Jumelage Guyane & Ariège

Industrie minière : Jumelage & Convergence des luttes entre la Guyane et l'Ariège !

En août 2018, dans la commune de Salau en Ariège, a eu lieu le Festival « Stop Mines & Coordination des Luttes » qui a permis de rassembler de nombreux collectifs de citoyens opposés à la relance minière tant en métropole qu'en territoires ultra-marins.

L'objectif étant, au-delà des considérations économiques, d'évoquer et d'analyser les impacts sanitaires, environnementaux et sociaux de l'extractivisme mais aussi de l'après-mine dont les effets néfastes se font toujours sentir durablement après la cessation d'activité.

A cette occasion, deux organisations, le Collectif « Or de Question » de Cayenne en Guyane et « Stop Mine Salau » en Ariège, particulièrement déterminées à défendre l'intérêt général et leurs patrimoines naturels respectifs, ont décidé d'unir leurs forces sur deux actions concrètes. :

23 Mai 2019


En août 2018, dans la commune de Salau en Ariège, a eu lieu le Festival « Stop Mines & Coordination des Luttes » qui a permis de rassembler de nombreux collectifs de citoyens opposés à la relance minière tant en métropole qu'en territoires ultra-marins.

L'objectif étant, au-delà des considérations économiques, d'évoquer et d'analyser les impacts sanitaires, environnementaux et sociaux de l'extractivisme mais aussi de l'après-mine dont les effets néfastes se font toujours sentir durablement après la cessation d'activité.

A cette occasion, deux organisations, le Collectif « Or de Question » de Cayenne en Guyane et « Stop Mine Salau » en Ariège, particulièrement déterminées à défendre l'intérêt général et leurs patrimoines naturels respectifs, ont décidé d'unir leurs forces sur deux actions concrètes. :

La première, à l’instar de plusieurs pays européens, consista à coordonner un moratoire sur l'utilisation du cyanure dans l'industrie minière, compte tenu de nombreuses et régulières ruptures de digues de par le monde. Cette initiative connu un franc succès et fait dès lors l’objet d’une proposition de résolution à l'Assemblée Nationale et au Sénat, par plusieurs parlementaires, toutes tendances confondues

La seconde se concrétise aujourd'hui par l'annonce d'un jumelage symbolique entre le Collectif « Or de Question » de Cayenne en Guyane et « Stop Mine Salau » en Ariège.

L'objectif de cette union étant de coordonner et mutualiser nos réseaux techniques, scientifiques et juridiques afin d'être encore plus efficace dans ce combat pour la préservation du climat et l’avenir des générations futures.

Par ailleurs, ce jumelage permettra de définir des stratégies communes pour dénoncer les désinformations impulsées par les multinationales et entérinées par le gouvernement, visant à convaincre la population de la possibilité de mines et forages « propres », et obtenir ainsi « l’acceptabilité sociale » nécessaire à ces projets.

La Guyane et la commune de Couflens-Salau, avec cette ambition unanime ont aussi toutes deux la singularité d'être à la fois isolées des grandes métropoles, d'héberger une biodiversité remarquable et d'être résolues à préserver celle-ci, conscientes l'une comme l'autre que c'est leur bien le plus précieux à tous les niveaux, humain et économique.Vous trouverez dans le dossier de presse ci-joint le détail de nos structures respectives et de cette collaboration à venir.

                                                 Télécharger le dossier de Presse

   Victoire judiciaire d'importance pour Stop Mine Salau

28 juin 2019 :  Par décision du Tribunal administratif de Toulouse en date du 28 juin 2019, le Permis Exclusif de Recherche de Mine accordé le 21 Octobre 2016 à la  société Variscan Mine SAS a été annulé.

Communiqué de Presse du Tribunal Administratif de Toulouse sur ce lien.

Le texte du jugement se trouve ICI :

L'article de Mediapart :

« La salle d’audience se remplit de la vingtaine de personnes opposées à la réouverture de la mine. Ni Michel Bonnemaison, à l’origine de la demande de permis pour la société Variscan Mines, représentée par l’avocate Sarah Beau, ni la préfète, Chantal Mauchet, n’ont fait le déplacement. Seuls pour défendre le permis, Rémi Galin, chef du bureau des ressources minérales au ministère de l’écologie, et Jean-Luc Findelair, de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), sont présents.

Durant l’audience, les opposants sont, très vite, confortés par le rapporteur public qui se prononce pour l’annulation du permis pour des motifs financiers. (...)

La conclusion du magistrat est accablante pour l’État : « Variscan n’a pas justifié de ses capacités financières et le secrétaire d’État a donc entaché son arrêté d’irrégularités. »

Lors de sa plaidoirie, Rémi Galin, chargé du bureau des mines pour le ministère de l’écologie, peine à convaincre. Dans un jargon technocratique et peu compréhensible, il assure aux magistrats que les décisions sont prises par des experts. Concernant le montage financier et les paradis fiscaux, il précise que le ministre les jugeait « pas terribles » et déclare néanmoins en guise de conclusion : « Je me demande encore aujourd’hui comment j’aurais pu refuser ce projet. »

Autres informations sur Le site officiel de Stop Mine Salau  et La Gazette Ariégeoise.

3 juillet 2019 :   Le recours en appel attendu de Bruno Le Maire, Ministre des Finances... « au nom de la "vitalisation de la vallée du Salat » ...il faudrait comprendre à force de cyanure, arsenic et amiante !!! Le profit avant tout et peu importe la santé des générations futures !

L’article de la Dépêche du Midi du 4 juillet évoque les raisons qui ont amené la justice administrative à soulever l’incapacité financière du minier pour s'engager dans un projet à 25 millions d'euros. Rémi Galin, du Ministère de l'Ecologie tente d'expliquer le contraire « Pour avoir des levées de fonds, il faut d'abord avoir des résultats favorables ».

Jugement en appel en mai 2020.

Le projet de mine de Salau est situé en amont de ce village des Pyrénées -

Tranquillité, esprit randos et gastronomie sont à l'honneur à L'Auberge des Myrtilles de Salau. (Photos Phil B).