Hôpital Corvisart

La mosaïque murale et le buste de Corvisart sont actuellement installés à l'hôpital de Manchester.

la chapelle de l'hôpital détruite vers 1860 est remplacée par l'actuelle église St Rémi.

Cette chapelle qui se tenait au bord de la rue de l'Eglise affichait une majestueuse façade classique : quatre pilastres cannelés aux chapiteaux corinthiens soutenant un fronton triangulaire, lui-même couronné d'un haut attique enserrant une niche dédiée à Saint-Louis.

En 1623 se construit le grand Prieuré de la Milice Chrétienne qui sert d'hôpital et dont la chapelle sert aussi d'église paroissiale jusqu'à la réalisation de l'église St Rémi, un cimetière la jouxte abandonné lors de la création en 1785 d'un nouveau hors agglomération. En 1742, l'Hôtel-Dieu, s'érige, appelé "Hôpital St Louis" qui remplace l'hôpital de la Milice Chrétienne.

1- L'entrée en 2008. 2- La mosaïque murale sur l'ancien pavillon. 3- Cour intérieure donnant sur la rue de l'hôpital.

Cour intérieure (photo 1) de la nouvelle Institution des Religieuses sépulcrines qui à leur retour à Charleville, chassées par la Révolution, ouvrent un couvent et un pensionnat pour les novices. Ce bâtiment borde la rue d'Aubilly et celle de la rue Forest. S'y greffe dans les années cinquante la maternité de Charleville (photo 2) suivie à sa fermeture d'un centre de dépistage. Ce bâtiment (photo 2) sera rasé en 2014 (photo 3).

Rue Forest - emplacement de l'ancienne maternité de Charleville.

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Quelques vues de l'Institution prises depuis la rue d'Aubilly.

D'autres vues prises de la rue de l'Hôpital.

Quelques clichés de la démolition de l'hôpital.

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Le grand Prieuré de la Milice Chrétienne

Charles de Gonzague, prince chrétien, ayant combattu les Ottomans musulmans à Buda en Europe orientale rêve de reconquérir Constantinople ; rappelons qu’il est, par sa mère, le descendant des derniers Empereurs de Byzance : les Paléologue. Dans ce but il fonde l’Ordre Équestre de la Milice Chrétienne, basé à Charleville qui, à défaut de reconquête catholique de l’Europe du sud-est et du Proche-Orient, va œuvrer localement à apaiser les maux des habitants. L’hospice de l’Ordre de la Milice Chrétienne est le premier hôpital de Charleville.

Les hôpitaux, sous l’Ancien Régime, sont plutôt des mouroirs que des lieux de rétablissement. La société aisée se soigne chez elle et loue les services d’un barbier pour pratiquer la saignée ; les indigents, quant à eux, sont admis ou plutôt enfermés dans des hospices-prisons.

La première pierre est posée le 6 mai 1623, jour anniversaire de Charles, le fondateur de Charleville. L’établissement occupe un large îlot : 115 m de longueur et 69 m de largeur compris entre les rues Sainte Marie (du Petit-Bois), saint Michel ( de l’Eglise), d’Aubilly et les remparts orientaux.

En 1634, depuis Mantoue, Charles ordonne la création de l'hôpital dans les locaux du Prieuré, accorde 3.000 livres annuelles de rente à prendre surtout sur les moulins banaux de Mézières. La capacité d'accueil de l'hospice est de 48 malades.

(extrait d'une plaquette apposée près de l'église St Rémi)

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