La concertation reste avant tout un exercice de créativité, visant à construire une intelligence collective de situations données, puis à l’exploiter pour innover. Beuret, Jean-Eudes. « Mieux définir la concertation : du pourquoi au comment », Négociations, vol. 17, no. 1, 2012, pp. 81-86.
Amorcer une discussion sur la place accordée au numérique dans votre milieu afin de favoriser une vision commune
(ex.: les valeurs, l'utilisation des appareils mobiles, les stratégies qui ont le plus d’impact sur l'apprentissage des élèves, la coéducation, l'implantation d'un modèle d’accompagnement, etc.).
Occasions à saisir :
défis/enjeux (ex.: gestion des appareils mobiles, communication ardue)
spontanées (ex.: actualité, tensions/conflits vécus)
besoins spécifiques (ex.: bilan de l'année, mise en place d'un modèle d'accompagnement)
Ce modèle nous permet de se distancier d’une approche moralisante basée sur un référentiel de comportements adéquats formulés en réaction à la « menace » du numérique et visant à répondre à des préoccupations de l’ordre de l’hygiène de vie, de la sécurité, etc.
L'approche appelée «Citoyenneté à l’ère du numérique » (CÈN) invite à la nuance, à un temps d’arrêt pour prendre une distance critique, à approfondir, à réfléchir, à comparer des points de vue, à évaluer les impacts pour pouvoir, de façon autonome, prendre des décisions plus éclairées et moins impulsives. En développant des capacités cognitives comme la pensée critique et des aptitudes socio-affectives comme l’empathie, nous cherchons à autonomiser plutôt qu’à interdire afin que le numérique devienne un levier d’épanouissement humain plutôt qu’un outil d’asservissement.