Les fibres

Plantes textiles – fibres végétales indigènes

Les fibres végétales proviennent de ressources renouvelables, elles sont biodégradables, hypoallergéniques, respirantes, douces et confortables.

Les plantes textiles fournissent les fibres naturelles qui entrent dans la fabrication d’objets essentiels de la vie de tous les jours : vêtements, tissus, filets, toiles, cordes… Ces fibres, tel que le lin, le chanvre sont connues et utilisées depuis des millénaires.

lin

chanvre

ortie

Aspect écologique des fibres naturelles

végétales de chez nous

Le lin , sa culture ne nécessite pas d’engrais ni d’arrosage, la pluie suffit. La transformation de la plante en fil s’effectue grâce à des procédés naturels et non chimiques (rouissage et teillage). C'est pour cela qu'on parle de tissu écologique. D'autant plus que le lin est très peu énergivore à produire.


La fibre de chanvre est la plus résistante et la moins polluante. Naturellement antibactérien et antifongique, la culture du chanvre ne nécessite pas de traitements chimiques, en plus de ne pas avoir besoin d’irrigation. Plus que ça, Cultiver le chanvre entretien les sols, absorbe beaucoup CO2 et le chanvre protège également des UV.


L’ortie, une fibre textile aux multiples qualité, elle servait autrefois à la fabrication des cordages, des fils, voire de vêtements, elle revient sur le métier à tisser comme alternative au coton. Ses nombreuses qualités écologiques et la nature de sa fibre, légère et solide, intéressent l’industrie textile. L’ortie, qui a une teneur élevée en éléments fertilisants, ne nécessite pas d’irrigation. Sa tige creuse permet de moduler sa capacité isolante : on peut tordre les fibres pour limiter leur capacité à emprisonner de l’air et créer une fibre fraîche pour l’été.

Plantes textiles dans le monde : le coton, l’Abaca, le sisal, la ramie, le jonc, la coco, le kapok, le phornium, etc.

coton


sisal


coco


Les fibres naturelles végétales ne sont pas toutes écologiques…


À éviter le coton conventionnel car sa production du coton est l'une des plus polluantes au monde utilisant une grande quantité d’insecticides et pesticides pour lutter contre les parasites, avec une trentaine de traitements par an. Le blanchiment du coton, lui, nécessite l'utilisation de chlore et métaux lourds, Conséquences : pollution des sol, énorme consommation d'eau...

On préférera le coton biologique dont la culture utilise des engrais naturels et moitié moins d’eau.

Les fibres synthétiques

employées depuis le début du XXe siècle ont peu à peu remplacé des fibres végétales d’usage courant autrefois. Les fibres synthétiques à base de produits pétroliers, de verre, de houille ou autres ne sont pas bio-dégradables.