Les fascias sont des membranes fibreuses disposées entre les muscles, les organes et d’autres tissus qui servent à la fois de lubrifiant et de colle. Plus ces fibres sont souples et élastiques, plus notre corps est mobile et performant.
Le travail sur les fascias que je pratique est une forme de palper rouler sur des zones très précises, qui vise à rétablir l’équilibre du corps et à stimuler ses mécanismes d’auto-guérison, tout en soulageant les douleurs et en éliminant les toxines.
Les bienfaits :
La technique ne vise pas à traiter un problème particulier. Son objectif est de stimuler le corps humain dans son ensemble, pour qu’il mette lui-même en place ses mécanismes naturels de rétablissement.
Toutefois, cette technique douce est particulièrement recommandée dans certaines situations.
Par exemple, elle permet d’accélérer le processus de rétablissement après une maladie.
Cette pratique est aussi efficace pour apaiser les douleurs musculo-squelettiques comme l’épaule gelée, le mal de dos ou encore les blessures sportives.
Cela peut même aider les enfants qui souffrent d’énurésie.
La méthode stimule également les fonctions du système digestif, en apaisant les diarrhées et en favorisant le transit intestinal.
Je vous conseille de lire: https://techniquebowencom.files.wordpress.com/2016/12/petitbowen_fr.pdf
Plus sur les fascias:
Tous les fascias sont reliés entre eux. Ils forment un réseau aux mailles serrées qui enveloppe et traverse tous les muscles, les os, les organes, etc. L’exemple des muscles permet de mieux le comprendre: ce n’est pas seulement le muscle dans son ensemble qui est enveloppé par un réseau fascial, mais aussi chaque faisceau musculaire et chaque cellule musculaire. Sans les fascias, les muscles perdraient leur forme, les os leur stabilité et les organes dégringoleraient à l’intérieur du corps.
Les fascias peuvent se contracter indépendamment des muscles. Ils emmagasinent l’énergie et organisent la transmission des forces musculaires. Ils renferment beaucoup plus de capteurs de mouvement et de récepteurs de la douleur que les muscles et les articulations, ce qui fait du tissu conjonctif le plus grand organe sensoriel du corps humain. Ils ont une mémoire affective. Ils mémorisent tout ce que nous vivons – et donc aussi les douleurs.
Les fascias sont sensibles à un certain nombre de stimuli, dont le stress, une sollicitation excessive du corps par le sport, mais aussi une sollicitation insuffisante due à un manque d’exercice. Dans ce cas, les fascias s’épaississent, se collent et s’emmêlent, et envoient des signaux aux muscles entraînant la sécrétion de substances inflammatoires par ces derniers.