Un peu d'histoire
Aux XVIII et XIXème siècles
La maison fut construite à la fin du XVIIIème siècle, en 1792, par la famille REY. Le domaine couvrait plus de vingt hectares. Il s’étendait au Nord de l’autre coté de la route de Tamié jusqu’au chemin de Samuaz, à l’Est, jusqu’à la « butte du Mollard » et au Sud, il intégrait le « bois de la Combette ».
La propriété comprenait 4 bâtiments : la grande bâtisse actuelle, une grange de chaque coté, ainsi que la maison carrée située au sud-ouest, de l’autre coté de l’actuelle « route du four », face au bassin du bord de route. La propriété fut ensuite partagée entre les trois enfants REY.
Dans les années 1860, la demeure fut vendue à une riche famille de cafetiers, les TISSOTS qui avaient fait fortune à Paris.
Au XXème siècle
La famille quitta la région et la maison fut rachetée pour partie en 1911 par le grand-père des actuels propriétaires, Jean-Louis BURGAT et son épouse Joséphine (au centre de la photo). Ils souhaitaient pouvoir y loger leur grande famille de 11 enfants et plusieurs employés agricoles.
Jean-Louis, géomètre, était aussi maire de Verrens-Arvey.
La maison disposait d’une chapelle intérieure. En effet, l’un des enfants, le chanoine Pierre-Marius, directeur du grand séminaire de Myans, atteint d’un handicap avait l’autorisation exceptionnelle de donner des offices religieux dans la maison. L’ancienne chambre-chapelle se situe dans la partie Est de la demeure.
Jean-Louis s’appuya sur son fils ainé Joseph (à sa droite sur la photo, avec son épouse Agnès) pour relancer l’activité de la ferme. Ses enfants ayant grandis, il s’installa dans la partie Est de la propriété, son fils Joseph son épouse Agnès et ses enfants Suzanne et Geneviève occupèrent alors l’étage de la partie ouest, chambres de l’actuel « gite des sources d’Arvey ».
Joseph pris progressivement la conduite de l’exploitation avec sa mère, ses frères et sœurs ainés : de grands vergers de pommes, de pruneaux, de noyers, des vignes, des vaches laitières, des cochons, et tous les animaux de la basse-cour… La ferme vivait alors en quasi autarcie, produisant ses légumes, ses fruits, sa viande, ses œufs, son blé, son pain, ses paniers, son lait, ses fromages, son vin, son eau de vie et son huile…
La partie ferme était nettement séparée de la maison d’habitation par un portail en bois. La partie vignes et verger était entourés par des clôtures. Le bassin était couvert pour permettre le travail des lavandières à la mauvaise saison. Un gros poêle situé contre le bassin permettait de chauffer l’eau pour faire la lessive.
Un cheval avec sa bâtière tournait dans la cour devant la grange pour battre le blé. L’été, la trace de la pierre ronde apparaît encore, jaunissant la pelouse à son endroit.
Le bâtiment de la ferme comportait au centre la «grange à foin », avec à gauche l’écurie des chevaux, à droite, celle des vaches, puis celle des cochons. La partie gauche abritait un vaste bucher et le poulailler.
Le bas de la maison principale, aujourd’hui aménagé en salon-cuisine abritait les caves à vin et à légumes, une « ancienne cuisine » avec son four à pain (la pelle à pain est exposée dans l’actuelle cuisine du gite), une pièce pour le pressoir à vin et une autre pour stocker les pommes. La nourriture était conservée salée ou dans la graisse dans de grosses « topines » en grès.
Dans les années 50, la fille aînée, Suzanne, pris la succession de son père Joseph. Elle s’occupa avec courage de la grosse exploitation familiale, des vergers et du troupeau de vaches laitières.
A la mort de la fille REY, dans les années 50, la famille BURGAT acquis la partie sud-ouest (2 pièces au sud avec leur balcon, une cave et une étable, aujourd’hui « écurie zen »).
Au décès de Suzanne début 1997, sa sœur Geneviève occupa seule le grand appartement Ouest, avant de rejoindre la maison de retraite de Frontenex en 2008. Elle nous a quitté en octobre 2018.
AUJOURD'HUI
Deux de ses cousins, petits-fils de Jean-Louis BURGAT, firent alors l’acquisition de la maison. La partie Ouest fut modernisée et transformée en gîte en 2014 par Pierre-Marie, l'actuel propriétaire.
Les caves furent décaissées pour permettre l’aménagement de la grande pièce traversante actuelle cuisine-salon.
L'appartement à l’étage fût transformé en cinq grandes chambres confortables, avec quatre salles d'eau.
En 2016, ce long travail d’aménagement fut récompensé par le label Gite de France « 3 épis », puis en 2016 par une évaluation en hébergement 4 *. Pour favoriser sa clientèle « famille et bien-être », les propriétaires décidèrent de conserver son classement et ses tarifs ouverts à tous.
En 2019, les pourtours de la grange puis un grand Spa sont aménagés. Le sauna abrité jusqu'alors dans la grange à foin est déplacé dans une nouvelle pièce dédiée avec deux douches.
Le nouvel espace avec ses douches
Le sauna
Le bassin et son pourtour sont aménagés pour en faciliter l'accès comme puit d'eau froide naturel : un vrai retour aux sources !
Un grand jacuzzi est installé à coté d'une nouvelle cuisine d'été avec une autre douche extérieure.
Dernier aménagement, un grand espace zen de 80 m2 est aménagé dans les combles : pratiques bien-être, relaxation, yoga, méditation, silence ...
Et Demain ?
Le projet des propriétaires est d'ouvrir encore davantage le gîte au bien-être et au développement personnel.
Un catalogue complet de stages dans des disciplines complémentaires sera progressivement proposé : yoga(s), naturopathie, pleine conscience, méditation, intelligence émotionnelle, vision et projet de vie ...
Au plan matériel, le Spa pourra être complété par une piscine (à confirmer). Une seconde salle de pratique pourrait être aménagée dans la grange, avec des chambres complémentaires.
Un nouveau portail et un chemin nature seront aménagés pour relier directement la propriété à la forêt et à la nature avoisinante.
Pour le loisir et la convivialité, le jardin-ouest accueillera dès 2021 un grand espace barbecue pour 30 personnes, avec un terrain de Volley - badminton, un terrain de boules, un grand portique et de nouvelles balançoires pour le plaisir des plus petits.