Explications

Les causes :

Malgré les faits décrits dans les pages précédentes, les vaccins ne sont pas la cause des effets secondaires observés sur Lucie. Il s'agirait en fait d'une coïncidence, malgré le fait que les examens, tant génétiques que cérébraux, n’ont révélé aucune particularité.

En effet, une étude effectuée dans un pays nordique a révélé que le syndrome apparaissait tout de même lorsque l'inoculation des vaccins était retardée.

La pathologie dont souffre Lucie est idiopathique, c'est-à-dire inexpliquée. En fait, son mal était latent et le 3ème vaccin l'a révélé, avec les conséquences que l'on connaît. Si le corps médical avait pu diagnostiquer le syndrome dès que l'opistotonos a été observé, il est évident que le dernier vaccin aurait été évité. Cependant, le manque d'éléments ne le permettait pas à ce stade.

L'avenir :

Nous ne savons pas, à ce jour, si Lucie pourra parler sans difficulté. Mais, au vu des progrès qu'elle a faits et qu'elle continue à réaliser, il y a fort à espérer qu'elle le puisse. Selon le psychologue et le neurologue qui suivent notre fille, le fait que Lucie ait si bien récupéré est un miracle au vu des progrès moindres observés sur d'autres enfants touchés par ce mal.

Toute rechute n'est cependant pas à exclure. Si cette forme d'épilepsie s'avère vaincue, Lucie présenterait un risque accru de 0,5 % d'avoir une autre épilepsie une fois adulte.

Le 10 avril 2001, nous avons rencontré un vaccinologue afin de dissiper nos craintes et nos doutes. Il est clair que Lucie ne suivra plus le calendrier des vaccinations établi pour la plus grande partie des enfants.

Le vaccin contre la coqueluche ne sera jamais renouvelé.

Quant aux vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la méningite (Hib), ils pourront être inoculés après qu'une analyse sanguine ait été pratiquée afin de déterminer le taux d'anticorps présents. Le vaccin ne sera fait que si ce taux est faible.

Un autre vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) sera inoculé dans les plus brefs délais en raison des risques liés à un type de rougeole. Il existe donc une souche qui peut malheureusement parfois provoquer des encéphalites. On estime ainsi qu'en l'absence de toute vaccination, il y aurait en Suisse 70-80 cas d'encéphalite rougeoleuse par an, souvent avec des séquelles graves... Si ce vaccin n'était pas fait à Lucie et qu'elle contractait ce type de rougeole, elle pourrait revivre les mêmes moments qu'elle a vécus. Nous ne prendrons pas ce risque.

Nous restons confiants, malgré tout, au programme de vaccination.

Situation aujourd'hui