La meilleure façon d’honorer la part de la résistance belge dans la
victoire finale sur les nazis est d’écrire son histoire peu connue.
De l’évasion à l’espionnage - notre réseau couvinois avec ses morts - , de l’insoumission à la presse clandestine - avec l’échevin Moreau, imprimeur et mort dans les camps nazis , de l’aide aux réfractaires à celle apportée aux Juifs - avec les écoles des frères Maristes et de l'école normale, de la rébellion au sabotage - avec le groupe Hotton et ses résistants couvinois Lebas et Nicolas, les résistances belges, furent parmi les plus performantes d’Europe.
Leur part à l’effort de guerre restera toujours difficile à mesurer. Comment sonder les effets de la presse clandestine sur la
psychologie de ses lecteurs?
Comment calculer combien de produits nécessaires à l’industrie de guerre nazie ne furent-ils pas réalisés par les dizaines de milliers de réfractaires belges?
Comment estimer l’influence dissuasive des attentats sur la collaboration avec l’ennemi?
Nous avons mis en ligne un site avec ce que nous savons de la résistance dans le couvinois.
Voici l'adresse :
https://sites.google.com/site/resistancecouvin/
comité couvinois :
Joseph Gelinne
Né le 14-01-1913
Arrivé à Couvin le 19-03-1943
en qualité de commissaire de Police
Arrêté le 16-08-1944
sur dénonciation du bourgmestre rexiste Dineur
Parcours : prisons de Chimay, Namur puis envoyé
au camp de concentration de Neuengamme, vu pour la dernière
Fois en février 1945
Comité couvinois :
Messieurs Jacquet Bernard, Uhlig Pierre
Madame Migaslka Margaret,
Titulaires de la Croix de Bronze de l’Armée Secrète