La Fin de Satan
de Victor Hugo
Création 2015
Mise en scène : Marc-Alexandre Cousquer
Avec : Marc-Alexandre Cousquer
Musique : Jean Beauchamps
Lumière : Hugo Hazard
Durée : ?
Résumé
La Fin de Satan est un vaste poème épique de Victor Hugo (5700 vers). Les parties les plus anciennes datent de 1854, mais n'étaient pas encore pensées comme un ensemble. À partir de 1855, Hugo conçoit sa vision telle qu'il l'annonce dans la Préface de La Légende des Siècles : celle-ci n'est que la première partie d'une œuvre immense, dont les deux autres pièces, la Fin de Satan et Dieu, doivent être publiées, mais qui sont encore inachevées. Après y avoir encore travaillé entre 1860 et 1862, Hugo n'y reviendra plus, et le poème sera publié de manière posthume en 1886.
La Fin de Satan est une œuvre immense. Elle s’articule en différentes parties où alternent des épisodes hors de la terre, décrivant l’origine du mal, et des épisodes sur la terre, où l’on assiste aux effets pour l’homme de la chute de Satan.
Ce spectacle présente en 4 tableaux, uniquement les parties hors de la terre liées à Satan et à l’ange Liberté.
1er : (Et nox facta est - et la nuit fut) décrit la chute de Lucifer dans l’abîme et la création de l’ombre et du néant où les astres s’éteignentun à un. L’archange déchu devient monstre.
2eme : D’une plume de l’archange restée au bord du gouffre naît l’ange Liberté.
3eme : Monologue de Satan dans l’abîme où s’expriment les déchirements entre haine et amour. Son supplice éternel, sa condamnation à un éveil perpétuel, où tout les crimes des hommes viennent à lui et nourrissent à la fois sa haine et son supplice.
4eme : L’ange Liberté – fille de Satan - descend dans le gouffre à la recherche de celui-ci. Elle arrive sur la terre et rencontre le Géant Hiver, puis descend dans les profondeurs. Elle y rencontre et combat l’autre fille de Satan, Lilith-Isis, sorte de double inhumain et monstrueux de tous les hommes réunis. Elle rencontre enfin Satan et lui demande la possibilité d’avoir accès au cœur des hommes. Celui-ci, après un rude combat intérieur lui répond ; « Va ».