Le fait d’énoncer et de mettre en place des règles ne garantit en rien leur application chez les jeunes. Cela est d’autant plus vrai si on pense à les faire vivre dans un contexte d’enseignement à distance ou dans une situation non régulée (pensons par exemple aux réseaux sociaux).

Il y a lieu de croire que d’impliquer les élèves dans le processus d’élaboration des règles contribuera à accroitre leur autonomie en prenant part à une délibération collective à propos des règles.

Si vous souhaitez aller plus loin, l'équipe du RÉCIT DP vous propose une série de démarches d'animation vous permettant de coconstruire avec vos élèves des règles et un code d'éthique.

Connaitre les repères légaux existants permet d’éliminer toute ambiguïté sur le plan de l’intervention. Cela rappelle au pédagogue qu’on ne peut tolérer l’intolérable et que l’application des lois constitue un devoir professionnel. Cela a pour effet de le décharger et d'accroitre son pouvoir d’action quant à la gestion des comportements.

Il peut être intéressant de souligner que l'âge de la responsabilité criminelle est de 12 ans. À cet effet, il s'avère important que les jeunes en soient conscients, car cela signifie que dès cet âge, ils seront jugés comme des adultes s'ils font face à des accusations.

La vidéo Le droit en classe : agir en ligne, réalisée par Éducaloi, explique très bien les crimes et les comportements interdits en ligne.

Une règle concrète sera formulée de façon claire et ne laissera pas de place à l’interprétation. Elle rendra explicite le comportement attendu par l’enseignant(e), et les bénéfices liés à son application seront tangibles.

Parler de comportement attendu renvoie à l’importance que l’on doit accorder à la formulation de la règle. En effet, nous avons à gagner qu’elle soit énoncée de manière positive, et donc qu’elle mette en valeur ce que l’on souhaite que l’élève fasse plutôt que ce qu’il ne doit pas faire.