Une statue de la Vierge venant de Flers

Bref historique de la statue.

Les Frères de Tinchebray ont été fondés par le P. Duguey en 1850 avec l’appui du Père de la Mennais. Dans la même maison, cohabitaient la Congrégation des Pères et la Communauté des Frères, formant la Congrégation Ste Marie. Très vite, tensions et incompréhensions. Le Père Foucault, supérieur de l’ensemble à la mort du Fondateur, écoute les Frères, rencontre frère Cyprien, et sollicite l’annexion des Frères à notre Institut de Ploërmel. Ce qui fut fait en 1880. L’Institut s’est agrandi de 75 Frères, répartis en 15 maisons sur 3 départements (Orne, Calvados et Mayenne). La maison principale sera l’Institution Ste Marie de Flers. Le 1er frère Visiteur sera frère Léontin LE SOURD, fondateur de la Chronique. A leur arrivée à Flers, les Frères ont placé la statue de la Vierge dans la cour d’honneur du collège. Et en 2007, frère Auguste Richard est allé la chercher pour la poser à la Maison-Mère, veillant sur les frères défunts au cimetière de la communauté.  


Pour les passionnés : histoire des Frères de Normandie


Les Frères de Tinchebray ont été fondés par le P. Duguey en 1850 avec l’appui du Père de la Mennais. Dans la même maison, cohabitaient la Congrégation des Pères et la Communauté des Frères, formant la Congrégation Ste Marie. Très vite, tensions et incompréhensions. Le Père Foucault, supérieur de l’ensemble à la mort du Fondateur, écoute les Frères, rencontre frère Cyprien, et sollicite l’annexion des Frères à notre Institut de Ploërmel. Ce qui fut fait en 1880. L’Institut s’est agrandi de 75 Frères, répartis en 15 maisons sur 3 départements (Orne, Calvados et Mayenne). La maison principale sera l’Institution Ste Marie de Flers. Le 1er frère Visiteur sera frère Léontin LE SOURD, fondateur de la Chronique. A leur arrivée à Flers, les Frères ont placé la statue de la Vierge dans la cour d’honneur du collège. Et en 2007, frère Auguste Richard est allé la chercher pour la poser à la Maison-Mère, veillant sur les frères défunts au cimetière de la communauté. 

1850.

Le Père Charles-Augustin DUGUEY (1822- 1877) ordonné prêtre  en 1846,  « rêve » dans la paroisse où il arrive comme vicaire, Tinchebray, près de Flers, d’une oeuvre d’instituteurs chrétiens pour les enfants … il s’en ouvre à son curé, l’abbé Gouhier, puis à son évêque Mgr Rousselet… Il part en 1850 pour la Bretagne afin de rencontrer J.M. de la Mennais : il souhaitait des frères bretons… Il comprend qu’il ne suffisait pas d’envoyer des jeunes candidats se former à Ploërmel… mais qu’il lui fallait ériger  et diriger sa propre maison de formation …. Il contacte deux jeunes prêtres l’abbé Fouque (1823-1886) et l’abbé Auguste Foucault (1824- 1881). L’abbé Fouque se rend aussitôt, sans attendre l’avis de son évêque, à Ploërmel, pour s’initier ; peu après l’abbé Foucault reçoit un mandat de son évêque pour se consacrer à la fondation d’une société de Frères. L’abbé Foucault se rend à Ploërmel dès janvier 1851 avec trois jeunes normands.

Pendant ce temps l’abbé DUGUEY multiplie les démarches auprès des prêtres du diocèse pour les informer de l’œuvre naissante et les associer…. Par ailleurs le diocèse de Bayeux se dit également très intéressé.

En outre, l’abbé DUGUEY achète un terrain, construit la future Maison-Mère avec l’aide précieuse de fr. Fulbert BEAUCE que le Père de la Mennais lui envoie pour quelques jours. Ainsi l’idée est née, d’adjoindre une école de Frères à côté d’un collège ecclésiastique  dirigée par les Pères.  Seule la chapelle serait commune aux deux maisons.

Le Noviciat des Frères ouvre en octobre 1851 ; l’abbé de la Mennais se rend à l’inauguration –bénédiction ; il arrive la veille en compagnie du fr. Celse Bourgneuf – frère de fr. Léobard de Lourdes - qui devait initier les premiers frères normands aux systèmes pédagogiques en usage et même faire la classe au début. Dans sa voiture, quelques sujets « normands » qui ont été initiés à Ploërmel : Victor Guérard de St Cornier des Landes, près de Tinchebray, devenu fr. Louis de Gonzague, Victor Delalande de St Pierre du Regard, qui sera appelé fr. Frédéric Marie destiné à Briouze, Armand Tostain de Langueville (Calvados), qui deviendra fr. Dioscore-Marie et sera destiné à Vimoutiers, Dominique Maucorps de St Jean des Bois, destiné à l’école de Tinchebray. Aussitôt La cérémonie terminée, un nouveau candidat se présente, Ismaël Grosse, né à Thuboeuf en Mayenne, en 1833, qui deviendra fr. Emmanuel.

L’oeuvre fondée serait d’emblée autonome, même si elle adopte le costume et l’ensemble des règles des Frères de Ploërmel. Ils s’appelleront «  Frères de Sainte-Marie de Tinchebray ».

L’abbé DUGUEY confie à l’abbé Foucault la création et la direction de l’école qui ouvre dès le 2 novembre 1851. La chapelle fut inaugurée le jour de Noël 1851.

Avant d’obtenir la reconnaissance légale, le Père de la Mennais, puis fr .Cyprien consentirent à inscrire ces frères normands « sur des listes officielles à Ploërmel », à la seule condition, que les intéressés viennent à leur vingtième année signer personnellement à Ploërmel, leur engagement d’instituteur.

 Noviciat des Frères

Un jeune prêtre l’abbé François GIROUX, né en 1826 (prêtre en 1851,…) est nommé maitre des novices en 1853, à qui le Père DUGUEY associe fr. Camille et fr. Valentin….. fr. Isidore décède en 1860 … décès du Père GIROUX en 1870 … regretté de tous. Il est remplacé par l’abbé Déséchalliers, né à Domfront en 1829, nommé par le P. DUGUEY

1854

 Les Pères de Tinchebray …. prenaient en charge  le  collège ecclésiastique Ste Marie : à l’origine, le Père DUGUEY recrute des prêtres  qu’il a connus au Petit Séminaire et Grand Séminaire de  Séez. Très vite, à partir du 21 août 1854, la congrégation des Pères de Ste Marie est née, à côté de la Communauté des Frères : ce jour-là ont fait leurs vœux entre les mains du Père DUGUEY supérieur les abbés Foucault, Arnoulin, Giroux et Tiller. …. puis un an après, l’abbé Surbled… la Congrégation des Pères fut établie officiellement le 22 aout 1857. Ce même jour, 5 frères prononcèrent leurs vœux dont 3 les vœux perpétuels, fr. Louis de Gonzague, Dioscoride et Alphonse…  les Frères étaient déjà nombreux : 51 profès.

En 1858, 19 jeunes frappent à la porte du Noviciat des Frères, dont fr. Cyrille-Marie que les Pères vénéraient, fr. Epiphane, fr. Hilarion , fr. Michel ...etc.

La communauté des Frères s’étend : Tinchebray, Briouze, Villers le Sec, Pont l’évêque, Vaux sur Seulles, Domfront, Mortrée, Séez ( « français » au Petit séminaire de Séez et de la Ferté Macé ), Orbec, Creully, Vimoutiers, Ste Marie de Flers ( à partir de 1868) , Écouis, St Germain de Tallevende, Livarot, Mondaye, St Mars d’Égrenne, Aumale, Gournay, Sainte Honorine, etc…

  1876 : CHAPITRE  à Tinchebray

En 1876, La Congrégation de Ste Marie (Pères et Frères) se dote d’un  Supérieur général  … choisi parmi les Pères et de deux Assistants, de deux Maitres de Novices, etc…  Dispositions prises du temps du Père DUGUEY qui sentait ses forces décliner …. Il meurt l’année suivante  le 12 février 1877…. au moment où le Père Foucault était à Ploërmel pour consulter discrètement  fr. Cyprien sur la direction à prendre pour les Frères.  Il sentait les problèmes de relations dont souffraient les Frères : des dissensions apparaissaient entre Frères et Pères.  Le Père Foucault fut élu, le 6 avril1877,  Supérieur de la Congrégation de Ste Marie, quasiment à l’unanimité des votants ( 31 sur 32) …les deux frères  Louis de Gonzague GUÉRARD et Stanislas BOUVET , les plus anciens des Frères,  n’ont pas souhaité participer au vote ; et fr. Stanislas, en sa qualité de maître des novices,  prit sa plume pour écrire au nouveau supérieur, en qui il avait confiance,  ce qu’il avait sur le cœur, se faisant l’interprète de ce que les Frères vivaient. 

Et c’est ainsi que l’on prit la mesure de la situation. … on affectera la maison de Flers aux Frères qui y établiront leur maison principale …ils prendront leur autonomie par rapport aux Pères ; la « séparation à l’amiable » fut effective le 23 août 1878. Le Père Foucault  fait procéder à la nomination des Frères assistants: fr. Stanislas, Auguste, Émile et Emmanuel, puis  à la désignation du maitre des Novices et d’un économe général. Il y eut enfin du relâchement et plusieurs défections de frères. La situation était pénible et délétère.   On décida la tenue d’un chapitre général qui se tint en août 1879. Il y fut décidé, pour sortir de la situation, de demander carrément l’annexion aux Frères de Ploërmel  tout en sollicitant l’autorisation de garder les trois vœux.  La lettre écrite par les Frères au R.F. Cyprien reçut un bon accueil.

Le Chapitre de Ploërmel donna son approbation. L’annexion fut signée le 28 mai 1880 et entérinée définitivement le 11 juin 1880. Le Père Foucault prend alors congé des Frères, non sans émotion: il mourra quelques mois plus tard, le 20 février 1881, il avait 57 ans.

Les Frères Normands étaient, en ce moment, 75 Frères répartis en 15 maisons :

Orne, 8 maisons  et 55 Frères : Tinchebray, Briouze, Flers (fondé en 1868), Séez, La Ferté-Macé, St Mars d’Égrenne, Ste Honorine, Vimoutiers.

Calvados : 6 maisons et 18 frères ; Caen, Creully, Livarot, Vaux sur Seules, Villers le Sec, Vire.

Mayenne : une maison et 2 Frères : Argenton.

De ce fait, fr. Cyprien devenait leur supérieur général, et il nomma fr. Léontin LE SOURD, comme premier Provincial.

Conséquence collatérale : du fait de l’annexion, les Frères Normands devenaient légalement « autorisés » à exercer au même titre que les Frères de Ploërmel.

 Départ de Tinchebray et installation à Flers.

 Les quelques postulants furent dirigés sur Ploërmel… Les Frères conservent leur poste respectif… on installa un petit Noviciat à Saint-Paul, près de Flers.  Les  Frères normands désormais font partie de la Province St-Michel : le siège social est situé rue Gévelot, à  l’Institution Ste Marie de Flers, où habite le Frère Provincial.

 

Un mot sur le 1er provincial de Normandie : fr Léontin LE SOURD

Né en1843, à Crédin ( Morbihan), placé successivement à  Moncontour, puis en Guadeloupe ( 2 ans), puis à St Brieuc de Mauron, et Dampierre sur Loire ( diocèse d’Orléans), et Fougères  … et enfin Ploërmel la Maison-Mère où, chargé des Archives,  il « crée » la Chronique en 1874.et prépare, au nom du fr. Cyprien, la nouvelle édition des Statuts de la Congrégation tout en effectuant  des recherches sur la biographie de J.M. de la Mennais.  Le 14 août 1880, il part pour Flers, et devient le 1er Visiteur de la Province Normande.

L’œuvre qui lui était confiée était difficile, il le savait. Il fallait, non pas continuer et perfectionner la marche d’une province bien établie,  mais tout mettre en marche,  faire plier à de nouvelles manières de vivre des hommes habitués à des usages bien différents et apaiser les situations; il fallait régler la question financière et, de plus, l’ère des persécutions mesquines du pouvoir venait de s’ouvrir.

« Les difficultés, explique fr. Léontin à l’un de ses correspondants, ont surgi de tous les côtés à la fois… difficultés du dehors, avec les administrations contre lesquelles il faut lutter énergiquement jusqu’à se voir menacer de crochetage ; difficultés financières résultant de comptes graves à débrouiller par suite de la séparation de Tinchebray  et de partages extrêmement ennuyeux ; difficultés du dedans encore, par suite de la maladie qui s’est abattue sur mon personnel ( dont en particulier fr. Stanislas BOUVET, son économe et chef de chantier de déménagement, emporté par la fièvre typhoïde  le 12 octobre 1880) et l’a réduit au point que je ne savais plus comment me tirer d’affaire. Pas de noviciat, pas d’homme pour remplacer les malades, pas même d’infirmerie pour recueillir les malades ni personne pour les soigner !... Voilà ma situation »

Le fr. Léontin lutta courageusement, étonnant ses adversaires par la supériorité de son intelligence et de son savoir-faire, par la justesse de ses vues et la fermeté de sa résistance sur le pied de la légalité ; mais sa santé n’y put tenir… C’est alors qu’il a donné à son entourage l’exemple de la plus admirable piété et d’une entière résignation à la volonté divine. 

Quinze mois plus tard, Il meurt à Flers le 14 décembre 1881 : il venait d’avoir 38 ans. Il fut remplacé d’abord par fr Auguste (François Lambert ( 1840-1908), né à St Mars d’Égrenne), et alors en charge du  petit Noviciat de St Paul… puis par fr. Stéphane ( Jean-Marie Biovir) originaire de Ploézac (22) – 1842-1905)-  qui sera Provincial pendant 17 ans avant d’être nommé Secrétaire de l’Institut.

Bénédiction de la Statue de la Vierge à Flers.

 (extrait d’une lettre de fr. Léontin à son ami fr. Athénodore, qui le remplaçait à « La Chronique » :

« Flers de l’Orne, 12 décembre 1880

Mon bon et toujours frère Athénodore,

Depuis que j’ai quitté Ploërmel et que ma pauvre Chronique est passée en vos mains délicates – c’est-à-dire depuis quatre mois – vous ne cessez de me provoquer, de la manière la plus affectueuse dans tous les numéros qui paraissent….

Le bon esprit, l’attachement et le dévouement des Frères pour leur œuvre, en m’aidant à tout supporter, me remplissent d’espérance. Évidemment, tout n’est pas parfait ; c’est ici comme partout…

Mais il faut, mon cher frère Athénodore, pour la parfaite intelligence des choses, que je vous dise un mot de notre maison de Flers et de son organisation. L’Institution Sainte-Marie de Flers, siège actuel de la Province de Normandie, est un vaste établissement qui compte de 5 à 600 élèves, répartis en quatre catégories comprenant en tout une vingtaine de classes : Le Pensionnat, l’Externat, l’École gratuite et le Latin jusqu’en seconde exclusivement.

Les bâtiments et les cours de chaque catégorie sont détachés, quoique faisant partie de la même propriété. C’est entre les deux principaux corps de logis que se trouve une magnifique cour d’honneur, avec grille au-devant de la rue. Au-dessus du portail on lit : Institution Sainte-Marie.

Au milieu des parterres et des massifs de cette superbe entrée, il manquait, à mon avis, une belle statue de la Vierge. C’est cette gracieuse et presque monumentale statue que, grâce à une main amie,- nous venons de placer et de faire bénir jeudi dernier, 9 décembre, à l’occasion de la fête patronale de la Maison et de la clôture de le retraite de nos élèves.

Daigne le douce Patronne de notre Institut, protéger de plus en plus la Province de Normandie et cette Maison de Flers qui lui sont spécialement consacrées !

Deux élégants candélabres au gaz accompagnent, comme deux cierges, la blanche Madone d’Overbeck, et, le soir, lorsque les élèves sortent de la chapelle, la gracieuse Vierge, du fond  de son bosquet d’arbres verts, leur tend encore, comme le matin, par-dessus le gazon et les fleurs, son petit Jésus qui ouvre les bras et sourit. C’est le Sinite parvulos venire ad me rendu sensible à tous les regards.

Qu’elle était belle, mon cher ami, au moment de la bénédiction jeudi, cette cour d’honneur avec sa triple couronne de prêtres, de frères et d’enfants, entourant, à travers les sentiers capricieux des parterres et des massifs, le trône vénéré de leur Reine et de leur Mère.

Tous les cœurs étaient dans  la jubilation. Saluée d’abord par la musique instrumentale du pensionnat, elle le fut ensuite par les plus belles voix de la Maison, qui entonnèrent avec entrain le cantique de Lambillotte : Salut, ô Vierge Immaculée.

Mais lorsqu’au défilé, le Frère Directeur, à peine convalescent d’une grave maladie, entonna lui-même d’une voix vibrante le Magnificat sur le ton le plus solennel, tout le monde se sentit ému, et des larmes de joie remplirent tous les yeux.

Cette journée, je crois, a laissé ici au fond de tous les cœurs le plus doux des souvenirs – Que Notre Seigneur et sa très douce Mère en soient à jamais bénis !

Je m’arrête enfin, mon cher ami, car cette lettre est démesurément longue ! » … ( Chronique des Frères  tome III, page 132-136)

 

 

Annexe 1 :  «  Madone de Overbeck ».   Overbeck est un peintre allemand, né à Lubeck en 1789, et décédé à Rome en 1869. Issu d’une famille de pasteurs protestants, il fréquente dès1806, l’Académie des Beaux Arts de Vienne, puis, se cherchant, il s’installe à Rome à partir de 1810, se convertit au catholicisme, et, avec des amis artistes peintres, dont Heinrich Füger,  fonde le Mouvement nazaréen : leur but est de rénover l’art grâce à la religion, et faire revivre l’image de piété et la peinture murale ; il souhaite toucher un large public. On lui doit un certain nombre de M     adones, ou Vierges à l’enfant. A partir de 1850, ce sera un peu la mode … Exemple connu : dans le village alsacien de Disheim-sur-Bruche (67), près de Mutzig , la statue de Notre Dame de Schiebenberg est une copie de la Vierge de Overbeck.  . Si on suit la confidence de Fr. Léontin, la statue de Flers est de la même veine, sans doute une commande.

En 1870, une attaque des francs-tireurs sur Mutzig éclate alors que sonne l'angélus. Accusés de connivence avec l'ennemi, le curé et son sacristain sont arrêtés au prétexte que la sonnerie donnait le signal de l'attaque. Mais finalement les Prussiens les relâcheront, admettant la coïncidence des événements.  En remerciement et en reconnaissance à la Vierge pour la préservation du village des destructions de la guerre, il fut décidé d'installer une grande statue sur la colline dominant le village. La statue votive de la Vierge à l'Enfant, en fonte dorée, est issue des ateliers A. Durenne de Sommevoire en Haute-Marne, copie de la Vierge d'Overbeck. Installée sur un socle en grès rose gravé de textes religieux en latin, elle a été inaugurée le 18 juillet 1975, année jubilaire, par le curé Fruhauf, de Châtenois.

 

On retrouve des Madones ou Vierges couronnées également dans le Gard à Alzon, et aussi à Poitiers, collège des Feuillants… toutes inspirées par le même auteur Overbeck.