Notre cœur en vient à nous condamner
Toi, le Dieu Vivant, quand malgré la repentance
notre cœur en vient à nous condamner,
tu es là, tellement plus grand que notre cœur,
et tu ne veux jamais la souffrance humaine.
Ta présence, ô Dieu, c'est ta confiance déposée en nous,
c'est aussi le pardon.
Tu oublies ce qui est en arrière de nous
pour que nous nous tournions vers un devenir :
être créateurs avec toi.
T'attendre, de jour et de nuit,
c'est laisser s'élargir notre cœur au point que,
plus l'existence se charge d'années,
plus le cœur voudrait brûler
dans un même amour, le nôtre et le tien.
Frère Roger de Taizé