Zut 😬, j'ai raté une semaine ! Faut-il passer aux défis suivants et "sauter" ceux que j'ai manqués ?
Ce projet n'est surtout pas un concours de la classe qui réussira le mieux ou le plus rapidement, donc non 🙂.
Vous pouvez plutôt vous coordonner avec les autres classes si c'est un projet de cycle ou d'école, c'est ça qui compte le plus !
Mais surtout, les défis sont mis en ligne selon deux à trois critères à l’intérieur d'un même niveau :
Ils varient légèrement dans la difficulté d'un défi au suivant.
Parfois ils sont complémentaires : par exemple en grandeurs et mesures un défi sur les pesées avec la balance de ménage pourra être suivi d'un défi avec la balance de Roberval.
Ils explorent tous les domaines des mathématiques.
...donc il est préférable de suivre la programmation.
Complémentairement à la question précédente : dois-je respecter le "timing" 🕰️ proposé pour mettre en place le projet ?
Non, en particulier dans les petites classes (SG, CP) où vous pouvez préférer attendre la période 2 si vous estimez que les connaissances des élèves (notamment sur "découvrir les nombres et leurs utilisations" en C1 / "nombres et calcul" en C2) sont encore fragiles.
Par contre, la résolution de problèmes nourrissant les compétences en mathématiques et réciproquement, ne pas trop tarder à se lancer !
Y-a-t-il un récapitulatif des défis par domaines des mathématiques concernés ?
Oui. Voyez dans la programmation 📅 dans la section "descriptif et programmes".
Comment utiliser les "tutos" 🙋🏼 ?
Les tutoriels sont conçus pour être compris par les élèves, cependant nous devons garder à l'esprit que :
les défis sont conçus pour être réalisés en collaboration entre les élèves ;
une démarche dite "explicite" ne dispense ni de manipuler, ni de verbaliser ;
les tutoriels ont une portée générale. En d'autres termes ils visent l'institutionnalisation et l'abstraction.
Donc placer les élèves devant les tutoriels vidéos s'ils ont des difficultés de résolution implique, pour le bien :
de respecter les étapes, notamment les temps de recherche intermédiaires qui sont justement ménagés dans les tutos ;
que les difficultés soient identifiées par les élèves eux-mêmes ;
de présenter les vrais outils / le vrai matériel quand les tutoriels y font référence ;
de faire reformuler.
Les élèves doivent-ils être "experts en problèmes" 🧠 pour se lancer dans ce projet fédérateur ?
Les défis proposés aux élèves sont étalonnés suivant 4 niveaux de difficulté. De plus, au sein de chaque niveau, la difficulté va évoluer au fur et à mesure de l'avancée dans le projet.
Très souvent des étayages téléchargeables permettant la manipulation et une forme de différenciation sont proposés.
Par ailleurs, des tutoriels vidéos sont parfois publiés sur cette page afin de proposer des procédures de résolution.
La réponse à cette question est donc "non" 🙂 !
La participation à ce projet fédérateur me dispense-t-elle de proposer des problèmes quotidiens à résoudre aux élèves ?
C'est une question rhétorique et chacun aura compris que la réponse est "non" !
En effet, la résolution de problèmes est une partie intégrante de la démarche d'apprentissage d'une notion mathématique.
Succinctement, dans une démarche constructiviste, on entre dans une notion par un problématisation, y-compris dans une démarche d'enseignement explicite. Au sortir, une nouvelle situation problème aide à la fois à institutionnaliser la notion et à s'assurer que l'abstraction est en bonne voie.
Plus de détails dans la partie "descriptif et programmes"
Quelle est la place de la manipulation 🎲 dans les défis proposés ?
Dans certains cas, les défis sont accompagnés d'étayages qui permettent la manipulation.
Par exemple ce défi niveau "cagous" de la période 1 appelé "les poules et les moutons" : en fonction des procédures souhaitées par l'enseignant, une résolution par manipulation est possible grâce au matériel à découper proposé.
Dans certains cas encore, les problèmes proposés ont des prérequis minimaux pour pouvoir être compris par les élèves. On évitera de proposer des défis portant sur les pesées si les élèves ne connaissent pas les outils utilisés dans les défis.
Un exemple ici en vidéo 🎦 (procédure de résolution) avec la balance de ménage, ou ici avec la balance de Roberval.
Il n'est pas "obligatoire" de proposer immédiatement les étayages sous forme de matériel à manipuler. Ceux-ci peuvent être des éléments de différenciation. Vous pouvez les donner immédiatement à certains groupes, ou pas du tout, au au fur et à mesure de leur questionnement.
Les élèves doivent-ils réaliser les défis seuls 🧒 ou en groupes 👧🧒🏽👧🏻🧒 ?
Les défis sont conçus pour être réalisés en groupes.
Comment puis-je constituer mes groupes d'élèves ?
Vous connaissez mieux votre classe que n'importe qui ! Voici néanmoins quelques conseils :
Ne pas constituer de groupes avec un trop gros effectif. L'expérience montre qu'au-delà de quatre, il devient difficile de voir participer chacun.
Une possibilité est de constituer des groupes homogènes (avec des élèves de niveau comparable dans chaque groupe). Il importe de faciliter les échanges entre pairs, cela pourrait être plus facile dans ce contexte pour une étape de recherche. De plus, il sera plus facile d'apporter un étayage qui convienne à chaque élève du groupe si chacun a des besoins comparables.
A l'inverse, vous pouvez aussi choisir d'incorporer un élève en difficulté sur un domaine en particulier dans un groupe où les autres seraient plus à l'aise, mais avec la charge, pour eux, d'expliquer à leur camarade...
Bref, dès lors que vos intentions pédagogiques sont claires pour vous et vos élèves, tout est possible.
Quand les défis sont-ils publiés ?
Dès le retour de validation de l'inscription des classes par les inspections de chaque circonscription.
Ensuite, 4 nouveaux défis par semaine complète d'enseignement (répartis selon les niveaux de "puffins" à "corbeaux") sont mis en ligne, avec un maximum de 20 défis par période.
Cas de la période 4 : en raison de la la semaine des mathématiques (avec la publication des 58 nouveaux défis maths de la DENC), nous proposons aux élèves de se mettre en situation. Pour pouvoir s'entraîner, ce sont les 58 défis de la semaine des mathématiques de l'année précédente qui sont publiés, sous la même forme que ceux mis à disposition ensuite pendant la semaine des mathématiques.
À partir de mi-septembre, les classes peuvent participer aux défis maths DENC à partir de la plateforme dédiée https://ilias.gouv.nc
Cagous, corbeaux... Pourquoi ces noms d'oiseaux 🐧🐦🦜 ?
L'idée est de ne pas attribuer d'office un niveau de classe à chaque défi. Cela permet d'opérer facilement, en classe, une différenciation qui ne soit pas discriminante. Les défis "Puffins" sont normalement possibles dès la SG.
Autre principe : proposer plusieurs niveaux toujours sans discrimination pour les élèves à BEP. C'est pourquoi on n'a pas étalonné non plus "de N1 à N4".
Au secours 🆘 , je n'ai jamais abordé (par exemple) les problèmes à tableau de vérité ! Comment les expliquer ?
La page des tutoriels vidéos 🎦 peut vous y aider.
Toutefois il s'agit davantage de s'en approprier le côté didactique ; en d'autres termes ces tutoriels ne sont pas faits pour être présentés frontalement aux élèves pour remplacer l'enseignant.
D'où viennent les "jeux de maths" ? Qui sont les auteurs ?
Les "jeux de maths" sont extraits des 332 défis mathématiques de la DENC proposés depuis 2018 à l'occasion de la semaine des mathématiques.
Ils sont produits pour correspondre au contexte et aux programmes spécifiques de la Nouvelle-Calédonie (respect des repères de progressivité, prise en compte et utilisation de la monnaie, noms de lieux contextualisés, éléments culturels, etc.)
Parfois aussi, les défis rendent hommage aux élèves lauréats 🏆 qui les ont produits dans le cadre du concours Vis Tes Maths de la DENC.
Les corrections argumentées sont révisées pour être conformes aux programmes actuels de Nouvelle-Calédonie, ainsi qu'aux éléments donnés en formation continue (par exemple en respectant le triptyque manipuler / verbaliser / abstraire ; en proposant des éléments de manipulation ; en conseillant des séances an amont, etc.) ainsi que pour comporter des éventuels éléments de différenciation.
Chaque année, 58 nouveaux défis sont réalisés par un groupe de travail 💡 composé de conseillers pédagogiques et de directeurs d'école, sous la direction du conseiller pédagogique référent mathématiques. Ont notamment participé à la rédaction des défis proposés dans le projet fédérateur "jeux de maths" :
Conseillères et conseillers pédagogiques : Cécile Boisne, Laure Brunet, Vanessa Montagnat, Xavier Boussemart, Sébastien Puech, Jean-Philippe Rouchon.
Directeurs d'école : Gilles Alaimo, Stéphane Boussemart, Amaury Dantard, Olivier Husson, Benoît Lamothe.