grippe

GRIPPE

HOMEOPATHIE:

oligosol cuivre or argent

PROPOLIS ,GELEE ROYALE

CURE DE PRE ET PROBIOTIQUES

DIFFUSION D HUILLES ESSENTIELLLES DANS VOTRE MAISON OU SUR VOTRE LIEUX DE TRAVAIL: TYPE ESCULAPE,CLIMAROME...

EXTRAIT DE PEPINS DE PAMPLEMOUSSE

CHLORURE DE MAGNESIUM OU NIGARI

GOUTTES AUX ESSENCES

Approches complémentaires EXTRAIT DE PASSPORTSANTE.NET

haut

En prévention

Efficacité probable

Ginseng.

Échinacée.

Astragale, gingembre.

Voir la légende des symboles
Efficacité incertaine
Usage traditionnel

En traitement

Efficacité probable

Andrographis.

Homéopathie.

Échinacée.

Sureau noir, saule blanc.

Acupuncture, acupression, alimentation, pharmacopée chinoise.

Efficacité possible
Efficacité incertaine
Usage reconnu
Approches à considérer

En prévention

Efficacité probable

Ginseng (Panax ginseng). En stimulant le système immunitaire, la prise de ginseng pourrait contribuer à prévenir la grippe, en conjonction avec un vaccin antigrippal. Selon une étude à double insu avec placebo menée auprès de 227 sujets, la prise, après un vaccin antigrippal, d'un extrait normalisé de ginseng asiatique (P. ginseng, 100 mg, deux fois par jour) durant 12 semaines a fourni une meilleure protection contre le virus de la grippe et contre le rhume8. Les résultats de deux essais à double insu avec placebo (198 sujets âgés vaccinés contre la grippe) démontrent qu'un extrait normalisé de ginseng américain (200 mg, deux fois par jour) a diminué de façon significative le risque de contracter une infection respiratoire aiguë durant la saison de la grippe19.

Dosage

Prendre de 100 mg à 200 mg, deux fois par jour, d’un extrait normalisé de ginseng (4 % à 7 % de ginsénosides).

Efficacité incertaine

Échinacée (Echinacea sp). Un grand nombre de personnes utilisent l’échinacée dans le but de prévenir le rhume et la grippe. Or, la plupart des essais cliniques menés avec l’échinacée ont porté sur la prévention du rhume uniquement (avec des résultats plutôt positifs). Il serait logique de penser que l’échinacée contribue aussi à prévenir la grippe en raison de son action immunomodulatrice. Mais, les données scientifiques actuelles sont insuffisantes pour pouvoir l’affirmer. Pour en savoir plus, consulter la fiche Échinacée.

Usage traditionnel

Astragale (Astragalus membranaceus ou Huang Qi). La racine séchée de cette plante est utilisée en Médecine traditionnelle chinoise pour augmenter la résistance du corps aux infections virales. Les études menées pour tester son efficacité, réalisées en Chine, portaient sur un petit nombre de sujets et avaient une méthodologie discutable3. La racine d’astragale doit être consommée uniquement en prévention.

Dosage

Voir notre fiche Astragale.

Usage traditionnel

Gingembre (Zingiber officinale). Selon la Médecine traditionnelle chinoise, le gingembre peut permettre d'éviter les infections du système respiratoire lorsqu'on le prend dès l'apparition des premiers symptômes d'un rhume ou d'une grippe.

Dosage

Voir notre fiche Gingembre (psn).

En traitement

Efficacité probable

Andrographis (Andrographis paniculata). Les parties aériennes de cette plante sont employées depuis des centaines d’années pour traiter la fièvre et les infections respiratoires dans plusieurs médecines traditionnelles asiatiques. En février 2004, les auteurs d’une synthèse portant sur quatre essais randomisés et à double insu concluaient que l’andrographis, seule ou combinée avec de l’éleuthérocoque, est plus efficace qu’un placebo pour traiter les infections respiratoires sans complications (rhume, grippe, pharyngite)17. Les auteurs d’une synthèse publiée deux mois plus tard sont arrivés à la même conclusion après s’être penchés sur sept essais cliniques à double insu (896 sujets en tout)18. Six de ces études portaient sur l’extrait Kan Jang®. Quelques recherches ont été menées sur de jeunes patients, avec des résultats positifs. Voir la fiche Andrographis pour en savoir plus.

On n’a pas encore élucidé le mécanisme d’action de la plante, mais des essais in vitro indiquent qu’elle aurait des effets immunostimulants, anti-inflammatoires et fébrifuges (réduction ou disparition de la fièvre)18.

Dosage

Prendre 400 mg d’extrait normalisé (renfermant de 4 % à 6 % d’andrographolide), trois fois par jour.

Efficacité possible

Homéopathie. Une revue systématique publiée en 2006 avait pour objectif d’évaluer l’efficacité de l’Oscillococcinum, un traitement homéopathique populaire pour la prévention et le traitement de la grippe21. Sept essais cliniques randomisés ont été inclus : quatre évaluant les effets du produit en tant que traitement (1 194 participants), et trois évaluant ses effets préventifs (2 265 participants). Les auteurs concluent que l’Oscillococcinum pourrait avoir un effet modéré pour le traitement de la grippe (réduction du temps d’infection de 0,26 jour). Par contre, il n’y aurait pas de preuves de son efficacité pour prévenir la grippe. Voir notre fiche Homéopathie.

Efficacité incertaine

Échinacée (Echinacea sp). Les données scientifiques sont insuffisantes pour conclure à l’efficacité de l’échinacée pour réduire les symptômes de la grippe.

Usage reconnu

Saule blanc (Salix alba). La Commission E et l'ESCOP reconnaissent les vertus du saule blanc pour traiter les maladies qui s'accompagnent de fièvre, rhumatismes et maux de tête. Le British Herbal Compendium le recommande pour soigner le rhume et la grippe. Ce sont ses propriétés analgésiques et antipyrétiques qui sont ici recherchées.

Dosage

Voir notre fiche Saule blanc.

Usage reconnu

Sureau noir (Sambucus nigra). Le British Herbal Compendium recommande l'usage de la fleur de sureau noir pour traiter les états fiévreux. Les mécanismes d'action de cette plante ne sont pas tout à fait élucidés. Lors d'une étude à double insu réalisée auprès de 40 personnes, 93 % des sujets qui ont pris un extrait standardisé de sureau noir (de marque Sambucol®) ont vu leurs symptômes grippaux disparaître en deux à trois jours, tandis que ceux du groupe contrôle (sans Sambucol®) ont guéri après six jours11. Des recherches récentes appuient l'hypothèse que le Sambucol® agirait en stimulant le système immunitaire à produire des cytokines anti-inflammatoires12,13.

Dosage

Voir notre fiche Sureau noir.

Approches à considérer

Acupuncture et acupression. L'acupuncture pourrait aider à se sentir mieux et à accélérer la guérison d'une grippe. Une étude réalisée en Chine, non contrôlée et non randomisée, démontre que l'acupuncture diminue la fièvre15. Par ailleurs, une autre étude réalisée en République tchèque, non contrôlée et non randomisée, semble indiquer que l'acupression, utilisée notamment dans le shiatsu, est efficace pour soigner les symptômes de la grippe16. Plus précisément, cette étude porte sur la méthode « Chromassi », qui consiste à combiner le massage et l'acupression. Cette méthode se fonde sur la théorie des rythmes biologiques et de la Médecine traditionnelle chinoise. Comme l'acupuncture, l'acupression agit sur les méridiens pour rétablir l'équilibre énergétique.

Modifications alimentaires. Certains changements dans la diète peuvent aider à renforcer le système immunitaire, donc à accélérer la guérison. Voyez les conseils de la nutritionniste Hélène Baribeau dans Diète sur mesure: Rhume et grippe.

Pharmacopée chinoise. Il existe au moins trois préparations offertes en vente libre qui sont utilisées en médecine chinoise en cas de grippe (voir les fiches correspondantes dans la section Pharmacopée chinoise).

- Xiao Chai Hu Wan. Cette préparation serait très efficace pour lutter contre les infections respiratoires qui tardent à guérir, lorsque l'organisme n'a plus l’énergie pour le faire.

- Yin Qiao San. Créé pour combattre les maladies infectieuses chez les enfants, le Yin Qiao San aide à combattre les grippes du printemps et de l'été.

- Yu Ping Feng San (Wan). C'est en diminuant la fréquence et l'intensité des infections respiratoires (rhinites allergiques, rhumes, grippes, etc.) que cette préparation agit.

Rhume et grippe

Le rhume, la grippe et l’alimentation

Approches à considérer
Approches à considérer

Le rhume est attribuable à un virus que l'on contracte en respirant des particules infectées et qui provoque l’inflammation du nez et de la gorge.

La grippe est aussi une infection virale qui s’attaque aux voies respiratoires, mais qui provoque également des symptômes dans tout l’organisme. De façon générale, la grippe est plus agressive que le rhume. Elle peut être accompagnée de fièvre.

Les recommandations nutritionnelles qui suivent visent à renforcer le système immunitaire. Cela peut aider à prévenir l'infection dans les périodes où les virus sont très présents dans l'entourage. D’autres pratiques alimentaires sont suggérées pour accélérer le processus de guérison lorsqu’on est déjà atteint du rhume ou de la grippe.

Accélérer le processus de guérison

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Boire beaucoup. Les liquides aident à dissoudre l'excès de mucus qui gêne la respiration. Ils préviennent aussi la déshydratation que provoque la fièvre.

Lait et formation de mucus

Il existe une croyance selon laquelle la consommation de lait augmenterait la formation de mucus dans la gorge, surtout lorsqu'on est affligé d’un rhume ou d’une grippe. Deux études1-2 laissent croire que ce n'est pas le cas. On suggère toutefois de s'en tenir alors au lait écrémé parce que les gras saturés du lait ne favorisent pas une bonne immunité. Le réputé Dr Andrew Weil suggère, quant à lui, d'éliminer le lait de vache et ses dérivés parce que, selon lui, la caséine, une protéine du lait, peut irriter le système immunitaire. Il recommande plutôt le lait de chèvre. La controverse se poursuit.

Consommer du bouillon de poulet maison. Le véritable bouillon de poulet jouit d'une excellente réputation comme remède contre le rhume. Et il se peut que cette réputation soit justifiée. En effet, certains de ses constituants (non identifiés pour l'instant) pourraient procurer un soulagement des symptômes du rhume en agissant sur des cellules du système immunitaire3-4. La chaleur qui se dégage du bouillon et qui remplit les voies respiratoires lorsqu'on le consomme favorise la dissolution du mucus. Une recherche a d’ailleurs démontré que cet effet est plus perceptible avec du bouillon qu'avec de l'eau chaude5. Il se peut également que les légumes et les fines herbes ajoutés au bouillon contribuent à son effet bénéfique. À noter que les bienfaits du bouillon de poulet maison ne s’appliquent pas au bouillon fait à partir de poudre, qui n'est qu'un concentré de sel, de sucres et d'additifs chimiques.

Augmenter la consommation d’ail. Une certaine croyance populaire veut que l'ail permette de réduire la fréquence du rhume. Pour le moment, au moins une recherche va dans ce sens6. Privilégier l’ail frais.

Augmenter l'apport en vitamine C. La vitamine C incite le système immunitaire à fabriquer davantage de lymphocytes T qui attaquent et détruisent un grand nombre d'agents pathogènes. En consommer pendant un épisode de rhume ou de grippe peut réduire légèrement les symptômes du malaise et sa durée7. Par contre, prendre de fortes doses de vitamine C pour prévenir la grippe n’est pas efficace. Afin d’obtenir une bonne dose de vitamine C provenant des aliments, manger beaucoup de fruits et de légumes qui en contiennent ou faire des jus à partir de plusieurs d'entre eux.

Jus de fruits

(250 mg de vitamine C)

1 orange

½ pamplemousse

10 fraises

1 kiwi

¼ cantaloup

Jus de légumes

(650 mg de vitamine C)

1 poivron rouge

1 poivron vert

3 bouquets de brocoli

1 tomate

6 choux de Bruxelles

Consommer davantage d'épices. Certaines épices sont des décongestifs naturels : raifort, moutarde, poivre de Cayenne, clou de girofle, cari, gingembre et cannelle.

Manger légèrement. Des repas copieux surchargent les organes de digestion et d’élimination, ce qui nuit au bon fonctionnement du système immunitaire.

Améliorer les défenses immunitaires

haut

Varier et équilibrer l’alimentation. Tous les jours, notre alimentation doit inclure les quatre groupes du Guide alimentaire canadien, soit pains et céréales, fruits et légumes, lait et produits laitiers, viandes et substituts. La malnutrition est depuis longtemps associée à une augmentation de la susceptibilité aux infections. Les fruits et les légumes doivent être présents en plus grande quantité que les autres groupes d’aliments puisqu’ils fournissent un précieux apport en vitamine C et en caroténoïdes.

Augmenter les apports en sélénium et en vitamine E. Des carences en vitamine E et en sélénium sont associées à un risque accru de contracter le rhume et la grippe, et à plus de complications de la grippe8-12.

Sources de vitamine E

Germe de blé

Amande

Noisette

Beurre d’arachide naturel

Huile de canola

Huile de sésame

Huile d’olive

Patate douce

Igname

Riz brun

Sources de sélénium

Noix du Brésil

Thon

Huître

Homard

Saumon

Morue

Crevettes

Hareng

Abats

Seigle

Boeuf (coupes maigres)

Graines de tournesol

Oeuf

Levure de bière

Consommer des bons gras13-15. S’assurer d'avoir une consommation suffisante, mais modérée, des « bons gras » que sont les acides gras oméga-3, oméga-6 et oméga-9 parce qu'ils sont associés à un meilleur fonctionnement immunitaire. À l'inverse, les « mauvais gras » (gras saturés et trans) sont associés à un moins bon fonctionnement immunitaire.

Modérer la consommation de sucres concentrés. Il existe une croyance selon laquelle la consommation élevée de sucres concentrés diminuerait l’immunité. Cette croyance provient de deux études16,17, publiées dans les années 1970. Elles ont démontré que l'administration de quantités croissantes de glucose réduisait, de façon progressive, la capacité des globules blancs à envelopper les bactéries pour éventuellement les détruire. Puisque ces études n'ont pas été reproduites par la suite, on ne peut pas conclure qu’une consommation de sucres élevés peut affecter l'immunité. Toutefois, si l'apport en sucres est très élevé et qu'il remplace la consommation d'aliments nutritifs, il peut interférer avec l'atteinte des besoins nutritionnels journaliers et compromettre l'immunité. Étant donné cette éventualité, il est conseillé de modérer sa consommation de sucres concentrés, surtout en période d’infection.

À PRIVILÉGIER

Desserts sans sucre ajouté (sucrés aux fruits), faits de farine complète.

Caroube et brisures de caroube sans sucre, fruits séchés.

À ÉVITER

Desserts sucrés : gâteaux, tartes, biscuits, beignets, muffins, poudings, crème glacée, friandises et chocolat.

Sucre blanc, sucre brut, sucre de canne, cassonade, fructose, mélasse, caramel, sirop de maïs, confitures, gelées, marmelades, condiments (relish, ketchup).

Miel, produits de l'érable, sirop de malt, sirop de riz.

Consommer suffisamment de protéines. Les protéines permettent de produire des anticorps, des molécules-clés du système immunitaire.

Consommer des probiotiques. Un probiotique est un supplément alimentaire qui, grâce à ces micro-organismes utiles, a des effets bénéfiques sur la flore intestinale et le système immunitaire18-19. On en trouve dans le yogourt (lactobacilles ou bifidobactéries) et le kéfir, ou sous forme de capsules.

Consommer des aliments prébiotiques. Un prébiotique est un ingrédient alimentaire non digestible (comme des fibres alimentaires solubles) qui stimule, de façon sélective, la croissance ou l'activité d'une ou de plusieurs bactéries présentes dans le côlon. De cette façon, les prébiotiques peuvent renforcer le système immunitaire. Des sources de prébiotiques : avoine, sarrasin, orge, pomme de terre, banane, légumineuse, racine de chicorée (utilisée dans le succédané de café).

Renforcer son système immunitaire

Les principes de prévention pour se protéger contre le virus de la grippe s’appliquent toujours : se laver les mains régulièrement, se couvrir la bouche et le nez lorsqu’on tousse ou éternue et rester à la maison si on se sent malade. (Voir à ce sujet notre nouvelle : Grippe A (H1N1) : ce qu'il est bon de savoir.)

Un bon moyen aussi de se protéger contre le virus de la grippe en tout temps, c’est de renforcer son système immunitaire : il suffit d’adopter le principe de base d’un mode de vie sain. En voici les grandes lignes :

  • Bien s’alimenter, c’est-à-dire avoir un apport adéquat en calories et en protéines, boire de cinq à huit verres d’eau par jour et consommer suffisamment de fruits et de légumes (le plus frais possible), des produits de grains entiers, des légumineuses et des bons gras.

  • Pratiquer une activité physique modérée environ 30 minutes par jour.

  • Ne pas fumer.

  • Diminuer sa consommation d’alcool.

  • Contrôler son stress.

  • Bien dormir (en moyenne, une nuit de sept heures est un minimum).

Pour plus de détails, consultez notre fiche Renforcer son système immunitaire.

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