NOUVELLES DU CLUB
BIENVENUE À NOS MEMBRES ET TOUTE PERSONNE INTÉRESSÉE
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22e journée : 109 espèces d'oiseaux
Liste des oiseaux d'hiver du N.-B., par Gilles Belliveau : liste oiseaux d'hiver NB
❄️ Place à l'hiver ! On pourrait croire qu'il n'y a pas grand-chose à observer dans la nature pendant cette saison, à part les oiseaux. Cependant, les plus curieux d'entre nous trouveront des mousses, des lichens, des champignons, des fruits et des graines secs, des cocons de chenilles, des galles d'insectes, l'écorce des arbres et des traces d'animaux. À vous de les découvrir.
Vous êtes invités à contribuer à l'album Photos des membres - hiver 2026
https://photos.app.goo.gl/sNMdWeBEQDFR412X9
Vous n'avez qu'à verser vos photos directement dans l'album ou les faire parvenir à ce courriel.
Le COSEPAC a été créé en 1977 pour fournir une classification unique, reposant sur des données scientifiques solides, des espèces sauvages qui risquent de disparaître. Chaque année, le Comité se réunit pour attribuer des catégories de risque à tous les mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens indigènes qui relèvent de son mandat actuel. À titre de comité consultatif indépendant de la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, le COSEPAC est composé d’experts de la biologie des espèces sauvages provenant du milieu universitaire, d’organisations gouvernementales, d’organisations non gouvernementales et du secteur privé.
Notre Club dévoile les premiers résultats de notre recensement des oiseaux de Noël (RON) qui s'est tenu hier, premier jour du RON 2025. 54 espèces d'oiseaux ont été identifiées et 9 958 individus ont été recensés ! Un grand merci à tous nos membres bénévoles qui ont participé à ce programme scientifique citoyen très populaire.
La réunion à la fin de la journée pour mettre en commun les données de chaque équipe est toujours un moment très agréable et excitant pour ces amoureux d'oiseaux !
Voir l'album Recensement d'oiseaux Noël 14 déc. 2025
Une autre saison d'automne s'est achevée, et nous avons des photos fantastiques et même artistiques de notre belle biodiversité régionale. Cette saison colorée, pleine de changements, est le moment de se préparer pour la saison froide ! N'hésitez pas à parcourir l’album au lien suivant, il y a tellement à voir! Photos des membres - automne 2025
Merci à tous nos généreux photographes qui partagent leurs observations automnales. Grâce à vous, nous constituons des collections de photos sur différents thèmes : Armand Robichaud, Carmella Melanson, Caroline Arsenault, Catherine Laratte, Gilles Belliveau, Guylaine Jean-Gagnon, Lyson Bujold, Marc LeBlanc, Maripol Robichaud, Michel Doucet, Mike LeBlanc, Pierre Janin, Raymonde Chartier, Richard Perron, Rosemonde Chiasson-Duguay, Stuart Tingley et Yves Poussart
Voici un aperçu de notre album de photos des membres - automne 2025 :
Photos: Canard pilet par Carmella Melanson; Grands hérons dans le marais qui acquiert ses couleurs d'automne par Yves Poussart; Bernaches du Canada migratrices par Rosemonde Chiasson Duguay; Carouges à épaulettes regroupés. ce sont uniquement ou majoritairement des mâles. par Yves Poussart.
Photos : Schizophylle commun par Raymonde Chartier; Agaric par Armand Robichaud; Vesse-de-loup en coupe par Rosemonde Chiasson Duguay; Vesse-de-loup de Curtis par Guylaine Jean-Gagnon et Bolet couleur de boue par Raymonde Chartier .
Photos : un insecte diptère du groupe des Tipules par Catherine Laratte; un arachnide, un faucheux genre Opilio par Guylaine Jean-Gagnon, une Éponge barbe-rousse par Guylaine Jean-Gagnon; un mollusque bi-valve, Mactre de l'Atlantique par Mike LeBlanc et un insecte coléoptère, Coccinelle à vingt points par Guylaine Jean-Gagnon
Photos: Cormoran à aigrettes par Rosemonde Chiasson Duguay; Grèbe à bec bigarré par Yves Poussart; Grand Héron par Carmella Melanson; Grèbe esclavon par Rosemonde Chiasson Duguay; Harle couronné par Rosemonde Chiasson Duguay.
Photos : Écureuil roux par Carmella Melanson; Renard roux par Yves Poussart; Porc-épic par Carmella Melanson; Lièvre d'Amérique par Carmella Melanson.
C’est le temps de s’inscrire pour le Recensement des oiseaux de Noël des AMI.E.S DE LA NATURE qui aura lieu le dimanche 14 décembre 2025 ami.e.snature@gmail.com
Participez à un Recensement des oiseaux de Noël, une activité de science citoyenne!
La zone de recensement est un cercle de 24 km de diamètre qui est la même depuis le début. Elle couvre le grand Shédiac (de Cocagne à Grand Barachois et à Scoudouc). Voir la carte ci-jointe.
Les participants qui s'inscrivent seront divisés en 8 équipes pour les 8 secteurs d'observations que couvre notre territoire. On jumelle toujours des personnes d'expériences avec ceux qui en ont moins. Vous n'avez pas besoin de connaître les oiseaux; vous avez seulement besoin de pouvoir les entendre ou les voir. On va remettre le matériel pour le recensement aux chefs d'équipe à la réunion du Club le mardi 2 déc. au centre multifonctionnel à Shédiac.
Quelle belle soirée Place aux membres, le mardi 4 novembre 2025 ! Une soirée riche en partage et en informations variées grâce à nos six membres passionnés et curieux de nature. Merci à : Rosemonde Chiasson-Duguay : « Les oiseaux d'Espagne » - ton amour des oiseaux t’a suivi jusqu’en Espagne. Merci Marc Lanteigne : Positionnement GPS des nichoirs pour hirondelles - une nouvelle technologie qui aidera à localiser nos nichoirs à Dieppe et dans la région de Shédiac. Merci Richard Perron : Rapport 2025 sur le projet de nichoirs pour les hirondelles bicolores - ton dévouement à ce projet est remarquable. Merci Rose-Alma Mallet : Sorties hebdomadaires d'observation des oiseaux, rapport sur la 9e année - ton dévouement et ta connaissance des oiseaux sont remarquables. Merci à Raymonde Chartier : nouvelle ressource gratuite, livre numérique Les invertébrés - le partage de cette nouvelle ressource gratuite permettra d'enrichir nos connaissances. Merci à Guylaine Jean-Gagnon : graines d'hiver pour les plantes indigènes - ton amour et ton désir de propager les plantes indigènes sont soutenus.
Voir l’album : Place aux membres - 4 nov 2025
Cette présentation, sur le thème des plantes envahissantes, portera sur les récentes avancées en matière de cartographie, d’identification et de suppression des phragmites. D’autres espèces envahissantes présentes dans la province, comme la renouée du Japon, le nerprun bourdaine, l’angélique des bois et l’herbe à l’ail (alliaire officinale), seront également abordées. L’accent sera mis sur leurs impacts sur la biodiversité ainsi que sur les méthodes de reconnaissance.
Un nouvel album « Photos de membres - AUTOMNE 2025 » est débuté au lien suivant.
L'automne est cette période de l'année où la nature nous offre l'un de ses plus beaux spectacles : les couleurs chatoyantes des feuilles et des fruits, la cueillette des champignons et la migration automnale !
Mettez votre passion à documenter la biodiversité de notre région.
Tout est beau ! Il suffit d’un téléphone cellulaire pour croquer la nature sur le vif . Vous n’avez qu’à versez vos photos directement dans l’album que vous retrouvez en tout temps sur notre site ou les envoyer à ce courriel.
La sortie Nature automnale du 4 octobre 2025 a eu lieu au Parc provincial de la plage Parlee sur un sentier qui parcourt un marais forestier (un écosystème humide où des arbres ou de grands arbustes dominent la végétation sur un sol d'origine minérale). Au cours de cette sortie, nous nous sommes particulièrement intéressés aux asters (5 espèces observées) et aux verges d'or (5 espèces observées). Ces plantes à fleurs composées, qui fleurissent à la fin de l'été et au début de l'automne, fournissent de la nourriture à de nombreux pollinisateurs. Nous avons observé tout un ballet d'insectes à la recherche de nourriture sur ces fleurs par cette journée chaude et ensoleillée. Les fruits des arbustes et des plantes, ainsi que les couleurs changeantes du feuillage, ont également attiré notre attention. Voir l'album:
Sortie : Samedi o4 octobre 2025 , à 10h00
Thème : Nature automnale (dont les asters et les verges d'or)
Lieu : sentiers du Parc provincial de la plage Parlee, Shediac
Guide: Raymonde Chartier, passionnée de botanique
Lieu de rencontre : Stationnement du centre d'administration, chemin Parlee Beach
Profitez d'une marche automnale pour admirer la nature et découvrir les plantes qui nous entourent sur les sentiers qui traversent un marais forestier.
On s'habille avec des vêtements de saison et de bons souliers de marche.
N.B. la sortie "À la découverte des champignons" est annulée vu les conditions de sécheresse.
285 espèces d'oiseaux observées au cours des neuf dernières années. Cette année, nous avons observé 212 espèces, ce qui est comparable au nombre total des autres années. Cette année on a compté 65355 individus, ce n’est pas l’année la plus faste. Le mois de mai est celui où l'on peut observer le plus d'espèces, soit 131 en 2025.
Visitez l'album 9e année Sorties hebdo d'observation d'oiseaux 2024-25
L'observation des oiseaux réserve toujours de merveilleuses surprises, comme ces six nouvelles espèces ajoutées à notre liste cumulative d'oiseaux pour Jeudi-Oiseaux : Oie à bec court, Échasse d’Amérique, Chouette épervière, Tyran de l'Ouest, Tyran à longue queue, Buse à épaulettes. Remarque : les photos n'ont pas nécessairement été prises lors d'une sortie Jeudi-Oiseaux.
nouvel album, sous onglet Plantes
Quelle merveilleuse sortie nous avons faite lors de la visite guidée de la tourbière du parc national Kouchibouguac, le samedi 27 septembre 2025. Et quel temps magnifique pour une promenade dans cet écosystème très particulier qu'est une tourbière. Grâce aux informations fournies par notre guide Mira Dietz Chiasson, notre groupe a beaucoup appris sur cet environnement très acide, alimenté par la pluie comme source d'eau — les mares n'étaient pas asséchées malgré la sécheresse qui sévit actuellement. Merci Mira, nous avons vraiment apprécié tes explications et ton accueil ! Et merci à nos 16 participants bien enthousiastes. Voir l'album de la sortie pour en apprendre plus.
Sortie : Samedi 27 septembre 2025, à 13h30
Thème : Visite guidée à la tourbière Parc Kouchibougouac
Guide: Mira Dietz Chiasson, Agente par intérim, Coordinatrice de l’interprétation III, Parc national Kouchibouguac
« À l’automne la tourbière du parc national Kouchibouguac ressemble à un tableau abstrait peint avec des coups de pinceau rouge vif (plantes de la famille de l’aronia), jaune (mélèzes), brun cuivré (herbes) et blanc (lin des marais), le tout bordé du vert sombre des conifères.»
Rencontre : Centre d'accueil des visiteurs. *Vous êtes priés d'arriver un peu plus tôt pour payer les frais de programmation et d'entrée avant le départ à 13h30 pour le sentier de la tourbière à 15 minutes en voiture du centre d'accueil : voir le trajet
Frais : programmation de 3,90$ par personne, plus les frais d'entrée, qui sont de 4,50$ par adulte/ 3,75$ pour les aînés/ 9,00$ par famille/gratuit pour les jeunes de 17 ans et moins.
Difficulté : le sentier de la tourbière est d'une longueur de 1,9 km (aller simple). Il y a des sections boueuses à l'occasion, une passerelle, des endroits où l'on peut s'asseoir au bout. Une toilette portable se trouve au stationnement. Des chaussures de randonnée à l'épreuve de l'eau sont recommandées.
L'été 2025 restera dans les mémoires pour sa canicule et sa sécheresse, mais votre curiosité pour la nature vous a permis de documenter vos coups de cœur pour les plantes, oiseaux, libellules, chenilles préférés, en fait tout ce qui bouge et peut être admiré. On vous invite à explorer l’album « Photos des membres - été 2025 » Vous pouvez laisser vos commentaires dans la boîte de dialogue de chaque photo.
Nous remercions sincèrement tous les membres qui participent à la documentation de la nature grâce à leurs observations perspicaces et leur sensibilité à la beauté qui les entoure. Un gros MERCI: Armand Robichaud, Carmella Melanson, Danielle Routhier, Guylaine Jean-Gagnon, Lyson Bujold, Marc LeBlanc, Maripol Robichaud, Pierre Janin, Raymonde Chartier, Rosemonde Chiasson Duguay, Stuart Tingley, Yves Poussart.
Voici un aperçu de l'album été 2025:
Voir l'album de la présentation
Voici les résultats de la participation des Ami.e.s de la nature au Blitz Mission Monarque le 30 juillet 2025.
On a visité 3 sites - résultats totaux: Papillons : 4, Chenilles : 8 , Oeufs : 6
L’objectif était de compter les papillons, chenilles, oeufs et chrysalides sur les plantes d’asclépiades. Cela a permis de contribuer à l’estimation de la taille de la population du monarque Nord-Amérique.
Merci aux 6 bénévoles du Club qui ont participé à l’évènement.
Venez aider à recenser les populations de papillons monarques avec nous !
Joignez-vous à Nature NB et à l’Alliance du bassin versant de la Petitcodiac pour le Blitz international de suivi 2025 de Mission Monarque.
Au 111, rue Aquatique à Dieppe, à 13 h le 29 juillet, nous vérifierons autant d’asclépiades que possible pour trouver des preuves de l’activité des monarques, et nous enverrons les données à Espace pour la vie pour leur base de données.
Surveillance de monarque du 25 juillet au 3 août avec le GDDPC.
Le 30 juillet, nous nous joindrons au GDDPC pour compter les oeufs, chenilles, chrysalides et papillons monarques. Vous pouvez également vous joindre à l'une ou l'autre des dates du tableau ci-dessous pour participer au compte avec les GDDPC. Si vous avez des plants d'asclépiades chez vous et que vous voulez y faire de la surveillance, suivez ce lien pour obtenir des directives et le formulaire à remplir : https://www.mission-monarch.org/fr
Réserve naturelle Grande-Digue :Mercredi 30 juillet (Nature Sud-est), 13h
Dune de Bouctouche: Mercredi 30 juillet (Nature Sud-est)
Une belle occasion de participer à la science citoyenne.
oeufs
jeune chenille
chrysalide
papillon monarque
Du 25 juillet au 3 août 2025, c’est le grand retour de notre campagne annuelle nord-américaine de mobilisation citoyenne : le Blitz international de suivi du monarque!
Pendant 10 jours consécutifs, toutes les personnes habitant au Canada, aux États-Unis et au Mexique sont invitées à partir à la recherche d’asclépiades, à repérer des monarques et à noter la présence d’œufs, de chenilles ou de chrysalides. Que vous soyez expert·e ou pas, votre participation compte!
Cette activité amusante et accessible vous permet de faire votre part pour la conservation du monarque, une espèce emblématique en déclin. L’objectif : dresser un portrait précis de la répartition estivale des monarques et de l’asclépiade, leur plante hôte essentielle.
Les données recueillies seront versées dans une base de données ouverte, utilisée par des chercheurs et chercheuses pour guider les efforts de conservation à l’échelle continentale. Toutes les observations comptent — chaque œuf, chaque plant, chaque papillon contribue à la science!
9h30 à 11h30
Centre 50 (Club d'âge d'or Cocagne) au 10 rue Villa, Sentier de Cocagne
Le GDDPC vous invite à notre populaire sortie aux papillons le samedi 28 juin 2025 (29 juin en cas de pluie). Nous allons découvrir, observer et apprendre sur la diversité des papillons de notre région. Parfois, nous observons 15 différentes espèces de papillons. Nous avons des guides d'identification à prêter et à vendre (16$).
Le groupe de développement durable du pays de Cocagne nous invite à cette activité annuelle.
Les flamboyants ! Chez les oiseaux, les mâles sont souvent plus colorés que les femelles, qui choisissent souvent leur partenaire en fonction de leurs couleurs vives, qui peuvent indiquer une bonne santé et de bons gènes. Les femelles, quant à elles, préfèrent un plumage plus discret pour se camoufler lors de la nidification.
Piranga écarlate, Merlebleu de l'Est, Roselin pourpré, Colibri à gorge rubis et Cardinal rouge.
Vivement la famille! Après la séduction, les oiseaux préparent leur nid, nourrissent les oisillons affamés et veillent à leur protection. La plupart des espèces construisent un nid, couvent leurs œufs, et nourrissent leurs petits jusqu'à ce qu'ils soient capables de voler et de se nourrir seuls.
Vous avez eu la chance de capturer des oiseaux peu souvent observés, et même un visiteur très rare. Les voici :
Bernache cravant, Grive de Bicknell une espèce en péril, Échasse d'Amérique un visiteur très rare et Foulque d'Amérique.
Les animaux aussi aiment le printemps! Ils veulent profiter du soleil et surtout se nourrir. Ils ont passé l’hiver soit dans un sommeil profond, soit ralenti leurs activités dans une cachette pour l’hiver en profitant de leur réserve de nourriture.
Écureuil roux, rat musqué, marmotte, vison d'Amérique, mouffette.
Un beau combo, des fleurs printanières et des insectes pollinisateurs! L’un ne va pas sans l’autre. Les pollinisateurs ont besoin de pollen, de nectar pour se nourrir et les fleurs savent comment attirer ces insectes qui vont aider à leur fécondation et éventuellement produire des graines.
Les odonates séduisent par leurs couleurs vives et variées. Apprendre à reconnaître les différentes espèces permet de contempler de près ces créatures charismatiques. Chez les odonates, les différences de coloration entre les mâles et les femelles sont frappantes, les mâles arborant généralement des couleurs plus vives que les femelles à maturité.
Nouvel album
Atelier de journal nature à Grande-Digue
Veuillez réserver votre place ici , c'est gratuit : Journal nature
Rejoignez-nous pour une matinée d'exploration, d'observation et de créativité en nature dans le cadre du programme Côtes en Santé NB. Cet atelier vous initiera à la pratique du journal nature, une activité qui allie science, écriture, art, et pleine conscience. Aucune expérience artistique requise!
Date : 21 juin 2025 (remis au 22 juin en cas de mauvais temps) Heure : 9h à 12h (pique-nique optionnel à apporter, pour midi) Lieu de rencontre : Devant Notre Centre, Grande-Digue Organisé par : Les Ami.e.s de la nature du Sud-Est Animateur : Samuel LeGresley, Nature NB et fondateur du Club de journal nature Hémiboréal
Déroulement de l'activité :
9h00 – Accueil devant Notre Centre et brève introduction au journal nature, suivie d’un exercice guidé de dessin/écriture.
9h30 – Marche vers la côte pour une première séance d’observation et de journal.
10h15 – Randonnée vers la Réserve naturelle de Grande-Digue.
10h30 – Atelier de journal en pleine forêt
12h00 – Fin de l’activité principale. Possibilité de pique-niquer sur place (au gazebo de la Réserve naturelle) et de continuer à dessiner pour celles et ceux qui le souhaitent.
En cas de pluie ou de grands vents, le programme sera remis au dimanche, et/ou légèrement adapté pour assurer le confort des participant.e.s.
Quelques fournitures de base seront fournies, mais amenez votre carnet, avec des couleurs comme des crayons ou des aquarelles si vous voulez. Veuillez réserver votre place ici et répondez en cas d'annulation!
Venez avec votre curiosité, un carnet, un crayon… et laissez-vous inspirer par les paysages côtiers et forestiers de Grande-Digue!
prière de vous inscrire - c'est gratuit : Journal nature
Nos membres participants au banquet du Festival de la Nature, de Nature NB, Miramichi, 7 juin 2025. Jean-Claude Gagnon, Pierre Janin, Samuel LeGresley, nos amis du club de naturalistes de la péninsule acadienne Suzanne et Réjean, Catherine Laratte, Danielle Routhier et Guylaine Jean-Gagnon (derrière la caméra).
Réunion : Mardi 3 juin 2025, 19h00
Lieu : Centre multifonctionnel de Shédiac
Conférencier : Julie Gaudet, directrice de Vision H2O
Thème : La plage, un milieu vivant
La plage, un milieu vivant -3 juin 2025
Notre sortie « Découverte de la nature printanière » a eu lieu le samedi 31 mai 2025 de 10 h à 11 h 45 à Riverview. Nos 8 membres - Raymonde Chartier, guide de la sortie, Noëlla Doucette, Guylaine Jean-Gagnon, Julien Chiasson, Isabelle Jean, Lise Rodrigue, David Méthot et Jean-Claude Gagnon ont découvert des sentiers du Parc Creek Mill Nature. Une belle biodiversité a été observée. La météo nous a réservé une petite pluie vers la fin de la sortie. La floraison printanière était particulièrement intéressante. Nous avons observé 10 plantes herbacées et 7 arbustes en fleurs. Des fougères, des oiseaux, des arbres, des mousses et le chant de rainette crucifère faisaient partie de l'offre de ce beau parc. Consultez l'album de la sortie
Nous trouvons qu'un sous-bois rempli de mousses est si beau, mais nous nous risquons rarement à essayer de les identifier parce que nous ne ne les connaissons juste pas. Les mousses nous paraissent mystérieuses et envoûtantes. Voici un album qui nous présente l'anatomie de base de la famille des bryophytes (dont font partie les mousses). Des photos de certaines des espèces de bryophytes les plus observées ou plus spectaculaires d'iNaturalist dans le sud-est du Nouveau-Brunswick peuvent nous guider dans nos tentatives d'identification. Quelques espèces identifiées lors de nos excursions sont incluses. Il est important de prendre des photos macro pour aider à l'identification de ces minuscules plantes. En espérant que notre intérêt et notre affection pour ces petites merveilles seront contagieux.
Pierre Janin, notre conférencier du 6 mai 2025, nous laisse des suggestions de fleurs, d’arbustes, de graminées indigènes pour « Attirer naturellement les oiseaux dans nos jardins ». Consultez l'album pour choisir la prochaine plante qui trouvera sa place dans votre jardin !
La sortie « La migration printanière des oiseaux dans le comté d’Albert » a eu lieu le samedi 3 mai 2025 de 8h à 16h00. Les 12 participants - Magali Carlier, Raymonde Chartier, Rosemonde Chiasson-Duguay, Jean-Claude Gagnon, Charles Gaudet, Isabelle Jean, Guylaine Jean-Gagnon, Marc LeBlanc, Rose-Alma Mallet, Carmella Melanson, Yves Poussart et Lise Rodrigue - ont observé 64 espèces d’oiseaux. Un grand merci à notre membre expert en observation d’oiseaux Marc LeBlanc qui nous a guidé tout le long de la journée. On a bien apprécié ce partage de connaissances et la camaraderie entre les membres! La liste de compilation des espèces d'oiseaux se trouve à la fin de l'album. Le nombre de 64 espèces d'oiseaux est dans la moyenne des dernières années. Voici quelques espèces à noter, rarement observées lors de cette sortie annuelle: bernache cravant, chevalier grivelé, merlebleu de l’Est et la paruline à collier.
Ceci se tiendra dans le cadre du "Jour de la terre" organisé par la ville de Dieppe.
Cette année, les comtés de York et de Westmorland seront à l'honneur au Nouveau-Brunswick. Du 25 au 28 avril, rejoignez-nous en participant à l'un de nos événements bioblitz ou en faisant des observations dans votre propre jardin - chaque observation compte !
Pour en savoir plus sur cette initiative au Canada cliquez ici https://cwf-fcf.org/fr/explorer/inaturalist/dnu/
Le « Défi nature urbaine » est un événement scientifique communautaire international. Cette année marque le 10e anniversaire de l'événement, où les amateurs de la nature comme vous aident à documenter la biodiversité à l'aide d'iNaturalist.
Le personnel de Nature NB expliquera ce qu'est le Défi nature urbain et comment utiliser iNaturalist.
Les amis de la nature du Sud-Est du N.-B. dirigeront la randonnée (11 h en français, 13 h en anglais) au Parc St-Anselme de Dieppe pour l'observation de la nature. Les participants peuvent contribuer au défi par leurs observations grâce à l'apprentissage pratique de l'application iNaturalist.
Sa présentation a avant tout porter sur diverses espèces de Cétacés (ordre de mammifères marins) qui peuvent être trouvées dans la Baie de Fundy. Dans la Baie de Fundy, les baleines sont typiquement présentes de la mi-juin au mois d’octobre, l’abondance étant maximale au mois d’août. Les amateurs de grande nature pélagique peuvent effectuer des sorties en mer avec quelques entreprises spécialisées. Le conférencier Mitch Doucet réalise ses sorties avant tout à partir du quai de Seal Cove à Grand Manan. Voir Album: Monstres marins de l’océan Atlantique - 8 avril 2025
Réunion : Mardi 8 avril 2025 à 19h00
Lieu : Centre multifonctionnel de Shédiac
Conférencier : Michel (Mitch) Doucet, photographe et guide nature
Thème : Monstres marins de l’océan Atlantique
Venez découvrir les « monstres géants » de la mer ainsi que leurs remarquables caractéristiques en plongeant derrière les douves des baleines et des autres animaux marins (baleines, orca, rorqual, dauphins, marsouins …)
Approfondissez vos connaissances grâce à des photos, des vidéos et des enregistrements sonores.
Michel a déjà identifié plus de 140 baleines dans la baie de Fundy, en photographiant le marques distinctives de leur queue.
Les bruants ont été mis à l’honneur, vous avez eu la chance de photographier en autres des bruants rarement vus en hiver : Bruant hudsonien (un snowbird fréquent en hiver), Bruant des champs, Bruant à joues marron, Bruant de Lincoln, Bruant fauve et Bruant des prés
Des rencontres privilégiées avec des oiseaux de proie: Pygargue à tête blanche, Buse à queue rousse, Chouette rayée, Aigle royal, Épervier de Cooper, Buse pattue.
Merci pour vos photos : Yves Poussart, Mitch Doucet, Rosemonde Chiasson-Duguay, Stuart Tingley, Carmella Melanson et Armand Robichaud.
Réunion : Mardi 4 mars 2025 à 19h00
Lieu : Pavillon Rotary, Parc St-Anselme, Dieppe
Conférencier : Louis Allard, pilote retraité de L'Aviation royale canadienne
Thème : Les nuages et la météo
Le conférencier discutera des différents types de nuages, ainsi que la façon de les identifier et de les nommer. Nous verrons rapidement comment les nuages se forment et comment on peut les interpréter pour prévoir la météo des prochaines heures. Lorsqu’on voyage en avion, l’observation des nuages peut aussi nous indiquer à l’avance certaines zones de turbulence ou de stabilité. Il y aura aussi quelques petits exercices pratiques pour renforcer les nouveaux concepts
PRÉSENTATION : « Le monde des mousses. » par Mélanie Jean, professeure au Département de biologie à l’Université de Moncton.
Yves Poussart présente la professeure Mélanie Jean en évoquant sa formation académique, ses intérêts biologiques et ses implications en recherche sur les Bryophytes.
De manière typique, pour explorer les Bryophytes, il faut se pencher et examiner les végétaux qui couvrent le sol. Beaucoup forment des tapis ou des coussins, le plus souvent de couleur verdâtre (capables de photosynthèse). Ceux-ci engendrent eux-mêmes un micro-environnement en mesure d’accueillir d’autres organismes de la microflore et de la microfaune.
Les Bryophytes appartiennent aux végétaux non vasculaires, c’est-à-dire dont la structure ne renferme pas de vaisseaux permettant la circulation de l’eau et des nutriments présents. Elles diffèrent donc des plantes vasculaires chez qui le liquide circulant dans des vaisseaux représente ce qui est souvent désigné par le terme de sève. En matière de diversité, les Bryophytes incluent surtout les mousses (11 k espèces), les hépatiques (7 k espèces; nom dérivant à l’origine de leur ressemblance de la forme du foie humain) et les anthocérotes (220 espèces).
On les trouve dans une très grande variété d’habitats dans l’environnement. La plupart des bryophytes se retrouvent dans des milieux frais et humides, comme en forêt dans lesquelles elles se développent sur le sol, les rochers, l’écorce des arbres, ainsi que les souches et troncs d’arbres en décomposition. Toutefois, d’autres sont observables dans des milieux secs et à découvert, comme sur des roches ensoleillées, des pelouses sèches, des trottoirs ou routes. Diverses espèces montrent une préférence devant tel ou tel substrat. Elles n’ont pas de racines et elles ne peuvent se développer qu’à la surface d’un substrat qui leur convient. Sans racines en situation de grave pénurie d’eau, leur dessiccation ne va pas mener à leur mort, comme c’est typiquement le cas pour les plantes vasculaires. La réhydratation peut alors réactiver les processus vitaux qui leurs sont propres.
Leur biologie présente plusieurs caractéristiques particulières. La plante possède une tige et des feuilles, capables de photosynthèse. Les feuilles sont typiquement composées d’une seule couche de cellules (on peut bien les voir par transparence en observation sous microscope). En observation soignée, on découvre l’organisation des feuilles et de tiges constituant le gamétophyte. Leur reproduction peut se réaliser par voie asexuée (sans fécondation) par fragmentation de feuilles, par exemple. La reproduction peut aussi se produire par voie sexuée (avec fécondation) alors que le gamétophyte va pouvoir former par méiose des spores haploïdes (n chromosomes, soit mâles soit femelles). Au terme de leur maturation et de leur relâchement, les gamètes (ces spores) haploïdes peuvent fusionner et mener à la formation d’un nouvel ensemble diploïde, le sporophyte.
Les Bryophytes ont leur propre métabolisme et leur propre écologie. Ils ne peuvent pas réguler leur hydratation, mais peuvent résister à de grandes variations de leur milieu. Ils sont typiquement résistants aux rayons UV, aux températures extrêmes élevées ou très faibles.
Au Nouveau-Brunswick, on compte 531 espèces de Bryophytes identifiées, 54 espèces considérées en péril, et 277 espèces ne sont pas encore classifiées. La diversité des mousses s’exprime par une variété de couleurs et de formes. Elles forment souvent de petits coussins de diverses formes et de taille. La diversité locale des anthocérotes ne couvre que quatre espèces. Une espèce que l’on croyait disparue a été récemment redécouverte.
Mélanie Jean dément ensuite certaines croyances répandues. Ainsi, les mousses ne se trouvent pas uniquement en milieu humide. Sur les arbres, elles ne se trouvent pas uniquement sur la face nord des troncs d’arbres (c’est juste que cette orientation procure un milieu qui maintient mieux l’humidité). Non, les mousses ne tuent pas les pelouses. Bien qu’elles aient une origine ancestrale, il faut reconnaître qu’elles ont évolué. Plusieurs organismes qui semblent leur ressembler ne sont pas des mousses.
En ce qui a trait à leurs contributions clés, il est reconnu qu’elles favorisent une protection contre l’érosion de surface. Elles créent des micro-habitats en mesure d’accueillir d’autres organismes. Elles jouent un rôle d’influence sur la succession écologique. Elles peuvent servir d’indicatrices de l’état de l’environnement où elles se trouvent (par exemple, métaux lourds, contaminants ..). Comme dans le cas des sphaignes, elles influent la dynamique du cycle de l’eau. Elles jouent un rôle de fixation d’azote (l’azote est capté de l’air, puis le métabolisme va assurer la production d’ions ammonium (NH4+ ) utilisables. L’accumulation progressive de bryophytes va engendrer une séquestration de carbone, réalité bien illustrée dans les cas des sphaignes dans les tourbières. La structure ramifiée des feuilles assure une structure aérienne poreuse et l’air qui s’y trouve va contribuer à procurer une isolation thermique.
Est-ce que les bryophytes peuvent être mangées ? Leur valeur nutritionnelle est faible et seuls quelques petits organismes ont été vus les consommant (cas de certains insectes, gastéropodes ...).
Les personnes intéressées à les étudier utilisent initialement une loupe (10X-20X; microscope au laboratoire), des guides d’identification (dont Les premiers critères utiles incluent la forme de croissance (droite, étalée, en coussin), la forme, la taille, la disposition des feuilles, l’allure de leur marge, la tonalité de leur couleur, l’allure des sporophytes. Le recours à l’application INaturalist est possible et fournir des indices initiaux. Par ailleurs, le site web de la « Société québécoise de bryologie » héberge beaucoup de ressources utiles (www.sociétéquébécoisedebryologie.org).
La présentation se poursuit avec une suite de photos composites illustrant des espèces typiques retrouvées au sol, sur des arbres, sur du bois en décomposition, sur des rochers, près de la rive de lacs et cours d’eau, dans des dépressions humides, dans les tourbières, et en milieu urbain.
Publié dans le journal Acadie Nouvelle, samedi 25 janvier 2025, page 28
Publié sur le Facebook de Martine Cadieux,
leadeur pédagogique en littératie, District scolaire francophone Sud
Réunion : Mardi 4 février 2025, 19h00
Lieu : Centre multifonctionnel de Shédiac
Conférencier : Mélanie Jean, professeur -dépt de biologie, Université de Moncton
Thème : Le monde des mousses – une mini-forêt sous vos pieds.
Venez découvrir le monde fascinant des bryophytes, un groupe de plantes non-vasculaires qui inclut les mousses. Ces petites plantes sont partout - sous nos pieds, sur les rochers, sur les arbres, dans les pelouses, ou même dans les fentes des trottoirs ! Trop souvent oubliées, elles sont présentes depuis plus de 470 millions d'années et ont une place importante dans la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes.
Sortie : Samedi 18 janvier 2025,
Thème : Promenade hivernale dans la nature, Parc naturel d’Irishtown et resto, Moncton, guide Guylaine Jean-Gagnon
Rencontre : à 10h00. 1155 Elmwood Dr, Moncton, Stationnement no 1
* S'habiller pour la température, amener jumelles et si désiré graines de tournesol (pour canards, mésanges, sittelles...)
Promenade hivernale dans le parc à la découverte de la nature qui nous entoure tout en profitant des connaissances de chacun.
et dîner au restaurant Crosswinds du club de Golf Royal Oaks, 401 Royal Oaks Blvd, Moncton. Prière de nous informer de votre participation au dîner aux fins de réservation.
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Les 890 hectares du parc naturel d'Irishtown offre aux amoureux de la nature des habitats boisés et aquatiques à explorer tout au long de l’année.
Goéland cendré / Common Gull
Saint-Édouard-de-Kent NB
12 Janvier 2025- une trouvaille de Rosemonde Duguay, naturaliste de la Péninsule acadienne
Le goéland cendré est en haut de la photo. C'est un petit goéland. Les adultes reproducteurs ont la tête blanche avec un anneau variable sur le bec.
Photos : Dickcissel d'Amérique (Marc LeBlanc), chouette rayée (Caroline Arsenault) et aigle royal (Marc LeBlanc)
On relance le défi: Liste des oiseaux d’hiver au sud-est du N-B. (comtés Kent, Westmorland, Albert) du 1er décembre 2024 au 28 février 2025 :
Depuis 7 ans on fait une liste commune, des oiseaux d'hiver de nos membres dans la région sud-est, c'est-à-dire les comtés de Kent, Westmorland et Albert. Gros merci à tous les participants qui ont l’habitude de partager leurs observations d’hiver avec le Club.
Vous pouvez faire votre liste d’hiver et partager l’information suivante :
* nom de l’oiseau, vu quelle date, vu quel lieu, et par qui - voir exemple de liste ci-joint.
* envoyer vos données au courriel du club.
* faites le suivi de la liste cumulative au lien suivant : Liste oiseaux d'hiver au sud-est du N.B.1er déc. 202 - fin février 2025.
* Petit truc: l’année dernière on a constaté que 84 % des espèces d'oiseaux ont été observées au cours des deux premiers semaines de décembre : il y a quelques migrateurs qui s'attardent un peu, des canards en migration automnale, les premiers arrivants des espèces nordiques et en plus de nos hivernants habituels.
Photo : Des visiteurs de 2023-2024
guillemot à miroir, moqueur chat, bruant des plaines, pipit d'Amérique, grive solitaire
Pourquoi participer à un tel défi ?
* une belle occasion de se motiver à sortir dehors en hiver ;
* une belle réussite personnelle pour améliorer ses capacités d'observation;
* ne pas manquer la chance de voir nos visiteurs du Nord qui viennent passer l'hiver dans notre "Sud" - qui seront là cette année? ;
* l’observation des oiseaux est bien plus facile l’hiver car les arbres et arbustes sont dépouillés de leurs feuilles et les champs et le sol sont blancs de neige;
* vous pouvez attirer et observer une grande diversité d’oiseaux à vos mangeoires d’hiver ;
* une façon de se mettre au défi d'avoir la plus longue liste possible d'espèces d'oiseaux pour l’hiver…
Merci à tous ceux qui se donnent le défi de faire leur liste d'hiver d'année en année! Bravo pour votre accomplissement.
leRéunion : Mardi 7 janvier 2025, 19h00
Lieu : Pavillon Rotary, Parc St-Anselme, Dieppe
Conférencier : Rhéal Vienneau, passionné des papillons
Thème : Où sont nos papillons en hiver ?
Une petite exposition de cocons vivants de cinq différentes espèces de papillons de nuit et des chrysalides vivantes d’une espèce de papillons de jour seront exposés avec une courte explications de détails pertinents (Cécropia, Lune, Polyphème, Mélèze, Io, papillon à céleri). Rhéal repassera sous quels autres formes les papillons passent l'hiver.
Une autre saison d'automne s'est achevée, et nous avons des photos fantastiques pour montrer notre biodiversité régionale. L'automne 2024 a été encore plus chaud que la normale. Des fleurs ont été aperçues au début du mois de décembre ! Les oiseaux retardent leur migration d'automne. N'hésitez pas à parcourir le lien suivant
Photos des membres - automne 2024
Voici un aperçu de notre album de photos automne 2024 :
Les animaux s'adaptent en modifiant leur comportement et en se préparant physiquement, illustrant la résilience et la capacité d'adaptation de la nature : cerf de Virginie mâle, porc-épic, rat musqué, hermine dans le cabanon, troupeau de beaux chevreuils
Merci à tous nos photographes pour leurs observations automnales : Carmella Melanson, Caroline Arsenault, Gilles Belliveau, Guylaine Jean-Gagnon, Johanne Paquette, Louis-Émile Cormier, Marc LeBlanc, Michel Doucet, Pierre Janin, Raymonde Chartier, Rosemonde Chiasson-Duguay, Stuart Tingley et Yves Poussart
On ne se lasse jamais des couleurs chatoyantes des feuilles, des fruits et des fleurs à floraison tardive ! Aster de Nouvelle-Angleterre, fruits de houx verticillés, sceau de Salomon, gousses d'asclépiade, feuillage de chêne.
En 2024, nous avons eu plusieurs raisons de tourner nos yeux vers le ciel. Cet automne nous a offert des phénomènes astronomiques remarquables, dont voici quelques exemples : En octobre, de nombreuses aurores boréales grâce à une phase particulière de l'activité solaire, et la comète Tsuchinshan-ATLAS, visible à l'œil nu et qui ne le sera pas avant 80 000 ans. La pleine lune du 15 décembre (Lune froide) On l'appelle aussi la lune des longues nuits, car c'est une lune qui dure plus longtemps qu'à cette période de l'année, où le soleil se fait rare... Elle accompagne en quelque sorte les couchers et les levers de soleil.
Vous avez eu la chance de capturer sur le vif plusieurs oiseaux peu fréquents ou observés, ou encore des visiteurs rares. Les voici : Oie à bec court, Tyran de l'Ouest, Harfang des neiges, Bruant à face noire, Tyran à longue queue, Cygne siffleur.
Vous avez eu la chance de capturer sur le vif plusieurs oiseaux peu fréquents ou observés, ou encore des visiteurs rares. Les voici: Arlequin plongeur, Troglodyte de Caroline, Héron garde-boeufs, Bihoreau gris, Chouette rayée.
Voir l'album de l'activité pour plus de photos : https://photos.app.goo.gl/Tt9UKvQN5YZWtRNq8
On fait de l'observation et du comptage d'oiseaux de 8h00 à 16h00 en se déplaçant en voiture dans les rues et quelques déplacements à pied. On identifie à la fois les espèces d'oiseaux et le nombre d'individus observés. Toutes les espèces doivent être recensées que ce soit un goéland, un étourneau ou un harfang des neiges!
À la fin de la journée vers 16h00, on se retrouve au centre multifonctionnel de Shédiac pour faire la compilation des résultats des équipes - moment excitant! Quelle équipe aura fait la plus belle découverte de la journée? les résultats de notre Club seront colligés au niveau provincial.
Les participants qui se sont inscrits seront divisés en 8 équipes pour les 8 secteurs d'observations que couvre notre territoire. On jumelle toujours des personnes d'expériences avec ceux qui en ont moins. Vous n'avez pas besoin de connaître les oiseaux; vous avez seulement besoin de pouvoir les entendre ou les voir. Vous pourriez être surpris combien d’oiseaux habitent ici en ce temps de l’année.
Pierre Janin est membre du CA de Nature NB et il est membre des Ami.e.s de la Nature du Sud-est du Nouveau-Brunswick Inc. Il est passionné par le dossier des plantes indigènes et, entre autres, il a participé à l’élaboration du Parc d’asclépiades pour les papillons monarques à Dieppe (dévoilé le 27 juillet 2024).
Avec sa femme, il a effectué en avril 2024 un voyage au Costa Rica d’une durée de deux semaines. Au terme d’une soigneuse planification, ils ont visité quatre des réserves reconnues pour leurs richesses naturelles abondantes et variées. Au début de sa présentation, Pierre Janin indique sur une carte les sites visités en signalant que les déplacements sont souvent lents en raison des routes étroites. Le périple s’est effectué en utilisant divers types de transport en commun. En chacun des sites visités, le recours à des explorations guidées par des naturalistes chevronnés a enrichi les découvertes et les conditions d’observation. Le pays compte plus de 200 volcans dont 4-5 sont actifs. Tout au long de son exposé et des nombreuses images partagées, il insiste sur la très grande diversité à tout égard, que ce soit pour les oiseaux, les plantes, les insectes et les mammifères.
Le décalage horaire par rapport au Nouveau-Brunswick est de trois heures. En raison de la température élevée en cette période (surtout près de la côte du Pacifique), la majorité des activités d’exploration s’est concrétisée tôt le matin. Les paysages sont souvent spectaculaires, comportant un relief accidenté, avec parfois des chutes d’eau en cascades. Les végétaux sont majestueux avec des épiphytes sur les branches. La canopée est élevée. Selon les sites visités, le trajet leur a permis de découvrir des zones humides tout autant que d’autres plus sèches.
Images à l’appui, la présentation incorpore plusieurs données quantitatives confirmant la grande diversité des espèces, par exemple, plus de 50 espèces de colibris, beaucoup de tyrans, pigeons, colombes, perruches, urubus, toucans, ... Par ailleurs, même en régions humides, ils n’ont pas été incommodés par des moustiques.
En plus des nombreuses espèces observées, la caractéristique qui les a plus émerveillés est l’énorme biodiversité présente dans ce pays.
L’auditoire souligne sa vive appréciation par des applaudissements, puis la présidente lui offre alors de se choisir une des plaquettes illustrant des photos prises par les membres.
Réunion : Mardi 3 décembre 2024, 19h00
Lieu: centre multifonctionnel, Shédiac
Conférencier : Pierre Janin, il est un passionné des plantes indigènes et de la faune aviaire
Thème : Nature Costa Rica
Pierre s'est rendu au Costa Rica pendant 2 semaines aux mois d'avril et mai 2024. Il a pu se rendre dans divers parcs nationaux pour découvrir différents habitats, notamment la zone du volcan Arenal, la rivière céleste, puis les forêts de nuages de Monteverde, pour finir son périple dans le Parc National Manuel Antonio. Il a pu observer une cinquantaine d'espèces d'oiseaux communs et endémiques, quelques reptiles, mammifères diurnes et nocturnes, papillons et autres merveilles de la nature. Des roches volcaniques aux plages de sable fin, en passant par les ponts suspendus à 60m dans la canopée de forêts humides, Pierre nous emmène à la découverte de la faune (aviaire principalement) et des luxuriantes forêts costariciennes à travers des photos et des vidéos qui vous donneront envie de laisser l'hiver canadien derrière vous et de voyager dans un pays qui tire 99% de son électricité de sources renouvelables.
Vous êtes cordialement invité.e.s à notre réunion annuelle du 3 décembre 2024 au centre multifonctionnel de Shédiac à 19h00.
On va procéder à l'élection du conseil d'administration 2025
formé comme suit :
· président.e
· président.e-sortant.e
· vice-président.e.
· secrétaire
· trésorier.ère
· cinq conseillers.ères
Nous sommes à la recherche de nouveaux candidats au conseil d'administration.
Il y a 2-3 réunions par an, essentiellement pour travailler à la programmation et un bon fonctionnement du Club.
N'hésitez pas à soumettre votre nom et faites le dès maintenant en répondant à ce courriel. Merci de vous impliquer! Vous pouvez communiquer avec Jean-Claude Gagnon
Comité de nomination
jc_guylaine@yahoo.ca
506 530-5448
Notre Club : Voir la constitution de notre club au lien ci-joint et les rôles des postes du conseil d'administration.
Le budget annuel 2025 sera aussi adopté.
Tirage de prix de présence.
et présentation de Pierre Janin : la nature au Costa Rica
Venez nombreux pour soutenir votre club!
Les orchidées indigènes constituent un élément précieux de notre patrimoine végétal. Elles se distinguent par l’asymétrie de leurs fleurs, son pétale central qui est souvent l’élément spectaculaire de la fleur; son appareil reproducteur qui évite l’auto-pollinisation, leurs symbioses avec les champignons endophytes et le temps nécessaire à la production des premières fleurs.
La seule manière d'apprécier les belles orchidées indigènes est de préserver l'habitat dans lequel elle se développe. L’assèchement des tourbières et des marécages ainsi que la déforestation causée par l’étalement urbain et les coupes forestières sont des facteurs dévastateurs pour ces plantes.
22 octobre 2024
La mise à jour de la taxonomie eBird entamée ce matin apportera d'importants ajustements pour plusieurs espèces observées au Québec. Ces révisions, basées sur les plus récentes recherches scientifiques, permettront d'affiner la classification des espèces et de mieux comprendre leur distribution.
La « taxonomie » fait référence à la classification des organismes vivants (en espèces, sous-espèces, familles, etc.) basée sur leurs caractéristiques, leur distribution et leur génétique. Les projets du Cornell Lab of Ornithology, y compris eBird, Merlin, Birds of the World et la Macaulay Library, utilisent la eBird/Clements Checklist of Birds of the World. Cette liste est mise à jour chaque année pour refléter les nouvelles découvertes scientifiques, ce qui peut entraîner des divisions ou des regroupements d'espèces en fonction des nouvelles données disponibles.
Goéland argenté
Le changement le plus notable pour les observateurs québécois concerne le Goéland argenté, qui sera divisé en quatre espèces distinctes selon la classification eBird :
le Goéland hudsonien (Larus smithsonianus) en Amérique;
le Goéland argenté (Larus argentatus) en Europe;
le Goéland de la Vega (Larus vegae) au nord de la Sibérie;
le Goéland de Mongolie (Larus mongolicus) en Mongolie et au nord-est de la Chine.
Toutefois, l'American Ornithological Society (AOS) et l'American Birding Association (ABA) ne reconnaissent pas encore cette division. Pour ceux qui préfèrent la taxonomie de l'AOS, il est possible de choisir la langue «français (AOU) » dans eBird, où ces goélands apparaîtront sous les formes suivantes : Goéland argenté (smithsonianus), Goéland argenté (argentatus), Goéland argenté (vegae) et Goéland argenté (mongolicus).
La scission s'appuie sur des recherches démontrant que les populations de goélands séparées géographiquement ne se croisent pas autant qu'on le pensait. Les adultes de ces espèces présentent des différences subtiles de plumage, mais les jeunes oiseaux sont plus faciles à distinguer selon la région. Bien que le Goéland hudsonien (smithsonianus) soit la forme attendue au Canada, des présences exceptionnelles du Goéland argenté (d’Europe, argentatus) et du Goéland de la Vega (vegae) sont toujours à considérer.
Sizerin flammé
Un autre changement important concerne le Sizerin flammé (Acanthis flammea), qui regroupera désormais les Sizerins flammé, blanchâtre et cabaret. Cette décision est basée sur des études génétiques récentes montrant que les différences d'apparence entre les populations sont contrôlées par un « supergène » partagé, et que les populations ne présentent pas de distinctions génomiques significatives ni de preuves d'isolement prolongé. Il sera néanmoins toujours possible de les différencier au niveau de la sous-espèce. Au Québec, les sous-espèces suivantes sont reconnues : Sizerin flammé (flammea), Sizerin flammé (rostrata/islandica), Sizerin flammé (exilipes) et Sizerin flammé (hornemanni).
Effraie des clochers
L’Effraie des clochers sera divisée en trois espèces distinctes : l’Effraie d’Amérique (Tyto furcata) en Amérique du Nord et en Amérique du Sud, l’Effraie orientale (Tyto javanica) en Asie du Sud, en Asie du Sud-Est et en Australasie, et l’Effraie des clochers (Tyto alba), présente en Europe, en Afrique et en Asie de l’Ouest.
Puffin cendré
Le Puffin cendré, largement observé dans l'Atlantique nord, sera scindé en deux espèces distinctes : le Puffin cendré (Calonectris borealis), qui se reproduit principalement sur les îles de l'Atlantique est, et le Puffin de Scopoli (Calonectris diomedea), qui niche principalement sur les îles méditerranéennes. Cette séparation est basée sur des différences dans l'ADN, les vocalisations et l'absence d'hybridation entre ces populations.
Augmentation globale du nombre d'espèces
Cette mise à jour de la taxonomie apportera également une augmentation notable du nombre total d'espèces. En 2024, on observera un gain net de 128 espèces à l'échelle mondiale, avec l'ajout de 141 espèces grâce aux scissions et la perte de 16 espèces en raison de regroupements. Cela portera le nombre total d'espèces d'oiseaux à 11 145 dans le monde.
Ces révisions témoignent de l’évolution constante de notre compréhension des oiseaux grâce aux progrès scientifiques. Les observations seront automatiquement mises à jour dans eBird pour intégrer ces nouvelles classifications, facilitant ainsi le suivi des espèces et la conservation de la biodiversité.
Soirée Place aux membres : Les membres présentent un court exposé de 5 à 10 minutes sur un sujet de leurs choix relié à la nature : *Richard Perron - Projet Nichoirs pour hirondelles bicolores rapport 2024; Tandis que la ville de Dieppe a un très haut taux de succès pour les nichoirs d'hirondelles bicolores, Richard s'interroge sur les raisons du bas taux de succès dans la régions Shediac, Cap-Brûlé, Pointe-du-Chêne. *Raymonde Chartier (en remplacement de Rose-Alma Mallet : Sorties hebdo d'observation d'oiseaux , rapport 8 année. Rose-Alma organise l'activité hebdomadaire Jeudi-oiseaux en invitant les membres à y participer en groupe ou individuellement. Elle assure la compilations des oiseaux de la journée, selon les différents sites visités. Aussi on accumule beaucoup d'informations sur quand voir les espèces d'oiseaux et des lieux à privilégier pour les observer. *Guylaine Jean-Gagnon : Venez découvrir les 30 espèces de plantes indigènes introduites dans les plantes-bandes à l’entrée de la Réserve naturelle Grande-Digue- une inspiration pour vos terrains! * Raymonde Chartier: Inventaire de la biodiversité à la Réserve naturelle Grande-Digue: quelques vedettes. Le 9e sentier dont le Club fait l'inventaire. Faire des inventaires augmente nos connaissances des plantes, champignons etc de notre région et des différents assembles d'espèces selon les milieux.
Réunion : Mardi 5 novembre 2024, 19h00
Lieu: centre multifonctionnel, Shédiac
Conférencier : Place aux membres, notre soirée populaire! Belle soirée en perspective...
Thème : Les membres présentent un court exposé de 5 à 10 minutes sur un sujet de leurs choix relié à la nature.
Soirée Place aux membres : *Rhéal Vienneau : “Où sont nos papillons” (Une petite exposition de cocons vivants de cinq différentes espèces de papillons de nuit et des chrysalides vivantes d’une espèce de papillons de jour *Alma Cormier - une rencontre entre un faisan et des corneilles *Louis-Émile Cormier - l’inventaire des papillons à Cocagne (marina, aréna) *Richard Perron - Projet Nichoirs pour hirondelles bicolores rapport 2024; *Rose-Alma Mallet / Raymonde Chartier: Sorties hebdo d'observation d'oiseaux , rapport 8 année *Guylaine Jean-Gagnon : Venez découvrir les 30 espèces de plantes indigènes introduites dans les plantes-bandes à l’entrée de la Réserve naturelle Grande-Digue- une inspiration pour vos terrains! * Raymonde Chartier: Inventaire de la biodiversité à la Réserve naturelle Grande-Digue: quelques vedettes.
Jacques Giguère et Monique Niles ont plus qu'une simple fibre écologique : ils vivent selon les valeurs qu'ils défendent. Aux confins de Memramcook, ils se sont construits pendant près de trois ans une maison "verte", durable et éco-responsable, dans laquelle ils vivent en harmonie avec la nature. Lancé par l'architecte américain Michael Reynolds, ce concept novateur (connu sous le nom d'Earthship) nous ramène aux principes fondamentaux et ancestraux de la construction des maisons. Pour autant, il n'implique pas de renoncer au confort moderne.
Sortie : 2 novembre 2024
Thème : Visite d'une maison 100% écologique
Guide : Jacques Giguère et Monique Niles
Rencontre : Taylor Village (Memramcook)
Heure : groupe du matin : visite débute à 10h00
groupe pm : visite débute à 13h30
Durée de la visite : environ 2 heures (variable selon l'intérêt du groupe)
On va organiser du co-voiturage de Dieppe / Shédiac à Taylor Village (Memramcook) - les détails seront donnés aux inscrits.
Inscription obligatoire
* Nous aimerions bien avoir vos témoignages concernant les Ami.e.s de la nature pour souligner notre 35e anniversaire.
Notre événement pour le 35e anniversaire de fondation du Club a été un franc succès. Votre grande participation a contribué à rendre ce jour des plus festifs!
Un grand merci à l'équipe qui a organisé cette journée : Guylaine Jean-Gagnon qui était notre chef, Oscar Duguay, Raymonde Chartier et Selma Zaiane.
Merci aussi aux autres bénévoles qui ont monté des tables d'exposition et aidé à la décoration,
Voici l'album photo Fête 35e Nature Sud-est 5 oct. 2024. qui nous laisse de très bons souvenirs. : https://photos.app.goo.gl/Qz6gkPZgSqkQ4S2m9
Il se trouve aussi sur notre site à Albums récents. Profitez de ces moments de retrouvailles, de souvenirs, d'hommage et de fête !
Joyeux 35e anniversaire à tous.
Invitation aux membres à partager une capsule nature - 5 à 10 min. (un sujet qui vous passionne, une de vos découvertes récentes (ex. un nouveau sentier que vous avez parcouru, une observation de la nature qui vous a intrigué), une collection que vous faites, des photos reliées à la nature, un voyage, un livre que vous avez lu, etc.) pour notre soirée PLACE AUX MEMBRES Mardi 5 novembre 2024, 19h00
Pour le 35e anniversaire, on a cru bon de rénover notre logo. Pourquoi cette refonte du logo? On a voulu donner un coup de jeunesse au logo en rendant les lignes plus nettes. Le logo d'origine avait été fait sur papier et ensuite numérisé avec les moyens technologiques de l'époque qui n'avaient pas la qualité que l'on connaît aujourd'hui. On voulait aussi que le nomcomplet du club figure sur le logo.
On a voulu respecter le logo d'origine qui avait été créé par un membre, Raymonde Fortin, aux débuts du club. L'intention était de représenter toutes les sphères du monde naturel : on voit un oiseau qui représente la faune, une feuille pour la flore, un ciel étoilé pour les astres et la mer pour le monde aquatique.
Et les couleurs, eh bien ce sont celles du drapeau acadien, car nous sommes bel et bien un club francophone en Acadie! Et c'est aujourd'hui qu'on le lance officiellement, il sera désormais utilisé sur tous nos médias.
Réunion : Mardi 8 octobre 2024, 19h00
Lieu : Pavillon Rotary, Dieppe * à noter changement de lieu
Conférencière : Jeannette Cormier
Thème : La Réserve de parc national du Canada de l'Île-de-Sable
Jeannette a réalisé un grand rêve, celui de se rendre à ce lieu mythique qu'est l'île-de-sable. Elle partagera son expérience et ses découvertes naturelles de son voyage de septembre 2023.
La présentation PowerPoint de cet exposé qui comporte un grand nombre de photos a été déposée en partie sur le web du Club https://sites.google.com/site/lesamiesdelanature/albums-de-photos.
La visite d’une journée à l’Île-de-Sable s’est déroulée le 23 septembre 2023. Ce fut un cadeau offert par ses trois enfants, Mireille, Émilie et Patrick, pour son 70e anniversaire.
Le voyage d’une heure trente minutes entre Halifax et l’Île-de-Sable s’est effectué en hélicoptère de la compagnie Kattuk Expeditions et accompagné par le guide-photographe Fred Stillman.
L’Île-de-Sable mesurant 42 km sur 1,3 km de largeur au maximum est située à 170 km au sud d’Halifax. Elle fut désignée Réserve de parc national en 2013. Elle bénéficie d’un climat tempéré avec des étés chauds. Le jour de la visite a été ensoleillé avec un ciel pleinement dégagé, ce qui est loin d’être toujours le cas parce que le brouillard y est souvent dominant. Un petit complexe de bâtiments accueille une station de recherche de Pêches et Océans ainsi qu'Environnement et Changement climatique Canada.
Le matin fut consacré à l’exploration des dunes et de leur milieu intérieur formant un environnement d’une vingtaine de kilomètres de dunes consolidées pouvant culminer jusqu’à 30 m de hauteur. On y trouve environ 500 chevaux sauvages qui ne peuvent pas être approchés à moins de 20 mètres et qui bénéficient d’un statut de protection. L’histoire relate qu’ils sont probablement d’origine acadienne alors qu’ils auraient été laissés là au cours de la période de la déportation. D’ailleurs, elle s’en est inspirée pour rédiger un livre intitulé « Lire, c’est chouette ! Série 2 – Grand livre 1 – Le cheval » disponible chez htpps://volumesdirect.com. Tout comme d'autres titres faisant partie d’une collection qu'elle a élaborée, il s'agit d'un livre conçu pour l'apprentissage de la lecture chez les jeunes enfants.
Le milieu intérieur possède des étangs qui soutiennent toute une vie diversifiée de poissons (Épinoche, Choquemort), de plantes aquatiques, d’insectes et autres invertébrés. La végétation au voisinage inclut la Verge d’or toujours verte, le Liondent d’automne, le Rosier sauvage, le Pigamon, la Smilacine étoilée, l’Aster de la Nouvelle Belgique, la Mertensie maritime. L’Ammophile recouvre environ un tiers de la surface de l’île. Au fil des saisons, les oiseaux présents incluent environ 2 500 couples de sternes qui nichent, à 60% de l’espèce Sterne pierregarin, d’autres oiseaux nicheurs et plus de 350 espèces migratrices en transit. L’île accueille aussi environ 400 000 phoques gris, la plus grande colonie au monde pour cette espèce. Il s’y trouve aussi des phoques communs.
L’après-midi fut consacrée à l’exploration des chevaux et de la plage, ce qui a permis la prise de nombreuses photos. Ces chevaux sont captivants à observer, souvent vus deux par deux ou en petite famille. Ils ont la caractéristique d’avoir une tache ou une ligne blanche sur le front. Les trésors de la plage sont de nature et d’origine très diversifiées, incluant du bois, des os, des bouteilles, de la ferraille, des noix de coco, autant de témoignages de l’effet des courants marins et d’objets de pollution.
L’histoire recense plus de 500 naufrages autour de l’Île depuis 1853, ce qui lui confère la dénomination de « cimetière de l’Atlantique ». La rencontre de courants froids et chaux explique la formation courante de brume et la mobilité des hauts fonds sablonneux expliquent ces naufrages.
Le groupe a pu rencontrer Zoe Lucas, une des rares personnes à avoir tant vécu sur l’île, en moyenne six mois chaque année et qui y a mené des recherches depuis une quarantaine d’années. Entre autres, elle recueille ce que la mer rejette sur les plages et inventorie leur diversité et leur abondance. Sur le plan de la pollution, elle leur a montré des ballons, des jouets, des filets, un mini bateau qui avait été construit par des élèves du primaire du Massachusetts, etc… Parmi ses contributions, elle a fondé en 2009 le « Sable Island Institute » (https://sableislandinstitute.org) consacré à la protection de l’Île-de-Sable. Elle a aussi été l’autrice de plusieurs livres et rapports.
La présentation se termine par un diaporama de très belles photos illustrant ce site unique qui a ravi Jeannette Cormier : chevaux, dunes, plage, phoques, vagues … Il s’agit d’un voyage dont elle rêvait depuis longtemps et, accompagnée par sa fille Émilie, elle s’est dite comblée par cette visite très spéciale.
Elle signale deux livres intéressants portant sur l’Île-de-Sable (les deux sont, entre autres, en vente chez Amazon.ca ou chez une bonne librairie) :
Sable Island in Black and White ISBN: 9781771083812
Author: Jill Martin Bouteillier Publisher: Nimbus Publishing
Sable Island Paperback ISBN-13 978-0887809118
by Bruce Armstrong (Author), Zoe Lucas (Illustrator)
Jeannette Cormier répond à quelques questions puis l’auditoire souligne sa vive appréciation par des applaudissements. La présidente lui offre alors de se choisir une des plaquettes illustrant des photos prises par les membres.
Ah, comme il fait chaud, comme il fait beau! Nos photographes de la nature en ont profité pour être dehors. Ils ont célébré la diversité et l’abondance des oiseaux, des insectes et des végétaux! On vous invite à explorer l’album d’été livré par nos membres - Un gros MERCI à tous les contributeurs de l’album photos des membres été 2024 : Lyson Bujold, Raymonde Chartier, Rosemonde Chiasson Duguay, Louis-Émile Cormier, Roméo Cormier, Michel Doucet, Noëlla Doucette, Pierre Janin, Guylaine Jean-Gagnon, Carmella Melanson, Marjorie Pedneault, Yves Poussart, Armand Robichaud, Danielle Routhier, Dan Stoke, Stuart Tingley, Rhéal Vienneau.
Beaucoup de papillons ont été photographiés! Notre intérêt pour la papillon Monarque nous fait aussi découvrir d’autres papillons. De plus, l'asclépiade attire différents pollinisateurs. Photos: Vulcain sur fleurs d'Asclépiade; Papillon du céleri sur fleurs d'Asclépiade; Piéride des crucifères sur fleurs de Vesce jargeau; Argynne cybèle sur fleurs d'Asclépiade; Vanesse de Virginie sur Échinacée.
Visites exceptionnelles et raretés vues durant l'été : Courlis corlieu, Petit-Cap, Talève violacée vu à Sackville. la plante Gérardie appauvrie, Grande-Digue, Pluvier de Wilson au marais de Cormierville, Grand porte-queue, Cocagne, Papillon ocellé dans le jardin pollinisateur adjacent à l'aréna de Cocagne, Baleine bleue, voyage pélagique, Grand Manan, Mouette pygmée, parc Kouchibougouac.
Invitation aux membres à partager une capsule nature - 5 à 10 min. (un sujet qui vous passionne, une de vos découvertes récentes (ex. un nouveau sentier que vous avez parcouru, une observation de la nature qui vous a intrigué), une collection que vous faites, des photos reliées à la nature, un voyage, etc.) pour notre soirée PLACE AUX MEMBRES Mardi 5 novembre 2024, 19h00
Lieu: centre multifonctionnel, Shédiac *NOTER LE LIEU CHANGÉ
SVP nous écrire pour proposer votre sujet à ce courriel
En ce qui concerne des lieux comme les pelouses, la diversité locale des champignons est relativement limitée et certaines espèces sont comestibles (pelouses non traitées bien sûr). En général, ce sont des champignons décomposeurs qui n’entretiennent pas de relation symbiotique avec les arbres. Ils se développent au mieux dans un sol riche en humus et en ma<ères organiques. Il faut en moyenne trois jours après une pluie abondante pour que les premiers champignons commencent à pousser. En se décomposant en fin de vie, ils fournissent des nutriments au sol. Leur présence signale un sol de belle qualité.
. Les Agarics (psallilotes). Ceux-ci regroupent une quinzaine d’espèces en majorité comestibles. Cousins des champignons de Paris (type trouvé dans les épiceries), ils croissent souvent en formant des ‘’ ronds de sorcières ‘’. Ils tolèrent bien la chaleur et un temps sec. Les Agarics des jachères ou Agaric des prés, reconnus savoureux, sont communs sur les pelouses.
. Lépiote lisse. Elle présente des risques de confusion avec des champignons mortels tels que l’Ange de la mort ou Amanite vireuse.. Marasme des Oréades. Comestible de choix, mais à ne pas confondre avec Clitocyble sudorifique en particulier. Le pied est tenace et il peut résister à la torsion. Sa chair aune odeur de noisette.
. Clytocible blanchi, sous-espèce sudorifique. À ne pas confondre avec le Marasme des Oréades, d'autant plus que ces deux espèces peuvent se retrouver ensemble. Vénéneux et causant une forte déshydratation. Son pied ne résiste pas à la torsion.
. Coprin chevelu. Il peut apparaître en une nuit, mais disparait vite. Comme son nom l’indique, le chapeau est couvert de fines expansions faisant penser à des cheveux. Espèce de fin de saison (septembre jusqu’à la fin octobre) et comes<ble si fraîche (quelques heures après leur apparition) et nouveau.
. Coprin noir d’encre. Ceee espèce provoque une augmentation de la fréquence cardiaque, parfois suivie de vomissements et d’évanouissement, lorsque consommée avec de l’alcool. Il est recommandé de ne pas consommer d’alcool au cours des 72 heures avant et après son ingestion.
. Psathyrelle pleureuse. Non recommandé pour la consommation en raison de sa ressemblance avec des espèces toxiques.
. Pied bleu / Lépiste nu. Appréciant les sols riches, on peut le trouver de la mi-août à novembre. Son nom évoque la coloration bleue de son pied bulbeux et la colora<on bleutée de toutes ses par<es, laquelle disparait avec l’âge en devenant brunâtre. La sporée est requise pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un Cortinaire violacé ou Lilas au pied bulbeux.
.Vesse-de-loup géante. Il s’agit d’une espèce spectaculaire en forme de gros ballon lisse et blanc (dépassant fréquemment 30 cm de diamètre. Sa chair blanche ressemble à de la guimauve. On peut en trouver en septembre et octobre.
. Vesse-de-loup perlée. Espèce très commune, sa forme arrondie blanche dévoile un chapeau orné de minuscules épines. À maturité, dès qu’une goutte de pluie tombe sur le chapeau, un nuage de spores est propulsé par un orifice percé au sommet du champignon. C’est une espèce bonne à la consommation, avec une texture molle et spongieuse.
. Scléroderme commun. Il s’agit d’une espèce vivant en symbiose avec des arbres. Elle est l’espèce la plus commune de son genre, mais ce n’est pas une Vesse-de-loup. Son enveloppe extérieure est épaisse et sa surface est ornée d’écailles. Sa chair est dure et noircit dès le plus jeune âge et qui dégage une odeur aigre et désagréable (vieux oignons ou caoutchouc. Les spores peuvent être propulsées par un orifice situé au sommet. Cette espèce est toxique.
. Satyre à dentelle. En forme d’œuf au début. Sa voile en jupeee a une allure de dentelle. Son odeur fortement cadavérique attire les insectes.
. Crucibule lisse. Cette espèce pousse dans le paillis. Elle a l’apparence d’un minuscule nid d’oiseau.
. Strophaire à anneau rugueux. Cette espèce aime les milieux ouverts, les copeaux de bois et les paillis. Elle peut être retrouvée en milieu urbain. Son chapeau est de couleur rouge vin, souvent de grande taille. Le pied présente un anneau fortement denté. Les lames sont grises violacé. Ces champignons sont meilleurs à manger lorsqu’ils sont en boutons.
. Amanite-tue-mouches. Cette espèce croît en mycorhize avec les arbres. Elle peut même se retrouver sur la pelouse en été et en automne. Son nom dérive du fait qu’il a été utilisé en mélange avec du lait, ce qui assure un pouvoir insecticide puissant auprès des mouches domestiques. Ce champignon est parmi les plus souvent illustrés dans le monde. Elle est toxique (mais non mortelle) et hallucinogène. Elle est à éviter comme les autres amanites.
. Cèpe d’Amérique. Cette espèce croît en mycorhize avec les arbres, autour de grands chênes ou épinettes.
. Polypore en touffe. Cette espèce croît surtout en août et septembre au pied des chênes et peut se trouver au même endroit durant plusieurs années. Sa fructification est dense et fortement ramifiée. Le chapeau est en forme de chapeau avec les spores en dessous. Ce champignon peut être consommé jeune. Il s’agit d’un hémiparasite surtout des racines et du pied des arbres vivants. Il peut aussi agir comme décomposeur des souches.
La consommation de champignons sauvages est une décision personnelle, mais il y a une règle d’or à respecter
Ne jamais consommer un champignon dont on n’est pas absolument certain de son identification.
Voir l'album de la présentation : Les champignons des pelouses et des paillis- présentation 10 sept. 2024
Réunion : Mardi 10 septembre 2024, 19h00
Lieu : Pavillon Rotary, Dieppe
Conférencier : Raymonde Chartier
Thème : Les champignons des pelouse (et de paillis)
Les champignons poussent dans différents habitats, même en ville sur nos pelouses et nos paillis des jardins. Venez découvrir quelques espèces les plus fréquentes on peut y trouver. Et certaines sont de bons comestibles.
Les Arts en Fête – Conférence Centre EcoParc de Cormier-Village
Raymonde Chartier – Les ami.e.s de Nature
Samedi 24 aout 14h30
LES ARBRES
Un regard sur les grands arbres indigènes de notre région, les
espèces colonisatrices et menacées et leur relation avec les animaux, les oiseaux et
les champignons.
Tous bienvenus- Entrée libre
Pluvier de Wilson au marais de Cormierville
À la sortie Jeudi-oiseaux du 25 juillet 2024 du Club on observe un pluvier de Wilson au marais de Cormierville. C'est la première fois que cette espèce est documentée au Nouveau-Brunswick. Il avait été reporté le 23 juillet par Denise Maillet. Voici quelques photos prises par nos membres. Il est un peu plus gros que le pluvier semipalmé que nous connaissons bien, plus pâle avec les pattes pâles, rosâtres. Ce qui le distingue le mieux est son gros bec noir.
Il a été documenté sur eBird par nos membres Gilles Belliveau, Carmella Melanson, Marc LeBlanc
Grand porte-queue à Cocagne
Marie-Louise Cormier a remarqué un grand papillon inhabituel et audacieusement marqué qui volait autour des asclépiades dans sa cour arrière de Cocagne. Son mari Louis-Émile Cormier a pu prendre quelques photos confirmant qu'il s'agissait du très rare grand porte-queue ( Papilio cresphontes / Giant swallowtail). Il est difficile à manquer : le grand porte-queue est le plus grand papillon diurne d’Amérique du Nord, pouvant atteindre 15 centimètres d’envergure.
Stuart Tingley a documenté cette observation sur iNaturalist. C’est la première mention pour le Nouveau-Brunswick sur ce site.
Mardi 14 mai 2024 nous avons fait notre première sortie.
Suivre notre album Réserve naturelle Grande-Digue - biodiversité
Quoi vous n’avez pas encore votre photo avec la sculpture ! Dépêchez vous pour la voir à côté du Centre aquatique de Dieppe.
Évènement de Ville de / City of Dieppe et Les ami(e)s de la nature du sud-est du n.b. inc.
Samedi 27 juillet 2024 è 10h30
Centre Aquatique et Sportif de Dieppe-Dieppe Aquatic and Sports Centre
Durée : 1 h 30 min
À Dieppe, ce n’est pas toute la royauté qui porte une couronne….
Longue vie au papillon monarque! Cette espèce aux couleurs royales, en voie de disparition, aura son propre jardin à Dieppe! Assistez au dévoilement le 27 juillet à 10 h 30 près du stationnement du Centre aquatique et sportif (111, rue Aquatique).
Sur place :
Dévoilement d’une sculpture originale conçue par l’artiste Heather Lawrie-Morse
Envolée de papillons (si les conditions le permettent)
Jardins d’asclépiades incarnates, seule nourriture de la chenille de ce papillon
Panneaux d’interprétations pour en apprendre plus sur nos amis orangés
Rencontre avec des passionnés
Spécimens de monarques sur place
Couronnement d’un papillon (bon, la dernière c’est pas vrai mais avouez que ce serait drôle de voir un papillon avec une toute petite couronne )
C’est un rendez-vous!
Une initiative réalisée avec nos royaux collaborateurs Les Ami.e.s de la nature du sud-est du N-B.
Détails : dieppe.ca/monarque
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Ce samedi 27 juillet 2024, la ville de Dieppe a créé un événement pour dévoiler cette imposante et incroyable œuvre de l’artiste néo-écossaise Heather Lowrie-Morse. Une foule de près 100 personnes est venue au dévoilement de l'œuvre, l’envolée de papillons monarque, en apprendre plus sur nos amis orangés par les panneaux d’interprétations. Il ont pu aussi rencontrer nos membres passionnés qui avaient monté un petit kiosque d’information sur l'élevage des papillons et le papillon monarque.
On participait au blitz pour le suivi du monarque, en collaboration avec Nature NB, à notre jardin près de la rue Surette. Très bonne participation de 14 personnes dont 8 membres de notre Club. On a trouvé des oeufs et une chenille du monarque de bonne taille.
La 8e édition du Blitz du suivi du monarque : du 26 juillet au 4 août 2024
Le Blitz international de suivi du monarque est un événement d’une durée de 10 jours durant une période cruciale pour l’estimation de la taille de la population du monarque. Vous êtes invité.e.s à vous joindre à des milliers de personnes du Canada, au Mexique et aux États-Unis afin d’effectuer des observations d’asclépiades et de monarques.
On se donne RDV le samedi 27 juillet 2024 à 13h30, au jardin d'asclépiades (projet de notre Club), situé au bout de la rue Surette à Dieppe - qui donne sur le Chemin Gauvin, en face de l'école Lou MacNarin (voir la carte ci-jointe).
Louis-Émile Cormier et Richard Perron seront là pour nous accompagner dans le suivi du monarque et nous parler des initiatives visant à aider le papillon monarque, une espèce en voie de disparition.Vous pourrez également vouloir à entretenir des plantes nectarifères et de l'ascplépiade, plante hôte du monarque dans votre propre jardin pour faire votre part.
Participez à l'événement à vélo Cycles et monarques!
Date : 27 juillet 2024 (Date de pluie : 3 août)
Lieux et heures:
– Masse d’asclépiades communes 1 rue Foundry (10h30)
– Place 1604, Dieppe (12h)
– Jardin d’asclépiade, rue Surette, Dieppe (1h30)
(trajet à vélo de 5 km entre les arrêts)
Joignez-vous à nous pour une journée amusante d’observation de la faune et flore avec d’autres cyclistes, alors que nous célébrons les Cycles et monarques pendant le Blitz international de suivi des monarques ! Nature NB, en collaboration avec Mission Monarque, est heureuse de vous offrir cet événement.
Le vélo est facultatif, vous pouvez assister à n’importe quel événement en voiture ou à pied, mais si vous souhaitez vivre l’expérience complète, La Bikery a plusieurs vélos de location disponibles à leur garage sur la rue Assomption.
Arrêts de la journée
1 – 10h30 – Premier arrêt, à Moncton : Surveillance de l’asclépiade commune et des monarques au Parc Riverain près de la rue Foundry : Aidez-nous à compter les tiges d’asclépiade et à surveiller les monarques à tous les stades de leur vie.
2 – 12h – Pique-nique – Arrêt Place 1604, Dieppe (bilingue) : Pique-niquez avec nous, avec le marché à proximité ! Avec l’Alliance du bassin versant Petitcodiac et Nature NB, découvrez les graines de plantes indigènes et la facilité de cultiver l’asclépiade et d’autres plantes nectarifères dans votre jardin. Découvrez les projets de jardins de pluie de l’ABVP.
3 – 13h30 – Arrêt final, jardin des monarques de Dieppe (présentation en français) : Venez découvrir avec nous le nouveau jardin sur le sentier du marais, au niveau de la rue Surette, installé par Les Ami(e)s de la Nature Sud-Est et surveillez les monarques et l’asclépiade.
Nous invitons tout le monde à participer, que vous puissiez assister à tous les événements ou à un seul. Venez faire partie de cette initiative incroyable à travers notre continent et contribuez à la conservation des monarques !
Information supplémentaire : https://www.naturenb.ca/.../blitz-international-de.../...
Au plaisir de vous voir là !
À la sortie aux papillons du samedi 29 juin 2024 nous avons observé 14 différentes espèces de papillons pendant notre sortie au Sentier Cocagne. Merci beaucoup à Louis-Émile Cormier pour nous avoir montré cette belle richesse dans notre nature et à tous les participants!
Croissant nordique, Hespérie délicate, Amiral, Satyre fauve, Baltimore, Vice-roi, Tigré du Canada, Hespérie de Peck, Coliade du trèfle, Damier de Harris, Satyre ocellé, Hespérie d`Hobomok, Satyre perlé et une chenille de Morio.
Voir l'album Sortie aux papillons 29 juin 2024
Sortie : Samedi 29 juin 2024 (date en cas de pluie dimanche 30 juin)
Heure : 9h30, sortie en am
Thème : Sortie aux papillons
Guide : Louis-Émile Cormier
Lieu : on se rencontre au Centre 50, rue Villa, Cocagne
Venez vous promener dans le sentier de Cocagne et identifier des papillons. L'année passée, plus de 17 espèces différentes de papillons ont pu être identifiées ! Amenez vos guides de papillons ; nous aurons aussi quelques guides à prêter. Louis-Émile Cormier, notre expert en papillons, sera également avec nous durant la marche ! N'oubliez pas votre bouteille d'eau, protection soleil et chasse-moustique.
Le GROUPE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU PAYS DE COCAGNE nous invite à cette activité.
Ce printemps qui se termine par des chaleurs extrêmes a aussi été hâtif. Retour précoce d’oiseaux migrateurs, dates de floraison devancées… et oui nous voyons les conséquences du changement climatique. Voici un aperçu des découvertes printanières de la faune et la flore de nos curieux de la nature.
Nous sommes très chanceux d’avoir des membres qui photographient la nature qui nous offrent un album impressionnant de découvertes printanières Gros merci! : Gilles Belliveau, Lyson Bujold, Mario Bujold, Raymonde Chartier. Rosemonde Chiasson Duguay, Michel Doucet, Charles Gaudet, Guylaine Jean-Gagnon, Marc LeBlanc, Carmella Melanson, Yves Poussart, Armand Robichaud, Maripol Robichaud, Stuart Tingley . Vous êtes invités à parcourir ce magnifique album Photos des membres - printemps 2024
C'est toujours un évènement de pouvoir photographier des animaux dans leurs milieux naturels. Jeunes renardeaux roux, cerfs de Virginie, hermine et sa proie un rat, marmotte commune, rat musqué
Les grenouilles et rainettes sont le plus facilement observables dès la fonte des neiges jusqu’à la fin de l’été, selon les espèces, alors qu’elles coassent à la recherche d’un partenaire. Les tortues sont les plus faciles à observer au printemps, lorsque la température de l’eau est encore froide. Elles sont alors visibles sur les bouts de bois ou les roches en train de se faire chauffer au soleil:
tortue peinte de l'Est, grenouille léopard, têtard, grenouille verte,
Le projet est financé conjointement par Ami.e.s de la nature du sud-est et la Ville de Dieppe.
Voir le DieppeMag Été 2024 qui parle du projet.
Album de la sortie :
Sortie aux fougères, sentier hibou blanc- 15 et 16 juin
Sortie : Samedi 15 juin 2024 (en cas de pluie dimanche 16 juin)
Heure : 9h30, sortie en avant-midi
* on se retrouve au stationnement du Parc.
Thème : À la découverte des fougères de nos sous-bois
Venez apprendre quelques trucs pour les identifier et les différencier
Aussi possibilité de voir la remarquable osmonde royale, des fleurs printanières de milieu humide comme le calla des marais, grenouille verte)
Guide : Raymonde Chartier, amatrice de notre flore
Lieu : Sentier Hibou blanc, Parc Plein air Cap-Pelé
2309, chemin Acadie Cap-Pelé - beau sentier facile et bien aménagé.
N'oubliez pas la protection contre le soleil et les moustiques.
Distribution gratuite de plantes d'asclépiade (samedi 8 juin 2024)
L'opération s'est déroulée de 9h à 11h à la Place 1604 et de 11h à 13h30 au Marché des fermiers, où on nous a gracieusement prêté une table. Avec l'aide appréciée d'Yvon Comeau et Louis-Émile Cormier, nous avons distribué plus de 300 plants d'asclépiade à des citoyens et citoyennes qui ont accepté de les planter sur leur propriété.
La distribution de plantes d'asclépiades, tout s'est déroulé rondement avec l'écoulement des 300 plantes et plus, semées, transplantées, arrosées, fertilisées, transportées et finalement..... adoptées.
Réunion : Mardi 4 juin 2024, 19h00
Lieu : Shédiac : Centre multifonctionnel
Conférencier : Raymonde Chartier, admiratrice de notre flore
Thème : Reconnaître nos fougères communes de nos sous-bois
Guide: Normand Belliveau, membre expert en observation d'oiseaux
Thème : Observation d'oiseaux chanteurs et autres
Lieu : Marais Wilson (Bell st. Moncton), à Salisbury (Parc Wetland, lagune)
Rencontre : au stationnement Place Champlain derrière le Burger King, Dieppe,
Départ : à 8h30,
Durée: avant-midi
Venez vous laissez émerveiller par tous ces oiseaux chanteurs (bruants, hirondelles, parulines, troglodyte, viréos, jaseur, oriole, cardinal à poitrine rose, tyran, moucherolles, etc.) Évidemment on ne va pas fermer les yeux sur les espèces de marais, canards, etc.
Symphyotrichum laurentianum
Jean-Claude Gagnon le présente en signalant que David Mazerolle a reçu son diplôme de Maitrise en études de l’environnement de l’Université de Sherbrooke après avoir obtenu son B. Sc. en biologie à l’Université de Moncton. Depuis lors, il a cumulé plus d’une vingtaine d’années d’expérience tout particulièrement en botanique tout en incorporant des observations sur les oiseaux et autres composants définissant le patrimoine naturel. Il a une connaissance approfondie de très nombreux sites de l’Atlantique et tout particulièrement du Nouveau-Brunswick. Il passe une grande partie de son temps sur le terrain.
David Mazerolle aborde sa présentation en résumant les grandes étapes de son cheminement professionnel. Il évoque ensuite les noms des toutes premières personnes pionnières qui, dès 1920, se sont investies à la description des milieux naturels. En explorant le territoire et en réalisant la collecte de spécimens (dans des valises métalliques appelées vasculum), ces explorateurs-chercheurs ont établi les premières bases de données et ont enrichi les herbiers de référence (comme celui présent à la Harvard University à Cambridge, Massachusetts). Au Québec (et à Cuba qu’il a aussi visité), le Frère Marie-Victorin est largement reconnu pour sa « Flore laurentienne » surtout élaborée durant la période 1919-1939 et sa contribution comme fondateur du Jardin botanique à Montréal.
David Mazerolle fait aussi mention des remarquables travaux de la botaniste américaine Catherine Furbish qui s’est investie en tant qu’illustratrice experte de la flore du Maine pendant plus de 60 années. Compte tenu de la proximité géographique, les espèces illustrées sont aussi trouvées dans le Nouveau-Brunswick et le reste des provinces de l’Atlantique. En plus, il est aussi question des vrais débats via le savoir traditionnel même s’il est parfois difficile de réconcilier les données scientifiques et les récits des autochtones.
De nos jours, il faut reconnaitre le travail conjoint des groupes de conservation, des musées et des consultants. Il y a le Centre des données sur la conservation du Canada atlantique (bureaux à Sackville et Corner brook; accès web CDC CA au accdc.com). Ce Centre regroupe les données sur le patrimoine naturel. D’autres Centres analogues existent dans d’autres régions du Canada et l’organisme NatureServe Canada (natureserve.org)) les chapeaute conjointement. Ce dernier regroupe les données sur plus de 100 000 espèces.
Pour chacune des espèces, le statut de conservation est codifié à l’échelle provinciale (SX, SH, S1 pour péril grave, S2 en péril, S3 vulnérable, S4 apparemment en sécurité, S5 en sécurité), nationale et globale. David Mazerolle présente des exemples en mentionnant le Thuya occidental ou Cèdre, le papillon Monarque, et la plante Sabatie de Kennedy ou Gentiale de Plymouth.
La présentation se poursuit en décrivant le « Comité sur la situation des espèces en péril au Canada » avec ses comités consultatifs indépendants (COSEPAC pour Comité sur la situation des espèces en péril au Canada) et ses sous-comités dédiés selon la classification biologique (mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens). Le processus d’évaluation pour chacune des espèces considérées mène aux résultats possibles suivants : données insuffisantes (DI), non en péril (NEP), préoccupante (P), menacée (M) et en voie de disparition (VD). Dans chaque cas, la séquence suit cette suite selon un calendrier assez variable: Comité principal, Gouvernement du Canada, Conseil canadien pour la conservation des espèces en péril puis éventuellement l’ajout à la liste des espèces en péril (Annexe I).
Lorsqu’une espèce est ajoutée à l’Annexe I de la loi sur les espèces en péril, il y a un délai de trois années pour élaborer un plan de gestion pour le cas de statut préoccupant, l’élaboration d’un plan de rétablissement dans un délai de 2 ans pour le cas de statut menacé, et l’initiation d’actions privilégiées dans un délai d’une année si le verdict stipule une voie de rétablissement. Le cycle typique de conservation des espèces en péril suit ainsi les étapes suivantes : évaluation, inscription, protection, planification de rétablissement, mise en œuvre de plans d’actions, surveillance et évaluation des résultats engendrés. Ce cycle est parfois répété au besoin.
Au Canada, il y a 255 espèces dont le statut de conservation est préoccupant,
197 espèces dont la conservation est menacée, 373 espèces en voie de disparition,
23 espèces estimées disparues et 21 espèces reconnues éteintes.
David Mazerolle aborde ensuite les cas de protection et de rétablissement d’espèces au Parc National Kouchibouguac (238 km2). Selon le cadre de son mandat, 52 espèces sont en péril, 37 espèces sont protégées selon les critères du fédéral, 4 espèces sont protégées selon les critères du provincial. Finalement, 11 espèces sont candidates sous les termes de la protection au fédéral. Pour de tels cas, l’approche de conservation est ciblée à long terme ou à court terme à l’échelle du paysage. Parfois, les prises de décisions sont parfois partagées, voire difficiles à finaliser selon ces variantes de juridiction.
Il expose ensuite trois exemples pertinents, soit le cas du Saumon de l’Atlantique, celui de l’Aster du golfe du Saint-Laurent et celui de l’Échéa du golfe du Saint-Laurent dont
40 % de la population mondiale connue se situe au Parc Kouchibouguac.
- Le cas du Saumon de l’Atlantique, en suivi depuis 5 années, a impliqué un suivi génétique, la production d’alevins en écloserie, leur libération au site de capture des géniteurs. Cette dynamique s’avère bénéfique.
- L’Aster du golfe du Saint-Laurent est inscrit à l’Annexe I de la loi sur les espèces en péril depuis 2005. Sa présence n’a été confirmée qu’en un très petit nombre de sites côtiers au Québec, au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard. Sa survie est dépendante de l’érosion côtière, du maintien de son habitat, de la hausse progres-sive du niveau de la mer, des effets possibles découlant d’activités humaines.
C’est James Fowler qui en a fait la première observation en 1892. À l’aide de survols par drone au Parc Kouchibouguac, il y eut une cartographie fine de la côte et corrélation précise entre ces informations et la distribution de cette plante rare. Une comparaison entre la situation en 2012 et en 2019 a montré l’effet de la disparition d’une portion de dune et l’absence de cette plante.
Quelques questions par l’auditoire suivent l’exposé de David Mazerolle qui a manifestement été très apprécié. Elles ont, entre autres, soulevé les enjeux de la dérive climatique avec des cas d’espèces qui augmentent alors que d’autres déclinent.
Jean-Claude Gagnon remercie chaleureusement David Mazerolle pour sa très intéressante présentation et lui offre de se choisir l’une des plaquettes illustrant des photos prises par des membres des Ami.e.s de la Nature. L’auditoire souligne son appréciation par des applaudissements.
Réunion : Mardi, 7 mai 2024, 19h00
Lieu : Pavillon Rotary, Dieppe
Conférencier : David Mazerolle, Scientifique des écosystèmes,Parcs Canada Kouchibouguac
Thème : De L’espèce méconnue à l’espèce protégée : Évaluer la situation d’une espèce et travailler à son rétablissement
Cette présentation portera sur l’accumulation graduelle de connaissances sur notre riche patrimoine naturel, pour ensuite faire un survol du processus d’évaluation de la situation des espèces. La protection des espèces en vertu de la Loi sur les espèces en péril sera aussi discutée. Finalement quelques exemples de projets de rétablissement des espèces en péril seront présentés, avec comme objectif d’expliquer comment la désignation d’espèces en péril influence le travail de diverses agences de conservation (notamment Parcs Canada) et vice versa.
Sortie : 4 mai 2024
Thème : Migration printanière des oiseaux dans le comté d’Albert
Guide : Marc LeBlanc, membre expert en observation d'oiseaux
Rencontre :stationnement Place Champlain derrière le Burger King, Dieppe, Départ : à 8h00,
Ne manquez pas ce rendez-vous annuel pour voir le retour des oiseaux migrateurs. Certains sont de passage et se rendent vers le grand Nord. C'est une belle occasion de les observer!
Prévoir de s'habiller chaudement (du moins en pelure d'oignons, il peut faire froid le long des côtes), amener une paire de jumelles (télescope si vous en avez un) et un lunch, collations (eau).
C'est une activité d'une journée, mais chacun est libre de partir quand il veut!
La sortie « La migration printanière des oiseaux dans le comté d’Albert » a eu lieu le samedi 4 mai 2024 de 8h à 16h30. On a observé 65 espèces d'oiseaux et 3 espèces de mammifères. Les 7 participants (Raymonde Chartier,Marc LeBlanc, Rose-Alma Mallet, Carmella Melanson, Suzanne Tarte-Poussart, Yves Poussart, Isabelle Regache) ont observé 65 espèces d’oiseaux. La température était plutôt maussade mais on a qu’en même réussi à voir quelques belles espèces. C'est une journée où on apprécie la bonne camaraderie et les échanges de connaissances entre les participants!
Un grand merci à notre membre expert en observation d’oiseaux Marc LeBlanc qui nous a guidé tout le long de la journée. C'est très apprécié. Un point fort de la journée, c'est l'observation d'une famille de 5 renardeaux. C'était trop mignon. La liste de compilation des espèces d'oiseaux est à la fin de l'album https://photos.app.goo.gl/LgtKvZo513m5ZEC1A
Félicitations à notre membre Richard Perron qui est reconnu comme bénévole de l'année dans la catégorie Environnement à la ville de Dieppe. Il a été honoré jeudi 17 avril 2024 lors du gala Les Chalins!
Richard Perron contribue bénévolement depuis de nombreuses années à conserver la biodiversité de la Ville de Dieppe. Il est le leader de 2 projets de conservation d’espèces en voie de disparition - du Club Ami.e.s de la nature :
* le projet des nichoirs à hirondelles bicolores - espèce en fort déclin - compte près de 60 cabanes installées le long de la rivière Petitcodiac et près de sentiers dont il voit à leur entretien et leur suivi annuel.
En 2023, il a contribué à la création du jardin pour aider les papillons Monarques (espèces en voie d’extinction) et les pollinisateurs en général. Plusieurs plantes hôtes du papillon Monarque, l’asclépiade incarnate, ont été plantés ainsi que des plantes à fleurs mellifères.
Richard fait la promotion de la biodiversité et incite les citoyens à se rapprocher de la nature.
Son travail annuel acharné parfois ingrat est apprécié par les passants qui profitent du spectacle incroyable offert pour les hirondelles et les papillons Monarque.
Ça sent l’printemps et c’est le moment de débuter notre album Photos des membres - printemps 2024
Le printemps est à notre porte, même avec cette neige tombée hier! Nous passerons beaucoup de temps ce mois-ci à chercher des signes annonciateurs du printemps qui, au début surtout, seront plus ou moins évidents. Il y a déjà le retour des merles d’Amérique, les quiscales et des carouges à épaulettes, les corneilles déjà en couples qui cherchent où construire leur nid, les écureuils qui pourchassent les femelles parmi les arbres.
Partagez vos belles découvertes du printemps. Vous n’avez qu’à versez vos photos dans l’album au lien suivant https://photos.app.goo.gl/fs5891yyNbtRZbhP6
Ou les envoyer à ce courriel.
Quel genre de printemps aurons-nous? Environnement Canada- météo prévoit une anomalie de températures (différence d’avec la normale) pour les mois de mars, avril et mai au-dessus de la moyenne pour le Nouveau-Brunswick et la majorité du Canada.
C’est bon aussi de documenter ces changements dû aux changements climatiques.
Notre Club Nature Sud-Est va participer à la journée de la Terre organisée par la ville de Dieppe ,
le samedi 20 avril de 10h00 à 15h00, au parc Rotary.
On aura un kiosque sous tente pour faire la promotion de notre Club.
Il s'agit d'une excellente occasion de mettre en valeur notre club.
VENEZ NOUS RENCONTRER AU KIOSQUE ET PASSEZ UN PEU DE TEMPS COMME BÉNÉVOLE
On aura en exposition :
Le cycle de la vie du papillon Monarque / jardin d’asclépiades, Élevage de papillons dont le papillon céleri, notre projet de nichoirs des hirondelles bicolores, Identification des arbres , jeux d’association. Projection de photos de notre club
Marche guidée sur le sentier à 13h00 - 14h00 par Raymonde,
Voir le site web est en ligne au https://www.dieppe.ca/JourdelaTerre de la ville pour connaître les autres exposants et les activités dont l'inscription pour la marche.
Il y aura en autre le tirage d'un nichoir pour l'hirondelle bicolore offert par le Club. Notre tente est le no 13.
« L’amélioration de l’habitat des ruisseaux. ‘’ par Anthony Thériault de l’Alliance du bassin versant Petitcodiac. Il est accompagné de son superviseur Shane Boyd. Jean-Claude Gagnon les présente brièvement.
L’alliance du bassin versant Petitcodiac est un organisme enregistré à but non lucratif (constitué en 1998) qui poursuit quatre objectifs principaux, soit la surveillance scientifique, l’amélioration de l’habitat, l’évaluation environnementale ainsi que l’éducation et la sensibilisation du public. Conjointement, ces thèmes offrent une approche globale pour restaurer et protéger les services écologiques des plans d’eau qui se déversent dans la baie de Shepody. Le bassin versant Petitcodiac couvre un territoire d’environ 3 000 km2 et compte plus de trente affluents.
En 2023-2024, le groupe s’est entre autres impliqué à la surveillance de la qualité de l’eau en effectuant chaque mois (mai à octobre) la mesure de 11 paramètres biophysiques sur 21 sites. Des activités menées par des bénévoles ont effectué cinq nettoyages qui ont collecté 450 kg de déchets. Le groupe développe actuellement une bibliothèque de graines de semence natives. Il s’applique aussi à l’élaboration de jardins pluviaux en mesure de filtrer les eaux de surface tout en réduisant les risques d’inondation, les risques d’érosion, et diminuant les besoins de gestion des eaux pluviales. Le groupe s’implique à la délimitation de zones humides. Il a réalisé la plantation de 3 500 arbres l’an dernier. Il a aussi porté son attention sur l’étude de moules d’eau douce dont les populations sont fortement dépendantes de la qualité de l’eau, dont l’Aasmidonte renflée (Alasmidonta varicosa). Le groupe cartographie et documente aussi les infestations du Phragmite envahissant (Phragmites australis subsp. australis) qui peut représenter une menace pour plusieurs écosystèmes locaux vitaux.
Réunion : Mardi 9 avril 2024, 19h00
Lieu : Shédiac : Centre multifonctionnel
Conférencier : Antony Thériault le nouveau chef de projet Broken Brooks de l'Alliance du bassin versant Petitcodiac
Thème : L'amélioration de l'habitat des ruisseaux.
Je vais vous parler des différents projets que nous menons à l'ABVP, de notre méthode d'évaluation des ponceaux pour vérifier qu'ils sont praticables pour les poissons et des différentes techniques/structures que nous utilisons pour assainir les cours d'eau.
Le projet des « Ruisseaux brisés » visant à restaurer l’habitat de poissons anadromes, dont le Saumon atlantique et d’autres organismes (l’Alose savoureuse et le Bar rayé) a vu le jour en 2014. Le long des cours d’eau et des ruisseaux, des ponceaux modifient la morphologie naturelle de l’écoulement de l’eau (profondeur, vitesse, élévation). Ils sont typiquement installés pour détourner l’eau des routes, des voies ferrées et des voies d’accès. Toutefois, ils peuvent empêcher le libre passage des poissons lorsque des débris s’accumulent. L’évaluation des ponceaux permet de les répertorier comme passables, représentant une barrière partielle ou barrière complète.
La méthode de repérage des ponceaux s’effectue entre autres par imagerie satellitaire. En identifiant les sites de croisement (route-voie d’eau), des visites des sites rendent leur évaluation possible, la prise de données (mesures, photos), l’élimination des obstacles au besoin et des actions de remédiation (déversoirs de roches, installation de goulottes de sortie et de paillasses d’aulnes pour stabiliser les berges, installation d’échelles à poissons). À plus long terme, il faut poursuivre la surveillance des ponceaux réhabilités.
Comme c’est le cas lors de la présentation actuelle, l’Alliance du basin versant Petitcodiac s’implique pour informer et sensibiliser le public. Il peut aussi s’agir d’ateliers, de réunions de formation, de visites dans des écoles. Quelques questions sont abordées par l’assistance et sont répondues. Les activités de l’Alliance du bassin versant Petitcodiac sont présentées au site web à l’adresse « www.petitcodiacwatershed.org ».
Accompagné des applaudissements du groupe, Jean-Claude Gagnon remercie messieurs Thériault et Boyd pour cette présentation et leur offre de se choisir l’une des plaquettes illustrant des photos prises par des membres.
Où serez-vous pour observer l’éclipse totale du soleil le 8 avril?Pour souligner l’événement, l'Université de Moncton organise des séances d’observations ouvertes à toutes et tous avec des personnes expertes en astronomie un peu partout dans la province à partir de 15 h, le 8 avril, dont voici les détails :
• Bouctouche : Centre J-K. Irving
• Grande-Digue : Centre communautaire
Voici le lien pour plus de détails : https://www.umoncton.ca/node/330 . Aussi vidéo avec Francis LeBlanc,professeur au département de physique et d'astronomie à l'université de Moncton : exposé simple d’un phénomène assez complexe.
Vous voulez contribuer à protéger les plantes essentielles à la survie des papillons monarques. Ne manquez pas votre chance. Le Club les Amis de la nature du sud-est offre une séance d'information sur la cueillette et l'ensemencement des graines d'asclépiade.
vous inscrire à ce courriel : ami.e.snature@gmail.com
Sortie : Samedi 23 mars 2024 - am ANNULÉ
Thème : Tournée des quais et long de la côte pour observation de canards de mer
En hiver, nous pouvons voir des canards qui ne sont pas là à d'autres moments de l'année
Rendez-vous à 9h00 au stationnement Centre Homarus / Gros homard, Shédiac
Départ au Pont Foch
Responsable : Yves Poussart
AMENEZ jumelles, téléscope si vous en avez un, guide oiseaux, collations
S'habiller adéquatement selon la météo du jour.
Covoiturage selon les disponibilités et préférences personnelles.
Liste des canards "de mer" dont certains pourraient être vus : canard noir, canard colvert, canard milouinan, eider à duvet, eider à tête grise, arlequin plongeur, macreuse à bec jaune, macreuse à front blanc, macreuse à ailes blanches, harelde kakawi, garrot à oeil d'or, garrot d'Islande, petit garrot, grand harle, harle huppé, harle couronné.
Un gros MERCI à tous les contributeurs de l’album photos des membres hiver 2024 :
On a bien aimé regardé vos photos et se sentir un peu comme si on y était - le froid en moins.
Allez explorer cet album d’hiver des photos de nos membres vous serez émerveillés de leurs observations d'hiver! (Gilles Belliveau, Yvon Comeau, Mitch Doucet, Noëlla Doucet, Rosemonde Chiasson Duguay, Marc LeBlanc, Carmella Melanson, Johanne Paquette, Yves Poussart, Armand Robichaud)
On se rejouit toujours de la visite de nos amis ailés à nos mangeoires et aussi on aime les photograhier : Pic chevelu, Carouge à épaulettes, Chardonneret mâle et Roselin familier, Dickcissel d'Amérique et Sittelle à poitrine blanche
Nature NB rebaptise un prix annuel en mémoire de Roger Leblanc
Marc Lanteigne présente Gérald Chaput, son ancien collègue du MPO. Originaire du Manitoba, M. Chaput a travaillé pendant huit années à Terre-Neuve-et-Labrador puis au MPO à Moncton de 1987 jusqu’en 2021 alors qu’il a pris sa retraite. Au fil de sa carrière, il a surtout été impliqué sur des travaux sur le Saumon de l’Atlantique, le Gaspareau, et le Bar rayé, contributions qui l’ont amené à beaucoup voyager, tout particulièrement dans les pays nordiques qui présentent ces mêmes espèces.
M. Chaput amorce sa présentation en évoquant la dernière glaciation qui avait, entre autres, recouvert l’ensemble des maritimes il y a environ 15, 000 ans. Le niveau de la mer était alors de l’ordre de 120 m plus bas que celui de nos jours. La fonte de la glace a par la suite progressivement modelé le paysage en formant les rivières, les estuaires et le contour de la côte. Les poissons ont ensuite immigré d’ailleurs et peuplé le nouveau territoire. Il illustre ensuite une suite de cartes de données de 2022 qui documentent les fluctuations de température de surface et l’étendue des glaces au fil du cycle annuel. Il y a clairement une succession de quatre saisons. Puis, suivent une suite de cartes démontrant la distribution de diverses espèces de poissons migrateurs qui occupent et transitent par les rivières et les estuaires.
Diverses espèces sont ensuite abordées une à une.
Le Saumon atlantique (Salmo salar), poisson anadrome qui se reproduit en eau douce et qui migre vers le nord jusqu’au Groenland pendant une ou deux années. (Une espèce de poisson anadrome est une espèce marine qui revient dans une rivière en eau douce pour s’y reproduire).
Le Bar rayé (Morone saxatilis), poisson anadrome partiel retrouvé le long de la côte
Les trois cousins anadromes, l’Alose savoureuse (Alosa sapidissima), le Gaspareau (Alosa speudoharengus), l’Alose d’été (Alosa aestivalis). Ces espèces sont plus frileuses en ce sens qu’elles fraient dans l’eau fraîche des rivières de l’est et dans le golfe du Saint-Laurent.
Espèces d’hiver, dont l’Éperlan (Osmerus eperlanus) et le Poulamon atlantique (Microgadus tomcod). Cette dernière espèce est celle pêchée sous le nom de petits poissons des chenaux sous la glace à Sainte-Anne-de-la-Pérade au Québec.
La mal comprise, la Grande lamproie marine (Petromyson), espèce anadrome (terme qualifiant les espèces aquatiques qui vivent habituellement en mer, mais qui remontent les cours d’eau, fleuves, et rivières pour s'y reproduire et pondre leurs œufs). Lorsque présentes dans une rivière, c’est un bon signe, car elles s’alimentent en s’accrochant par la bouche à des proies pour en aspirer du sang ou d’autres liquides corporels comme la lymphe. Au terme de 5-6 années en eau douce où elles se reproduisent, les larves vont en mer pour acquérir leur maturation sexuelle.
Réunion : Mardi 5 mars 2024, 19h00
Lieu : Pavillon Rotary, Dieppe
Conférencier : Gérald Chaput, Pêches et Océans Canada
Thème : En quatre saisons : les petits et grands poissons migrateurs dans les estuaires et rivières de chez nous.
Sous la glace, en plein été, mais surtout au printemps et un peu en automne, les estuaires et rivières hébergent et servent de site de reproduction pour quantité de petits et grands poissons. Parmi eux, on trouve un peu de tout; des oeufs enterrés dans le substrat ou propagés dans la colonne d'eau, des mâles gardiens des nids, passant de quelques centaines à des centaines de milliers d'oeufs par femelle. Des cycles de reproduction adaptés à l'environnement des maritimes. Mais où en seront-ils face au changement climatique? Encore mieux pour certain, mais pas pour tous.
Choquemort (Fundulus heteroclitus), Capucette, Épinoches à 3, à 4 ou à 5 épines.
Ce sont des petits poissons vivant surtout le long des côtes.
-L’Anguille d’Amérique (Anguilla rostrata), organisme catadrome qui se retrouve tout au long de la côte américaine, du Groenland jusqu’autour du Golfe du Mexique. Cette espèce peut tolérer une vaste étendue de température et de salinité, pouvant vivre aussi bien en eau douce, en eau saumâtre qu’en mer. Son cycle vital est complexe et elle se reproduit qu’une seule fois durant sa vie dans la mer des Sargasses située au sud des Bermudes. Le phénomène de reproduction n’a jamais pu être observé directement. Les larves dérivent au gré des courants marins de l’Atlantique Nord puis atteignent les côtes à titre de civelles transparentes.
. Après ce premier tour d’horizon, M. Chaput présente une suite de tableaux schématisant pour chacune de ces espèces les domaines de taille et da longévité typique en milieu d’eau douce ou en eau de mer. Un autre tableau présente la taille typique des œufs selon les espèces présentées et la fécondité (nombre d’œufs par femelle). Les espèces les plus grandes pondent moins d’œufs plus gros et les plus petites pondent beaucoup d’œufs plus petits (échelle logarithmique allant de 100 à 100, 000, 000). On y reconnaît là divers scénarios associés aux stratégies de reproduction et l’ampleur de l’investissement énergétique dédié à la reproduction.
. Puis suivent rapidement les variantes de comportement de reproduction selon les espèces. Un vidéo sur le site YouTube (Striped Bass spawing on the Miramichi River NB, 2023 par Nelson Cloud https://www.youtube.com/watch?v=xy1JEv7KA0g montre la frénésie de reproduction chez le Bar rayé alors que chaque femelle est entourée de nombreux mâles.
. Que pouvons-nous anticiper pour le futur? Un graphique montrant l’évolution de la température de la surface de l’eau en mer au fil des dernières années illustre clairement la réalité du réchauffement climatique. Des populations d’organismes préférant les eaux plus froides tendent à se déplacer vers les latitudes plus nordiques et disparaître de notre région ou alors s’y retrouver avec des tailles réduites.
En conséquence, des espèces provenant de sites plus tièdes peuvent venir les remplacer. Cette tendance évolue très vite et il y a bien des cas particuliers, entre autres, lorsqu’elles se retrouvent insérées dans des pyramides alimentaires spécifiques. Les relations interespèces, les facteurs biotiques et abiotiques qui évoluent dans le temps et l’espace compliquent les réalités et leur interprétation.
M. Chaput répond ensuite à quelques questions dont une aborde des cas d’interactions avec des parasites et une autre sur le déplacement territorial d’espèces en fonction du réchauffement climatique.
Accompagnant les applaudissements d’appréciation par le groupe, Marc Lanteigne remercie chaleureusement Monsieur Chaput et lui offre de se choisir une plaquette portant l’une des photos prises par des membres du Club.
Voir la liste détaillée au lien suivant :
Liste oiseaux d'hiver au sud-est du N.B.1er déc. 2023 - 29 février 2024
On prévoit une couverture nuageuse de 98% demain soir. Pas très propice pour l'utilisation d'un télescope. Conséquemment, on va annuler la visite.
Sortie : 13 février 2024
Thème : Observation astronomique
Responsable : Jean-Claude Gagnon
Rencontre : à 18h30 , à l'observatoire astronomique, situé sur le toit de l’édifice Taillon, (local 535-C), Université de Moncton
* S'habiller pour la température
Vous pouvez aller voir les prochaines observations publiques à l'observateur de l'université de Moncton au lieu suivant
https://www.umoncton.ca/umcm-sciences-physiqueastronomie/node/24
On relance le défi: Liste des oiseaux d’hiver au sud-est du N-B. (comtés Kent, Westmorland, Albert) du 1er décembre 2023 au 29 février 2024 :
Depuis 6 ans on fait une liste commune, des oiseaux d'hiver de nos membres dans la région sud-est, c'est-à-dire les comtés de Kent, Westmorland et Albert. Gros merci à tous les participants qui ont l’habitude de partager leurs observations d’hiver avec le Club.
Vous pouvez faire votre liste d’hiver et partager l’information suivante :
* nom de l’oiseau, vu quelle date, vu quel lieu, et par qui - voir exemple de liste ci-joint.
* envoyer vos données au courriel du club.
* faites le suivi de la liste cumulative au lien - 122 espèces au 7 fév. - suivant : Liste oiseaux d'hiver au sud-est du N.B.1er déc. 2023 - 29 février 2024.
* Petit truc: l’année dernière on a constaté que 84 % des espèces d'oiseaux ont été observées au cours des deux premiers semaines de décembre : il y a quelques migrateurs qui s'attardent un peu, des canards en migration automnale, les premiers arrivants des espèces nordiques et en plus de nos hivernants habituels.
Réunion : Mardi 6 février 2024, 19h00
Lieu : Shédiac : Centre multifonctionnel
Conférencier : Yves Poussart
Thème : La nature printanière en Suède
Au printemps de l'année 2023, Yves et son épouse, Suzanne, sont allés rendre visite à leur fils qui réside en Suède. Quelle merveilleuse période de l'année pour s'aventurer dans cette nature nordique! Yves, un photographe talentueux, rapporte de magnifiques souvenirs printaniers en images.
Yves Poussart et son épouse Suzanne Tarte-Poussart ont déjà effectué une douzaine de voyages en Suède parce que leur fils Jean-Nicolas y vit depuis une vingtaine d’années avec sa femme Anna-Karin et leurs trois enfants. Lors de ce voyage du 29 mars au 24 avril 2023, la météo fut des plus favorables, ce qui a agrémenté l’ambiance festive de cette visite familiale tout en favorisant de belles périodes d’observations de la nature locale en plein éveil printanier.
La présentation a débuté par une mise en contexte géographique de l’accès vers le comté de Skåne (sud-ouest de la Suède bordé par la mer Baltique) par l’aéroport de Copenhague. Le pont d’Öresundsbron enjambe le détroit entre le Danemark et la ville de Malmö. Après un survol de la ville de Lund où Yves a effectué une année sabbatique à l’Université de Lund en 2005, il y eut présentation du cadre de la nature avoisinant la maison d’accueil familial. La juxtaposition d’un milieu forestier et de vastes champs traversés par une rivière sinueuse favorise une bonne diversité locale, tant végétale qu’animale.
Une suite d’images a offert un aperçu de plantes dans le sous-bois, d’insectes (Abeille mellifère, Bourdon, papillons …), des petits oiseaux (Mésange bleue, Mésange charbonnière, Merle noir, Sitelle, Moineau, Grive, Rouge-gorge familier ...), de petits mammifères (Écureuil roux, Lapin d’Europe, Renard roux).
Au-delà de l’observation locale, deux visites réalisées à proximité (30 km) de la maison ont permis d’observer des milliers de Bernaches nonnettes, au sol comme au vol, regroupées dans des champs et des zones humides. Cette espèce comme d’autres (Oie cendrée, Huitrier, Tadorne, Vanneau huppé …) étaient en migration printanière avant de poursuivre leur trajet plus au nord pour la période de nidification. Un spectacle grandiose qui a su stimuler les émotions du photographe.
Une autre visite à une bonne centaine de km a permis de visiter la « Réserve de biosphère de Pulken », juste au sud de la ville de Kritianstad, qui accueille au printemps jusqu’à quelques dizaines de milliers de Grues alors en migration (environ 8 800 présentes lors de cette visite). Ce site est parfaitement aménagé tant pour la protection des oiseaux que pour offrir d’excellentes conditions d’observation aux visiteurs. Un autre grand moment vécu.
L’observation régulière au voisinage des champs permet d’observer entre autres un rapace, le Milan royal (Red kite), dont le recours au vol plané est spectaculaire. Il fut aussi possible d’apercevoir à quelques reprises une famille de Sangliers. Pour s’alimenter, ces derniers labourent littéralement le sol avec leur museau, ce que des fermiers n’apprécient guère. Puis se sont ajoutés d’autres moments spéciaux d’observation de certaines espèces de Cervidés (Chevreuils, Cerfs). En adoptant une approche très lente et soigneuse, des groupes de mâles broutant l’herbe ou se reposant au sol ont pu être photographiés. Par ailleurs, des hardes de femelles (parfois jusqu’à une centaine d’individus) ont aussi été vues et photographiées. Toujours des occasions pleinement appréciées.
Une autre réalité locale touche la situation des Cigognes, autrefois abondantes (entre autres décrites au XVIIIe siècle par Carl Von Linné, considéré comme le père des bases de la classification des organismes selon la nomenclature binomiale). Les aménagements du territoire qui, entre autres, ont amoindri la présence de milieux humides ont contribué au déclin global de cette espèce. Le dernier cas de nidification naturelle remonte à 1954. Il y a une trentaine d’années, des naturalistes ont initié la dynamique de réintroduction des Cigognes en débutant un élevage local. Le relâchement à l’état libre des individus d’un an à la fin de chaque mois d’août est désormais un évènement très suivi. Yves les a observés et photographiés à maintes occasions dans le champ derrière la maison de la famille. Les individus libres sont bagués et, lorsque lisibles sur les photos, le numéro inscrit sur la bague en aluminium ou déduit du code de couleurs de bagues de plastique aide au suivi des déplacements. L’intérêt porté aux Cigognes n’est pas nouveau et l’histoire l’a enrichi allègrement en s’inspirant des réalités de fidélité immuable des membres des couples entre eux et envers leur lieu exact de reproduction. Au fil des siècles passés, la majorité des naissances humaines survenant au printemps en coïncidence avec l’arrivée des Cigognes en migration, la présence d’un nid actif sur le toit d’une maison était alors considérée comme symbole de fécondité.
Sortie : Samedi 27 janvier 2024
Responsable : Guylaine Jean-Gagnon
Thème : Promenade hivernale dans la nature, sentier du parc Centenaire
Rendez-vous : 10 h au grand stationnement du chemin Centennial, à partir du boul. Saint-George- Stationnement P1 sur la carte.
**Pour ceux qui le souhaitent, la marche sera suivie d'un lunch au Café Codiac - 666 St George Blvd, près du Parc Centenaire
Le parc du Centenaire est composé de forêts luxuriantes et d’aires récréatives extérieures. Les sentiers pavés ou en gravier sont fréquentés autant par les randonneurs. Il y aussi un étang qui accueille des canards.
Dans le cadre de son travail, Jean-Claude Gagnon a résidé à Bruxelles-Capitale en Belgique pendant 12 années, ce qui lui a permis d’y découvrir les multiples caractéristiques et beautés. La Belgique est le deuxième pays le plus peuplé d’Europe avec une densité de population de l’ordre de 100 fois celle du Nouveau-Brunswick. Il y a beaucoup de petites communautés et le système politique est complexe. Le paysage compte beaucoup d’espaces verts imbriqués dans les milieux d’habitation et d’autres lieux occupés par diverses composantes économiques. En partie explicable par la répartition des diverses composantes socio-économiques, le ciel est souvent gris, comme brumeux. L’abondance de pluie (environ 800 mm/année) et le régime tempéré des températures font en sorte qu’il y a beaucoup de jardins, même en milieu urbain. Les plus beaux et les plus grands jardins peuvent être visités par le public. Le Guide des visiteurs signale ainsi pour 2024 une liste de 143 jardins privés accessibles au public. Quelques images aériennes présentées décrivent bien la structure résidentielle avec des immeubles à étages présentant une cour intérieure typiquement occupée par des jardins et des potagers.
La suite de la présentation aborde en succession les principaux groupes animaux qui peuvent être vus assez facilement. Que ce soit pour leur morphologie et pour leurs comportements, plusieurs des espèces locales de Belgique sont typiquement proches des espèces retrouvées dans nos milieux ici. Chacune des espèces mentionnées ci-après a été illustrée par une photo.
Janvier 2024
Réunion : Mardi 9 janvier 2024 à 19hoo
Lieu : Pavillon Rotary, Dieppe
Conférencier : Jean-Claude Gagnon
Thème : Faune des jardins de Bruxelles
Bruxelles a un climat beaucoup plus doux que celui de notre région. On y trouve un grand nombre de jardins privés et publics qui sont la demeure d'une faune des plus variées. La présentation portera sur la faune que l'on voit régulièrement dans les jardins privés de Bruxelles et se penchera sur les similarités et différences.
Mammifères urbains : Renard roux, Lapin européen, Hérisson commun, Taupe (responsable des nombreuses buttes de terre sur les terrains et les champs). Certains grands terrains urbains accueillent même des moutons, ce qui fait penser à la compagne en ville. Les Chauves-souris qui regroupent une vingtaine d’espèces sont nombreuses. Lors de la dernière fin de semaine du mois d’août, il y a des sorties nocturnes pour le public au cours desquelles des détecteurs adaptés lui permettent de distinguer diverses espèces selon la fréquence et le rythme des cris d’ultrasons.
Oiseaux : Corneille noire, Geai des chênes, Pigeon ramier, Tourterelle de Turquie, Mésange bleue, Mésange nonette, Mésange charbonnière, Mésange huppée, Pic épeiche, Pic vert, Sitelle à poitrine rousset, Poule d’eau, Canard colvert, Grand héron, Héron cendré, Pinson des arbres, Rougegorge commun, Merle noir, Verdier d’Europe.
À la suite d’introductions volontaires ou accidentelles, des oiseaux exotiques peuvent aussi être vus, dont la Perruche à collier, le Canard mandarin, l’Ouette d’Égypte.
Accompagnée des applaudissements du groupe, la présidente remercie chaleureusement Jean-Claude Gagnon pour cette très intéressante présentation et lui offre de se choisir l’une des plaquettes illustrant des photos prises par des membres.