Frère Marie-Victorin: intellectuel de combat
3440 rue Davidson, les locaux de la Société de généalogie canadienne-française. (carte)
Conférencier: Yves Gingras
Le frère Marie-Victorin est surtout connu comme le fondateur du jardin botanique de Montréal. On ignore trop souvent que ce fut aussi un grand intellectuel qui a fait la promotion de la science comme outil de libération des canadiens français entre 1916 et 1944.
La conférence présentera sa carrière et ses grands combats intellectuels pour la création d’institutions scientifiques modernes essentielles au développement économique et culturel du Québec qu’il disait -- dès 1925 -- être « un pays à découvrir et à conquérir ».
Le conférencier Yves Gingras est professeur d’histoire et de sociologie des sciences à l’UQAM. Parmi ses ouvrages récents, notons : L’Ambassadeur de Galilée, avec William R. Shea (Boréal, 2025), Histoire des sciences (3e édition revue, 2024), Pour l’avancement des sciences. Histoire de l’ACFAS 1923-2023 (Boréal, 2023); Sociologie des sciences (3e édition revue, PUF, 2021), , L’impossible dialogue. Sciences et religions (Boréal compact, 2025). Il a également édité et présenté la correspondance échangée entre Marie-Victorin et Marcelle Gauvreau : Lettres sur la sexualité humaine (Boréal, 2024). Cette correspondance a servi au film de Lynn Charlebois : Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles (2024).
Ses travaux se sont mérités de nombreux prix dont le prix du Québec Léon-Gérin 2018 en sciences humaines et sociales. En 2019 il a été nommé Chevalier de L’Ordre national du Québec.
Portrait d’un homme politique controversé: Charles Wilson (1808-1877), 1er maire de Montréal élu au suffrage direct
3440 rue Davidson, les locaux de la Société de généalogie canadienne-française. (carte)
Conférencier: Joanne Burgess
Charles Wilson (1808-1877) était un important homme d’affaires et homme politique montréalais, connu aujourd’hui surtout comme maire de la métropole entre 1851 et 1854. En 1852, il fut le premier maire de Montréal élu au suffrage direct par les citoyens alors autorisés à voter. Son succès politique et sa popularité furent toutefois éphémères. En effet, gouverner Montréal pendant les années 1850 posait d’énormes défis. Dans une ville marquée par d’intenses conflits religieux et ethniques, Charles Wilson devient rapidement une figure polarisante.
Cette présentation examine la vie de Charles Wilson, en explorant ses origines familiales, ses entreprises commerciales et, surtout, sa carrière politique. Une attention particulière est portée à l’époque où il occupa le poste de maire ainsi qu’aux défis auxquels la ville fut confrontée au début des années 1850s. Il s’agit d’une période fascinante et exceptionnellement riche de l’histoire de Montréal, et c’est avec plaisir que je la partagerai avec vous.
Joanne Burgess est professeure émérite au Département d’histoire de l’Université du Québec à Montréal. Elle est une spécialiste de l’histoire socio-économique et urbaine du Québec et du Canada. Jusqu’au printemps 2025, elle a dirigé le Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal, une équipe de recherche en partenariat qu’elle a fondée en 2006. Ses projets récents s’intéressent à l’histoire du Vieux-Montréal et du canal de Lachine, aux mouvements migratoires des campagnes québécoises vers la métropole au 19e siècle, ainsi qu’à l’évolution de la boulangerie urbaine. Ses réalisations témoignent de recherches fondamentales et appliquées, souvent menées en partenariat avec des acteurs du milieu, et de leur diffusion au moyen d’un éventail de médias. Ses travaux ont été récompensés, notamment par le prix Acfas André-Laurendeau 2015 et l’Ordre de Montréal. Depuis 2017, elle siège à la Commission de toponymie du Québec.
Hydro-Québec et la question autochtone
3440 rue Davidson, les locaux de la Société de généalogie canadienne-française. (carte)
Conférencier: Stéphane Savard
Si les décennies 1940, 1950 et 1960 sont marquées par l’absence d’un rapport de force entre, d’un côté, l’État québécois et, de l’autre, les communautés autochtones, la situation change radicalement dans les années 1970. Dès lors, les leaders autochtones, bousculés par le projet de la Baie James, font valoir leurs droits, qu’ils considèrent comme violés par les travaux en cours. négociations se font désormais de nation à nation.
Stéphane Savard est professeur titulaire au département d’histoire de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et membre du Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ). Il est également directeur du Bulletin d’histoire politique. Il se spécialise en histoire politique du Québec et du Canada depuis la Seconde Guerre mondiale. Il est le coauteur du livre Brève histoire de la Révolution tranquille (Boréal, 2021) et l’auteur des livres Denis Vaugeois : Entretiens (Boréal, 2019) et Hydro-Québec et l’État québécois, 1944-2005 (Septentrion, 2013).
Il est codirecteur du nouvel ouvrage collectif La Révolution tranquille entre l’ici et l’ailleurs (Septentrion, 2024)
Politique québécoise: élections, scandales et réformes - 1950-1990
3440 rue Davidson, les locaux de la Société de généalogie canadienne-française. (carte)
Conférencier: Jean-Charles Panneton
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