BACS TECHNOLOGIQUES

Bac technologique

Intérêt pour les projets concrets, goût pour la manipulation et l’observation. (LV2 obligatoire)

Équilibre entre les disciplines générales et technologiques, en vue d’études supérieures courtes

(bac + 2 ou 3 : BTS, DUT, licence pro…) et longues (classes prépa, université… ).

Tous les détails : ONISEP

Deux exemples : STMG et ST2S

Le bac STMG

(sciences et technologies du management et de la gestion)

Publication : 30 Mars 2017

Forts de connaissances en management, en sciences de gestion, en économie et en droit, les bacheliers STMG peuvent envisager des poursuites d’études diverses.

Pour qui ?

Ce bac s'adresse aux élèves intéressés par la réalité du fonctionnement des organisations, les relations au travail, les nouveaux usages du numérique, le marketing, la recherche et la mesure de la performance, l'analyse des décisions et l'impact des stratégies d'entreprise.

À noter : l'importance de l'enseignement général, pour la maîtrise de l'expression écrite et orale, en français et en langues vivantes étrangères, les apports culturels de l'histoire-géographie et l'appui d'un enseignement adapté de mathématiques.

Au programme

Ce bac aborde les grandes questions de la gestion des organisations, par exemple : le rôle du facteur humain, les différentes approches de la valeur, l’information et la communication bases de l’intelligence collective, etc.

Il comprend des enseignements :

  • technologiques commun en 1re et en lien avec la spécialité choisie en terminale ;
  • généraux (français, mathématiques, langues, histoire-géographie, philosophie et EPS) ;
  • en économie, droit et management des organisations.

Ce dernier pôle, articulé avec le pôle technologique, donne les repères et les outils d'analyse et d'interprétation des logiques de fonctionnement des entreprises, des administrations, des associations. Observation du fonctionnement, mesure et analyse des résultats avant leur interprétation et la préparation de décisions sont mis en œuvre dans des situations réelles ou simulées.

Pratiques des jeux sérieux (serious games), usages des réseaux sociaux, des outils de simulation et de gestion (progiciel de gestion intégré ou PGI) sont au programme d'une pédagogie de l'action, basée sur la conduite d'études (en 1re) et de projets (en terminale).

Poursuites d'études et insertion

La majorité des bacheliers STMG se tourne vers un BTS ou un DUT en lien avec les spécialités de terminale. Par exemple, après la spécialité mercatique, le DUT TC (techniques de commercialisation) ; après la spécialité gestion et finance, le BTS CG (comptabilité et gestion) ; après la spécialité systèmes d’information de gestion, le BTS SIO (services informatiques aux organisations) ; après la spécialité ressources humaines et communication, le BTS AM (assistant de manager). Possibilité de continuer ensuite en licence professionnelle (1 an) à l’université, en école de commerce ou encore en école spécialisée (tourisme…).

Un tiers des bacheliers STMG s'inscrit à l'université en licence de droit, d’AES (administration économique et sociale), d'économie-gestion… Attention, la réussite n’est pas toujours au rendez-vous car ces études exigent beaucoup d'autonomie, une solide culture générale et de l'aisance à l’écrit.

Les meilleurs élèves peuvent entrer en classe prépa économique et commerciale. L’optiontechnologique (ECT) leur est réservée, quelle que soit la spécialité suivie en terminale. Elle prépare en 2 ans aux concours d'entrée des écoles supérieures de commerce (3 ans d'études).

Après le bac, il est possible d’entrer directement dans certaines écoles de commerce et de gestion, de tourisme, d’hôtellerie, ou de préparer un DE (diplôme d’État) dans des écoles paramédicales ou sociales. Compter

3 à 5 ans d’études.

Perspectives professionnelles

Ces poursuites d'études préparent aux métiers de la finance, du contrôle de gestion, des systèmes d'information, des ressources humaines, du marketing et de la communication.

Avec un bac+2, on peut occuper un poste d’assistant de direction, d’assistant de gestion en PME-PMI, de responsable d’unité commerciale, de chargé de clientèle banque, de développeur d’applications ou de technicien réseau…

Avec un bac+5, un poste de contrôleur de gestion, de chef de produit marketing, d’analyste financier, d’administrateur réseau…

La fonction publique constitue un débouché non négligeable : concours de contrôleur des finances publiques, des douanes, du travail, de secrétaire administratif, de rédacteur territorial…

Le bac ST2S

(sciences et technologies de la santé et du social)

Sciences et techniques sanitaires et sociales, biologie et physiopathologie, sciences physiques et chimiques, maths... le bac ST2S concerne les élèves qui souhaitent évoluer dans les secteur social et paramédical.

Pour qui ?

Ce bac s’adresse aux élèves intéressés par les relations humaines et le travail sanitaire et social. Qualités souhaitées : autonomie, esprit d’initiative, sens du contact, aptitude à communiquer et à travailler en équipe.

Au programme

La biologie humaine, la connaissance psychologique des individus et des groupes, l’étude des faits sociaux et des problèmes de santé, les institutions sanitaires et sociales… constituent les enseignements dominants du bac.

La formation comporte aussi des matières générales : français, histoire-géographie, mathématiques, sciences physiques et chimiques, langue étrangère, éducation physique et sportive…

Les sciences et techniques sanitaires et sociales (enseignement primordial dans l’emploi du temps) abordent l’état de santé et le bien-être social d’une population, les politiques sociales et de santé publique, les dispositifs et institutions sanitaires et sociaux, les méthodologies appliquées au secteur sanitaire et social.

Autre enseignement important : la biologie et la physiopathologie humaines qui étudient l’organisation et les grandes fonctions de l’être humain, les maladies, leur prévention et leur traitement.

Poursuites d’études et insertion

Les BTS et les DUT des domaines paramédical et social sont dans la suite logique du bac ST2S. On peut y ajouter les BTS esthétique-cosmétique ou encore hygiène-propreté-environnement.

Les titulaires des BTS et DUT du domaine social pourront ensuite continuer en licence professionnelle (en 1 an) ou préparer un diplôme d’État (DE).

Le métier de conseiller en économie sociale et familiale nécessite, par exemple, un BTS économie sociale et familiale suivi d’un DE du même nom. Même chose pour l’ éducateur spécialisé qui peut obtenir son DE en 1 an après un DUT carrières sociales, option éducation spécialisée.

À noter : pour les BTS et les DUT du paramédical ( BTS diététique, DUT génie biologique…), de solides connaissances en sciences sont demandées.

Il est aussi possible d’intégrer des écoles paramédicales et des écoles du social pour préparer certains DE directement après le bac, mais, les concours d’entrée étant très sélectifs, il est conseillé de suivre une préparation.

Enfin, préparer une licence à l’université (sciences sanitaires et sociales, sciences de la vie…) suppose d’être très à l’aise à l’écrit et d’avoir un bon bagage scientifique. Une année de mise à niveau est souvent conseillée.

Perspectives professionnelles

Après des études paramédicales, on peut devenir aide-soignant, infirmier, pédicure-podologue, psychomotricien, audioprothésiste, technicien en analyses biomédicales, manipulateur en électroradiologie médicale, auxiliaire de puériculture…

Les études dans le domaine social conduisent aux métiers d'assistant de service social, de conseiller en économie sociale et familiale, d'éducateur spécialisé ou encore d'éducateur de jeunes enfants.

Autres possibilités : les métiers de secrétaire médical ou de gestionnaire de prestations sociales.