Poésies de Clementia p.6
JE VOUDRAIS TANT TE DIRE
Je voudrais tant te dire toute cette tendresse
Cette douce chaleur qui enflamme mon coeur
Mais les mots se bousculent et restent ridicules
Et ma voix ne peut dire les plus belles caresses
Je voudrais tant te dire que le son de ta voix
Est pour moi une chose plus douce que les roses
Mes pensées sont confuses dans mon coeur l'amour fuse
Je ne sais pas te dire ce que tu es pour moi
Je voudrais tant te dire que ta chaude présence
Est toujours avec moi partout où que l'on soit
En un rêve éveillé fait de douces caresses
Je suis émerveillée de vivre ta tendresse
Est-il besoin de dire combien on se ressemble
Et combien nos pensées sont sans cesse les mêmes
Combien on s'est aimés combien toujours on s'aime
Comme il est bon de vivre d'être à toujours ensemble.
© Clementia
DE GUENIEVRE A LANCELOT
Il m'est interdit de t'aimer avec mon corps
En raison d'un serment et de deux anneaux d'or
Mais je veux te dire que mon âme est à toi
Et dans une autre vie on se retrouvera
Partout, toujours, je sens ta protection sur moi
Et moi je pense à toi, je prie aussi pour toi
Dans tous mes rêves fous nous cheminons ensemble
Dans l'ardeur des combats c'est pour toi que je tremble
Toi mon preux chevalier, toi l'ami de mon roi
Je porte ma passion pour toi comme une croix
Je ne dois pas montrer ce que tu es pour moi
Et ne point révéler ce feu qui brûle en moi
© Clementia
AU LOUP SOLITAIRE
Pourquoi te dire encore
Mon amour qui pour toi n'est plus un secret :
Les mots sont une chose si banale...
Dans les mots qu'une autre t'adressait
Ce sont les miens que j'ai retrouvés
Et pour toi tout son amour blessé
C'est le mien qu'en ses mots j'ai retrouvé.
Tu es un être idéal à nos yeux
Mais qui fait souffrir nos coeurs amoureux.
Nous ne nous sommes pas donnés l'un à l'autre,
C'est pour cela que je ne peux pas te perdre.
Si le loup choisit par son comportement
De rester solitaire,
Que pourrais-je dire, que pourrais-je faire ?
Choisir de t'aimer, et souffrir et me taire.
© Clementia
TU N'ES PAS SEUL
Sur le chemin semé d'embûches
Avec ton lourd fardeau tu peines.
Tu marches jusqu'à perdre haleine ;
Parfois dans le noir tu trébuches.
Appelé par tant de chimères
Qui près de toi guettent ta chute,
Tu ne sais plus quel est ton but...
La vie te semble bien amère.
Le sens-tu, ce bruissement d'ailes
Qui passe là frôlant ta main ?
La vois-tu, la lueur si belle ?...
Tu n'es pas seul sur le chemin.
Dans les insomnies de tes nuits,
Lorsque tes soucis te réveillent
Alors que te fuit le sommeil...
Tu ne sais plus pour qui tu vis.
Agité par les cauchemars
Peuplant de tumultes tes songes
Et le désespoir qui te ronge...
Tu ne sais plus vers où tu pars.
Le sens-tu, ce bruissement d'ailes
Qui couvre de douceur ta vie ?
La vois-tu, la lueur si belle ?...
Tu n'es pas seul pendant la nuit.
Dans ta traversée du désert
Quand tous les amis t'ont lâché,
Que tu ne sais vers où marcher...
La vie te semble bien amère.
Dans l'enfer de ta solitude,
Lorsque tu as perdu la foi,
Tu ne crois même plus en toi
Et plonges dans la lassitude.
Le sens-tu, ce bruissement d'ailes
Qui reste là, tout près de toi ?
La vois-tu, la lueur si belle
Qui est là, protégeant ta voie ?
Lorsque ton avenir est noir,
Quand tes yeux se voilent de gris
Et que jamais tu ne souris
Car ta vie n'est que désespoir...
Fais un peu le silence en toi,
Ouvre ton âme, ouvre ton coeur
A l'amour du Maître Intérieur :
Ecoute la petite voix...
Laisse-toi couvrir de ses ailes,
Blottis-toi sous sa protection !
Tu n'es pas seul : depuis le ciel
Il t'offre ses bénédictions.
A UN FRERE AIME
Tu as l'âge qu'aurait eu mon frère,
Si la vie avait voulu le donner
Comme compagnon à mon enfance...
Entre nous, point n'est besoin de mots,
Tu sais mes soucis, je sais tes passions.
Nous suivons des chemins identiques,
Et rencontrons les mêmes épreuves.
Ton expérience me sert de conseil,
Mon expérience pour toi c'est pareil.
Comme un rêve fou, tu m'es interdit,
Et un amour ne nous est pas permis.
Mais pourtant comme au temps des chevaliers,
Si je suis la dame de tes pensées
Tu peux toujours avoir un réconfort :
Par une pensée, une parole,
Tu surmonteras tous les orages,
Les ouragans assaillant nos âmes...
Tu es, pour moi, plus qu'un très cher ami :
Mon frère, sur le chemin de nos vies.
© Clementia
CROIRE...
Je veux croire en mes rêves
Avant que la vie ne s'achève
Croire aux baisers pleins de fièvre
Pour les déposer sur tes lèvres.
Les journées me sembleraient moins longues
Si je savais que le soir venu
Je retrouverai ta tendresse
Dans l'écrin protecteur de tes bras.
© Clementia
© Clementia
A MON ROI DE REVE
Je pense à toi
J'attends tes bras
Je rêve de tes yeux
Je guette ton sourire
J'écoute ta voix.
Ma peau se languit de toi,
De tes muscles, de tes doigts
Je guette un moment à deux
J'espère te faire rire
J'attends que tu sois à moi.
Je rêve de toi
De ta présence dans mes draps
Je t'espère de mes voeux
Dans ton regard je me mire
Je suis en manque de toi.
Tu es mon tsar, tu es mon roi
J'espère ton pas
A bientôt nous deux
A bientôt ton sourire
Bientôt toi à moi
Bientôt moi à toi !
© Clementia
AIMER, C'EST...
Aimer, c'est voir en chaque homme, chaque femme, l'enfant qu'il était - le bébé qui ne demandait que tendresse et protection.
Aimer, c'est voir en l'être aimé sa force et sa maturité, c'est rester tout petit et accepter d'être sous sa protection.
Aimer, c'est vouloir que l'être aimé soit heureux, selon ce qui est bon pour lui et selon ses souhaits.
Aimer, c'est accepter de te remettre en question pour faire le bonheur de l'être aimé, même dans l'abnégation et le renoncement.
Aimer, c'est donner de ton temps, de tes forces, de tes heures de sommeil, pour celui qui a besoin de ta présence,de ta disponibilité, de ton écoute, de ton aide.
Aimer, c'est accepter la présence, la disponibilité, l'écoute et l'aide de celui qui te donne de son temps, de ses forces et de ses heures de sommeil.
Aimer, c'est savoir te taire et écouter plutôt que d'être un moulin à paroles, c'est essayer de comprendre ce que pense l'être aimé plutôt que d'imposer tes idées et ta compréhension.
Aimer, c'est savoir te confier, savoir ouvrir ton coeur et partager tes pensées avec l'être aimé.
Aimer, c'est savoir t'effacer plutôt que de vouloir la première place.
Aimer, c'est savoir accepter que l'être aimé te donne la première place, alors que tu aurais préféré rester discret et effacé.
Aimer, c'est veiller en silence à la sécurité de l'être aimé, plutôt que de t'imposer par la force et le bruit.
Aimer, c'est te sentir en sécurité sous le regard de l'être aimé.
Aimer, c'est être le complément et la différence de l'être aimé.
Aimer, c'est être le double et le complément de l'être aimé...
ABATTEMENT...
Pourquoi la vie est-elle bête et compliquée,
Nous sommes sur terre pour nous aimer,
Mais pourquoi n'a-t-on pas toujours le droit d'aimer ?
Les jours s'écoulent, les jours passent et s'enfuient
Et voilà que je traîne un éternel ennui
Le dégoût sans pareil de ma chienne de vie.
L'été arrive tout doré et si brûlant
Eclatant de joies, de rires, de cris d'enfants
Mais la plainte de mon coeur remplace mes chants.
En tromperie et fourberie je fus reine
Je suis faible et faillible, de chair humaine.
Et pourtant j'aspire à une paix sereine.
Ah certes, je ne mérite pas le bonheur
Car je ne suis qu'un être vain et sans valeur
Doute, repentirs, envie, tourmentent mon coeur.
Remplacer l'amour par une pure amitié,
Triompher du désir par droite volonté
Aspirer à un idéal de pureté...
Ah rendre ma vie moins bête et moins compliquée,
Je ne suis sur terre que pour tous vous aimer,
Triompher de la chair et mon coeur immoler.
© Clementia
© Clementia
BRÛLER MES AILES
Je voudrais tant brûler mes ailes à ta flamme
Et fondre sous la tendresse de ton regard
Me ranimer à la chaleur de ton sourire
Puis dans l'étreinte de tes bras me sentir femme
Me laissant câliner par tes mots, par ta voix.
Folie de nos ébats et fusion de nos âmes
Délire de passion, laissant nos corps hagards
Même si cet amour devait me voir mourir
Même si je devais encourir mille blâmes
Pour t'avoir aimé au-delà de toute loi...
MES MOTS DANS TON SILENCE
Parler, parler... J'aurais tant à te raconter
Alors que toi, tu n'as pas l'air de m'écouter
Et j'aurais tant à partager en ta présence
Mais pourtant je ne rencontre que ton silence
© Clementia
© Clementia
Pour vous procurer mes oeuvres parues sous forme de livres :
visitez http://auxilivre.fr