NOUVELLES DU CLUB

BIENVENUE À NOS MEMBRES ET NON-MEMBRES

Sortie : 4 mai 2024

Thème : Migration printanière des oiseaux dans le comté d’Albert

Guide : Marc LeBlanc, membre expert en observation d'oiseaux

Rencontre :stationnement Place Champlain derrière le Burger King, Dieppe, Départ : à 8h00, 

Ne manquez pas ce rendez-vous annuel pour voir le retour des oiseaux migrateurs. Certains sont de passage et se rendent vers le grand Nord. C'est une  belle occasion de les observer!

Prévoir de s'habiller chaudement (du moins en pelure d'oignons, il peut faire froid le long des côtes), amener une paire de jumelles (télescope si vous en avez un) et un lunch, collations (eau). 

C'est une activité d'une journée, mais chacun est libre de partir quand il veut!

Symphyotrichum laurentianum

Réunion : Mardi, 7 mai 2024, 19h00

Lieu : Pavillon Rotary, Dieppe

Conférencier : David Mazerolle, Scientifique des écosystèmes,Parcs Canada Kouchibouguac

Thème :  De L’espèce méconnue à l’espèce protégée : Évaluer la situation d’une espèce et travailler à son rétablissement

Sortie:  Samedi 25 mai 2024 

Guide:  Normand Belliveau, membre expert en observation d'oiseaux

Thème : Observation d'oiseaux chanteurs et autres  

Lieu : Marais Wilson (Bell st. Moncton), à Salisbury (Parc Wetland, lagune)

Rencontre : au stationnement Place Champlain derrière le Burger King, Dieppe, 

Départ : à 8h30, 

Durée:  avant-midi


Venez vous laissez émerveiller par tous ces oiseaux chanteurs (bruants, hirondelles, parulines, troglodyte, viréos, jaseur, oriole, cardinal à poitrine rose, tyran, moucherolles, etc.) Évidemment on ne va pas fermer les yeux sur les espèces de marais, canards, etc.

Félicitations à notre membre Richard Perron qui est reconnu comme bénévole de l'année dans la catégorie Environnement à la ville de Dieppe.  Il a été honoré jeudi 17 avril 2024 lors du gala Les Chalins! 

Richard Perron contribue bénévolement depuis de nombreuses années à conserver la biodiversité de la Ville de Dieppe. Il est le leader de 2 projets de conservation d’espèces en voie de disparition - du Club Ami.e.s de la nature :

* le projet des nichoirs à hirondelles bicolores - espèce en fort déclin - compte près de 60 cabanes installées le long de la rivière Petitcodiac et près de sentiers dont il voit à leur entretien et leur suivi annuel.

En 2023, il a contribué à la création du jardin pour aider les papillons Monarques (espèces en voie d’extinction) et les pollinisateurs en général. Plusieurs plantes hôtes du papillon Monarque, l’asclépiade incarnate, ont été plantés ainsi que des plantes à fleurs mellifères.

Richard fait la promotion de la biodiversité et incite les citoyens à se rapprocher de la nature.

Son travail annuel acharné parfois ingrat est apprécié par les passants qui profitent du spectacle incroyable offert pour les hirondelles et les papillons Monarque.

Ça sent l’printemps et c’est le moment de débuter notre album Photos des membres - printemps 2024 

Le printemps est à notre porte, même avec cette neige tombée hier! Nous passerons beaucoup de temps ce mois-ci à chercher des signes annonciateurs du printemps qui, au début surtout, seront plus ou moins évidents.  Il y a déjà le retour des merles d’Amérique, les quiscales et des carouges à épaulettes, les corneilles déjà en couples qui cherchent où construire leur nid, les écureuils qui pourchassent les femelles parmi les arbres.

Partagez vos belles découvertes du printemps. Vous n’avez qu’à versez vos photos dans l’album au lien suivant https://photos.app.goo.gl/fs5891yyNbtRZbhP6

Ou les envoyer à ce courriel.

Quel genre de printemps aurons-nous?  Environnement Canada- météo prévoit une anomalie de températures (différence d’avec la normale) pour les mois de mars, avril et mai au-dessus de la moyenne pour le Nouveau-Brunswick et la majorité du Canada. 

C’est bon aussi de documenter ces changements dû aux changements climatiques.

Notre Club Nature Sud-Est va participer à la journée de la Terre organisée par la ville de Dieppe , 

le samedi 20 avril de 10h00 à 15h00, au parc Rotary.

On aura un kiosque sous tente pour faire la promotion de notre Club. 

Il s'agit d'une excellente occasion de mettre en valeur notre club.


VENEZ NOUS RENCONTRER AU KIOSQUE ET PASSEZ UN PEU DE TEMPS COMME BÉNÉVOLE




















On aura en exposition : 

Le cycle de la vie du papillon Monarque / jardin d’asclépiades, Élevage de papillons dont le papillon céleri, notre projet de nichoirs des hirondelles bicolores, Identification des arbres , jeux d’association. Projection de photos de notre club

Marche guidée sur le sentier à 13h00 - 14h00 par Raymonde, 

Voir le site web est en ligne au https://www.dieppe.ca/JourdelaTerre  de la ville pour connaître les autres exposants et les activités dont l'inscription pour la marche. 

Il y aura en autre le tirage d'un nichoir pour l'hirondelle bicolore offert par le Club. Notre tente est le no 13.

  « L’amélioration de l’habitat des ruisseaux. ‘’ par Anthony Thériault de l’Alliance du bassin versant Petitcodiac. Il est accompagné de son superviseur Shane Boyd. Jean-Claude Gagnon les présente brièvement.

L’alliance du bassin versant Petitcodiac est un organisme enregistré à but non lucratif (constitué en 1998) qui poursuit quatre objectifs principaux, soit la surveillance scientifique, l’amélioration de l’habitat, l’évaluation environnementale ainsi que l’éducation et la sensibilisation du public. Conjointement, ces thèmes offrent une approche globale pour restaurer et protéger les services écologiques des plans d’eau qui se déversent dans la baie de Shepody. Le bassin versant Petitcodiac couvre un territoire d’environ 3 000 km2 et compte plus de trente affluents.

En 2023-2024, le groupe s’est entre autres impliqué à la surveillance de la qualité de l’eau en effectuant chaque mois (mai à octobre) la mesure de 11 paramètres biophysiques sur 21 sites. Des activités menées par des bénévoles ont effectué cinq nettoyages qui ont collecté 450 kg de déchets. Le groupe développe actuellement une bibliothèque de graines de semence natives. Il s’applique aussi à l’élaboration de jardins pluviaux en mesure de filtrer les eaux de surface tout en réduisant les risques d’inondation, les risques d’érosion, et diminuant les besoins de gestion des eaux pluviales. Le groupe s’implique à la délimitation de zones humides. Il a réalisé la plantation de 3 500 arbres l’an dernier. Il a aussi porté son attention sur l’étude de moules d’eau douce dont les populations sont fortement dépendantes de la qualité de l’eau, dont l’Aasmidonte renflée (Alasmidonta varicosa). Le groupe cartographie et documente aussi les infestations du Phragmite envahissant (Phragmites australis subsp. australis) qui peut représenter une menace pour plusieurs écosystèmes locaux vitaux.


Réunion : Mardi  9 avril 2024, 19h00

Lieu : Shédiac : Centre multifonctionnel

Conférencier : Antony Thériault le nouveau chef de projet Broken Brooks de l'Alliance du bassin versant Petitcodiac

Thème : L'amélioration de l'habitat des ruisseaux.

Je vais vous parler des différents projets que nous menons à l'ABVP, de notre méthode d'évaluation des ponceaux pour vérifier qu'ils sont praticables pour les poissons et des différentes techniques/structures que nous utilisons pour assainir les cours d'eau.



Le projet des « Ruisseaux brisés » visant à restaurer l’habitat de poissons anadromes, dont le Saumon atlantique et d’autres organismes (l’Alose savoureuse et le Bar rayé) a vu le jour en 2014. Le long des cours d’eau et des ruisseaux, des ponceaux modifient la morphologie naturelle de l’écoulement de l’eau (profondeur, vitesse, élévation). Ils sont typiquement installés pour détourner l’eau des routes, des voies ferrées et des voies d’accès. Toutefois, ils peuvent empêcher le libre passage des poissons lorsque des débris s’accumulent. L’évaluation des ponceaux permet de les répertorier comme passables, représentant une barrière partielle ou barrière complète. 

La méthode de repérage des ponceaux s’effectue entre autres par imagerie satellitaire. En identifiant les sites de croisement (route-voie d’eau), des visites des sites rendent leur évaluation possible, la prise de données (mesures, photos), l’élimination des obstacles au besoin et des actions de remédiation (déversoirs de roches, installation de goulottes de sortie et de paillasses d’aulnes pour stabiliser les berges, installation d’échelles à poissons). À plus long terme, il faut poursuivre la surveillance des ponceaux réhabilités. 

Comme c’est le cas lors de la présentation actuelle, l’Alliance du basin versant Petitcodiac s’implique pour informer et sensibiliser le public. Il peut aussi s’agir d’ateliers, de réunions de formation, de visites dans des écoles. Quelques questions sont abordées par l’assistance et sont répondues. Les activités de l’Alliance du bassin versant Petitcodiac sont présentées au site web à l’adresse « www.petitcodiacwatershed.org ».

Accompagné des applaudissements du groupe, Jean-Claude Gagnon remercie messieurs Thériault et Boyd pour cette présentation et leur offre de se choisir l’une des plaquettes illustrant des photos prises par des membres. 

Où serez-vous pour observer l’éclipse totale du soleil le 8 avril?Pour souligner l’événement, l'Université de Moncton organise des séances d’observations ouvertes à toutes et tous avec des personnes expertes en astronomie un peu partout dans la province à partir de 15 h, le 8 avril, dont voici les détails :

Bouctouche : Centre J-K. Irving 

Grande-Digue : Centre communautaire

Voici le lien pour plus de détails : https://www.umoncton.ca/node/330 . Aussi vidéo avec Francis LeBlanc,professeur au département de physique et d'astronomie à l'université de Moncton  : exposé simple d’un phénomène assez complexe.

Quelques membres se sont retrouvés à Grande-Digue pour vivre l'éclipse : Rose-Alma Mallet, Raymnde Chartier, Yves Poussart, Denise Thériault, Armand Robichaud, Suzanne Tarte-Poussart et Maripol Robichaud-

Francis LeBlanc, professeur au département de physique et d'astronomie à l'université de Moncton nous donne un exposé très intéressant sur le phénomène qu'on va voir. 

Éclipse totale du soleil où on voit l'anneau autour du soleil qui est "l'atmosphère du soleil" . Quel spectacle

Vous voulez contribuer à protéger les plantes essentielles à la survie des papillons monarques. Ne manquez pas votre chance. Le Club les Amis de la nature du sud-est offre une séance d'information sur la cueillette et l'ensemencement des graines d'asclépiade.

vous inscrire à ce courriel : ami.e.snature@gmail.com

Sortie : Samedi  23 mars 2024   - am  ANNULÉ

Thème : Tournée des quais et long de la côte pour observation de canards de mer 

En hiver, nous pouvons voir des canards qui ne sont pas là à d'autres moments de l'année 

Rendez-vous à 9h00 au stationnement Centre Homarus / Gros homard, Shédiac

Départ au Pont Foch

Responsable : Yves Poussart

AMENEZ jumelles, téléscope si vous en avez un, guide oiseaux, collations

S'habiller adéquatement selon la météo du jour. 

Covoiturage selon les disponibilités et préférences personnelles. 

Liste des canards "de mer" dont certains pourraient être vus : canard noir, canard colvert, canard milouinan, eider à duvet, eider à tête grise, arlequin plongeur, macreuse à bec jaune, macreuse à front blanc, macreuse à ailes blanches, harelde kakawi, garrot à oeil d'or, garrot d'Islande, petit garrot, grand harle, harle huppé, harle couronné.

Un gros MERCI à tous les contributeurs de l’album photos des membres hiver 2024 : 

On a bien aimé regardé vos photos et se sentir un peu comme si on y était - le froid en moins.

Allez explorer cet album d’hiver des photos de nos membres vous serez émerveillés de leurs observations d'hiver! (Gilles Belliveau, Yvon Comeau, Mitch Doucet, Noëlla Doucet, Rosemonde Chiasson Duguay, Marc LeBlanc,  Carmella Melanson, Johanne Paquette, Yves Poussart, Armand Robichaud)

L’hiver, la nourriture se fait rare pour plusieurs animaux. Si certains peuvent se permettre de s’endormir, d’autres n’ont pas le choix de survivre. Plusieurs animaux omnivores ou généralistes ont cependant la chance de pouvoir se nourrir d’une grande variété d’aliments et, l’hiver, leur diète peut changer et s’adapter : Chevreuil, coyote et grand polatouche

Nos "snowbirds" - les oiseaux qui nous visitent en hiver  et qui repartent au nord au printemps ou ceux qu'on voit plus en hiver! : jaseur boréal, garrot d'Islande, bruant hudsonien, gros-bec errant, plectrophane des neiges

Des oiseaux rapaces qui ont besoin de chair pour se nourrir. Nous avons tendance à les considérer comme cruels, mais pourtant le cormoran, le héron, et le martin- pêcheur tuent des poissons pour se nourrir et les merles se nourrissent de vers. Les rapaces sont au sommet de la chaîne alimentaire : Épervier brun, pygargue à tête blanche, buse à queue rousse, épervier de Cooper

On se rejouit toujours de la visite de nos amis ailés à nos mangeoires et aussi on aime les photograhier : Pic chevelu, Carouge à épaulettes, Chardonneret mâle et Roselin familier, Dickcissel d'Amérique et  Sittelle à poitrine blanche



Des canards, beaucoup de canards photographiés. On a eu souvent de l'eau libre de glace ce qui a permis de plus les observer : Harelde kakawi, Grand harle (couple), Garrot à oeil d'or, Canard colvert et la petite Sarcelle d'hiver, Canard branchu


Nature NB rebaptise un prix annuel en mémoire de Roger Leblanc

Le prix annuel de Nature NB décerné à un naturaliste lors de notre AGA a été rebaptisé. Le Prix du Naturaliste de l’année à la mémoire de Roger Leblanc reconnaîtra non seulement les réalisations de nos membres d’une année à l’autre, mais servira également à préserver le legs d’un ornithologue passionné et d’un partenaire de longue date de Nature NB, Roger Leblanc, qui est décédé en juin 2023. L’ancien titre de ce prix était simplement Naturaliste de l’année.

À titre de bénévole, Roger a participé à de nombreux aspects du travail de Nature NB. Il a notamment travaillé avec les jeunes, participé au Recensement des oiseaux de Noël et à d’autres enquêtes, fourni des services de traduction pour notre revue Naturaliste du N.-B.,dirigé des excursions d’observation d’oiseaux dans le cadre du Festival de la nature, siégé à notre conseil d’administration, et bien plus encore. Il était également très actif au sein des clubs Les ami(e)s de la nature du sud-est du N.-B. et Nature Moncton, ce qui a fait de lui un ami cher et un mentor pour de nombreux membres de la communauté des naturalistes de la province.

 Marc Lanteigne présente Gérald Chaput, son ancien collègue du MPO. Originaire du Manitoba, M. Chaput a travaillé pendant huit années à Terre-Neuve-et-Labrador puis au MPO à Moncton de 1987 jusqu’en 2021 alors qu’il a pris sa retraite. Au fil de sa carrière, il a surtout été impliqué sur des travaux sur le Saumon de l’Atlantique, le Gaspareau, et le Bar rayé, contributions qui l’ont amené à beaucoup voyager, tout particulièrement dans les pays nordiques qui présentent ces mêmes espèces. 

M. Chaput amorce sa présentation en évoquant la dernière glaciation qui avait, entre autres, recouvert l’ensemble des maritimes il y a environ 15, 000 ans. Le niveau de la mer était alors de l’ordre de 120 m plus bas que celui de nos jours. La fonte de la glace a par la suite progressivement modelé le paysage en formant les rivières, les estuaires et le contour de la côte. Les poissons ont ensuite immigré d’ailleurs et peuplé le nouveau territoire. Il illustre ensuite une suite de cartes de données de 2022 qui documentent les fluctuations de température de surface et l’étendue des glaces au fil du cycle annuel. Il y a clairement une succession de quatre saisons. Puis, suivent une suite de cartes démontrant la distribution de diverses espèces de poissons migrateurs qui occupent et transitent par les rivières et les estuaires.  

Diverses espèces sont ensuite abordées une à une.

Le Saumon atlantique (Salmo salar), poisson anadrome qui se reproduit en eau douce et qui migre vers le nord jusqu’au Groenland pendant une ou deux années. (Une espèce de poisson anadrome est une espèce marine qui revient dans une rivière en eau douce pour s’y reproduire). 

Le Bar rayé (Morone saxatilis), poisson anadrome partiel retrouvé le long de la côte

Les trois cousins anadromes, l’Alose savoureuse (Alosa sapidissima), le Gaspareau (Alosa speudoharengus), l’Alose d’été (Alosa aestivalis). Ces espèces sont plus frileuses en ce sens qu’elles fraient dans l’eau fraîche des rivières de l’est et dans le golfe du Saint-Laurent. 

Espèces d’hiver, dont l’Éperlan (Osmerus eperlanus) et le Poulamon atlantique (Microgadus tomcod). Cette dernière espèce est celle pêchée sous le nom de petits poissons des chenaux sous la glace à Sainte-Anne-de-la-Pérade au Québec.

La mal comprise, la Grande lamproie marine (Petromyson), espèce anadrome (terme qualifiant les espèces aquatiques qui vivent habituellement en mer, mais qui remontent les cours d’eau, fleuves, et rivières pour s'y reproduire et pondre leurs œufs). Lorsque présentes dans une rivière, c’est un bon signe, car elles s’alimentent en s’accrochant par la bouche à des proies pour en aspirer du sang ou d’autres liquides corporels comme la lymphe. Au terme de 5-6 années en eau douce où elles se reproduisent, les larves vont en mer pour acquérir leur maturation sexuelle.

Réunion : Mardi 5 mars 2024, 19h00

Lieu : Pavillon Rotary, Dieppe

Conférencier : Gérald Chaput, Pêches et Océans Canada

Thème : En quatre saisons : les petits et grands poissons migrateurs dans les estuaires et rivières de chez nous.

Sous la glace, en plein été, mais surtout au printemps et un peu en automne, les estuaires et rivières hébergent et servent de site de reproduction pour quantité de petits et grands poissons. Parmi eux, on trouve un peu de tout; des oeufs enterrés dans le substrat ou propagés dans la colonne d'eau, des mâles gardiens des nids, passant de quelques centaines à des centaines de milliers d'oeufs par femelle. Des cycles de reproduction adaptés à l'environnement des maritimes. Mais où en seront-ils face au changement climatique? Encore mieux pour certain, mais pas pour tous.  

Choquemort (Fundulus heteroclitus), Capucette, Épinoches à 3, à 4 ou à 5 épines.

Ce sont des petits poissons vivant surtout le long des côtes.

-L’Anguille d’Amérique (Anguilla rostrata), organisme catadrome qui se retrouve tout au long de la côte américaine, du Groenland jusqu’autour du Golfe du Mexique. Cette espèce peut tolérer une vaste étendue de température et de salinité, pouvant vivre aussi bien en eau douce, en eau saumâtre qu’en mer. Son cycle vital est complexe et elle se reproduit qu’une seule fois durant sa vie dans la mer des Sargasses située au sud des Bermudes. Le phénomène de reproduction n’a jamais pu être observé directement. Les larves dérivent au gré des courants marins de l’Atlantique Nord puis atteignent les côtes à titre de civelles transparentes.

. Après ce premier tour d’horizon, M. Chaput présente une suite de tableaux schématisant pour chacune de ces espèces les domaines de taille et da longévité typique en milieu d’eau douce ou en eau de mer. Un autre tableau présente la taille typique des œufs selon les espèces présentées et la fécondité (nombre d’œufs par femelle). Les espèces les plus grandes pondent moins d’œufs plus gros et les plus petites pondent beaucoup d’œufs plus petits (échelle logarithmique allant de 100 à 100, 000, 000). On y reconnaît là divers scénarios associés aux stratégies de reproduction et l’ampleur de l’investissement énergétique dédié à la reproduction.

. Puis suivent rapidement les variantes de comportement de reproduction selon les espèces. Un vidéo sur le site YouTube (Striped Bass spawing on the Miramichi River NB, 2023 par Nelson Cloud https://www.youtube.com/watch?v=xy1JEv7KA0g montre la frénésie de reproduction chez le Bar rayé alors que chaque femelle est entourée de nombreux mâles. 

. Que pouvons-nous anticiper pour le futur? Un graphique montrant l’évolution de la température de la surface de l’eau en mer au fil des dernières années illustre clairement la réalité du réchauffement climatique. Des populations d’organismes préférant les eaux plus froides tendent à se déplacer vers les latitudes plus nordiques et disparaître de notre région ou alors s’y retrouver avec des tailles réduites. 

   En conséquence, des espèces provenant de sites plus tièdes peuvent venir les remplacer. Cette tendance évolue très vite et il y a bien des cas particuliers, entre autres, lorsqu’elles se retrouvent insérées dans des pyramides alimentaires spécifiques. Les relations interespèces, les facteurs biotiques et abiotiques qui évoluent dans le temps et l’espace compliquent les réalités et leur interprétation. 

M. Chaput répond ensuite à quelques questions dont une aborde des cas d’interactions avec des parasites et une autre sur le déplacement territorial d’espèces en fonction du réchauffement climatique.

Accompagnant les applaudissements d’appréciation par le groupe, Marc Lanteigne remercie chaleureusement Monsieur Chaput et lui offre de se choisir une plaquette portant l’une des photos prises par des membres du Club.

Guillemot à miroir, moqueur chat, bruant des plaines, pipit d'Amérique, grive solitaire

Le Défi : Liste des oiseaux d’hiver au sud-est du N-B. (comtés Kent, Westmorland, Albert) du 1er décembre 2023 au 29 février 2024 est maintenant terminé. 123 espèces d’oiseaux ont été vues dont la dernière espèce est un autour des palombes vue le 19 février 2024 entre Shemogue et Sackville- route 940 par Dora et Donald Pellerin. Une belle année d’observations avec de belles surprises! Notons ces oiseaux hivernants très rares ou visiteurs très rares : bernache de Hutchins,  fuligule morillon, bihoreau gris, viréo aux yeux blancs, troglodyte familier, troglodyte des forêts, troglodyte des marais, merlebleu de l’Est, pipit d’Amérique, paruline de Townsend,  paruline à calotte noire, bruant des plaines, bruant à joues marron, et des oiseaux pélagiques : guillemot à miroir, petit pingouin (vus sur la côte du comté de Kent).  Cet hiver météorologique plus chaud que la normale (du 1er décembre à la fin février), mis en évidence par Environnement Canada, a-t-il permis d'allonger la liste des oiseaux hivernants très rares / visiteurs très rares ? -13 espèces pour cette année (6 pour 2022-23, 9 pour 2021-2022, 5 pour 2019-2020 Parmi nos « snowbirds » quelques absents cette année : harfang des neiges, durbec des sapins, bec-croisé des sapins.

Merci à observateurs enthousiasmes d’oiseaux d’hiver : Caroline Arsenault, Gilles Belliveau, Normand Belliveau, Raymonde Chartier, Irene Doucet, Mitch Doucet, Pierre Janin, Marc Leblanc, Cécile Léger, Samuel LeGresley,  Rose-Alma Mallet, Donald Pellerin, Dorca Pellerin, Denise Thériault, Stuart Tingley.

Voir la liste détaillée au lien suivant :

Liste oiseaux d'hiver au sud-est du N.B.1er déc. 2023 - 29 février 2024

On prévoit une couverture nuageuse de 98% demain soir. Pas très propice pour l'utilisation d'un télescope. Conséquemment, on va annuler la visite.

Sortie : 13 février 2024

Thème : Observation astronomique

Responsable : Jean-Claude Gagnon

Rencontre : à 18h30 , à l'observatoire astronomique, situé sur le toit de l’édifice Taillon,  (local 535-C), Université de Moncton

 * S'habiller pour la température


Vous pouvez aller voir les prochaines observations publiques à l'observateur de l'université de Moncton au lieu suivant

https://www.umoncton.ca/umcm-sciences-physiqueastronomie/node/24

On relance le défi: Liste des oiseaux d’hiver au sud-est du N-B. (comtés Kent, Westmorland, Albert) du 1er décembre 2023  au 29 février 2024 :

Depuis 6 ans on fait une liste commune, des oiseaux d'hiver de nos membres dans la région sud-est, c'est-à-dire les comtés de Kent, Westmorland et Albert. Gros merci à tous les participants qui ont l’habitude de partager leurs observations d’hiver avec le Club. 


Vous pouvez faire votre liste d’hiver et partager l’information suivante : 

* nom de l’oiseau, vu quelle date, vu quel lieu, et par qui - voir exemple de liste ci-joint.


* envoyer vos données au courriel du club. 

* faites le suivi de la liste cumulative au lien  - 122 espèces au 7 fév.  - suivant : Liste oiseaux d'hiver au sud-est du N.B.1er déc. 2023 - 29 février 2024. 

* Petit truc:  l’année dernière on a constaté que 84 % des espèces d'oiseaux ont été observées au cours des deux premiers semaines de décembre : il y a quelques migrateurs qui s'attardent un peu, des canards en migration automnale, les premiers arrivants des espèces nordiques et en plus de nos hivernants habituels. 

Réunion :  Mardi 6 février 2024, 19h00

Lieu : Shédiac : Centre multifonctionnel

Conférencier : Yves Poussart 

Thème : La nature printanière en Suède

Au printemps de l'année 2023, Yves et son épouse, Suzanne, sont allés rendre visite à leur fils qui réside en Suède. Quelle merveilleuse période de l'année pour s'aventurer dans cette nature nordique! Yves, un photographe talentueux, rapporte de magnifiques souvenirs printaniers en images.


    Yves Poussart et son épouse Suzanne Tarte-Poussart ont déjà effectué une douzaine de voyages en Suède parce que leur fils Jean-Nicolas y vit depuis une vingtaine d’années avec sa femme Anna-Karin et leurs trois enfants. Lors de ce voyage du 29 mars au 24 avril 2023, la météo fut des plus favorables, ce qui a agrémenté l’ambiance festive de cette visite familiale tout en favorisant de belles périodes d’observations de la nature locale en plein éveil printanier.

La présentation a débuté par une mise en contexte géographique de l’accès vers le comté de Skåne (sud-ouest de la Suède bordé par la mer Baltique) par l’aéroport de Copenhague. Le pont d’Öresundsbron enjambe le détroit entre le Danemark et la ville de Malmö. Après un survol de la ville de Lund où Yves a effectué une année sabbatique à l’Université de Lund en 2005, il y eut présentation du cadre de la nature avoisinant la maison d’accueil familial. La juxtaposition d’un milieu forestier et de vastes champs traversés par une rivière sinueuse favorise une bonne diversité locale, tant végétale qu’animale. 

Une suite d’images a offert un aperçu de plantes dans le sous-bois, d’insectes (Abeille mellifère, Bourdon, papillons …), des petits oiseaux (Mésange bleue, Mésange charbonnière, Merle noir, Sitelle, Moineau, Grive, Rouge-gorge familier ...), de petits mammifères (Écureuil roux, Lapin d’Europe, Renard roux). 


Au-delà de l’observation locale, deux visites réalisées à proximité (30 km) de la maison ont permis d’observer des milliers de Bernaches nonnettes, au sol comme au vol, regroupées dans des champs et des zones humides. Cette espèce comme d’autres (Oie cendrée, Huitrier, Tadorne, Vanneau huppé …) étaient en migration printanière avant de poursuivre leur trajet plus au nord pour la période de nidification. Un spectacle grandiose qui a su stimuler les émotions du photographe.

Une autre visite à une bonne centaine de km a permis de visiter la « Réserve de biosphère de Pulken », juste au sud de la ville de Kritianstad, qui accueille au printemps jusqu’à quelques dizaines de milliers de Grues alors en migration (environ 8 800 présentes lors de cette visite). Ce site est parfaitement aménagé tant pour la protection des oiseaux que pour offrir d’excellentes conditions d’observation aux visiteurs. Un autre grand moment vécu.

L’observation régulière au voisinage des champs permet d’observer entre autres un rapace, le Milan royal (Red kite), dont le recours au vol plané est spectaculaire. Il fut aussi possible d’apercevoir à quelques reprises une famille de Sangliers. Pour s’alimenter, ces derniers labourent littéralement le sol avec leur museau, ce que des fermiers n’apprécient guère. Puis se sont ajoutés d’autres moments spéciaux d’observation de certaines espèces de Cervidés (Chevreuils, Cerfs). En adoptant une approche très lente et soigneuse, des groupes de mâles broutant l’herbe ou se reposant au sol ont pu être photographiés. Par ailleurs, des hardes de femelles (parfois jusqu’à une centaine d’individus) ont aussi été vues et photographiées. Toujours des occasions pleinement appréciées.


Une autre réalité locale touche la situation des Cigognes, autrefois abondantes (entre autres décrites au XVIIIe siècle par Carl Von Linné, considéré comme le père des bases de la classification des organismes selon la nomenclature binomiale). Les aménagements du territoire qui, entre autres, ont amoindri la présence de milieux humides ont contribué au déclin global de cette espèce. Le dernier cas de nidification naturelle remonte à 1954. Il y a une trentaine d’années, des naturalistes ont initié la dynamique de réintroduction des Cigognes en débutant un élevage local. Le relâchement à l’état libre des individus d’un an à la fin de chaque mois d’août est désormais un évènement très suivi. Yves les a observés et photographiés à maintes occasions dans le champ derrière la maison de la famille. Les individus libres sont bagués et, lorsque lisibles sur les photos, le numéro inscrit sur la bague en aluminium ou déduit du code de couleurs de bagues de plastique aide au suivi des déplacements. L’intérêt porté aux Cigognes n’est pas nouveau et l’histoire l’a enrichi allègrement en s’inspirant des réalités de fidélité immuable des membres des couples entre eux et envers leur lieu exact de reproduction. Au fil des siècles passés, la majorité des naissances humaines survenant au printemps en coïncidence avec l’arrivée des Cigognes en migration, la présence d’un nid actif sur le toit d’une maison était alors considérée comme symbole de fécondité.

Le samedi 27 janvier 2024,  nous avons eu notre randonnée d’hiver au parc du Centenaire dans un décor enchanteur et en prime une température douce (-4 à 0 celsius). Merci à Guylaine Jean-Gagnon qui a été notre guide. Les 11 participants ont beaucoup apprécié. Les sentiers traversaient une forêt mature de pins blancs, épinettes et sapins et de feuillus.  On a observé quelques oiseaux (mésanges à tête noire, sittelle à poitrine rousse, pic chevelu, canards colvert). L’écorce d’arbre, les bourgeons, aiguilles de conifères ont aussi attiré notre attention. On a aussi vu les chênes et les hêtres avec leur feuillage marcescents i.e. que les feuilles desséchées subsistent sur l’arbre malgré qu’elles sont mortes.

Sortie : Samedi 27 janvier 2024

Responsable :  Guylaine Jean-Gagnon

Thème : Promenade hivernale dans la nature, sentier du parc Centenaire

Envie de faire une randonnée d'hiver et de découvrir les beautés de la nature? Enfilez votre manteau le plus chaud et venez nous rejoindre pour un partage des connaissances de chacun. 

* S'habiller pour la température, amener jumelles et si désiré graines de tournesol pour les oiseaux.


Rendez-vous : 10 h au grand stationnement du chemin Centennial, à partir du boul. Saint-George- Stationnement P1 sur la carte.

**Pour ceux qui le souhaitent,  la marche sera suivie d'un lunch au Café Codiac - 666 St George Blvd, près du Parc Centenaire


Le parc du Centenaire est composé de forêts luxuriantes et d’aires récréatives extérieures. Les sentiers pavés ou en gravier sont fréquentés autant par les randonneurs. Il y aussi un étang qui accueille des canards.

Un autre excellent recensement des oiseaux de Noël pour Nature Sud-Est , tenu le 17 décembre 2023 : 60 espèces d'oiseaux le jour du recensement plus 1 espèce durant la semaine et période du RON (14 déc. au 5 jan) et 8353 individus comptés. Voir le tableau comparatif des données des dernières années de notre RON. Le # d'espèces et le # d'individus sont dans la moyenne par rapport à nos RON passés. Voici quelques faits saillants de notre recensement : La température relativement douce (variation entre -6 et 3 degré C) qui a maintenu ouvert l’eau courante et salée a permis de voir une grande variété de canards de mer mais en moins gros groupe vu qu’ils étaient plus dispersés le long des côtes. Par contre les bernaches du Canada étaient en très gros nombre (1380) le plus élevé des dernières années). 

De nos visiteurs d’hiver - nos « snowbirds », on a eu la chance de voir le garrot d’Islande, le goéland arctique, le goéland brun, le bruant hudsonien ainsi que le jaseur boréal (485) et les plectrophanes des neiges (279) qui étaient plus abondants cette année. De nos oiseaux nicheurs qui passent l’hiver avec nous, soulignons le faible nombre du faisan de Colchide (4), l’absence du roselin pourpré et la longue absence du mésangeai du Canada (6 ans consécutifs),  mésange à tête brune (11 ans consécutifs). Et notre plus grande nombre jamais observé pour le roitelet à couronne doré (71) et le grimpereau brun (12). Le cardinal rouge s’installe de plus en plus dans la région (11). 

Et que dire de l’ajout de 2 espèces à notre liste cumulative de nos recensements : le pipit d’Amérique et la paruline à calotte noire, deux espèces rarement vus en hiver!

Dans le cadre de son travail, Jean-Claude Gagnon a résidé à Bruxelles-Capitale en Belgique pendant 12 années, ce qui lui a permis d’y découvrir les multiples caractéristiques et beautés. La Belgique est le deuxième pays le plus peuplé d’Europe avec une densité de population de l’ordre de 100 fois celle du Nouveau-Brunswick. Il y a beaucoup de petites communautés et le système politique est complexe. Le paysage compte beaucoup d’espaces verts imbriqués dans les milieux d’habitation et d’autres lieux occupés par diverses composantes économiques. En partie explicable par la répartition des diverses composantes socio-économiques, le ciel est souvent gris, comme brumeux. L’abondance de pluie (environ 800 mm/année) et le régime tempéré des températures font en sorte qu’il y a beaucoup de jardins, même en milieu urbain. Les plus beaux et les plus grands jardins peuvent être visités par le public. Le Guide des visiteurs signale ainsi pour 2024 une liste de 143 jardins privés accessibles au public. Quelques images aériennes présentées décrivent bien la structure résidentielle avec des immeubles à étages présentant une cour intérieure typiquement occupée par des jardins et des potagers.

La suite de la présentation aborde en succession les principaux groupes animaux qui peuvent être vus assez facilement. Que ce soit pour leur morphologie et pour leurs comportements, plusieurs des espèces locales de Belgique sont typiquement proches des espèces retrouvées dans nos milieux ici. Chacune des espèces mentionnées ci-après a été illustrée par une photo. 

Janvier 2024


Réunion : Mardi 9 janvier 2024 à 19hoo

Lieu : Pavillon Rotary, Dieppe

Conférencier : Jean-Claude Gagnon 


Thème : Faune des jardins de Bruxelles

Bruxelles a un climat beaucoup plus doux que celui de notre région.  On y trouve un grand nombre de jardins privés et publics qui sont la demeure d'une faune des plus variées.  La présentation portera sur la faune que l'on voit régulièrement dans les jardins privés de Bruxelles et se penchera sur les similarités et différences.


Mammifères urbains : Renard roux, Lapin européen, Hérisson commun, Taupe (responsable des nombreuses buttes de terre sur les terrains et les champs). Certains grands terrains urbains accueillent même des moutons, ce qui fait penser à la compagne en ville. Les Chauves-souris qui regroupent une vingtaine d’espèces sont nombreuses. Lors de la dernière fin de semaine du mois d’août, il y a des sorties nocturnes pour le public au cours desquelles des détecteurs adaptés lui permettent de distinguer diverses espèces selon la fréquence et le rythme des cris d’ultrasons.

Oiseaux : Corneille noire, Geai des chênes, Pigeon ramier, Tourterelle de Turquie, Mésange bleue, Mésange nonette, Mésange charbonnière, Mésange huppée, Pic épeiche, Pic vert, Sitelle à poitrine rousset, Poule d’eau, Canard colvert, Grand héron, Héron cendré, Pinson des arbres, Rougegorge commun, Merle noir, Verdier d’Europe. 

À la suite d’introductions volontaires ou accidentelles, des oiseaux exotiques peuvent aussi être vus, dont la Perruche à collier, le Canard mandarin, l’Ouette d’Égypte. 

Accompagnée des applaudissements du groupe, la présidente remercie chaleureusement Jean-Claude Gagnon pour cette très intéressante présentation et lui offre de se choisir l’une des plaquettes illustrant des photos prises par des membres. 

L'album d’automne 2023 vous est offert par l’entremise des photos variées de nos membres. En se préparant à des températures plus fraîches on voit la nature en transition. Merci à tous nos photographes pour leurs observations automnales : Armand Robichaud, Carmella Melanson, Danielle Brisset, Gilles Belliveau, Guylaine Jean-Gagnon, Michel Doucet, Raymonde Chartier, Réjean Laforge, Rosemonde Chiasson-Duguay, Yves Poussart. Parcourez notre album Photos des membres automne 2023  au lien suivant https://photos.app.goo.gl/JAhDjvBnfp4ZyMvg8      Vous avez eu la chance en autres de saisir sur le vif plusieurs oiseaux peu fréquents ou vus ou des visiteurs rares. Les voici:

Tyran des savanes, Bruant à joues marron, Viréo aux yeux blancs, Gobemoucheron gris-bleu.

Héron vert  juvénile, Pluvier sifflleur, Pipit d'Amérique, Tourterelle à ailes blanches

Mésange à tête brune, Petit pingouin, Arlequin plongeur, Bruant des plaines

Ibis falcinelle, Coulicou à bec jaune, Grande aigrette, Avocette d'Amérique

Un autre excellent recensement des oiseaux de Noël pour Nature Sud-Est , tenu le 17 décembre 2023 : 60 espèces d'oiseaux et 8339 individus comptés. En plus on a ajouté deux nouvelles espèces à notre liste cumulative, soit la paruline à calotte noire et le pipit d’Amérique. Cela a été possible grâce à l’implication de nos 20 participants du Recensement des oiseaux de Noël 2023 (RON) de la région de Shédiac et environs : Gilles Belliveau, Normand Belliveau, Ginette Bourque, Valmond Bourque, Raymonde Chartier,  Louis-Émile Cormier, Mitch Doucet, Elaine Gallant, Pierre Janin, Samuel LeGresley, Noella McGraw Lamarche, Marc Leblanc, Rose-Alma Mallet, Donald Pellerin, Dorca Pellerin, Richard Perron, Yves Poussart, Armand Robichaud (mangeoires), Suzanne Tarte-Poussart et Denise Thériault. Merci encore à tous nos passionnés d’oiseaux de participer au plus ancien projet de science citoyenne de l’Amérique du Nord. Les données sont utilisées par un grand nombre de personnes différentes, telles que les planificateurs environnementaux et les biologistes de la conservation.

C’est le temps de s’inscrire pour le Recensement des oiseaux de Noël des AMI.E.S DE LA NATURE qui aura lieu le dimanche 17 déc. 2023.
On fait de l'observation et du comptage d'oiseaux de 8h00 à 16h00 en se déplaçant en voiture dans les rues et quelques déplacements à pied. On identifie à la fois les espèces d'oiseaux et le nombre d'individus observés. Toutes les espèces doivent être recensées, que ce soit un goéland, un étourneau ou un harfang des neiges!


À la fin de la journée, après 16h00, on se retrouve au centre multifonctionnel de Shédiac pour faire la compilation des résultats des équipes - moment excitant! Quelle équipe aura fait la plus belle découverte de la journée? Les résultats de notre Club seront colligés au niveau provincial. 


Ce que vous avez besoin pour participer à l’activité : paire de jumelles, télescope si vous en avez un, guide d'oiseaux, carnet de notes.  On s’habille très bien, préférablement en pelure d'oignon (chandail sous manteau chaud)  une paire de bottes chaudes, des mitaines chaudes et une tuque. Tout dépend de la température. 


**pour s'inscrire envoyer un message par courriel ami.e.snature@gmail.com

Participez à un Recensement des oiseaux de Noël, une activité de science citoyenne! 


La zone de recensement est un cercle de 24 km de diamètre qui est la même depuis le début. Elle couvre le grand Shédiac (de Cocagne à Grand Barachois et à Scoudouc). Voir la carte ci-jointe.


Les participants qui s'inscrivent seront divisés en 8 équipes pour les 8 secteurs d'observations que couvre notre territoire. On jumelle toujours des personnes d'expériences avec ceux qui en ont moins. Vous n'avez pas besoin de connaître les oiseaux; vous avez seulement besoin de pouvoir les entendre ou les voir.  On va remettre le matériel pour le recensement aux chefs d'équipe à la réunion du Club  le mardi 5 déc. au centre multi à Shédiac.


**pour s'inscrire envoyer un message par courriel ami.e.snature@gmail.com

Marc Lanteigne se propose d’aborder des réalités associées à des espèces vivant dans l’eau salée dans le grand territoire du Golfe du Saint-Laurent. BAR RAYÉ (Striped bass, Marone saxatilis). Cette espèce se retrouve de la Floride jusqu’au Saint-Laurent et sa population est présentement en croissance. Sa zone de frai se situe en amont de la Baie de Miramichi. Une portion de la rivière Miramichi offre l’environnement pour la préparation à la reproduction en mai puis une autre un peu plus en amont constitue le site de la reproduction proprement dite. Le visionnement d’un vidéo a illustré sans équivoque la grande abondance des individus en cours de frai et leur frénésie collective.
CRÉPIDULE (Slipper shell, Crepidula fornicata)Cette espèce est dite hermaphrodite protandrique (protérandrique), ce qui signifie que l’individu naît comme mâle et devient ensuite femelle au cours de sa vie. Lorsque l’on trouve un empilement de plusieurs individus, une femelle âgée est au bas de la pile alors qu’un jeune mâle sera au sommet. L’observation de coquillages sur les plages permet d’en découvrir dont la coquille était percée d’un trou qui, de fait, avait été effectué par un organisme appelé NATICE DE L’ATLANTIQUE (Northern moon snail, Euspira heros). Cet orifice donne accès à la chair de la victime qui sera digérée et assimilée.  
CALMAR À COURTES NAGEOIRES (Northern shortfin squid, Illex illecebrosus) et CALMAR À LONGUES NAGEOIRES (Longfin squid, Doryteuthis pealeii).Ces deux espèces migrent vers des eaux plus chaudes pour frayer. Leur vie se limite à une durée de 9 à 12 mois avec un poids maximal de l’ordre de 500 g. Ils ne se reproduisent qu’une seule fois au cours de leur vie (ce qui se dit semelpares).
CRABE CALICO (Lady crab, Ovalipes ocellatus), CRABE VERT (Carcinus maenas) et  CRABE DES ROCHES  (Cancer irroratus). Les aires de distribution de ces espèces se limitent au Détroit de Northumberland. 
HOMARD (Homarus americanus). La coloration de leur carapace s’exprime sous diverses teintes de couleurs, particularité à dépendance génétique. Leur carapace contient divers pigments de la famille des caroténoïdes complexés à des protéines (Crustacyanine de couleur bleue, l’Ovoverdine de couleur verte et l’Astaxantine de couleur rouge. La couleur apparente chez l’organisme vivant dépend des proportions relatives de ces pigments. À la cuisson, les homards ont une couleur rouge car les deux premiers pigments sont thermolabiles alors que le troisième résiste à la chaleur et ainsi explique la couleur finale rouge. 
Les activités de pêche aux homards mettant en œuvre environ 10 000 bateaux couvrent une quarantaine de zones réparties au pourtour des provinces atlantiques. Ces années-ci, les débarquements approximent les 105 000 tonnes. Pour le Nouveau-Brunswick, les débarquements représentent l’équivalent du poids de 9 600 autobus scolaires.
CRABE DES NEIGES (Snow crab, Chionocetes opilio). Cette espèce vit à grande profondeur (de l’ordre de 300 pieds), là où la température de l’eau est stable. La femelle est plus petite et sous la taille minimale de capture que le mâle clairement plus gros. Les prises qui sont commercialisées sont ainsi uniquement des mâles. Leur durée de vie est de l’ordre de 6 à 7 ans au maximum. 
CRABE ÉPINEUX DU NORD (Northern stone crab, Lithodes maja). L’aire de distribution de cette espèce occupe le Chenal Laurentien du Golfe du Saint-Laurent. L’une des paires de pattes est vestigiale sous l’abdomen. 
CREVETTE NORDIQUE (Northern shrimp, Pandalus borealis). Cette espèce est hermaphrodite protandrique débutant sa vie adulte comme mâle et se différenciant plus tard en femelle pour le reste de sa vie. La pêche commerciale cible les femelles en raison de la taille corporelle plus grande.
Marc Lanteigne parcourt ensuite des cas d’espèces envahissantes dont l’Ascidie jaune (depuis 1912), les Littorines depuis 1840, le Fucus danté ou varech depuis 1869, Le Crabe vert depuis 1951. 
Il évoque en plus les cas d’espèces rares et étranges qui sont parfois capturées lors des relevés scientifiques effectués par Pêches et Océans Canada. Des exemples sont le Baudroie d’Amérique, la Myxine du nord, des espèces de poissons lumineux, le Balaou, l’Anguille égorgée, la Limace gélatineuse, la Petite poule de mer de l’Atlantique (candidate pour une désignation d'espèce en péril), le Pêcheur à trèfle, la Groseille de mer ronde, la Patate de mer, et la Souris de mer.  

BIENVENUE à nos membres et non membres

Présentation et assemblée annuelle mardi 5 décembre 2023 à 19h00 au centre multifonctionnel de Shédiac

Thème : Incroyable mais vrai! Des particularités insoupçonnées de certains animaux marins de notre région par Marc Lanteigne, retraité de Pêches et Océans

Une courte présentation qui permettra, je l’espère, de découvrir des particularités biologiques insoupçonnées d’animaux marins qui vivent dans le Golfe du Saint-Laurent, et que vous connaissez certainement. Certaines espèces sont d’un intérêt économique, mais d’autres ne le sont pas. Mais elles sont toutes très intéressantes…

À noter que la présentation risque de comporter un petit test de connaissance sur quelques espèces marines… juste pour s’amuser.


Nos 5 participants pour la soirée Place aux membres, 7 nov. 2023 : Guylaine Jean-Gagnon, Rose-Alma Mallet, Raymonde Chartier, Marc Lanteigne et Richard Perron. Ils sont venus partager des sujets qui les intéressent : *Marc Lanteigne : Le projet de loi C-68 qui a modifié la Loi sur les pêches : ce qu’il faut retenir et les changements majeurs à venir, *Rose-Alma Mallet: Sorties hebdo d'observation d'oiseaux , rapport 7 année * Guylaine Jean-Gagnon : diaporama botanique voyage en Sicile; *Richard Perron - Projet Nichoirs pour hirondelles bicolores rapport 2023; * Raymonde Chartier: Différencier 6 verges d'or de notre région. Voir l'album : https://photos.app.goo.gl/cMcB47MDV1p1Q2CSA

La sortie "Les oiseaux le long des côtes", le samedi 4 novembre 2023 avec Marc LeBlanc comme guide. Le parcours: Réserve nationale de faune de Cap-Jourimain, Cap Tourmentin, descendre vers Upper Cape.

Belle température de 9 à 14 degré Celcius, ciel ensoleillé avec passage nuageux, vent modéré à calme. 39 espèces d'oiseaux observés dont les plus rares Bruant des champs, Gobemoucheron gris-bleu, des rapaces dont l'Autour d'Amérique, la Buse à queue rousse et des canards de mer. Voir la liste complète ci-jointe. Participants : Raymonde Chartier, Rosemonde Chiasson-Duguay, Marc LeBlanc et Yves Poussart. Voir l'album photo de la sortie: https://photos.app.goo.gl/BP4jBZ9kDGN9sx78A


Sortie : 4 novembre 2023

Thème : Les oiseaux le long des côtes

Guide : Marc LeBlanc

Amenez jumelles, télescope si vous en avez un, lunch, eau, collations.

On s'habille chaudement.

Pour la sortie du mois de novembre le Club reprend une vieille tradition, allez voir les oiseaux qu'on peut retrouver le long des côtes en ce moment.

C'est aussi une bonne opportunité d'apprendre l'observation d'oiseaux avec nos membres plus expérimentés!

Rencontre : à 8h30 

sur la rue Dysart, Shediac (Scoudouc Road) à côté du Seaside Chev-Olds * Voir plan ci-joint. Les gens peuvent laisser leur voiture là-bas s'ils font du covoiturage.

On va se rendre directement vers Cap Jourimain, Cap Tourmentin,  descendre vers Upper Cape etc.

C'est une sortie d'une journée mais chacun est libre de partir quand il veut.

Vous pouvez revoir la capsule avec Louis-Émile Cormier en vedette au lien suivant


- 19 octobre 2023

Sortie : Samedi 7 octobre 2023 , à 13h00

Thème : À la découverte des champignons

Lieu : Sentier de Cocagne, route 535, à proximité de la sortie 15 de l'autoroute 11, proche du # 1539.  Rencontre au stationnement. Voir carte ci-jointe.

Guide: Raymonde Chartier, une passionnée de champignons 

Profitez d'une marche en forêt pour découvrir les différentes espèces de champignons de la saison. Votre guide vous aidera à identifier les caractéristiques à rechercher pour identifier les champignons.

On s'habille avec des vêtements de saison et de bons souliers de marche. Amenez petit couteau et sacs (tissu, papier) ou petit panier pour la cueillette si désiré.


Voir lien album de la sortie :                                        https://photos.app.goo.gl/RXyw7MLmvc9gUcx5A




Réunion : Mardi 3 octobre 2023

Lieu: centre multifonctionnel, Shédiac 

Conférencier :  Daniel Ricard, biologiste en évaluation de stock de poissons marins avec Pêches et Océans Canada. 

Thème : Le recensement annuel de l’écosystème marin du golfe du Saint-Laurent (relevé de septembre). 

La présentation se voit comme un coup d’œil dans les coulisses de ce qui est considéré comme l’une des activités essentielles de l’équipe des sciences. Ce relevé permet de générer des avis scientifiques sur l’état des stocks de poissons et de nos écosystèmes marins; en plus de fournir les informations nécessaire pour documenter et comprendre les impacts des changements climatiques.

 


Pollinisation en cours ! Toutes ces belles fleurs d’été ne sont pas seulement là pour ravir nos yeux. Elles attirent avant tout les pollinisateurs qui s'y nourrissent et assurent ainsi la production de graines et la succession des espèces : Guêpe Poliste sur fleurs de la carotte sauvage; Fleurs de tanaisie vulgaire avec deux Téléphores fauves; papillon de nuit Cténuche de Virginie sur les fleurs de la spirée à larges feuilles; Piéride du choux sur fleurs de vesce jargeau; papillon de nuit Sphinx colibri butinant des fleurs d'Asclépiade commune.

Vous êtes invités à parcourir ce magnifique album « Photos de membres - été 2023 »https://photos.app.goo.gl/2Nv2GVLt3R38RvBM7  - offert par nos membres qui profitent de la saison estivale pour photographier des espèces qui font partie de notre paysage naturel. 241 photos de sujets très variés : oiseaux, animaux, fleurs, araignées, champignons papillons, grenouilles, poissons, pollinisateurs et autres insectes, et même deux différentes super lune en un mois.Gros merci à tous nos observateurs qui partagent leurs moments précieux en nature : Raymonde Chartier, Rosemonde Chiasson Duguay, Michel Mitch Doucet, Guylaine Jean-Gagnon, Pierre Janin, Carmella Melanson, Richard Perron, Armand Robichaud, Mariepol Robichaud, Yves Poussart et Selma Zaiane Voici un petit aperçu de notre diversité estivale!

Des bouches à nourrir! Une activité principale des oiseaux est la recherche de nourriture. On doit voir à ses propres besoins mais aussi au besoin de ses petits affamés. Heureusement, l’été est une saison pleine de nourriture variée au goût de chacun : Paruline jaune  et libellule, Merle d'Amérique et fruits, Héron vert et grenouille, Goéland et crabe et Grèbe à bec bigarré et poisson.

Nous vous saluons avec notre chapeau ! Le mycélium (présent sous terre et dans les troncs d'arbres) profite de la chaleur et de l'humidité pour produire son "fruit" - que nous appelons champignon - celui que vous voyez avec son chapeau. Ce champignon visible est avant tout un porteur de spores, qu'il libère pour assurer sa reproduction.  Les champignons sont soit en symbiose avec les arbres, soit participent à la décomposition de la matière organique, soit, plus rarement, sont des parasites: Tramète  rougissante - un polypore qui a ses pores en forme de lamelles en labyrinthe; Hygrophore conique; Amanite bisporigère, tout blanc mais mortel; Chanterelle commune, excellent comestible; Clavaire fusiforme.

L’été est un bon moment pour observer plusieurs espèces d’animaux. La chaleur offre une abondance de nourriture. Les animaux s’occupent également de leur progéniture : Cerf de Virginie (Biche et faon); Porc-épic; arbres fraîchement coupés par le Castor du Canada; Campagnol des champs (mulot)

Qu'est-ce qui attire les araignées près de nos maisons? Elles tissent leur toile où les proies sont abondantes, comme près de l’eau ou dans des endroits plus humides. En ville, les toiles sont souvent construites autour des lumières extérieures, qui attirent de nombreux insectes nocturnes : Épeire diadème ; Argiope à trois bandes; araignée Genre Agelenopsis; Thomise variable Araignée jaune et noire Ces grosses araignées vivement colorées, souvent immobiles au centre d'une grande toile marquée d'un zigzag, sont parmi les plus belles et les plus faciles à reconnaître.

Sortie : Mardi 13 septembre 2023 

À 9h30  durée : avant-midi 

- température prévue, soleil avec passage nuageux en avant-midi.

Thème : Bioblitz à La Solitude de Pré-d'en-Haut 

Rencontre: à l’accueil de La Solitude 

Adresse civique :1188, rue Principale  Memramcook, * voir carte annexée

Responsable : Roméo Cormier

Amenez eau, chasse-moustique, et un lunch si désiré. Applications pour identification ou livres si vous en avez.

Un projet visant à documenter la biodiversité de ce site a été débuté ce printemps. Déjà 101 espèces de plantes, oiseaux, animaux, champignons, papillons ont été identifiés. Voir l’album débuté pour la carte du terrain et la liste des espèces (la liste est aussi annexée) ainsi que des photos des milieux et espèces  : 

https://photos.app.goo.gl/W1F9SbURqZvFjq5A8

Participez à cette sortie si vous êtes intéressé par ce projet, en faisant des photos, en aidant à trouver des espèces, en aidant à identifier les espèces, tout en faisant une marche en nature. Bienvenue à tous.

Confirmez votre présence à l’activité, cela serait apprécié.


La belle équipe qui a participé au bioblitz, les trouvailles furent nombreuses, et heureuses : Raymonde Chartier, Maripol Robichaud, Roméo Cormier, Yves Poussart, Guylaine Jean-Gagnon, Jean-Claude Gagnon.

https://photos.app.goo.gl/4UYbVTvkUivJrLFN6

Réunion : Mardi 5 septembre 2023, 19h00

Lieu: Lieu: Pavillon Rotary, Dieppe

Conférencier : Marie Lyons agente projet, Énegie NB

Thème : Projet de communauté énergétique intelligente de Shediac

Le premier parc solaire d’Énergie NB est maintenant en service dans le cadre du Projet de communauté énergétique de Shediac; les mesures supplémentaires que nous prévoyons de prendre pour investir dans une énergie plus propre et plus verte et pour passer à un réseau plus robuste et plus intelligent.  Un sujet d'actualité! Comment s'adapter aux réchauffements climatiques par des sources d'énergie plus vertes.

Samedi le 29 juillet 2023 notre équipe de volontaires motivés a participé  à MISSION MONARQUE à notre nouveau jardin d'asclépiades incarnates le long du sentier derrière la rue Surette à Dieppe ainsi qu'une parcelle d'asclépiades communes non loin du local Scout de Dieppe.  Malheureusement les monarques n’étaient pas au RDV! Une seule petite chenille et un œuf ont été vus. Arriveront-ils plus tard ? 



Merci à  Raymonde Chartier, Louis-Émile Cormier, Noëlla Doucette, Richard Perron, un passant, Oscar Duguay, Bernice Comeau et le photographe Yvon Comeau au jardin d'asclépiades derrière la rue Surette.

Je vous invite à participer à le blitz international de suivi du monarque cette année encore en organisant une sortie du club pour recenser les œufs et les chenilles de monarques dans une parcelle d'asclépiade locale. Cette année, le blitz se déroulera du 28 juillet au 6 août.   On confirmera la date et lieu sous peu.

On vous laissera savoir pour la (les) dates choisies et lieu(x).  Le Blitz international de suivi du monarque: Formation virtuelle : https://www.youtube.com/watch?v=ibVhpa7ieQA  

le samedi. 29 juillet à partir de 9 heures le matin, au jardin d'asclépiades, situé au bout de la rue Surette à Dieppe, qui donne sur le Chemin Gauvin, en face de l'école Lou MacNarin. Ensuite, on pourra visiter une parcelle couverte d'asclépiades communes découverte par Pierre et située au Parc Rotary.

Quelle belle sortie aux papillons dimanche passé. Nous avons pu observer 18 différentes espèces de papillons, voir la liste dans l'album de la sortie :  https://photos.app.goo.gl/rVVyAr6hsQVWsQDW7  Merci mille fois à Louis-Émile Cormier et Stuart Tingley pour nous avoir guidé dans le Sentier de Cocagne.

Un jardin d’asclépiades incarnates a vu le jour à Dieppe. Le jardin est situé le long du sentier situé entre la rue Alain Gillette et la rue Dolbeau derrière les résidences de la rue Surette. Le projet est financé conjointement par les Ami.e.s de la nature du sud-est et la ville de Dieppe. L’idée a été soumise par Richard Perron et Louis-Émile Cormier, qui ont fait la conception et la réalisation. L’asclépiade est la plante hôte du papillon Monarque qui est une espèce en voie de disparition. Des fleurs mellifères ont également été plantées entre les sections d'asclépiades pour attirer toutes sortes de pollinisateurs et de nourrir le papillon Monarque. En plus de devenir un lieu de reproduction du Monarque, nous espérons que ce jardin deviendra un lieu d'éducation pour le public. Merci Louis-Émile et Richard pour votre travail acharné pour protéger le papillon Monarque!


Pour la sortie du Club des Ami.e.s de la Nature du 17 juin 2023, nous nous sommes rendus dans la Première Nation de Fort Folly pour une promenade sur un sentier d'expériences culturelles et médicinales. La coordinatrice culturelle L'Nu du groupe Wabanaki, Nicole Porter, a été une excellente guide. Elle a expliqué le rôle de la forêt et des plantes dans la vie des Premières nations. Le sentier à travers la forêt mature et naturelle était magnifique. Nos 18 participants ont apprécié leur échange avec cette Première Nation.



Réunion : Mardi 6 juin 2023, 19h00

Lieu : Centre multifonctionnel de Shédiac

Conférencier : Samuel LeGresley, passionné des plantes / journaliste de formation et Pierre Janin, naturaliste / traducteur de formation

Thème :  Valoriser les plantes indigènes dans nos parterres pour le bien-être des pollinisateurs et des oiseaux. 

*Samuel expliquera comment il en est venu à faire la promotion des plantes indigènes - et les moyens pour le faire : 

Projet Amélanchier  .   Un carnet multimédia pour mieux apprécier la beauté et la minutie des formes de vie indigènes à la forêt Acadienne-Wabanaki  ; Découverte des plantes indigènes de la Forêt acadienne  . Pierre partagera son expérience de jardin naturel dans sa cour, comment se procurer les plantes indigènes et leur reproduction.


Il y a de bonnes raisons d’inclure des plantes indigènes dans votre aménagement paysager. Les plantes indigènes préviennent l’érosion du sol et, une fois établies, nécessitent peu d’entretien. Elles soutiennent une diversité d’insectes pollinisateurs et fournissent de la nourriture, des habitats aux oiseaux sauvages, aux animaux, aux insectes et aux micro-organismes du sol. Les plantes non locales peuvent déplacer les populations d’animaux sauvages et ne les soutiennent souvent pas de la même manière que les plantes indigènes. Les plantes non locales peuvent devenir envahissantes et diminuer la biodiversité.

Photos: une cour conviviale pour la nature (Pierre Janin); une pelouse écologique (Samuel LeGresleY

FÉLICITATIONS À Louis-Émile Cormier, membre de notre club, qui a reçu le prix Naturaliste de l'année remis par Nature NB lors du banquet durant le Festival nature,à Quispamsis, samedi 3 juin 2023. C'est tellement mérité! On est fier de toi!

On partage avec vous le texte que Nature Sud-est a soumis pour sa candidature, expliquant ses multiples réalisations et pourquoi il mérite cette reconnaissance dans l'album Louis-Émile Cormier prix naturaliste de l'année 2023, Nature NB


Louis-Émile Cormier est membre du club Les ami.e.s de la nature du sud-est du N.B. depuis le début des années 2000. Il a développé une passion pour les libellules, les papillons, les oiseaux et est devenu un défenseur des milieux humides. Il est toujours désireux de partager son amour de la nature avec les autres. Il a démontré son enthousiasme en tant qu’éducateur auprès de divers groupes (club naturaliste, écoliers, concitoyens).

Résident de Cocagne, Louis-Émile Cormier contribue aussi grandement à l’information et à l’appréciation de la diversité des espèces d’oiseaux et de papillons du bassin versant de Cocagne et du comté de Kent en général. Sur la liste des oiseaux, il y a 278 espèces pour le comté de Kent et sur la liste des papillons, il y a 53 espèces de papillons pour le bassin versant de Cocagne.

Bénévole très dévoué, il propose et initie plusieurs projets sans compter ses heures. Voici une sélection de ses principales réalisations :


Protéger les papillons Monarques

Depuis 2019, Cormier a planté plus de 1 300 plantes de l’asclépiade dans 4 jardins pollinisateurs à Cocagne et à Grande-Digue. De plus, lui et Stuart Tingley ont distribué environ 3 000 plants d’asclépiade et plus de 30 000 graines aux membres du club. Cormier a fabriqué des enclos pour élever des papillons monarques à des fins éducatives et les a amenés à de nombreuses écoles et garderies, ainsi que dans les maisons de retraite pour observer le cycle de vie de la chenille, de la chrysalide et du papillon. Avec son aide, l’école de Grande-Digue avec les classes de 2e année a planté 400 plants d’asclépiades dans leur cour et en a distribué 6 000.

Protéger les hirondelles bicolores

Cormier a fabriqué plus de 1 100 nichoirs qui sont utilisés par les hirondelles bicolores, les merles bleus et parfois les mésanges à tête noire. Il utilise du bois de cèdre recyclé pour construire les nichoirs, et c’est un modèle de luxe que les oiseaux semblent vraiment aimer. On trouve ces nichoirs dans tous les comtés de Kent, Westmorland et Northumberland. En même temps, il sensibilise le public au sujet du rôle des hirondelles dans l’écosystème.

Cormier et Richard Perron, un autre membre du club, sont actuellement responsables du projet « Nichoirs pour hirondelles bicolores » depuis 2017. Le projet comprend la fabrication, l’installation, le suivi et l’entretien des cabanes, et les rapports sur le succès, Plus de 100 nichoirs sont installés avec le logo du club.

Cormier maintient aussi personnellement un inventaire de plus de 200 nichoirs depuis 15 ans dans les régions de Cocagne, Shediac, Dieppe et Grand-Barachois. Les nichoirs ont un taux de réussite (nids complets) d’environ 50 % et il y en a encore plus qui ont des matériaux, un nid construit ou des œufs.

Protéger le balbuzard pêcheur

Cormier a été le maître d’œuvre de la construction et de l’installation de quatre plateformes de nidification pour balbuzards dans la région de Cocagne et de Grande-Digue. Deux de ces plateformes ont été financées par le club.

Ces plateformes ont permis à Cormier et le club d’observer les balbuzards qui utilisent cette infrastructure ainsi que des poteaux d’éclairage pour faire leur nid en raison du manque de grands arbres morts sur la côte. Il nous a appris que les balbuzards de cette région se nourrissent de 95% de plis qui sert à leur tour à être un bon indicateur de la qualité de l’eau.

En total, Cormier tient un inventaire de 17 plateformes de nidification du balbuzard dans le comté de Kent qui démontre le grand retour de ces fiers oiseaux depuis leur quasi-disparition dans les années 1970.