Les invertébrés regroupent les animaux qui n’ont pas de colonne vertébrale (en opposition aux animaux vertébrés), ce qui inclut une trentaine d’embranchements d’animaux dans le monde (Ruppert et coll., 2004). Au Québec, on évalue le nombre d’espèces d’invertébrés à 30 000 espèces (Gouvernement du Québec, 2022). Les plus connus sont les mollusques, les cnidaires dont font partie les méduses, les échinodermes dont font partie les étoiles de mer, les annélides dont font partie les vers de terre ainsi que les arthropodes dont font partie les insectes et les araignées. Les invertébrés sont un élément indispensable de la biodiversité. Ils peuplent le milieu terrestre, les habitats d’eau douce ainsi que le milieu marin. Pourtant, ils sont méconnus. Nous croyons que nommer les invertébrés en français est nécessaire.
Le premier livre qui rassemble tous les groupes d’invertébrés du Québec avec leurs noms français: insectes, araignées, mollusques, vers et plus encore.
1 480 photos
518 pages
Il contient plus de 500 pages couvrant tous les groupes d'invertébrés du Québec. Nous en profitons pour souligner la précieuse collaboration de plusieurs entomologistes et autres spécialistes de certains groupes.
En automne, bon an mal an, des changements hormonaux dictés par la diminution de la longueur des jours et par les températures plus fraîches déclenchent des mécanismes d’endurcissement chez les plantes ligneuses pour que celles-ci se préparent à l’arrivée imminente de l’hiver. Cette transformation physiologique végétale se nomme l’aoûtement. La chute des feuilles est un des mécanismes nécessaires à la survie des arbres feuillus l’hiver. Mais pour certains, la chute des feuilles n’a pas lieu. Est-ce à cause du réchauffement climatique? Est-ce une maladie? Est-ce que cela peut être dangereux pour les arbres? Bref, doit-on s’en inquiéter?
Nous essayons ici de répondre à ces questions tout en survolant quelques concepts théoriques sur la physiologie des feuilles et les processus d’acclimatation au froid chez les espèces ligneuses.
Plus de 9500 espèces ont été classées par des chercheurs britanniques, qui confirment l'apparition des angiospermes il y a 140 millions d'années.
Mise à jour d'un blogue de Kailey Setter
À Conservation de la nature Canada (CNC), le travail sur le terrain fait partie de la routine quotidienne de plusieurs d’entre nous, que ce soit dans le cadre d’événements bénévoles ou d’activités de conservation. Lorsque l’on doit passer du temps à l’extérieur, il est important de bien se renseigner sur les insectes qui peuvent présenter un risque pour la santé et de prendre les précautions nécessaires pour s’en protéger.
La tique fait partie de ces insectes nuisibles qui ont retenu l’attention des médias ces derniers temps. En effet, certaines espèces de tiques peuvent transmettre une bactérie causant la maladie de Lyme, et des études indiquent qu’elles se propagent rapidement au Canada.
Les jardins et les cours sont des extensions de nos écosystèmes locaux et représentent des opportunités incroyables pour aider à restaurer la biodiversité d'une région. Ce que nous y plantons a un impact sur les zones naturelles environnantes; en fait, un grand nombre des plantes envahissantes les plus nuisibles aujourd'hui ont d'abord été introduites en Amérique du Nord à des fins ornementales.
Cultivez-moi à la place est une composante du programme Jardinez Intelligemment qui vise à sensibiliser le public aux plantes horticoles envahissantes et à proposer des alternatives indigènes.
Après des mois de travail avec le Nova Scotia Invasive Species Council et plusieurs partenaires dévoués, nous sommes heureux de publier le premier guide "Cultivez-moi à la place" pour le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse!
Ce guide est un outil de référence pour les jardiniers du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse. Il leur permet de se renseigner sur les plantes horticoles envahissantes et les solutions de rechange indigènes recommandées. En suivant les pratiques et en cultivant les solutions de rechange énumérées dans ce guide, vous pouvez obtenir un jardin dynamique qui grouille de vie tout en aidant à protéger les espèces en péril et à prévenir la propagation des plantes envahissantes.
Nous pouvons tous faire notre part grâce à de petits changements, ainsi qu’à des transformations importantes, pour améliorer le sort des pollinisateurs, dont le travail est essentiel à notre bien‑être et à notre capacité de garder nos aliments préférés sur nos tables.
Alors que les pollinisateurs subissent des pressions sans précédent, nous devons agir de toute urgence pour assurer leur avenir sur notre planète.
Vous pouvez prendre de nombreuses mesures simples et faciles pour soutenir les pollinisateurs, peu importe votre âge, le lieu où vous habitez, ou ce que vous faites dans la vie.
Voici quelques exemples des listes des vidéos éducatifs:
Loin de moi la prétention d’avoir beaucoup voyagé au loin pour pratiquer ma passion qu’est l’observation des oiseaux, mais pour ce qui est du Nouveau-Brunswick, là je m’y connais à fond! J’ai eu la chance d’y vivre de merveilleuses aventures à la recherche du maximum d’espèces ou pour aller trouver des oiseaux rares. Ma passion pour l’ornithologie m’a permis de visiter tous les coins de cette province à la biodiversité aviaire généreuse. Après plus de 35 ans à pratiquer ma passion de l’observation des oiseaux ici, j’en conclus que le Nouveau-Brunswick est une destination ornithologique totalement sous-estimée dans l’Est du Canada. Alain Clavette Ornithologue Date de publication : Vendredi 3 février 2023
En tant qu'adepte d’observation ou de photographie d'oiseaux, je m'engage à respecter les principes éthiques suivants afin de protéger les oiseaux et leurs habitats et de préserver la réputation du loisir ornithologique...
Les insectes aquatiques sont partout autour de nous. Pourtant, ils sont méconnus. Au cours de cette conférence participative, vous découvrirez toutes sortes de faits fascinants sur les insectes et autres invertébrés habitant nos lacs, rivières et étangs. Prêts à plonger à leur découverte?
https://www.youtube.com/watch?v=DcUta0qVjIg
La caméra du nid est installée dans un nichoir sur le toit d’un grand immeuble du centre-ville de Moncton au Nouveau‑Brunswick, non loin de la rivière Petitcodiac. Il s’agit d’un point idéal, car les faucons pèlerins nichent non loin des cours d’eau, sur la lisière des falaises de 50 mètres ou plus, ainsi que dans les zones abondantes en proies privilégiées.
Ce nichoir, construit par de fervents ornithologues de la localité, a été installé en 2010 sur le toit de l’immeuble. Le nichoir a d’abord été occupé par des faucons pèlerins en 2011 et a eu des locataires chaque année par la suite, ce qui en fait peut-être le nichoir de faucons pèlerins habité depuis le plus longtemps en zone urbaine au Canada!
Le nichoir a été remplacé en février 2025
La période de "débourrement" est ce phénomène qui est tout simplement de l'éclosion des bourgeons au printemps.
Saviez-vous que les bourgeons de vos plantes ont été fabriqués l'été dernier? Et qu'ils deviendront des feuilles ou des fleurs en fonction de la quantité de sève qu'il recevront?
Les bienfaits méconnus de la mousse
Du sommet des montagnes au milieu des tourbières, elles habitent le paysage et nous entourent. Notre regard les survole sans s'y accrocher, au point où nous oublions presque leur existence. Pourtant, les mousses contribuent à la santé des écosystèmes et possèdent des fonctions écologiques clés dans un contexte de changements climatiques. Voici ce qu'il faut savoir sur ces végétaux discrets.
Lorsque nous pensons à l'été, nous nous imaginons souvent à la plage, en train de nous détendre sur le sable en écoutant le bruit relaxant de la mer. Mais les plages ne sont pas seulement des lieux de détente : elles sont aussi des habitats essentiels pour de nombreuses espèces. C'est pourquoi la préservation de nos plages dans leur état naturel est un sujet si important, que nous allons aborder plus en détail.
La question est légitime : comment les arbres arrivent-ils à renaître après avoir subi les nombreuses journées – et les nuits ! – à des températures bien au-dessous de zéro ? Les premiers signes annonciateurs de changements se manifestent… au mois d’août ! Si vous trouvez que l’hiver arrive souvent trop tôt, parlez-en aux arbres ! En août, donc, les journées raccourcissent et signalent à l’arbre qu’il est temps de se préparer au froid.
Les insectivores aériens sont les voleurs les plus rapides et agiles du Canada, capturant les insectes en vol. Nous adorons un oiseau qui attrape les moustiques!
En fait, de nombreux programmes d’Oiseaux Canada visent à aider ces oiseaux… depuis les évasives Martinets noirs en Colombie-Britannique jusqu’aux Martinets ramoneurs urbains et aux colonies d’Hirondelles de rivage qui nichent le long des zones côtières.
L'état des populations d'oiseaux du Canada a noté un déclin de 43 % du nombre d’insectivores aériens depuis 1970. Toutefois, la tendance à la baisse semble se stabiliser.
Continuons à pousser les efforts de conservation qui ont commencé comme le Programme de suivi des Hirondelles de rivage du Canada atlantique et le programme de surveillance SwiftWatch.
Apprenez-en davantage sur les oiseaux du Canada en visitant
Les oiseaux sont essentiels aux écosystèmes : ils pollinisent les plantes, luttent contre les « nuisibles » et dispersent les graines. Par ailleurs, ils sont bons pour les êtres humains, l’écoute de leur chant et l’observation de leurs comportements complexes contribuant à notre santé et à notre bien-être.
Ainsi, aider les populations d’oiseaux locales en leur fournissant nourriture et habitat est bénéfique à la fois pour l’environnement, pour la collectivité et pour les gens.
"L'asclépiade joue un rôle crucial dans le cycle de vie du papillon monarque, offrant un site idéal pour la ponte des œufs par les femelles. De manière stratégique, chaque femelle dépose généralement un seul œuf par plant, minimisant ainsi les risques liés aux prédateurs et à la compétition interlarvaire, ce qui augmente significativement les probabilités de survie pour chaque chenille. La chenille du papillon monarque, avec un régime exclusif à base d'asclépiade, tire un double avantage de cette alimentation spécifique : non seulement elle s'assure une source de nourriture adaptée à ses besoins, mais elle intègre également dans son organisme des toxines présentes dans la plante, devenant elle-même toxique pour d'éventuels prédateurs. La chenille du papillon monarque, comme certains autres insectes, ont développé une résistance à ces toxines, ce qui leur permet de se nourrir de ces plantes sans être affectés."
https://www.natureconnexion.ca/bird-new-brunswick/
L’histoire géologique du Nouveau-Brunswick a façonné nos paysages, nos communautés et notre économie. La province telle que nous la connaissons s’est formée au cours du dernier milliard d’années sous l’effet du mouvement des continents, des changements climatiques et de processus géologiques complexes. Voyagez à travers le temps géologique et découvrez l’influence qu’ont sur nos vies les magnifiques roches sous nos pieds.
Cet article vous invite à découvrir avec fascination le voyage extraordinaire de l'émergence du papillon monarque, une histoire aussi captivante que merveilleuse.
Nous incluons un lien vers le webinaire enregistré à titre de référence ici : https://youtu.be/ibVhpa7ieQA
par Agathe Moreau de l'insectarium de Montréal
Thèmes : Biologie du Monarque
Habitat,
Science participative
Comment participer à Mission Monarque
Il est maintenant possible de contempler les fonds marins de la baie de Fundy sans enfiler des palmes et une combinaison de plongée. L'exposition virtuelle Plongez plus profondément est une initiative du Centre des sciences de la mer Huntsman de St. Andrews.: https://divedeeper.site/fr/ .En visitant le site, les internautes explorent la faune et la flore aquatique de la région de Quoddy.
« Faut vraiment le voir avec nos yeux pour le croire parce qu’on a une biodiversité, ce qui veut dire une diversité de différentes espèces d’animaux et de plantes, qui est vraiment plus élevée que dans les eaux tropicales. »
— Une citation de Genny Simard, biologiste
Consultez notre carte interactive des réserves naturelles de CONSERVATION DE LA NATURE CANADA situées au Nouveau-Brunswick et dans le reste du Canada atlantique. Bien que ces réserves soient principalement gérées à des fins de conservation, la population est invitée à visiter bon nombre d’entre elles. La plupart de nos réserves naturelles sont en effet accessibles par des sentiers durant les heures de clarté. Certaines ne disposent toutefois pas de sentiers, ne sont pas aménagées et peuvent présenter des risques. Il convient donc d’y faire preuve de prudence.
Le Groupe de développement durable du Pays de Cocagne (GDDPC) vous présente Louis-Émile Cormier qui explique comment préparer vos graines de plantes de papillon (asclépiade) avant de les semer. Ce processus s'appelle "stratification" et on a seulement besoin de l'eau, la terre, les graines et un sac (style ziplock). Ensuite, 4 à 6 semaines au moins au réfrigérateur et vous pouvez semer afin de créer un beau jardin de papillons.
La semaine verte | Les bienfaits de la nature sur la santé
Flâner sous des arbres ou sur un banc de parc est bénéfique pour la santé physique et psychologique, comme le savent les autochtones depuis des millénaires. Pour se reconnecter à la nature, des gens vont jusqu’à prendre des « bains de forêt ». Cette pratique est reconnue depuis les années 80 au Japon comme médecine préventive. Au Canada, les professionnels de la santé ont désormais le droit de prescrire du temps en nature.
journaliste : Carine Monat
réalisatrice : Geneviève Brault
Un film de la série Tourner 7 fois sa langue de la Société culturelle Kent sud : Trésors de la forêt de Jeannette Cormier dont la mentor était Francine Hébert.
À partir de la cueillette d’un beau et goûteux champignon sauvage comestible présent dans la région de Kent-Sud, la chanterelle, et montrer son cheminement de la forêt jusqu’à l’assiette, avec Raymonde Chartier, mycologue amateure.
Une belle article parlant du club les Ami.e.s de la nature le mercredi 5 janvier 2022. Voir au lien suivant : https://numerique.acadienouvelle.com/article/281612423745026
Il existe plusieurs espèces d’hirondelles ; le Nouveau-Brunswick en abrite au moins quatre, chacune ayant un mode de vie différent! Elles ne migrent pas aux mêmes endroits, elles n'exploitent pas exactement les mêmes niches écologiques. En plus d'avoir des structures et des plumages différents, elles ont toutes un nid construit à leur façon. Les caractéristiques uniques de ces nids aident parfois à identifier l'espèce qui y vit.
LES ARBRES INDIGÈNES DE LA FORÊT ACADIENNE - 1 : Leur importance pour la biodiversité
Première d'une série de 3 vidéos éducatives où vous en apprendrez davantage sur l'importance des arbres indigènes pour la santé de l'environnement, par Ecovision 2025
LES ARBRES INDIGÈNES DE LA FORÊT ACADIENNE – 2 : Leur importance pour la santé des cours d’eau
Deuxième d'une série de 3 vidéos éducatives où vous en apprendrez davantage sur l'importance des arbres indigènes pour la santé des cours d’eau, par Ecovision 2025
LES ARBRES INDIGÈNES DE LA FORÊT ACADIENNE - 3 : Comment planter un arbre
Troisième d'une série de 3 vidéos éducatives où vous apprendrez comment planter un arbre dans votre cour, par Ecovision 2025
Fleurs sauvages pour pollinisateurs
En 2018, le Groupe de développement durable du Pays de Cocagne (GDDPC) a planté un champ de fleurs sauvages pour les pollinisateurs à la marina de Cocagne. Voici les fleurs qu'on devrait voir dans les années à venir. Merci à Louis-Émile Cormier pour le vidéo.
Les papillons dans la région de Kent
Une variété de papillons filmée dans le bassin versant de Cocagne par Louis-Émile Cormier.
En 2017, Nature NB a lancé le concours #MaNatureNB afin d'encourager la découverte et la célébration de lieux naturels spéciaux à travers le Nouveau-Brunswick. Celui-ci est l'un des cinq et c'est notre membre Armand Robichaud qui a soumis le site de l'Écoparc de Cormier-Village
Fous des lichens - La semaine verte
Le monde des lichens est fascinant. Ces êtres mi-champignons mi-algues offrent une variété impressionnante de formes et de couleurs. Rencontre avec des passionnés qui veillent à faire avancer les connaissances sur ces créatures méconnues, dont beaucoup n'ont même jamais été identifiées.
Journaliste : Aubert Tremblay Réalisateur : Michel Poirier
Nombreux sont devenus les guides d'identification de la faune et de la flore
marines des côtes atlantiques d'Amérique du Nord qui sont disponibles en langue anglaise. Ils sont beaucoup moins nombreux, toutefois, ceux qui traitent adéquatement des animaux et des végétaux des eaux de plus en plus froides qu'on rencontre vers le nord, dans le golfe et surtout dans l'estuaire du Saint-Laurent.
Or les gens qui fréquentent ou habitent ces rivages maritimes sont en grande partie de langue française, Québécois ou Acadiens. Ce sont de plus en plus, alors qu'augmente l'écotourisme, les villégiateurs ou les voyageurs «coureuses ou coureurs des grèves», avec ou sans leurs enfants grouillants qui n'hésitent pas à s'aventurer à marée basse, à patauger dans les marelles et les cuvettes de la zone de balancement des marées et à en rapporter des animaux nouveaux pour eux qu'ils ont découverts dans le «varech», ou même un peu plus loin dans le «goémond» lorsqu'il fait calme et soleil. Ce sont aussi des plongeurs amateurs, de plus en plus nombreux et avides des splendides paysages sous-marins où ils observent et d'où ils rapportent aussi certains des mêmes animaux littoraux qu'on trouve dans cet étage éclairé des grands herbiers de laminaires. C'est pour tous ces francophones que deux vaillants auteurs ont préparé ce guide, dont j'ai eu le plaisir de consulter une version avancée.
Nous avons, immédiatement ci-dessous, notre propre chaîne de télévision sur YouTube. Nous sommes à la recherche de bénévoles qui voudraient s'occuper de notre chaîne de télévision. Nous avons déjà quelques courts métrages !
Baleine orque (ou épaulard) à la baie de Fundy
http://youtu.be/shgWfMwi_SA
Voici le lien d'un video que j'ai mis sur YouTube sur les baleines qu'on a vu à l'automne sur notre voyage à Grand Manan. Germaine