relais 2 - ma saintélyon by Oliv

Pour moi, ma SAINTELYON se poursuit après avoir laissé François hyper concentré, partir pour ses 28 kms. Je prends la navette direction Ste Catherine pour notre relais.

Dimanche 1h30

Le car s’arrête, tout le monde descend et François qui m’appelle pour me dire qu’il est en pleine forme et qu’il sera là comme prévu vers 2h30. A sa voix je sens qu’il est à fond, et il me met une petite pression, va falloir que je sois à la hauteur !!!

Je me prépare tranquillement pour mon relais, et là, je commence à me mettre dans la course. Les premiers relais arrivent, ça sent bon le départ.

Dimanche 2h30

Je suis au taquet, Fanch devrait arriver, alors je sors dans la zone de relais et là….ça caille !!! Je sautille sur place, je scrute l’arrivée du héros.  Le temps s’écoule et toujours pas de François. Je commence à m’inquiéter, mais je me dis que la 2ième partie de son parcours devait être plus difficile !!!

A 3h00 je le vois, YESS, il va bien et la course va enfin débuter pour moi !!! Après un petit débrief de sa course et de ses problèmes de nutrition, Fanch me passe la puce. Et c’est parti pour 23 kms.

Le début de course est agréable, une longue montée en sortie de Sainte Catherine et on attaque directement un chemin dans les bois. Je double pas mal de coureurs, mais sans gloire, ce sont les coureurs du 72 kms qui ont déjà 28kms dans les jambes.

Cette première partie est assez roulante et les chemins larges. Je suis vite réchauffé et l’équipement (collant-gants-bonnet-T-SHIRT compresse manche longue et veste MARTIGNE RUNNING) est bien adapté.

Apres environ 6kms de course, et une très belle descente dans le Bois d’Arfeuille, où je me régale et j’ai des bonnes sensations (ça sert un peu d’avoir des grosses cuisses :) ), j’arrive au pied de LA MONTEE de cette SAINTELYON : la montée vers Saint André de la Cote (qui porte bien son nom). 750 m de long dans les bois pour 180m D+. Rapidement on entend plus un mot, et seul le souffle de tous les coureurs qui marchent en file indienne se fait entendre. La chaleur monte dans la montée et même si on marche, ça tiraille dans les mollets !!!

Arrivée enfin en haut, la longue descente vers le bas de Saint André de la Cote, permet de récupérer et de faire quelques photos du serpentin lumineux.

Dimanche 4h00

Une longue descente technique dans la forêt, pleine de pierres et de boues, m’amène au ravito de Saint Genou le Camp. Je suis en forme, je n’ai pas froid, la nuit est étoilée, bref tous les feux sont au vert quand je m’arrête prendre quelques gâteaux salés avant d’attaquer ma deuxième partie de course.

Tout commence par de belles descentes, larges et agréables mais qui enchainent sur de longues montées (500 m) assez raides qui font mal aux jambes. Je commence à sentir l’heure tardive (5h00 du mat) et le manque de sommeil. Je me refroidis un peu dans les montées et je commence à avoir plus de mal à relancer sur les parties plus plates. Heureusement que la descente du Bois Bouchat me permet de me réchauffer et de garder le moral. La belle nuit m’aide aussi à rester positif.

La fin de mon parcours est rythmée par de courtes descentes et de longues montées, mais j’aperçois enfin Soucieux en Jarrest.

Un dernier effort pour traverser le village dans le froid (-2°) et me voilà arrivé.

Dimanche 6h00, je passe le relais à Laurence.

En rentrant me réchauffer dans le gymnase, je suis vidé (je pleure comme une madeleine) et pas très satisfait de ma course. Je pense à la fin de mon parcours où j’ai souffert et je me dis qu’à ce moment-là que je suis très-très-très loin de faire un jour les 72 kms.

relais 1 - by Fanch

relais 3 - by Laurence

nos conclusions