Epilepsie

Qu'est-ce que l'épilepsie ?

C’est l’affection cérébrale la plus répandue. Elle se caractérise par des crises récurrentes pouvant aller d’une perte d’attention très brève à des convulsions graves et fréquentes. Leur fréquence peut varier entre plusieurs fois par jour et une fois de temps en temps, à quelques mois d’intervalle. Ces crises sont dues à des décharges électriques excessives dans le cerveau. La plupart des épileptiques ne présentent pas d’anomalie cérébrale évidente ou démontrable, hormis les décharges paroxystiques.

Quelle est la cause de l’épilepsie ?

Elle peut avoir de nombreuses causes : prédisposition génétique, lésions cérébrales dues à des infections, complications à la naissance, traumatismes, parasitoses, alcool et autres substances ou des tumeurs. Les ténias, la schistosomiase, le paludisme et l’encéphalite figurent parmi les maladies infectieuses fréquemment responsables de l’épilepsie. L’origine reste cependant inconnue dans la moitié des cas.

Combien en souffrent ?

On estime que, dans le monde, 50 millions de personnes de tous âges souffrent d’épilepsie. On pense que plus de 80 % des épileptiques vivent dans les pays en développement.

Que peut-on faire ?

Les mesures efficaces de prévention de l’épilepsie sont les suivantes : soins adéquats avant et après la naissance, accouchement dans de bonnes conditions, lutte contre les fi èvres infantiles, contre les parasitoses, prévention des traumatismes cérébraux par le contrôle de la tension artérielle ou par le port de casques et de ceintures de sécurité par exemple. Le traitement vise à prévenir les crises épileptiques et à réintégrer les malades dans tous les aspects de la vie communautaire. Elles peuvent disparaître totalement dans près de 70 % des cas nouvellement diagnostiqués en administrant des médicaments antiépileptiques.

Bien que, dans la plupart des pays, le traitement puisse revenir à moins de US $5 par personne et par an, les patients ne sont pas traités pour une très grande majorité d’entre eux. En Afrique par exemple, plus de 80 % des épileptiques n’ont aucun traitement.

(texte du site de l'OMS)