Rumba

On dit fréquemment que le rumba est la danse de l'amour... Les lents mouvements que les danseurs effectuent confèrent à cette danse une sensualité particulière qui ne laisse pas indifférent. L'évolution du couple de danseurs est à rapprocher d'une parade nuptiale du monde animal : la femme aguiche l'homme avant de se dérober au dernier moment tandis que l'homme tente de la séduire en essayant de garder le contrôle...

Origines : La rumba prend ses origines dans les danses populaires de l'île de Cuba comme la hanabera ou la guajira, dont on peut avoir un aperçu à travers le titre connu "Guantanamera". Il apparaît que le verbe danser se dit "rumbiar" dans la tradition cubaine ; ce mot fait référence également par extension à un bal ou toute fête dansante.

La première version de la rumba, à la fin des années 1920, est connue sous le nom "rumba-boléro". C'est une rumba lente, que les partenaires la dansaient alors très proches l'un de l'autre, un peu comme le slow moderne que nous connaissons.

La forme actuelle de la rumba, la "rumba cubaine", fit son apparition à la fin des années 40, développée en parallèle par des professeurs de danse aux États-Unis et en Angleterre. Les partenaires sont alors plus distants l'un de l'autre que dans la forme initiale de la danse, ce qui permet d'intercaler des phases dynamiques parmi la succession de gestes langoureux. La codification définitive de la danse fut réalisée en 1947, à Milan lors d'un rassemblement international de professeurs de danse.

De nos jours, la rumba dansée en compétition de danse sportive n'a pas grand chose à voir avec ses origines (hormis la musique), mais elle garde son statut de danse "fondamentale" par rapport aux autres danses latines qui en tirent leurs racines.

Musique et tempo : La rumba se danse sur un rythme musical lent 4/4 : 26 à 34 MPM en général (28-31 MPM en compétition). Des orchestres célèbres comme celui de Xavier Cugat (surnommé "le roi de la rumba") ou Perez Prado ont participé à la diffusion de la rumba dans les années 30 sur le continent américain.

Plus récemment, de nombreux slows ont pu être réarrangés/réorchestrés pour se conformer au rythme de la rumba. Citons par exemple, "Belle" de la comédie musicale "Notre-Dame de Paris" ou encore le titre phare du film Titanic "My heart will go on" originellement interprété par Céline Dion.

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