Venant de Uccle, c'est ici que commence le tram 51 aujourd'hui. Venant de Laeken, c'est ici qu'il termine. Pourtant, autrefois, il allait d'un bout à l'autre de la ville, menant ses voyageureur.euses de quartiers en quartiers, créant du lien, permettant à chacun.e d'aller découvrir ce qu'il se passait à l'autre bout de la ville.
Qu’est-ce que la disparition d’une partie aujourd’hui « fantôme » du tram a provoqué chez ses usager.es ? Cette rupture du trajet est-il le symbole d’une ghettoïsation de Bruxelles ? Quels échanges sont encore possibles aujourd’hui entre quartiers chics et quartiers plus populaires ? Comment se mélangent les divers usagers de la ville ? Se mélangent-ils, d’ailleurs ? Quels lieux pourraient être symboles de rencontres et de partage sur le trajet du tram ? Telles sont les questions qui ont poussé les coordinateurs de Tram 51 à mettre en place le projet.