Sur le Mékong de 1951 à 1953
Témoignage de Michel Collard, marin à bord du LCT 9091.
Instruction militaire de base à Mimizan en mai 1950 (1er rang à l'extrême droite)
L'élève Collard à l'étude des cours d'électricité à Cherbourg.
Michel Collard, est né à Mohon dans les Ardennes en 1930. A 20 ans, il signe un contrat de 4 ans pour la Marine et rejoint Mimizan pour son instruction militaire de base, puis Cherbourg où il reçoit une formation professionnelle dans la spécialité d'électricien. Il sert ensuite sur le ravitailleur de sous-marins " Gustave Zédé".
Désigné pour servir en Indochine, il embarque à Marseille sur le "Cap Tourane" , débarque à Saïgon 29 jours après. Collard est affecté à la base navale de Vinh Long en Cochinchine en tant qu'électricien sur un LCT.
Collard de garde à l'entrée l'EME de Cherbourg en septembre 1950.
Affecté pendant 6 mois sur le ravitailleur de sous-marins "Gustave Zélé"
Embarque à Marseille pour Saïgon pour un voyage de 29 jours sur "Cap Tourane".
Séjour en Cochinchine 1951-1953
Le LCT 9091 sur le Mékong
Le LCT 9091 est un MK 6 américain plus petit que les MK 4, il a comme inconvénient une vitesse insuffisante ne dépassant pas 8 nœuds et une mauvaise tenue en mer. Pour ces raisons les 5 LCT reçus de Manille en 1946 sont toujours restés en Cochinchine. L'un d'eux, le 9091, est transformé en atelier itinérant. Il voguera sur le Mékong de sa base arrière, Vinh Long à Pnom Penh (Cambodge) limite longue de son itinéraire. Pendant les deux ans de présence de Michel Collard, le LCT ne déplorera aucune agression des rebelles. Le 9091 est chargé de renflouer les bâtiments échoués ou coulés par des mines, il répare également les diverses avaries d'autres bateaux, voire des chenillés d'infanterie. Pour sa protection rapprochée, il est armé d'un canon de 20 m/m et de deux mitrailleuses, ainsi que de l'armement individuel des vingt hommes d'équipage. Il sera néanmoins protégé par toute une petite flottille de bâtiments divers.
Le Pacha du LCT 9091, le lieutenant de vaisseau ....
secondé par le Bosco, le second-maître. Quatre autres officiers mariniers étaient adjoints au bosco en qualité de seconds-maîtres : l'armurier, le mécanicien, le radio et le fourrier.
Les équipements de bord
La protection rapprochée
à terre