Nelson Tardif, Les Rebelles d'étain, Saint-Denis, France, Édilivre, 2018, 88 p.
« Qu’ont en commun les jeunes de 18 ans, sinon l'envie de changer le monde et la certitude que la vie leur appartient, l’impression que le temps n’a aucune emprise sur eux et que rien n’existait avant eux ?C’est dans cet état d’esprit que Paul, originaire du Québec, est parti travailler durant l’été 1980 chez un apiculteur en Alberta au lendemain de sa majorité. Cet été dans l’Ouest canadien marquera un tournant dans sa vie, un passage entre l’adolescence et l’âge adulte.
Paul retrace ainsi son périple estival et se souvient de ses états d’âme du moment, qu’il confronte à la réalité, à son expérience acquise avec l’âge, une opposition entre l’utopie juvénile de l’adolescent et la sagesse de l’homme qu’il est devenu. Durant cet été-là, face aux désillusions et aux prises de conscience, le jeune garçon qui se prenait pour un rebelle découvrit une part de lui-même.* »
L'oeuvre de la page couverture est une création de Nelson Tardif.
Quelques commentaires appréciatifs
Alain Frigon, Dunham, Québec
« Je peux dire que ce roman, Les Rebelles d’étain, a été pour moi comme du bonbon. Pour moi, c’était un cadeau de me rappeler quelques morceaux de ma propre aventure dans l’Ouest. J’en aurais pris davantage. Par ailleurs, ce roman est bien écrit. L’écriture est fluide, les phrases se suivent dans une agréable harmonie. Ce fût pour moi une lecture paisible. J’ai souris, j’ai ris, j’ai réfléchis. Merci, c’était un cadeau. »
Marie-Nicole Bergeron, Saint-Augustin-de-Desmaures, Québec
« Lorsque j'ai commencé la lecture de ce petit bijou, je n'étais pas certaine au début. Mais, je venais juste de terminer un autre roman, d'un autre genre... Tout à fait. Et il n'est pas recommandé de passer rapidement de l'un à l'autre. Alors, j'ai déposé Les Rebelles d'étain et j'ai repris ma lecture le lendemain. Et QUEL PLAISIR J'AI EU... par la suite, lorsque j'ai repris la lecture.
Ce livre est riche en vocabulaire et en images. Plaisir assuré pour tout lecteur. Moi qui aime la lecture et les livres, je vous le recommande fortement. Il est remarquable de constater avec quelle souplesse l’auteur joue avec les mots et les images. VOUS DEVEZ LIRE À TOUT PRIX. »
Benoît Hamel, Québec, Québec
« J'ai bien apprécié le roman Les Rebelles d’étain. J'avais l’impression de revivre cet expérience de l'ouest canadien, des rencontres parfois agréables, parfois moins...
L'alcool, la musique, le fait français, la jeunesse, l'insouciance. Les fruits de l'Okanagan au lieu des abeilles mais le trip se ressemblait beaucoup à bien des égards.
Le dessin sur la page couverture du livre est très joli. J'ai trouvé aussi que les allusions à la musique me rappelaient cette époque opaque et tendu dans notre vaste pays qui en compte trois... »
François Gendron, Sutton, Québec
« J’ai félicité l’auteur pour la rédaction du roman Les Rebelles d’étain avant de l'avoir lu, et bien je ne le regrette pas.
J'ai surtout apprécié la trame d'humour tout au long et je comprends mieux maintenant la signification du titre, les rebelles n’étaient pas si dangereux finalement. J'ai trouvé étonnant de voir se transformer les événements banals du quotidien en une suite de petites tragédies et aventures captivantes par la plume d'un écrivain talentueux. Ça me rattache à la vie, au quotidien. »
Mario Haman, Stambridge East, Québec
J'ai bien aimé le roman de Nelson Tardif, Les Rebelles d’étain, et je tenais à le lui partager. Touchant, drôle et tendre. J’encourage l’auteur à continuer à écrire, je serai un de ses lecteurs.
Michel Dion, Lac Brome, Québec
Ce fût un grand plaisir de lire Les Rebelles d’étain en un trait seulement. Il y a 37 ans je partais en même temps pour le premier grand voyage dans l’ouest canadien. Avec un ami en avion jusqu'à Calgary pour y travailler, on dormait sur le sol dans l'usine où on travaillait et on mangeait des sandwichs au beurre de peanuts. Ensuite sur le pouce, Banff, Lake Louise, Okanagan Valley, Vancouver, Victoria (l'île), départ vers mon rêve, la Californie. Cela m'a fait revivre de beaux souvenirs, je quitte le lit familial, je vais découvrir, je ne ferais pas comme mon père qui a travaillé 35 ans dans une usine de textile à la sueur de son front dans un département de séchage à 30 degrés. Cela m'a fais revivre mes sentiments, émotions, idées à cette époque de 1981 (souveraineté, musique, bière, filles, etc.) Merci beaucoup!
* Quatrième de couverture