"Pour moi, entrer en mouvement, c’est entrer en méditation."
"La danse, c'est la poésie avec des bras et des jambes, c'est la matière, gracieuse et terrible, animée, embellie par le mouvement."
Charles Baudelaire
"Il est écrit dans la Grande Préface du « Livre des Odes », Une anthologie de poèmes chinois datant du 10è au 7è siècle avant J.C. : « Les émotions se mélangent et prennent la forme de mots. Si les mots ne suffisent pas, nous parlons avec des soupirs. Si les soupirs ne suffisent pas, nous les chantons. Si les chants ne suffisent pas, alors inconsciemment nos mains et nos pieds les dansent. »
La danse est une expression puissante.
Elle parle à la terre et au ciel.
Elle parle de nos joies, nos peurs et nos désirs.
La danse parle de l’intangible, tout en révélant l’état d’esprit d’une personne et les tempéraments et personnalités des gens.
Comme beaucoup de cultures dans le monde, les natifs de Taïwan dansent en cercle.
Leurs ancêtres croyaient que le mal serait gardé hors du cercle.
Avec leurs mains liées, ils partagent leur chaleur et suivent un rythme commun.
La danse rassemble les gens.
Et la danse apparaît au moment de disparaître.
Les mouvements s’évanouissent en se produisant.
La danse n’existe que lors de cet instant éphémère.
Elle est précieuse. Elle est une métaphore de la vie.
A cette époque digitale, les images des mouvements peuvent prendre des millions de formes. Elles sont fascinantes. Mais, elles ne peuvent pas remplacer la danse car les images ne respirent pas.
La danse est une célébration de la vie.
Viens, éteins ta télévision, éteins ton ordinateur, et viens danser.
Exprime-toi avec cet instrument divin et digne qu’est ton corps.
Viens danser et te joindre aux autres dans les vagues d’impulsion.
Saisis ce moment précieux et éphémère.
Viens célébrer la vie avec la danse."
Message de la Journée Internationale de la danse par le chorégraphe taïwanais LIN Hwai-min, Fondateur/Directeur Artistique, Cloud Gate Dance Theatre de Taiwan
Traduction : Zoé Simard
"On ne vit pas de la danse, on vit avec."
Jean Dembele
"Et que l'on estime perdue toute journée où l'on n'aura pas au moins une fois dansé.”
Friedrich Nietzsche
"La créativité se distingue de la création car elle n'a aucun but défini : c'est la capacité de rêver durant le jour, de s'évader de la banalité quotidienne ou d'un dur moment de labeur ; c'est avoir du plaisir pour les choses les plus élémentaires de la vie, comme de marcher sous la pluie, dans la ville, la campagne ou ailleurs ; c'est écouter de la musique, peu importe sa facture, lire ou ne rien faire sans culpabilité, ce qui serait l'état le plus propice à la rêverie, ne rien faire se traduisant physiquement par la mise en veilleuse de la motricité, la position idéale étant d'être allongé, la créativité ici favorisant la régression. L'ennui est le contraire de la créativité.”
Rose Gaetner
"La danse peut révéler tout ce que la musique recèle de mystérieux, et elle a de plus le mérite d’être humaine et palpable."
Charles Baudelaire
"La vie ce n'est pas d'attendre que les orages passent c'est d'apprendre à danser sous la pluie".
Taylor Swift
"Lorsque je danse, je ne cherche à surpasser personne d'autre que moi."
Mikhaïl Nikolaïevitch Barychnikov
"La danse n'a plus rien à raconter : elle a beaucoup à dire !".
"L'art est une petite musique pour faire danser la vie comme faire de la dentelle au crochet."
Louis-Ferdinand Destouches
"La Rumba est l'expression verticale d'un désir horizontal."
Antoine Boëda
"La danse est le plus sublime, le plus émouvant, le plus beau de tous les arts, parce qu'elle n'est pas une simple traduction ou abstraction de la vie; c'est la vie elle-même."
Henry Havelock Ellis
"Danser, c'est comme parler en silence. C'est dire plein de choses sans dire un mot."
Yuri Buenaventura
"Mon vocabulaire est celui du corps, ma grammaire est celle de la Danse, mon papier est un tapis de scène."
"Le tango est une pensée triste qui se danse."
Ernesto Sabato
"Le tango argentin est une histoire d'amour qui dure trois minutes."
auteur inconnu
"Quand on danse on oublie."
Véronique Sanson
« Je ne suis pas un intellectuel, un cerveau. Je suis un sot. Je suis né comme ça. En revanche je sais voir, entendre et bouger très vite. Quand j'étais petit je pouvais attraper les souris à la main. La plupart des chorégraphes d'aujourd'hui sont des intellectuels. Ils s'inspirent de Freud, de Jung, de Kierkegaard. Moi je suis moi-même. J'essaie de trouver des équivalences à mes sentiments, à mes sensations mais tout cela est inexplicable. On ne peut trouver que des comparaisons ».
« Les chorégraphes ne sont pas des créateurs. Nous sommes des chercheurs. À chaque musique correspond une danse. Nous nous efforçons de la trouver. La danse est faite pour les femmes. Les hommes devraient rester à la maison et faire la cuisine ».
A la question : Que représente la danse pour vous, des danseurs ont répondu :
- mon combat
- ma vie
- ce pourquoi j'existe
- une nécessité
- un besoin
- un art de vivre
- je mange, je bois, je pleure, je respire, je parle la danse
- je ne pourrai jamais m'arrêter de danser
- quand je danse je me sens vivant
- ma raison de vivre
- ce qui me permet d'être heureux chaque jour
- danser c'est vivre
"Il n’est jamais trop tard direz-vous en lisant ce qui suit !
Certes, mais que de temps perdu !
Imaginez un garçon qui aime la musique, mais plutôt classique.
La musique de danse de l’époque de son adolescence ne l’attire pas : on se trémousse seul sur les pistes, ou alors on fait des trucs en ligne.
Mais il y a aussi le rock.
Et ça il aimerait le danser !
Mais ça ne s’improvise pas. Il faut apprendre, suivre des cours.
Il manque de temps !
Et de motivation aussi : aucune amie autour de lui attirée par l’apprentissage du rock.
Et pendant 40 ans de sa vie, il entendra ça : « Ne compte pas sur moi pour t’apprendre à danser, va prendre des cours », même si certaines se sont hasardées à tenter de lui apprendre.
Louable effort ! Mais sans la « fibre pédagogique » ça ne marche pas. Et pour avoir cette fameuse fibre, il faut que la danse soit une passion et pas seulement une agréable distraction.
Jusqu’au jour où !!!
Il est tombé amoureux d’elle, et elle aussi. La danse n’a rien à voir dans l’affaire.
Sauf que … ELLE est PASSIONNEE de danse ! Et le mot est faible ! Au moindre accord, elle bouge, elle est à l’affût de tout ce qui concerne la danse, elle en parle sans cesse…
Elle pratique tout, ou presque : rock, salsa, cha cha etc.
Elle est perfectionniste : elle sort rarement en boîte, elle prend des cours, elle a un métronome dans la tête – ou dans les jambes… Et elle veut commencer à apprendre une des rares danses qu’elle n’ait jamais pratiquée : le tango argentin.
Ca se passe vers le moi de mai, et elle prévoit de commencer en septembre. Il hésite.
Il aurait envie de lui proposer de prendre des cours avec elle – elle n’a pas de cavalier pour cette danse.
Mais le tango argentin, ce n’est pas du slow ! Elle, elle danse si bien, il n’est pas au niveau. Imaginez, en plus : il déteste l’accordéon ! Et le bandonéon, c’est presque pire !
Et puis un jour - en août ? (l’heure tourne…) il plonge : il lui propose d’aller danser le tango avec elle. Et le croirez-vous ? Elle accepte avec enthousiasme ! Et depuis ce jour-là, c’est du délire ! Ils entament leur troisième année de tango, il attaque sa deuxième année de salsa. Il s’essaie aux balbutiements du rock, du cha cha… C’est le bonheur ! Il n’entend même plus les gémissements du bandonéon, il se laisse aller au rythme du tango…
C’est une belle histoire, non ? Et bien, c’est la mienne."
JB interviewé par DLV