Créé dans le début des années 1970 en Californie autour de groupes de travail , cherchant une solution pour des personnes ayant de forte charge émotionnelle. C’est Margaret Elke, une adepte du massage suédois, qui a codifié, structuré et enseigné ce nouveau type de massage en France et aux Etats-Unis.
Le californien est à la fois intuitif et difficile à appréhender en raison de l’écoute, la compréhension et la perception de l’anatomie, nécessaires pour le pratiquer. Massage de relaxation avant tout, il invite les clients à découvrir leur corps, à l’aimer et à se recentrer, en étant à l’écoute de chaque partie endormie et de chaque émotion cachée. Ce type de soin combine à la fois les gestes doux et les effleurages, destinés à envelopper et relaxer le patient, et les gestes plus fermes et stimulants, destinés à apaiser des tensions plus importantes et plus profondes. Ce massage peut ainsi permettre de libérer des émotions enfouies dans la mémoire corporelle : plus le massé parvient à lâcher prise et à profiter des bienfaits de la séance, plus il approche le « toucher du cœur », terme utilisé dans le cadre de cette pratique.
Il a pour bienfait de lutter contre le stress, permettre la relaxation, améliorer la circulation sanguine et favorise l’épanouissement psychologique, la technique californienne procure pendant une à deux heures une sensation de paix propice à l’oubli et au bien-être.
Le californien est idéal pour une première expérience de massage* : reposant, la relaxation est optimale provoquant même parfois l’endormissement.
Si le californien est véritablement bénéfique pour relâcher les tensions, les douleurs musculaires et offrir un bien-être total, il peut aussi aller chercher dans la mémoire corporelle de la personne massée des émotions cachées. C’est pourquoi ce type de soin est réellement apprécié pour ses propriétés relaxantes, tant au niveau physique que psychologique.
Le californien débute par une prise de contact entre le praticien et la personne massée, pour tenter d’instaurer une relation de confiance mutuelle. Afin d’optimiser cette connexion – ou réceptivité -, le masseur invite tout d’abord le client à respirer profondément. Puis, pour débuter véritablement la séance de massage, le patient est sur le ventre sur la table de massage. Le praticien réalise un massage* léger sur le dos à l’aide d’une huile, avant de poursuivre avec des pressions plus fermes. Au fil du travail de relaxation et de respiration, il pourra identifier les parties tendues et s’y concentrer. Le client est ensuite invité à se retourner pour que le massage puisse continuer jusque dans les membres, qui peuvent être soulevés, étirés ou balancés pour les besoins de la relaxation. Tout au long de la séance, le masseur incite le client à s’abandonner au soin, afin de profiter pleinement de ses bienfaits.
Cette prestation ne s'apparente à aucune pratique médical ni paramédicale occidentale. Il ne s'agit pas d'un massage* thérapeutique mais d'une relaxation.