Circulation à Genève

Il s'agit d'un problème mathématique simple, plus de voitures que de places!

1900.

Au vu du nombre de véhicules, pas ou peu, il y avait moins de soucis. Donc, on pourrait aisément résoudre le problème de bouchons, en retrouvant le nombre

de véhicules de cette année, facile non?

En 1950, il

y a avait 202.000 personnes dans le canton, en 2009 457.000. Il y avait peu de voitures en 1950. Maintenant, il y a environ 217.000 véhicules immatriculés. Le canton ne pouvant pas s'agrandir physiquement, il n'y a plus assez de place pour que tous les véhicules roulent en même temps, il y a saturation. On ne peut pas mettre plus d'eau qu'un verre ne peut en contenir, c'est une évidence.Certains pensent, qu'il suffirait d'interdire l'accès aux véhicules frontaliers pour améliorer la fluidité.

Mathématiquement, peut-être, mais jusqu'au moment ou le chiffre sera naturellement rattrapé par l'augmentation normale de la population, respectivement, des véhicules. Mais c'est aussi mathématiquement possible, en interdisant les femmes, les voitures d'une certaine marque, d'une certaine couleur, les plaques à chiffres impair, les jeunes, etc.... De plus, comment vous dire, montrer du doigt une catégorie de gens, comme étant des empêcheurs de tourner en rond, c'est lamentable....c'est indigne et contraire aux droits de l'homme. La solution viendra gentiment grâce à des entrepreneurs visionnaires, c'est à peu près sûr.

Que peut-on faire à court terme?

Il y a déjà des choses qui se sont faites naturellement.

La circulation automobile étant devenue difficile, le nombre de deux roue a explosé ces dernières années, scooter, vélos électrique etc. Grâce à ça, le nombre d'autos n'a pas ou peu augmenté, mais, il semblerait que les places de parc pouvant les accueillir sont à leur tour, à saturation, car une fois encore, la politique n'aide en rien, n'a aucune vision, et surtout n'est pas réactive.

Patience, d'autres types de véhicules, étonnant, seront certainement bientôt, bien utiles, j'en suis sûr. J'ai vu des projets, sur des chaussures à roulettes pouvant doubler la vitesse de la marche.....et ça, pas de problème de place de parc.

Éventuellement, il reste la marche à pied...c'est pas cher et pas forcement plus long, dans cette mégalopole de 10 kms sur 10...et ça fait du bien.

Mais, si toutes les personnes allaient au boulot en marchant, je ne suis pas sûr que la largeur des trottoirs suffirait.

Changer de mentalité:

A moins d'une guerre, d'une catastrophe naturelle ou d'une épidémie quelconque ON NE POURRA PAS REVENIR EN ARRIERE, LE NOMBRE DE VEHICULES CONTINUERA A AUGMENTER, IL N'Y AURA PAS ASSEZ DE PLACE POUR TOUT LE MONDE, AVEC SA PETITE VOITURE PRIVEE POUR MOI TOUT SEUL.

ALORS QUELLES SONT LES SOLUTIONS A MOYEN ET LONG TERME:

Il ne faut pas compter sur la politique pour régler le problème, sinon ce serait déjà fait!

Que fait la politique:

Elle a bien compris le problème, mais le résoudre ne contenterait personne. Alors, elle met toutes sortes de bâtons dans les roues des automobilistes, pour que, dégoûtés, ils changent contre leur grés, de moyens de transport. C'est tordu comme plan, mais bien joué, car il faut bien l'avouer, personne ne souhaite ou ne veut se débarrasser de sa voiture, son choix, sa liberté. Même face au bon sens.

A la fin, il faudra bien, malheureusement, contraindre le peuple, à moins que...........

Dans le même temps, économie oblige, on continue de promouvoir la vente de voitures révolutionnaires, comme un iphone ou une tv écran plat. La voiture rapporte beaucoup de sous à l'Etat.

Dans tous les cas, en 2018, chacun doit prendre conscience qu'une voiture n'est pas obligatoire pour se déplacer à Genève.

Et c'est chacun sa merde! Il suffit de laisser les clés où elles sont et c'est tout. Le porte monnaie s'en portera bien mieux. Il faut passer à autre chose dès maintenant. Arrêter de trouver des excuses......... Et ça, dans mes rêves !

A l'avenir, il ne sera peut-être plus utile d'être propriétaire d'un véhicule. Imaginez, louer une voiture à la course, à la semaine, au mois, à l'année que sais-je, mais fini l'entretien, l'assurance, les plaques etc.......

En conclusion, il faut accepter que le nombre de véhicules roulant en même temps, sur les mêmes routes soit trop élevé. Qu'il n'y a pas de solution miracle. Et, peut-être, faut-il également accepter d'être, comme dire, des moutons, ouais y'a de ça.........

Et puis, faut dire, que je ne connais pas de ville, dans le monde qui a résolu ce problème. Je crois que Singapour a limité le nombre d'immatriculations, mais à part ça......