Adresses pour localiser les COMMISSARIATS de POLICE et les GENDARMERIES qui se sont succédés aux Lilas (DOCUMENTATION) - racines du 93 - généalogie & histoire locale
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1°) h210-211 Un commissariat de police fut institué à l'automne 1873. La circonscription des Lilas recouvrait les territoires de Bagnolet, Romainville et Noisy-le-Sec. En tout et pour tout, cinq sergents de ville à l'origine. Les Lilas se sentait protégée et fière d'avoir été choisie pour chef-lieu. Mais le logement du commissaire, le chauffage, l'éclairage étaient à la charge de la commune d'accueil... ainsi que la lanterne rouge, à l'extérieur. Il fallut prévoir un bureau pour le commissaire, un autre pour son secrétaire, un poste de police et deux chambres de sûreté, selon le sexe des occupants.
Charles Rozière proposa un local au coin de la rue de Pantin.
2°) Les « violons » (sic) étant insalubres, on transfère le commissariat 134, rue de Paris en octobre 1880.
3°) h213 Avant 1907, le commissariat était au 166, rue de Paris, à côté d'un bureau d'octroi.
h212 Avant 1914, aux 166-168 rue de Paris, le commissariat et l'octoi voisinaient avec la librairie « A la Ville des Lilas » tenue plus tard par la belle Alice..
4°) h213 Il déménage en 1923 pour le 203.
4°) h213 L'ancien commissariat, 203 rue de Paris, vers 1930.
h230 Dès la mise en chantier des premiers pavillons, certains Lilasiens ne se privèrent pas de prélever quelques matériaux pour rafistoler leurs cabanes, surtout des liteaux de bois. Et l'on vit, du jour au lendemain, tous les poulbots du voisinage juchés sur des échasses, jeu très pratiqué aussi au « patro » de la rue de l'Avenir... On laissa subsister seulement deux maisons anciennes, sur le trottoir sud du boulevard. L'une appartenait à la famille Annay-Siblet. Une boutique de ces deux maisons était occupée par le coiffeur Poulain, un chauve aux épaisses moustaches blanches à qui succéderait M. Nadal.
On laissait aussi deux pavillons jumeaux au 203, rue de Paris. Dans l'un d'eux on fabriquait des bijoux de fantaisie. L'autre servit de permanence aux employés de l'Office pendant la première phase de l'aménagement de la Cité (1920). Dès le départ de ces employés, le commissariat de police s'y installa.
5°) h213 ca 1940-1947 Hébergé cour Saint-Paul pendant la guerre,
6°) il est ensuite transféré rue de l'Égalité,
Le 2 décembre (1945), la propriété Decros, 82 rue de l'Égalité, est achetée pour y transférer le commissariat et créer une « maison de jeunes ».
7°) puis 51, boulevard Eugène Decros depuis décembre 1971. Le personnel en tenue comprend aujourd'hui 140 gardiens veillant sur les Lilas, Bagnolet, Romainville et le Pré Saint-Gervais.
h290 Daniel Georges est élu maire. Il était le frère du colonel Fabien, et lui aussi avait participé à la libération. Le Conseil « salue la victoire des alliés, associe dans un même sentiment de recomiaissance le peuple russe et le peuple français et demande le jugement rapide et l'exécution de Pétain ». Le corps de Franchie Fromond est bientôt transféré aux Lilas. Les lignes d'autobus 107 et 115 fonctiomient de nouveau. Le 14 juillet, on plante l'arbre de la Libération. Inauguration des nouvelles dénomina¬tions de rues et concert par l'Union musicale. « Le manque de logements empêche les jeunes de se marier » (D.C.M.).
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