Il faut bien reconnaître que le fonctionnement de la société algérienne ne pousse pas à la
mobilisation des citoyens, à la prise en mains de leur avenir collectif. Il y a peu de projets
collectifs dans lesquels peuvent se reconnaître et s’investir les citoyens. Les responsables
politiques ou économiques de notre pays ont du mal à considérer les regroupements de
citoyens, les corps intermédiaires et les associations comme étant légitimes, donc comme
des interlocuteurs véritables.
La vie associative et la citoyenneté sont des constituantes essentielles de notre
démocratie, c’est pourquoi une véritable politique de dialogue et de concertation doit être
engagée avec le mouvement associatif.