Tout comme le stress des enseignant(e)s, celui des parents exerce une influence significative sur les enfants. Il est donc impératif d'adopter une approche visant à atténuer les sources de stress chez les parents, en particulier en modérant les discussions sur les examens ministériels et les admissions au secondaire. Plutôt que de mettre l'accent sur la pression, le discours devrait se concentrer sur l'importance du développement de stratégies d'étude efficaces, du maintien d'une bonne hygiène de vie et du plaisir dans l'apprentissage. En exposant les élèves à une diversité de situations d'apprentissage, on encourage une gestion plus saine du stress, contribuant ainsi à leur réussite.
De plus, comme mentionné précédemment, il est nécessaire d'exposer les jeunes à des situations « stressantes » pour les aider à bien utiliser leurs outils. L'idée qu'on puisse éliminer toutes les sources de stress pour les éviter est irréaliste. Le stress est essentiel à la survie, et une surprotection qui éviterait toute forme de stress serait tout aussi préjudiciable à l'apprentissage des élèves.
Finalement, contrairement à l'idée de surprotection, penser qu'ignorer le stress le fera disparaitre est une erreur. Il est essentiel de ne pas minimiser les paroles de nos jeunes et encore moins d'ignorer et d'invalider leurs symptômes physiques ou psychologiques. L'évitement et le silence peuvent être tout aussi stressants et anxiogènes pour nos jeunes. En abordant le stress avec des termes adaptés à leur âge, nous leur fournissons des outils efficaces pour affronter plus facilement les situations inattendues et inconnues.