a été publiée dans le numéro 81 de décembre 2008 de la revue Lunatique.

Le retour de Mamie Framboise

Encore une revue découverte au hasard de mes errances sur le Web. L’éternelle quête des débouchés… Sauf que là surprise, y’avait un boss aux commandes : Jean-Pierre Fontana.

Quand j’ai découvert que c’était lui le rédacteur en chef de la revue, j’ai été impressionné. Jean-Pierre Fontana, ça ne vous dit rien ? Non ? Alors c’est que vous êtes trop jeunes. Jean-Pierre Fontana… Je voyais son nom dans la revue Fiction quand j’étais gamin ! Un vrai auteur avec plein de nouvelles à son palmarès et des romans. Tiens, je me souviens de « La geste du Halaguen » signé sous le pseudo de Guy Scovel et paru aux éditions Marabout. De l’Héroïc Fantasy française, plutôt pas mal d’après mes souvenirs.

Pour m’en assurer, j’ai bondi sur ma bibliothèque et retrouvé l’exemplaire jauni. Un cavalier blanc sur fond bleu sur la couverture. Je l’ai relu. Et bien oui, c’est un bon bouquin. Une HF mâtinée de SF. Une œuvre très imaginative et pleine de charme que j’ai pris beaucoup de plaisir à relire.

Et c’est cet homme qui dans un courriel me disait qu’il avait bien aimé mes nouvelles, mais ne pouvait m’en prendre que deux sur quatre ! Deux sur quatre ! Mais c’est génial !

Dans ces moments, on se dit qu’on a franchi un nouveau cap. Que tous les efforts fournis sont enfin payés en retour. Et tant pis si la diffusion est confidentielle ou presque.

La nouvelle maintenant : il s’agit encore d’un de mes efforts pour faire de la SF. Un essai pas tout à fait concluant puisqu’il lorgne du côté du Fantastique. Une façon de parler de la vieillesse et de la mort et des excès de l’acharnement thérapeutique !

Le disciple a été publiée dans le webzine PhenixMag «spécial chutes » en juin 2008

Le disciple

Il s’agit d’un clin d’œil à Alfred Elton Van Vogt et à la logique non-aristotélicienne. Ceux qui n’ont pas lu le Monde des A et ses suites (désolé il faudrait une petite vague sur le A), risquent de ne pas comprendre.

Elle est si courte que je vous la livre ci-après !

Le disciple

Robert Gaillard était un fan absolu d’Alfred Elton Van Vogt qu’il considérait comme le plus grand écrivain de science-fiction de tous les temps.

Par-dessus tout, il vénérait son cycle du non-A grâce auquel il avait découvert la logique non-aristotélicienne et l’œuvre d’Alfred Korzysbski, le fondateur de la Sémantique Générale.

Il en était aussitôt devenu un disciple inconditionnel et, pour l’édification de ses interlocuteurs, avait l’habitude d’émailler ses propos de citations du Maître telles que : « Les mots ne sont pas les choses qu’ils représentent », « L’identification est un facteur sémantique trompeur », ou mieux encore « La sanité nous impose de connaître et d’évaluer le monde qui nous environne afin de nous y ajuster de façon satisfaisante ».

Il mourut bêtement en traversant une rue, alors que le feu tricolore était pourtant au rouge.

Lui qui avait coutume de dire « Dans l’intérêt de la raison, souvenez-vous que la carte n’est pas le territoire », aurait aussi dû se rappeler que les feux de circulation ne sont pas la circulation.

Fin

Sur la route a été publiée dans le numéro 9 de janvier 2008 de la revue Black Mamba

Sur la route

Ecrire est souvent un plaisir. Le premier jet d’une nouvelle est toujours assez rapide. Une matinée suffit. On s’arrête avec un sentiment de satisfaction, la tête pleine de personnages, de rebondissements et d’émotions. En général, je suis heureux d’avoir raconté une nouvelle histoire. Je devrais plutôt dire d’avoir dérobé une histoire inédite au Grand Fonds des Histoires Non Encore Ecrites. Car il me plait à imaginer qu’il existe, quelque part dans une autre dimension, une gigantesque bibliothèque qui conserve toutes les histoires du monde. Il suffit de s’y servir. Certains auteurs sont abonnés aux rayons « Philosophie », « Poésie » ou « Théâtre », d’autres errent dans les travées « Biographies » ou « Histoire » ou encore « Vie Pratique ». Moi, c’est au rayon « Littératures de l’Imaginaire » que je me sers. J’arrive parfois à dégoter de belles histoires, mais il y a tellement de trous dans les rayonnages... Il faut dire que des générations d’écrivains se sont servies et qu’ils ont souvent pris ce qu’il y avait de meilleur.

Mais on peut encore trouver des pépites en cherchant bien.

Parfois, aussi, on revient avec une histoire mais pour une raison ou pour une autre on n’a pas tout à fait réussi à la retranscrire. L’essai est manqué. On a gâché l’idée et on a beau essayer de l’améliorer, en général rien n’y fait.

Sur la route m’a été inspirée par une nouvelle poisseuse de Tennessee Williams «Je te donne une pomme…», que j’ai voulu pousser à son paroxysme. C’est l’histoire d’un marginal, d’un trimardeur, qui rencontre au bord d’une route une femme dans sa caravane.

Au fait, saviez vous que Tennessee Williams avait publié une de ses premières nouvelles payées dans un Pulp magazine ? Il s’agissait de Weird Tales, mythique revue qui a fait découvrir Lovecraft, Howard, Clark Aston Smith, Robert Bloch et tant d’autres encore. L’histoire s’intitulait « La vengeance de Nitocris ». Comme quoi, même les plus grands auteurs ont commencé à se servir aux rayons « Littérature de l’imaginaire ! »

L’échine du monde a été publiée trois fois et sur deux continents : dans la revue AOC N° 8 en janvier 2008, dans la revue canadienne Brins d’Eternité N° 18 - hiver 2008 et enfin dans l’anthologie Contes du monde des éditions du Riez à l’automne 2011

L'échine du monde

Il s'agit d'un conte post-apocalyptique à haute teneur écologique. A l'origine, je l'avais écrit pour répondre à un appel à textes (je déteste les appels à textes !), mais il n'avait pas retenu.

Heureusement d'autres l'ont trouvé à leur goût puisqu'il a été édité trois fois !

L'Abomination venue des étoiles a été publiée dans le Hors Série N°2 d'OutreMonde en décembre 2007

L'Abomination venue des étoiles

Cyril Carau est un type formidable !

Il s'occupe de tout un tas de choses. Il écrit des nouvelles, des romans, des bédés et des poèmes probablement. Il est sur plein de forums et il est toujours pertinent. Il dessine. Il peint. Il réalise des courts métrages. Il est anthologiste. Il s'occupe de plusieurs revues. Il est éditeur. Et je suis certain que j'en oublie !

Je me demande même parfois si Cyril Carau n'est pas le pseudo d'un collectif de forcenés !

Mais le pire c'est qu'il est sympa ! Attentionné et présent, il a toujours le petit message gentil qui remonte le moral.

J'ai été ravi de voir ma nouvelle "L’Abomination venue des étoiles » consacré à la Trinité Sombre du fantastique, j'ai nommé Lovecraft, Howard et Smith retenue pour publication.

Il s'agit d'un texte de jeunesse, pastiche de Lovecraft, qui a la particularité de se situer en Martinique.

Pardon pour les clichés !

La plus grande ruse du diable a été publiée dans le webzine Reflets d’Ombres N° 12 en octobre 2007

La plus grande ruse du diable

Qu'on ne me dise pas qu'on écrit pour soi. Juste pour soi. On écrit pour être lu. Pour partager des émotions. Pour raconter des histoires au plus grand nombre. Faire peur et faire rêver.

Le corollaire de cette "ambition", c'est de trouver des débouchés. Des publications.

En France, les nouvelles ne sont guère prisées et les magazines et fanzines peu nombreux.

J'ai découvert le fanzine "Reflets d'Ombre" au hasard de mes errances sur le Web. Il s'agit d'un fanzine de littérature gothique, un peu trop premier degré à mon goût (La Mort, la Douleur et tout ça...)

Ma nouvelle "La plus grande ruse du diable", justement, est plutôt deuxième degré. Le point de départ m'en a été donné par mon fils (8 ans à l'époque). Nous habitions en Martinique. Un jour, il est entré dans mon bureau alors que j'écrivais et m'a demandé : "Papa, c'est quoi le numéro du Diable ?".

Il ne m'en fallait pas plus pour commencer mon histoire.

Pandy panda a été publiée dans le numéro 13 du fanzine Eclats de Rêves en septembre 2007.

Pandy panda

Non, non, il ne s'agit pas de la chanson de Chantal Goya, mais le titre s'est imposé de lui-même.

L'idée m'en est venue un jour où j'allais travailler. C'était un matin d'hiver. Il faisait froid. Il faisait nuit. Et il y avait ce gigantesque nounours appuyé dans la rue contre un arbre. Une peluche comme on n'en voit que dans les fêtes foraines. Immense et presque inquiétante. J'ai vaguement pensé que je pourrais l'emmener chez moi, mais j'ai poursuivi mon chemin.

Dans le train, j'ai imaginé l'histoire de cette peluche (devenue un Panda) et du passant innocent qui, lui, décidait de la ramener à la maison et de l'offrir à ses enfants.

Funeste erreur !

J'aime beaucoup cette nouvelle même si le thème du jouet diabolique est usé jusqu'à la corde. C'est mon hommage à Robert Bloch et à Théodore Sturgeon.

Une sorte de passage obligé.

Cat people a été publiée en janvier 2007 dans le N° 6 de la revue Black Mamba.

Cat people

Mon premier vrai bonheur de publication. Je doute qu'il puisse y en avoir à nouveau un autre aussi intense !

L'histoire d'un petit garçon seul en haut d'une tour d’immeuble et qui attend le retour de son papa alors que le monde, en bas, est devenu fou.

Est-ce la guerre qui fait rage ? Est-ce une épidémie qui a décimé la population ?

Pourquoi le père ne revient-il pas ?

Qu'est devenue la mère ?

Et qui donc gratte à la porte ?

Merci à Black Mamba pour m'avoir fait ce cadeau. Un simple magazine déposé sur un coin de table d'un bistrot parisien. Un magazine avec mon nom dessus. Depuis le temps que j'en rêvais !

Le Grand Moudzou a d’abord été publiée dans Notes de Merveille N° 7 - septembre 2006 puis dans OutreMonde N° 7 - septembre 2008

Le grand Moudzou

Le grand Moudzou est officiellement ma première nouvelle publiée !

Elle a ceci de particulier qu’elle a été inspirée par un fait divers tragique découvert un matin à la lecture d'un quotidien gratuit dans le RER.

Dans une école maternelle la statue d'un clown veille sur la cour de récréation, mais s'il s'agissait en fait d'un dieu très ancien...

Texte de Fantasy, texte insolite ou relecture du réel, je ne sais pas trop.