Paul Baquiast,
Colloque "Clemenceau, ses amis en politique",
Sénat, 15 et 16 novembre 2024
Organisé par la Société des Amis de Clemenceau
Vendredi 15 novembre 2024 – après-midi
u Amis de jeunesse, compagnons de route (14:00 → 15:30 / 2nd partie)
14:00 : Léon Gambetta : Jerôme Grévy
14:20 : Camille Pelletan : Paul Baquiast
14:40 : Edouard Ignace : Bruno Fuligni
Clemenceau et Pelletan, deux noms souvent associés. Deux grandes personnalités politiques républicaines, connues pour leur proximité dans les années 1880 et leur brouille après 1906. La complexité de leur relation demeure cependant méconnue. C’est elle que nous allons tenter de mettre au jour ici.
Camille, en opposition politique avec son père depuis ses 15 ans
Dans la préface des Mémoires de Camille Pelletan, restés inédits, sa veuve rapporte qu’« il s’est considéré comme un homme à 15 ans ; à cet âge, il me l’a dit lui-même, avaient germé en lui toutes les pensées de sa vie. »[1] Sauf que ces pensées n’avaient pas l’heur de plaire à son père, qui, selon le mot de Camille Pelletan, était « doux et fort modéré en politique ». Sa veuve précise : « il souffrit, dès l’âge d’homme, au foyer familial, dans ses convictions politiques. […] Maintes fois, il constata à la table de famille un silence dont il était la cause et qui était une condamnation de sa conduite. Mais les yeux de sa mère et ceux de son frère André remettaient dans son âme déjà meurtrie dans ses convictions le calme dont il avait besoin pour agir. »
Georges Clemenceau, une connaissance du père de Camille
Clemenceau est né en septembre 1841. Il est l’ainé de 5 ans de Camille Pelletan, né en juin 1846. Clemenceau connait d’abord le père de Camille, Eugène, né en 1813, qui fait alors figure de mentor pour la jeune génération républicaine. Au printemps 1862, le jeune Clemenceau, âgé de 20 ans, compte parmi les visiteurs d’Eugène, âgé de 48 ans, à la prison de Ste Pélagie. Camille, alors âgé de 15 ans, s’y rend quotidiennement et y rencontre certainement Clemenceau. Quelques semaines après Eugène Pelletan, c’est à Clemenceau de connaitre à son tour la prison pour délit de presse. Il est enfermé à Mazas.
Du Rappel à La Justice, la brouille du fils et du père
Camille Pelletan fait ses débuts de journaliste au Rappel, le titre d’Auguste Vacquerie et du « clan Hugo », en 1869. Il en devient rapidement l’un des « journalistes vedettes ». Mais en 1879, il s’y sent à l’étroit. Clemenceau lui fait une alléchante proposition : devenir le rédacteur en chef de son nouveau journal, La Justice, pour des émoluments conséquents, quoique sans doute plus théoriques que réels : 24 000 francs par an (un député touche alors 9 000 francs).
Ses parents déconseillent cette opération à Camille. « Quelle serait ta situation si vous ne réussissez pas et que dans deux ans tu n’es pas député ? » lui écrit sa mère[2]. Son père précise davantage : « dans deux ans la Chambre sera renouvelée. […] La popularité que tu as acquise au Rappel te fait en quelque sorte député de droit, si tu restes toutefois au Rappel. […] Il t’a fait ce que tu es, attends qu’il t’ait fait député avant de prendre une résolution irrémédiable, car si tu tombes, tu retomberas au moins sur ton banc de député. »[3]
Eugène s’inquiète de la rivalité des deux fortes personnalités que sont Camille et Clemenceau. Il s’inquiète aussi de la posture politique de ce dernier qui vient de rompre avec Gambetta : « Avec Clemenceau, tu te classes et tu ne sais pas sur quelle politique, au profit de quoi et de qui. »[4]
Les soucis de santé du président du sénat, Louis Martel, font envisager un temps à Gambetta qu’Eugène Pelletan pourrait être le meilleur candidat pour lui succéder. Mais l’engagement de son fils Camille auprès de Clemenceau, notamment pour l’amnistie des communards, jette auprès de certains le discrédit sur Eugène, rendant cette candidature impossible. Eugène en voudra beaucoup à son fils.
La rédaction de la Justice, une véritable famille de cœur
Si les locaux, faubourg Montmartre, ne payent pas de mine, il y règne une atmosphère extraordinaire, que nous connaissons à travers les nombreux croquis qu’en a fait Camille Pelletan, qui aime dessiner sur un coin de table, et à travers les témoignages des protagonistes. « Nous formions véritablement une famille » écrit à ce sujet Gustave Geffroy[5]. Camille Pelletan développe : « il y a 20 ans, Clemenceau et moi nous avons fondé la Justice. […] Ce fut une réunion de « jeunes » qui depuis ont fait quelque bruit dans le monde que la maison que nous ouvrîmes ensemble. […] Vieux et jeunes (et les vieux ne l’étaient pas beaucoup plus) formaient un groupe étroit d’amis à travers les inégalités d’âge et de situation. Des convictions et, pour la plupart, des liens de profonde affection, ont persisté entre les survivants de cette famille, réunie pour le bon combat sous le drapeau de la République radicale et sociale. »[6]
Le dandy et le bohème
Au sein de cette famille, Clemenceau et Pelletan sont deux personnalités différentes et complémentaires. Gustave Geffroy précise : Clemenceau « était en contraste complet avec son rédacteur en chef, Camille Pelletan, dénommé familièrement Camille par le patron et toute la rédaction. Clemenceau, cavalier, fumeur de cigare, buveur d’eau, correct d’habits et de manières, rasé, net {…]. Pelletan, bohème, hirsute, fumeur de pipe, buveur d’absinthe (au moment de son article), vêtu à la diable. »[7]
Deux amis proches mais pas intimes
En dépit de leurs différence de manière d’être et d’âge, Camille Pelletan et George Clemenceau deviennent des amis proches. En atteste deux dessins de Camille Pelletan : l’un représentant Clemenceau à la chasse, où Camille l’a sans doute accompagné. L’autre représentant un duel à l’épée de Camille Pelletan dont Clemenceau est l’un des témoins.
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Si les deux amis sont proches, néanmoins, il ne cependant pas intimes : Clemenceau est le grand absent des soirées impromptues chez Juliette, la compagne de Camille Pelletan, qui dans les années 1880 tient table ouverte. S’y pressent nombre des journalistes de La Justice et des personnalités représentées autour de Clemenceau dans le tableau de Raffaëlli, Une réunion publique au cirque Fernando. Mais Clemenceau, lui, ne semble pas être bien souvent présent. Certes, il est croqué dans l’album qui y est ouvert, à la manière dix ans plus tôt du célèbre Album Zutique, mais il ne signe aucun des nombreux autographes qui y ont été déposés.[8] Comme s’il existait entre Camille et Georges une forme de distance, alimenté sans doute par une certaine rivalité.
3. Les combats politiques communs de Pelletan et Clemenceau
Amnistie des communards et question sociale
Clemenceau et Pelletan représentent l’aile avancée des républicains, siégeant l’extrême gauche, celles des radicaux, appelés aussi les intransigeants. Ils mènent ensemble le combat pour l’amnistie des communards. Journaliste de talent et brillant chartiste, Camille Pelletan, par ses écrits, est en première ligne. Les pages qu’il rédige alors, appuyées sur une importante documentation et les nombreux témoignages qu’il rassemble, sont, encore aujourd’hui, des sources historiques de premier plan. En témoigne la réédition du recueil La semaine de Mai, rassemblant ses articles à la Justice sur la question, que Michèle Audin a republié et présenté en 2022 aux éditions Libertalia.
Clemenceau et Pelletan reprendront les mêmes appels à l’amnistie, en faisant explicitement référence à celle des communards, à la suite de la fusillade de Fourmies du 1er mai 1891. Le 9 mai, tous deux montent à la tribune de la Chambre pour réclamer l’amnistie des manifestants. « Il y a quelque part, sur le pavé de Fourmies, une tache de sang innocent qu’il faut laver à tout prix » lance Clemenceau.[9] Et Camille Pelletan de rajouter en s’indignant : « Vous n’amnistiez même pas les morts de Fourmies. Non, vous les graciez ! Vous graciez des personnes qui ont reçu des balles ! Voilà jusqu’où vous allez ! »[10] Un an plus tard, à l’automne 1892, Clemenceau et Pelletan se retrouveront aux côtés des mineurs de Carmaux et demanderons encore pour eux l’amnistie : « C’est de ce côté qu’est l’honneur républicain », lance Camille Pelletan dans La Justice.[11]
L’opposition à la colonisation
Clemenceau et Pelletan sont également à la pointe de la lutte contre la politique coloniale de Jules Ferry. On connait le fameux débat parlementaire entre Jules Ferry et Clemenceau de juillet 1885. Jules Ferry lançant, le 28 juillet : « les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures […] parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. »[12] Ce à quoi Clemenceau répond, « Races supérieures ? Races inférieures, c'est bientôt dit ! Pour ma part, j'en rabats singulièrement depuis que j'ai vu des savants allemands démontrer scientifiquement que la France devait être vaincue dans la guerre franco-allemande parce que le Français est d'une race inférieure à l'Allemand. Depuis ce temps, je l'avoue, j'y regarde à deux fois avant de me retourner vers un homme et vers une civilisation, et de prononcer : homme ou civilisation inférieurs. »[13] On oublie souvent que ce débat a été initié par un discours de Camille Pelletan, le 25 juillet, mettant au jour et dénonçant, avant que Jules Ferry ne le confirme lui-même trois jours plus tard, que derrière une apparence de succession d’aventures menées par le hasard, se cachait en réalité un triple système dûment réfléchi : « système politique pour chercher là-bas des compensation à notre réserve en Europe ; système humanitaire fondé sur l’obligation de civiliser les races barbares à coup de canon ; système économique de la formation de cette grande caisse d’épargne des expéditions lointaines. »[14]
La lutte contre le boulangisme
Après avoir contribué à l’ascension politique du général Boulanger, perçu comme un « jacobin botté », Clemenceau et Pelletan mènent avec force la lutte contre lui, notamment après les fameuses nuits historiques de 28 et 29 novembre 1887.
La chute de Clemenceau
Le péril boulangiste finalement écarté, la République est à nouveau ébranlée, par le scandale de Panama cette fois. Il est fatal à Clemenceau, à qui l’on reproche ses relations avec Cornelius Hertz, qui a apporté son soutien financier à La Justice. Camille Pelletan est épargné et réélu dès le premier tour des législatives de 1893. Clemenceau, lui, est battu au deuxième tour, le 3 septembre. Quand la nouvelle tombe, Camille Pelletan est dans les locaux de la Justice, plongés dans le noir pour échapper à la menace d’une foule hostile qui vocifère dehors. Jean Ajalbert témoigne : « dans le cabinet de Clemenceau, Camille Pelletan qui, lui, avait été réélu au premier tour, bâclait la note de circonstance : La République continue… Il tendit son papier à Mullem, sans un mot aux filles, aux fils de Clemenceau, atterrés… »[15]
La séparation
A peine un mois plus tard, le 30 septembre, La Justice annonce que Clemenceau signera dorénavant un article quotidien. Le dernier éditorial de Pelletan date du 2 octobre. Le lendemain, le nom de Clemenceau remplace celui de Pelletan comme rédacteur en chef. Pourquoi Pelletan quitte-t-il la Justice ? On ne dispose pas de sources permettant d’apporter une réponse certaine ; Ajalbert, sans citer de nom, écrit que « tous les rats de la politique avaient fui le navire à la côte ».[16] Scheurer-Kestener, qui déteste Pelletan, écrit quant à lui dans son journal : « Pelletan laissant écraser Clemenceau sans apporter le moindre secours. Je comprends que Clemenceau le méprise aujourd’hui. »[17]
On peut faire l’hypothèse qu’il n’y avait pas de place pour deux à La Justice. A partir du moment où Clemenceau, faute de mandat parlementaire, s’y investit davantage, Camille Pelletan n’y a plus d’espace. On notera de ce point de vue la symbolique de la typographie dans la publication en volume, par La Justice, de leur discours, évoqué tout à l’heure, après la fusillade de Fourmies : le nom de Clemenceau apparait en plus gros que celui de Pelletan.
L’envol de Camille Pelletan
Le moment est donc venu à Camille Pelletan d’échapper à la domination de la figure tutélaire de Clemenceau. Les deux hommes s’éloignent l’un de l’autre. On ne trouve plus de lettres de Clemenceau dans la correspondance de Camille Pelletan. Libéré de la présence de Clemenceau, Camille Pelletan prend son envol au parlement et dans la vie politique. A la Chambre, il devient le principal représentant du radicalisme intransigeant. En 1901, c’est lui qui est désigné rapporteur du congrès fondateur du parti radical. De 1902 à 1905, il est l’une des figures majeures du ministère Combes, comme ministre de la Marine. En 1906, il est élu président du parti Radical. C’est alors que Clemenceau, revenu au premier plan, après avoir été d’abord ministre de l’Intérieur, devient Président du Conseil. Et que l’éloignement des deux hommes devient une rupture politique.
Le ministère Clemenceau révèle au grand jour les contradictions du radicalisme. Passée la question laïque qui faisait l’unanimité, la question sociale, désormais à l’ordre du jour, divise les radicaux dont le programme avancé se révèle en inadéquation avec les intérêts et les peurs de sa base électorale, classe moyenne indépendante et petite bourgeoisie. Si le programme social du gouvernement Clemenceau est ambitieux, il se heurte à la réalité des grèves et des manifestations. Clemenceau y gagne la réputation de briseur de grève, au grand désappointement de Camille Pelletan. Quant à sa politique marocaine, Camille Pelletan y voit une rupture avec l’opposition qui avait été la leur à la politique coloniale de Jules Ferry. Dès le mois de mars 1907, dans La Dépêche de Toulouse, Camille Pelletan dénonce « le grand chemin de la faillite ».
L’opposition de Camille Pelletan, pour réelle qu’elle soit, n’en demeure pas moins feutrée. Elle s’exprime beaucoup plus dans la presse qu’à la tribune de la chambre. Ce qui a le don d’exaspérer Clemenceau qui déclare à la tribune, le 14 mai 1907 : « Que m’importe que les hommes avec qui j’ai combattu ne me rendent pas justice ! Voilà M. Camille Pelletan. C’est un vieil ami. Je n’ai rien à dire dont il puisse s’offenser. Nous avons soutenu bien des luttes ensemble. Aujourd’hui, il écrit dans la Dépêche que je fais « la politique du péril à gauche ». […] Ces critiques, je les rencontre quotidiennement dans la presse. Mais je j’ai jamais piu les amener à se produire à la tribune. […] Et bien ! j’en ai assez ! Je ne veux pas être étranglé par les muets du sérail ! »[18] Quelques mois plus tôt, déjà, à en croire le journal de la femme de Camille Pelletan, il s’était mis tout à coup à crier dans les couloirs de la Chambre : « j’en ai assez de voir des gens qui me flanquent des coups de pieds (je ne puis dire où), je veux qu’ils me les donnent dans le ventre. » Et de poursuivre en déclarant : « il faut savoir si vous êtes avec moi ou avec Pelletan. »[19]
La rupture politique entre Clemenceau et Camille Pelletan est également une rupture personnelle.
En atteste le journal de Mme Pelletan qui multiplie les passages témoignant de l’animosité, devenue personnelle, entre Camille Pelletan et Clemenceau. Relatant une conversation qu’elle a eu avec la femme d’Emile Combes en juillet 1906, elle écrit ainsi: « Mme Combes ajoute que Clemenceau a toujours été un ennemi de Camille qu’il desservait sans que celui-ci s’en douta le moins du monde. On doit s’attendre à toutes les trahisons de la part des ambitieux de cette espèce. »[20]
En mai 1909, dans La Revue, Camille Pelletan entonne l’éloge funèbre du Clemenceau d’autrefois :
« J’ai connu à bien peu d’hommes une conception aussi nette et aussi vigoureuse de la vérité et du devoir politique, une aversion aussi complète des défaillances et des compromissions de toutes sortes, une pitié plus passionnées pour les victimes des iniquités sociales, aussi consciente, aussi compacte aussi intimement mêlées à toute la substance de l’homme, à son cœur et à son cerveau. Le Clemenceau de ce temps est, parmi les amis que j’ai perdu, celui dont je regrette le plus la mort prématurée. »
Clemenceau évolue avec son temps tout en restant fidèle à ses fondamentaux. Pelletan, lui, reste un homme de 1880, refusant de voir les évolutions sociales du début du XXe siècle et les contradictions inhérentes au radicalisme qui font évoluer celui-ci vers une nouvelle forme d’Opportunisme.
En dépit de leur proximité et de leur amitié, en réalité, Clemenceau et Pelletan ont toujours été en rivalité. Dès le début de leur relation, suivant en cela le conseil de ses parents qui se méfient de Clemenceau, Camille Pelletan refuse de n’être que le lieutenant de ce dernier, même si c’est bien sous son autorité, in fine, qu’il se place. Pelletan s’émancipe pleinement de Clemenceau après la chute de celui-ci en 1893 et s’oppose à lui quand il accède au pouvoir.
Leur rivalité a été tranchée par l'histoire :
Clemenceau s'est élevé par deux fois à la Présidence du conseil et est entré dans la mémoire collective comme « le Père la Victoire » (il convient de noter que Camille Pelletan, mort en 1915, ne connaitra pas le retour au pouvoir de Clemenceau en 1917).
Camille Pelletan, lui, n’a été qu’une seule fois ministre, y gagnant le qualificatif, peu flatteur et sans doute très injuste, de « péril national »[21]. Quant à sa mémoire, entretenue avec dévouement par ses amis et disciples durant l’Entre-deux-guerres, elle a fini par sombrer dans l'oubli, comme celle de tant d’autres grands personnages de la Troisième République, après 1945.
Cette victoire mémorielle de Clemenceau sur Pelletan est confirmée par les occurrences Google sur les deux personnages : 13 600 000 pour Clemenceau (5 360 000 pour « George Clemenceau »), contre seulement 741 000 pour Pelletan (260 000 pour « Camille Pelletan »).[22]
[1] Cité in Paul Baquiast, Les Pelletan, une dynastie de la bourgeoisie républicaine, Paris, L’Harmattan, 1996, p.
[2] Lettre de Virginie Pelletan à son fils Camille, 2 octobre 1879, cité in Paul Baquiast, opus cité, p.239.
[3] Lettre d’Eugène Pelletan à son fils Camille, 27 septembre 1879, cité in Paul Baquiast, opus cité, p.239
[4] Ibid.
[5] Gustave Geffroy, Clemenceau, sa vie, son œuvre, Paris, Larousse, sd, p. 56.
[6] Camille Pelletan, Cruelle incertitude, in « Le Matin », 6 juillet 1900.
[7] Gustave Geffroy, Clemenceau, Paris, 1919, p. 19
[8] Paul Baquiast, L’album Juliette, bohème politique et littéraire, L’Harmattan, ???
[9] L’affaire de Fourmies discours de Clemenceau et Camille Pelletan, Paris, La Justice, 1891, p. ??
[10] Ibid., p. ???
[11] La Justice, 27 octobre 1892
[12]
[13]
[14]
[15] Jean Ajalbert, Clemenceau, Paris, 1931, p. 93-94
[16] Ibid.
[17] Journal de Scheurer-Kestener, Bibliothèque Nationale, Manuscrits, NAF 12710, feuillet 231
[18] Journal Officiel, Chambre des députés, séance du 14 mai 1907, pp. 1006-1007.
[19] Cité par Paul Baquiast, Les Pelletan, une dynastie de la bourgeoisie républicaine, Paris, L’Harmattan, 1996, p. 345
[20] Op. cité, p.349.
[21] L’expression est de Paul Doumer à la tribune de la Chambre de députés, en mars 1904.
[22] Occurrences au 07/07/2024 à 14 h 30.