Conduite à tenir en cas de piqure d’abeille

Suite à une piqûre d’abeille, les réactions peuvent être extrêmement variables.

Une enflure et une sensation de chaleur ainsi qu’une importante démangeaison sont des symptômes courants.

Pour la plupart d’entre nous ces sensations s’affaiblissent progressivement car après de nombreuses piqûres l’organisme est immunisé, mais certaines personnes sans toutefois être allergiques au venin peuvent être très traumatisées.

Si l’on considère une réaction normale, nous constatons une douleur passagère, une enflure locale, mais pas de malaise alarmant.

Dans ce cas le remède le plus facile consiste après avoir supprimé le dard, à mettre rapidement la partie du corps contaminée par le venin en contact avec une source de chaleur : Eau chaude ou extrémité d’une cigarette, sans bien sûre qu’il y ait contact, car le venin de l’abeille est détruit par la chaleur.

En appliquant ce remède simple et sans danger, la douleur disparaît ainsi que l’enflure.

On peut également appliquer une pommade calmante ou tous les anciens remèdes de grand-mère : frotter avec des plantes, vinaigre ou eau de javel.

Concernant les plantes: de nombreuses plantes fréquentes dans la nature ont des vertus calmantes et neutralisent un peu le venin (par l’acidité). Un adage ancien dit qu’il faut se frotter la piqure avec 3 plantes différentes; dans les faits, il est fort probable que l’une d’elle sera acide… Les plantes les plus réputées anti-piqures sont: bardane, plantin, mauve, persil, et toutes les liliacées du jardin (ail, poireau, oignon…).

Mais dans le cas d’une réaction anormale : allergies, troubles respiratoires ou cardiaques, grosses enflure ou nombre important de piqûres, il ne faut pas perdre de temps et avertir un médecin car les réactions peuvent être différentes suivant les individus.

Etre prudent avec les piqûres sur les bords des lèvres ou à l’intérieur de la bouche car ces parties du corps étant plus fragiles, elles peuvent provoquer une enflure importante pouvant gêner considérablement la respiration.

Dans tous les cas retirer le dard le plus rapidement possible mais ne jamais le presser car on facilite l’injection du venin. Le racler avec une lame de couteau ou avec l’ongle et le faisant glisser afin d’éviter l’injection.

La réaction à une piqure étant aussi majoritairement psycho-somatique, il faut le plus possible garder son calme pour limiter l’impact et l’évolution. Ainsi l’apiculteur expérimenté est bien plus insensible aux piqures parce qu’il sait qu’elles ne lui feront rien et maitrise ainsi toute appréhension, que parce son corps serait habitué ou qu’il serait ‘vacciné’ !