Conseil D'administration

2012-Compte-rendu de l'AG des 26 et 27 Janvier à ECURAS

Compte-rendu du Conseil d’Administration des 26 et 27 Janvier 2012 à Ecuras (Charente)

Présents : R. Boucher, J. Caron, L. Hancart, A. Prévot, R. Rapeau, M. Toyre, A. Valadier

Excusé : J. Galas

Le livre : »Un service public de proximité démantelé »

Les observations formulées par l’éditeur ont été étudiées attentivement.

Une relecture détaillée a été effectuée : Roger et Louis iront aider Jacques Galas à la saisie de toutes les modifications. (L’association prendra en charge leurs frais de déplacement)

Pour la couverture, la version sur fond noir a été préférée.

Le prix public de l’ouvrage est fixé à 15,00€. L’éditeur nous consent une remise de 35% ce qui nous ramène le prix à 9,75€.

Le groupement décide de passer commande de 150 exemplaires à l’éditeur.

J. Caron adressera à chacun, pour avis, un projet de 4ème de couverture.

La diffusion du livre

Une souscription va être lancée début février. Pour cela, un document de 3 pages sera diffusé :

-Page 1 : »Bordereau d’envoi »

-Page 2 : Bon de souscription à renvoyer à l’éditeur

-Page 3 : Copie de la 1ère et 4ème de couverture

J.Caron et A.Valadier proposeront une première mouture de ce document.

La diffusion devra être la plus large possible. Parmi les publics visés, les Chambres d’agriculture, la recherche, la presse agricole et généraliste, l’enseignement agricole, le Scees, les Srise…..

Il appartiendra à chacun d’activer ses réseaux et de démultiplier au maximum.

La sortie du livre est prévue pour le 15 mars 2012.

Alain Prévot centralise les adresses mail de tous les anciens et actuels statisticiens agricoles.

Alain Valadier est chargé d’ouvrir une boite aux lettres de messagerie au nom du groupement : l’adresse statisticiensespacerural@orange.fr est opérationnelle.

Vie du groupement 

Une assemblée générale se tiendra en septembre 2012 afin de faire le bilan de la sortie du livre et décider du devenir du groupement.

Le secrétaire

Alain Valadier

COMPTE-RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE 2012

L’assemblée générale ordinaire de notre groupement a eu lieu les 2 et 3 octobre 2012 au Mont Serein (sur la route de Malaucène au Mont Ventoux (Vaucluse))

Etaient présents : R.Boucher, J.Caron, H.Clément, P.Drésin, J.Galas, L.Hancart, H.Lafage, A.Prévot,R.Rapeau , G.Roncé, M.Toyre, A.Valadier

Rapport d’activité

L’exercice écoulé a été marqué par deux évènements majeurs : le décès de Gérard Théodore et la sortie du livre.

Décès de Gérard Théodore : plusieurs membres de notre association ont assisté aux obsèques et un message de témoignage de notre reconnaissance a été lu par Jacques Caron. Conformément aux souhaits de la famille, il n’y a pas eu d’autre initiative prise par notre association qui a laissé le soin à chacun de répondre individuellement.

A noter qu’un exemplaire du livre annoté par la plupart des intervenants avait été adressé à M.et Mme. Théodore au début du mois de mai. 

Sortie du livre «Un service public de proximité démantelé : la statistique agricole départementale »

Le souhait que le GSER soit porteur du projet a nécessité une réactivation de l’association et une actualisation des statuts et du siège social.

Un travail énorme qu’il convient de saluer a été réalisé par plusieurs membres de notre association : sans leur implication le projet n’aurait jamais abouti.

Le livre a été tiré par l’éditeur (Non Lieu) à 800 exemplaires ; le groupement lui en a acheté 150 ex.au prix unitaire de 9,75€ (remise de 35%) et 115 exemplaires lui ont été commandés par souscription. Environ 50 ex. ont été diffusés gratuitement par nos soins et au jour de l’assemblée générale, le trésorier avait encaissé le produit de la vente de 11 exemplaires

Au vu de la liste des souscripteurs et des acheteurs, force est de constater que beaucoup de collègues n’y figurent pas ; sans vouloir faire de la vente forcée (ce n’est pas le but du livre et nous n’avons pas spécialement besoin de trésorerie) il apparaît important de relancer chacun à notre niveau un maximum de collègues ayant travaillé dans les services quel que soit leur statut et leur grade.

Un bon de commande est joint au présent envoi : à chacun de le diffuser au maximum.

Bilan financier

Le principal poste de dépense concerne l’achat à l’éditeur de 150 exemplaires du livre soit 1462,50€ 

350€ de frais de déplacement ont été remboursés aux collègues qui se sont déplacés pour la relecture des épreuves du livre

Les recettes sont constituées de la vente d’ouvrages (165€) et de cotisations (150€)

Le solde en fin d’exercice s’élève à 1730,96€ 

Devenir du groupement

Comme dit précédemment, le GSER a été réactivé afin d’être le support pour la sortie du livre.

Aujourd’hui certains considèrent que l’objectif a été atteint et ne souhaitent pas s’impliquer davantage. D’autres au contraire pensent qu’il y a encore des choses à faire d’où un certain nombre de propositions :

-On ne liquide pas aujourd’hui et la petite flamme doit vivre et ce dans le monde d’internet et non dans celui des anciens combattants !

-Alain Prévot propose de mettre au point sur Google un site « Petite flamme » Un mode d’emploi d’accès et d’utilisation est joint en annexe.

-Paul Drésin propose d’y intégrer une réflexion sur les résultats ou plutôt l’absence de résultats du RP INSEE pour les communes de plus de 10000 habitants du fait de la nouvelle méthode d’enquête par sondage.

-Le travail de Michel Colibet sur les SAU communales pourrait utilement y figurer

-Un ancien technicien de Normandie a un projet de film sur le métier d’enquêteur : le GSER ne souhaite pas être moteur de ce projet

-Le problème de la conservation des archives est également posé : le recensement des ouvrages un peu atypiques pourrait constituer un début. Appel aux bonnes volontés !

Renouvellement du C.A. et du Bureau

Les membres présents constituent le nouveau Conseil d’administration.

Le bureau est reconduit à l’identique, à savoir : Président : Raymond Rapeau

Trésorier : Michel Toyre

Secrétaire : Alain Valadier 

Fixation du montant de la cotisation 

La cotisation annuelle est fixée à 10€

Un bulletin d’adhésion est joint au présent compte-rendu

Pour le Président, le Secrétaire du G.S.E.R. Alain VALADIER 

P.S. Lors de notre assemblée générale, nous avons eu une longue et fructueuse discussion avec Pierre LECLERC, ancien directeur du CEVISE (Comité économique des vins du sud-est) et ami de Jacques Galas sur l’évolution du prix des produits agricoles dans le cadre de l’évolution de la population de la planète et de la malnutrition d’une partie de celle-ci.

A l’issue de cette AG, Jacques Galas nous a fait partager à travers les ruelles de Malaucène sa merveilleuse connaissance de l’histoire locale ; cette visite fut suivie d’une visite des chapelles romanes des environs.

Un très grand merci à Jacques pour l’organisation parfaite de ces deux journées, sans oublier Richard et ses cuisinières pour leur gentil accueil et l’équipe de la Chevalerie. 

Conseil d'administration du GSER

Elu par assemblée générale du 27/09/2013

RAPEAU Raymond, président d'honneur

CARON Jacques, président

MARTINE Joel, vice-président

ROUSSEL Michel, secrétaire

PREVOT Alain, secrétaire-adjoint web-master

TOYRE Michel, trésorier

Membres :

BARRE Jacques

BOISSON Jean-Paul

BOUCHER Roger

CLEMENT Henri

CODANT Jean-Claude

DEMEZICQ Hubert

DRESIN Paul

GALAS Jacques

HANCART Louis

LAFAGE Henri

RICARD Alain

RONCE Georges

VALADIER Alain

VISEUR Jean

COMPTE-RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE 2013

L’assemblée générale ordinaire de notre groupement a eu lieu les 26 et 27 septembre 2013 chez Alain et Michèle Prévot 16200 Les Métairies

Etaient présents :J.P. Boisson, R.Boucher , J.Caron , J. Martine , A.Prévot , R.Rapeau , M. Roussel , A.Valadier

Diffusion du livre « Un service public de proximité démantelé : la statistique agricole départementale »

Le livre a été tiré par l’éditeur (Non Lieu) à 800 exemplaires ; le groupement lui en a acheté 150 ex.au prix unitaire de 9,75€ (remise de 35%) et 115 exemplaires lui ont été commandés par souscription. 

A la date de l’AG, le nombre d’exemplaires encaissé par le groupement est de 15

Force est de constater que le livre n’a pas rencontré un immense succès populaire ; il a cependant le grand mérite d’exister et de porter témoignage de ce que pouvait (et pourrait) être un service public proche des usagers.

Il n’est pas souhaitable que les invendus partent au pilon ; il est décidé de commander 50 exemplaires supplémentaires et de doter chaque membre du CA de 5 exemplaires, à charge pour lui de fournir la liste des destinataires.

Site du groupement

Alain Prévot a mis en place le site gratuit, fonctionnant sous "Google sites".

Une partie de la réunion a été consacrée à l’état des lieux et aux améliorations à y apporter. Ont été notamment examinés: les accès (qui, comment ...), les droits d'accès, la composition des pages.

Il est décidé que tous les membres du GSER ont accès à l'ensemble du site et que seuls peuvent le modifier: le président, le secrétaire et le web-master.

Il a aussi été proposé de mettre en ligne un maximum d'articles et d'études montrant l'intérêt de statistiques cohérentes sur la connaissance du territoire.

Intervention de Joël Martine

Joël Martine, ancien président du GSER, actuellement en poste à la DDT du Loir et Cher (Service Connaissance des territoires et Prospective) est venu nous parler de ses missions et a accepté de faire à nouveau partie du bureau du groupement.

Joel Martine nous a rapidement brossé les missions du service dont il est possible de retrouver les publications sur le site du service http://www.loir-et-cher.gouv.fr/connaissance-des-territoires-r7.html

Dans son rapide balayage de son expérience nous avons eu la confirmation du gisement de connaissance que permettent les SIG système d’information géographique, croisés aux banques de données fiables et maîtrisées.

Joel Martine a montré le potentiel d’évolution que les services départementaux de statistique portaient, malheureusement à ce jour cette expérience reste isolé et ne bénéficie pas du travail en réseau, porteur d’émulation que les services de la stat du ministère de l’agriculture avaient parfaitement établi

Travaux de Michel Colibet 

Michel Colibet, ancien de la statistique agricole et militant associatif a entrepris de nombreux travaux à partir de bases de données. N’ayant pu se libérer pour participer à notre AG, J.Caron nous a fait une présentation de ses travaux :

-étude de l’évolution de la SAU par commune

-déplacements domicile travail

Le site du groupement du GSER reprend le texte de Michel Colibet montrant les incohérences de l’utilisation abusive par les chargés d’études de la SAU ramené au siège et Michel demande que ce dossier serve de base d’une action du groupement auprès des instance définissant le programme de la statistique afin de réclamer un retour à la construction d’indicateur de la surface agricole de la commune plus fiable.

Bilan financier du 01/10/ 2012 au 30/09/2013

Solde du compte au 01/10/2012 : 1728,36 €

Recettes : 230 €

Dépenses : 116,32 €

Solde de l’exercice : 113,68 €

Solde compte au 30/09/2013 : 1842,04€

Le montant de la cotisation (2014) reste fixé à 10,00€

Un bulletin d’adhésion est joint au présent compte-rendu

Renouvellement du C.A. et du Bureau

Les adhérents constituent le nouveau Conseil d’administration.

Le nouveau bureau se compose comme suit :

Président d’honneur: Raymond Rapeau

Président :Jacques Caron

Vice-Président : Joël Martine 

Trésorier : Michel Toyre

Secrétaire : Michel Roussel

Secrétaire adjoint : Alain Prévot (webmaster) 

Devenir du Groupement

Afin de ne pas limiter le champ d’intervention du Groupement au seul espace rural, il est suggéré de l’élargir à l’ensemble du territoire Le GSER pourrait devenir le GSDT (Groupement des Statisticiens Des Territoires) A voir lors d’une prochaine AG

Prochaine AG

Elle pourrait être programmée pour la deuxième quinzaine de septembre 2014 et se tenir dans un lieu permettant aux "Parisiens" d’y assister

Le Président Jacques Caron 

P.S. Un grand merci à la famille Prévot pour nous avoir accueillis dans leur magnifique domaine avec une mention spéciale à Michèle qui a su faire découvrir les charmes de leur beau département aux épouses des participants.

Compte rendu de réunion du groupement des statisticiens de l’espace rural

Le 2 et 3 octobre 2014 au siège de l’association, n° 67 rue du Long de la Lande la Feuillie 76220

Participants : Alain Prévot, Annie Gonthier , Louis Hancart, Nicole et Roger Boucher, Jean Louis Fouquier, Jeanine et Jacques Caron ; 

Le 02/10/2014 : Odile Masset, Lucienne Pinon, Jean Louis de St-Hilaire,

Le 03/10/2014 : Madame Pascale Lautecase

D’abord un constat des trois objectifs visés par ce lieu et dates de rencontre :

_1 : permettre la participation des anciens du SCEES, 

_2 : rejoindre des « actifs du chiffre » et 

_3 : être un temps de d’échanges et de convivialité .

Seul le troisième objectif est atteint.

Aussi, pour poursuivre son activité, le groupement s’est fixé comme principaux objectifs pour 2015 :

_ continuer à gérer un carnet d’adresses

_ échanger les nouvelles et informations que ses membres voudront bien partager.

Déroulement de la réunion

Matinée du 02/10

Devenir des archives du GSER : un rapide examen des archives fournies par la famille de Monsieur Alfroy, montre que l’inventaire et le tri doit être poursuivi : en effet des documents relèvent des archives départementale du Cher, d’autres - des livres comme les volumes de l’histoire de la France rurale - pourraient très avantageusement trouver place dans une bibliothèque publique. Quid des courriers personnels échangés avec Monsieur Théodore : destruction ou classement ?

La réflexion doit se poursuivre puisque la pérennisation en un seul lieu des documents rassemblés n’est pas une perspective envisagée actuellement.

Après-midi 02/10

Présentation de l'excellent film sur le « Remembrement dans la Manche », réalisé par notre ami Jean-Louis Fouquier, avec l’aide d’acteurs amateurs « plus vrais que nature ».

Le document ou des extraits devraient être mis sur le site du groupement.

Soirée 

Table d’hôtes « la Nomandière » la Hallotière avec la présentation d’un 2ème film de jean Louis Fouquier : « Un secret bien gardé ».

Vendredi matin 03/10

Echanges sur le devenir du groupement : les actifs intéressés ne sont pas là car il est difficile aujourd’hui, avec la pression exercée sur les fonctionnaires en poste, de se libérer en semaine.

Les retraités valides sont très occupés par des activités diverses ; ils sont heureux d’échanger, mais cela ne se traduit pas par une volonté d’aller au delà ; les membres du groupement souhaitant faire plus sont 

Il est donc décidé de maintenir le groupement à minima et de rester à l‘écoute des initiatives et occasions de rencontre que chacun pourrait susciter, organiser ou faire connaître.

Contribution Madame Lautecaze.

Après avoir rappelé ses activités au commissariat au plan, en DDAF et à l’ONF, Madame Lautecaze nous a fait partager ses préoccupations de conseil pour les filières de l’amidon.

Elles sont de plusieurs ordres :

_1 : Le secret statistique lorsque 3 entreprises se partagent la production nationale : on est alors privé de chiffres cohérents même si cela concerne des pans d’activités économiques importants pour le pays ; par exemple, entreprise de 3000 personnes et absorbant 7000 tonnes jours de céréales.

Cette préoccupation rejoint celle exprimée par de nombreux usagers du dernier RGA où les données communales n’ont plus beaucoup de sens puisque « caviardées » pour le secret statistique, ce qui gène les analyses de territoire, voire conduit à des interprétations fausses.

_2 : Le deuxième chantier ouvert est l’importance des usages non alimentaires et pas seulement énergétiques des produits de l’agriculture : l’on fait par exemple des moquettes avec de l’amidon ; ceci remet en cause la fiabilité des bilans alimentaires et énergétiques avec de grosses incidences sur les investissements à venir. Ces derniers sont souvent fonction du bilan carbone qui interfère sur la fiscalité. La non-maîtrise de ces dossiers conduit à des délocalisations inopportunes.

Les anciens ont retrouvé à travers ce thème l’ambiance des longues discussions sur le compte de l’agriculture du lin, mais il semble que ni l'ADEME, ni l’INRA, ni les services du ministère de l’agriculture n’aient actuellement les moyens de bâtir les nouvelles méthodologies que l’évolution des technologies et des échanges appelleraient.

La journée s’est terminée par un repas « au jardin », à la recherche d’ombre, puis par la visite du parc de houx de la Hallotière, petit bijou, montrant ce que peut réaliser une commune de 150 habitants à partir de la nécessité de construire une réserve d’eau contre l’ incendie.

Merci aux contributeurs Jean-Louis Fouquier, Pascale Lautecaze.

Merci à tous les participants anciens enquêteurs des services départementaux de statistique, techniciens, SAD et leurs conjoints.

Merci à ceux qui se sont intéressés à cette rencontre sans pouvoir y participer.

A l’année prochaine, si l'un d'entre-nous en prend l’initiative.

Le président : Jacques Caron


Rapport d’activité 2014/15

Lors de notre dernière assemblée générale les 2 et 3 octobre 2014 nous avions décidé de gérer l’association à minimum : « le groupement pour 2015 s’est fixé comme principal objectif de continuer à gérer un carnet d’adresses et d’échanger les nouvelles et informations que les membres du groupement voudront bien partager ».

Que retenir de cette année, la visite des 131 messages reçus des collègues est explicite, comme l’a bien souligné notre ami Roger Boucher au moment de l’échange des vœux de 2015

« C'est avec un réel plaisir que j'ai lu tous ces vœux de la stat agricole, plaisir de retrouver des noms familiers, soudain sortis de la brume du temps, des noms sur lesquels j'essaie de mettre des visages, des paysages, des souvenirs de rencontres...un vrai bonheur.  Merci à  Michel Roussel de les avoir  rassemblés et retransmis. »

De ce côté mission remplie et bien, comme nous nous sommes efforcés de faire parvenir les nouvelles tristes, mais tout aussi utiles du décès de nos collègues Joannard et Ricard. Merci à Jacques Galas d’avoir mis son talent d’écrivain pour nous parler avec son cœur de deux nos collègues du sud qui nous ont quitté Alain Ricard cette année et Henri Arpajou voilà maintenant quelque temps.

Parmi les échanges, je laisse une place particulière au message de notre ami Patrick Landrot, exprimant avec quelque recul, ses réactions sur la publication du livre : 

Un service public de qualité démantelé 

la statistique agricole départementale

Réflexions d’un ancien régional

J’ai lu avec grand intérêt, et le plus souvent avec plaisir, votre livre. Même si je n’ai jamais exercé en département, j’ai reconnu une grande partie de ma carrière.

Vous avez raison de souligner le rôle déterminant des statisticiens départementaux. Ils ont été le socle de la statistique agricole, fiable et accessible aux acteurs. Toutefois, au fil des textes, le lecteur retient un sentiment de SDSA parfaits qu’aucun autre service ne peut égaler et qu’en dehors de ceux-ci, il n’y a pas de salut. 

Même si les textes n’engagent que leur auteur, je pense que l’expression de points de vue un peu différents, ou du moins, plus nuancés, n’aurait pas nui au propos, bien au contraire. Ainsi, la stabilité des hommes est certes une bonne chose mais on ne peut nier qu’elle comporte des risques, le sens critique s’émousse au fil du temps. Je me rappelle les ruptures de séries, y compris dans la SAA, concomitantes à certains changements de SAD.

Sans du tout remettre en cause le rôle majeur de l’échelon départemental dans la formidable avancée de la statistique dans les décennies 1960 et 1970, il n’est pas interdit de s’interroger sur l’organisation mise en place afin notamment de s’assurer qu’elle est toujours bien adaptée au contexte actuel et aux évolutions majeures qui se sont passées dans la société entre sa mise en place et maintenant.

C’est le sens du rapport que j’ai rédigé sur la statistique agricole de la région Rhône-Alpes en 1992 ou 1993 suite à la mission qu’Antoine Jeantet nous avait confiée. Ce rapport est une œuvre collégiale dans laquelle les avis de l’ensemble des agents des services statistiques ont été pris en compte ; il a été réalisé en collaboration étroite avec les DDAF, notamment Jean Paul Nobécourt, président du groupement des DDAF, alors dans le département de la Savoie, et Pierre Gérard Cailly, adjoint du DRAF puis DDAF de la Drôme. A grands traits, et si j’ai bonne mémoire, nous avons souligné que l’organisation en centres de services interdépartementaux était possible pour la production mais plus difficilement pour la mobilisation du gisement des données administratives et la diffusion qui nécessitaient un savoir-faire de proximité. Les centres de services devant être des antennes du SRSA.

Nous étions plutôt dans le schéma : connaissance fine du territoire à partir de l’exploitation des sources administratives, les enquêtes statistiques servant à cadrer ces sources et à explorer de nouveaux domaines.

Je ne sais plus si dans ce rapport nous parlions d’élargir les compétences des services pour conserver l’outil précieux en place mais c’est un sujet que nous avons abordé à plusieurs reprises avec le groupement des DDAF, avec Antoine Jeantet et Gérard Raulin. Nous n’avions pas la prétention d’être précurseurs - le livre que vous avez écrit retrace bien les expériences menées en dehors du champ de la statistique agricole par les uns et les autres - mais nous avons aussi œuvré en ce sens. Mettre en place des services départementaux à vocation interministérielle en 1992, je sentais la difficulté avec l’INSEE : concevable dans un rôle limité à la production, inimaginable sur l’ensemble de la chaine et contraire à l’organisation de l’Etat. Déjà à cette époque, des projets de fusion DDAF – DDE étaient dans l’air mais, trop novateurs, ils n’ont pas abouti. Dommage, car les DDT sont arrivées trop tard pour donner une chance de sauver les services départementaux. 

Nouvellement en poste à Irstea (ex Cemagref), chargé de l’appui aux politiques publiques, j’ai rencontré José Rey sur l’aide que pouvait apporter mon institution sur l’exploration de nouveaux domaines, notamment environnementaux. A cette époque, José Rey était occupé à plein temps par la réalisation et la diffusion du RA 2000. C’était, à mon sens, une erreur mais il n’avait certainement pas le choix.

J’ai compris, a posteriori dans ma propre activité, la très grande difficulté d’un projet d’élargissement des compétences. Le ministère chargé de l’environnement exige en effet que les missions dont il a la charge soient assurées par les DDAF et, dans une moindre mesure, par les DDE mais sans fournir les moyens humains correspondants. Ainsi, les DDAF ont maintenu et développé les missions de l’environnement dans les services de l’eau et les SER au détriment des activités non régaliennes de ces services et de celles des autres services qui doivent seuls supporter les baisses d’effectifs. Est-ce cette raison qui a précipité la disparition des SDSA ? Ce serait un comble ! Il est dommage que je n’ai pas eu l’occasion d’en parler avec Pascal Viné et Robert Mondot avec qui j’ai beaucoup travaillé quand j’étais en poste à Irstea ; l’un et l’autre ont été largement impliqués dans la décision.

Je suis surpris que le président du GSER soit « resté incrédule » fin 2004 quand il a appris le scénario retenu supprimant les SDSA. Je me trompe peut-être mais il me semble que bien avant cette date, les DDAF disposaient du rapport sur la réorganisation des services établi dans le cadre de la RGPP. Certes, la mise en œuvre a été un peu retardée mais l’issue était d’ores et déjà certaine. Je me rappelle en avoir discuté avec l’ex président du groupement des DDAF avec qui j’avais travaillé sur le sujet en 1992 et qui était l’un des auteurs de ce rapport ainsi qu’avoir adressé un courrier à la chef du SCEES de l’époque pour souligner l’importance de la mission de diffusion en département. 

Patrick Landrot

Il faut y voir une invitation à élargir le groupement à l’ensemble de ce qu’était la statistique agricole du Ministère de l’agriculture, d’autant que l’année 2015 nous a montré que les régions et les services régionaux que nous avons, pour nombre d’entre nous, construits et fait vivre se révèlent encore plus vulnérables que les départements.

Ceci montre, s’il en est encore besoin, que nous avions raison de défendre les départements, unité de base de l’information statistique stable et que nous avons eu tort, au moment des choix, de ne pas être suffisamment convaincants.

L’année 2015, pour nous statisticiens des territoires, c’est l’année où nous avons vu disparaitre sur le plan électoral une formidable unité statistique vieille de 2 siècles. Combien de travaux statistiques de publications ont été faits sur ce niveau géographique : le silence des statisticiens sur l’importance d’unité stable pour d’écrire un territoire est surprenant, d’autant que l’instabilité des groupements de communes (EPCI) montre qu’aucun relais n’est prévu en dehors de la commune pour l’analyse et le suivi du devenir des territoires.

Comme est surprenant que personne ne se soit interrogé sur la pérennité des nouveaux découpages, répondant principalement à la logique : permettre à la gauche de conserver le maximum de départements, logique qui s’est effondrée au premier obstacle.

Demain les politiques vont s’apercevoir qu’il vaut mieux confier les découpages des unités administratives aux statisticiens et aux géographes plutôt qu’aux politologues.

Aussi, pour aider le nouveau cycle d’une société où le statisticien aura à nouveau sa place, nous renvoyons au message de Louis Lesbaupin, relayé par Alain Prévot «  Préservez vos archives » 

Ci-joint l’exemple de versement aux archives de St Malo.

C’est pour aider à comprendre le fonctionnement de nos services et le carburant qui les a fait fonctionner que trois au moins des membres du groupement ont répondu à la demande de l’INSEE et de l’IGPDE (Institut de la gestion publique et du développement économique) de rédaction d’une autobiographie.

Le groupement vous tiendra informé de l’accueil fait à ces contributions et s’organisera, si besoin en est exprimé, de vous les faire connaître.

Jacques Caron


Ecuras le 16 09-2016

Présents : Raymond Rapeau, Michel Roussel, Alain Prévot, Hubert Demézicq, Jacques Caron

Guy Maltato , Jean Duret , Madame Thomas, Jean Paul Boisson

Après avoir validé le rapport moral et les comptes de l’association le conseil d’administration et l’assemblée générale entérinent un nouveau membre au conseil : Jean Paul Boisson. Par ailleurs sont reconduits dans leurs fonctions Jacques Caron Président, Michel Toyre Trésorier, Michel Roussel secrétaire, Alain Prévot Web master, Joel Martine vice-président membres du conseil Louis Hancart, Jacques Galas, Roger Boucher, Michel Colibet Alain Valadier, Raymond Rapeau

La gestion en forum des échanges entre collègue est favorablement perçue.

La diffusion de la publication : De l’estimation au Probable va être complété par un envoi à L’INSEE et au Service de la statistique et de la prospective (ex SCEES).

Après avoir échangé sur les profonds changements touchant l’organisation de la collecte statistique, il est décidé d’adresser une information sur l’existence des publications du groupement au SRISE (service et antenne régionale du Ministère de l’agriculture.

Après le retour des premiers lecteurs, la mise à disposition d’extraits des publications sur le site du groupement est envisagée.

Le principe d’une rencontre annuelle à l’exemple de celle de Lohéac le 19 juin 2016 ou de celle d’Ecuras le 16 septembre est adopté. Alain Prévot fait remarquer que Juin 2017 sera hypothéqué par les élections législatives, Hubert Demézicq précise que pour espérer bénéficier de sa dégustation de tomates dont il nous régale habituellement après un savant cours d’agriculture bio, il est souhaitable de prévoir septembre, nous attendons des propositions d’organisateur afin de deléguer auprès des membres du groupement.

Le président rappelle l’existence d’archives sur la statistique agricole au siège du groupement, dont un fond provenant de Monsieur Alfroy auteur de l’histoire de la statistique, fond avec possibilité d’ouverture à étudiants ou chercheurs, mais surtout fond dont la préservation est une préoccupation du groupement ; pour le moment seule solution réaliste, le versement en fond privé à un service public d’archives comme le suggère et le pratique Louis Lesbaupin est retenu comme option viable. Cette préservation est d’autant plus nécessaire que le département, cœur de notre métier est actuellement la seule unité territoriale à ne pas avoir été atteint pas la fièvre des changements et que fatalement cette unité territoriale sera sollicitée pour les travaux faisant appel à séries longues

Le bonjour de Madame Théodore rencontrée à son domicile le 1er septembre est transmis à l’ensemble des membres.

Les photos témoignent mieux que tout discours du reste de la rencontre Merci à Raymond et Christiane Rapeau de leur accueil

Merci au circuit court du producteur aux consommateurs, merci aux talents de cuisiniers, qui montrent que le groupement sait suivre la tradition, et anticiper la modernité.

 Jacques Caron


Rapport d’activité du groupement des statisticiens de l’espace rural

Il m’apparait utile, pour rendre compte de l’activité et du bilan de l’année 2015/2016, de rappeler que notre groupement a fait le choix après la publication de « Un service de proximité démantelé : la statistique agricole départementale » de se constituer en cellule de veille, saisissant les opportunités avec un objectif de s’élargir à l’ensemble des échelons de la statistique agricole et de participer, si possible, au débat économique et statistique.

En 2015/16 la cellule de veille, coordonnée par notre secrétaire Michel Roussel, a permis à chacun d’échanger ses nouvelles, ses vœux et quelques recommandations de lecture.

En 2015/16 l’opportunité s’est présentée avec la remise en décembre 2014 de trois autobiographies, contribuant à la mémoire de l’INSEE à l’IGPDE (Institut de la Gestion Publique et du Développement Economique).

En novembre 2015 je proposais de les rassembler et de les faire connaître lors de rencontres régionales. Proposition immédiatement reprise par notre ami Louis Lesbaupin qui a pris en charge le projet de publication avec un objectif : qu’il soit abouti pour une rencontre des statisticiens du Grand Ouest le 19 juin2016, défi relevé, avec 5 acteurs, les trois contributeurs Raymond Rapeau, Louis Lesbaupin, Jacques Caron aidé par le Secrétaire du groupement Michel Roussel, publication actuellement tirée à 100 exemplaires. Michel Colibet ayant pris en charge une partie de la préparation de la rencontre de Lohéac.

La sortie de ce document, lors du rassemblement du Grand Ouest à Lohéac, a montré que le deuxième objectif du groupement « s’élargir à l’ensemble des échelons de la statistique » est en passe d’être atteint. Trois des participants étaient des anciens du SCEES et la présence de collègues ayant servi hors métropole et à la FAO, donnait à la rencontre de larges horizons.

La vente par souscription du document montre qu’il intéresse au-delà des seuls services départementaux. Parmi les acquisitions nous retrouvons l’achat par d’anciens enquêteurs. La vente « de l’estimation au probable » est aussi l’occasion de diffuser quelques exemplaires de « Un service de proximité démantelé »

Les retours après lecture devront nous permettre de faire les choix pour la suite.

Doit-on faire connaître ce document au-delà du cercle des statisticiens agricoles ?

Doit-on privilégier le support papier ou l’utilisation de notre site pour diffuser les documents ? 

Si c’est le numérique qui est adopté, comment ? Par chapitre ou en conservant l’unité de la publication.

Voilà pour une orientation à arbitrer, nous attendons vos suggestions pour la prochaine assemblée du vendredi 16 septembre 2016.

Pour cette date il serait aussi souhaitable de connaître qui se propose d’organiser une rencontre régionale en 2017, à quelle date et en quel lieu probable.

Le groupement doit aussi s’interroger sur la suite à donner à la proposition de Roger Boucher message ci-joint qui relayait d’autres suggestions similaires (Michel Colibet, Alain Prévot) de transformer notre site en forum sur des questions économiques.

Parmi les plaisirs de l’activité de Président du Groupement je citerai le fait de savoir ses anciens collègues très occupés par de multiples engagements dans les associations ou autres contributions.

L’inventaire de ces engagements mériterait bien une étude, riche d’enseignements.

Comme je vous sais très occupé par vos jardins je conclus par les propos d’un grand jardinier paysagiste, Gilles Clément, glané dans un quotidien national : « L’idéal, ce serait une société où l’économie réelle reprendrait le dessus ». On en est loin : aujourd’hui, le moindre mouvement de la finance a une incidence négative sur toute l’économie réelle. Mais une désolidarisation entre la finance et l’économie réelle via tous ces mouvements est en marche ».

Propos que je relie aux paroles de Gérard Théodore qui clôt notre interview de décembre 2010, page 17 du livre « Un service public de proximité démantelé » : « La statistique des banques n’est pas transparente, les banques ne donnent pas les vrais informations, je suis frappé de l’évolution rapide du monde de la finance : il y a deux ans , c’était la catastrophe, aujourd’hui tout va bien , pourquoi pas une rechute demain ? Il y a urgence à construire des indicateurs incontestables de la finance »

Merci de vos contributions 

Jacques Caron Evreux le 30/08/2016

REUNION DU 2 SEPTEMBRE 2017 ET ORIENTATIONS PRISES.

La Feuillie, Seine Maritime.

L’invitation à cette assemblée générale a été envoyée dès le début juillet assortie d’un questionnaire réponse.

La séance a été ouverte à 16h, en présence de Jacques Caron, président, Michel Roussel secrétaire, Roger Boucher, Louis Hancart, Hubert Demezicq, Alain Gély, membres. D’autres membres étaient excusés pour raison médicale ou autre.

Le rapport d’activité et financier a été présenté par le président et accepté. (Voir pièce jointe)

Michel Roussel a fait part de ses réflexions sur la Base permanente des équipements (descendante de l’inventaire communal (voir pièce jointe).

Un débat a été ouvert sur deux orientations visant à conserver la mémoire de la statistique agricole :

Et merci à Jacques Galas d’avoir émis l’idée du musée.

Le secrétariat lance dès maintenant une collecte de photos, si possible référencées à envoyer sur le site du groupement en pièces jointes. Chacun pourra ainsi en disposer.

Ceux qui veulent s’impliquer dans la constitution du musée peuvent faire parvenir leurs idées à Alain Prévot ou Michel Roussel.

La première est de déposer le stock aux Archives nationales du monde du travail (ANMT) à Roubaix qui se sont spécialisées dans la collecte de documents professionnels des entreprises et syndicats, numérisation et mise à disposition. Jacques Caron est missionné pour prendre des contacts plus approfondis et voir les conditions du « porté à connaissance ».

La seconde est les travaux menés par Mme Béatrice Touchelay, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Lille 3, qui était membre du jury sur les mémoires de l’INSEE et continue à exploiter ces documents et travaille donc sur l’histoire de la statistique. Alain Gély est chargé de prendre contact.

Lors de ses visites à Mme Théodore, des propos tenus à Jacques Caron sur les archives de Gérard Théodore lui font penser, qu’après tri, une partie pourrait nous revenir. Affaire à suivre.

Après cet échange, un pique-nique a permis de faire un sort aux spécialités régionales apportées (tomates d’Hubert, fromages de Normandie, terrines, etc)

Avant un repos bien mérité Alain Gély nous a interprété un extrait de son répertoire : chansons de son cru, mais aussi Brassens et autres... 

Le lendemain nous avons visité la collection d’outils agraires du frère de Jacques et avons pris notre repas du midi avec la veuve de l’Ingénieur Général de l’Agriculture Philippe Cresson, lequel a toujours eu une attitude positive vis-à-vis de la statistique agricole.

Nous nous sommes ensuite séparés en attendant la prochaine réunion qui devrait avoir lieu chez l’ami Galas au pied du mont Ventoux au mois de Juin 2018 ( vers le 20) 

Le secrétaire.

Michel Roussel

Le 2 septembre 2017 rapport d’activité du groupement des statisticiens ruraux

Sans saturer l’espace médiatique, pour nous donner une impression d’exister, le groupement des statisticiens de l’espace rural GSER a depuis sa dernière assemblée le 16 09-2016 à Ecuras Charente, laissé entendre sa petite musique d’événements, d’informations utiles, joyeuses et parfois aussi douloureuses. 150 messages en témoignent.

Les revisiter (voir extrait ci-joint) montrent que notre groupement reste actif et ouvert aux préoccupations de la société.

Notre participation à Bercy le 12 décembre 2016, lors de la remise des prix des autobiographies Mémoire de l’INSEE a permis de renouer le contact avec notre ami Alain Gély. Contact doublement fructueux puisqu’il permet de renouer avec le CNIS et les publications de l’INSEE et d’offrir la partie animation musicale de notre rencontre de 2017.

Le prestigieux palais de Bercy, connu pour cultiver l’entre-soi et la qualité de ses lunchs, à laisser place dans le classement des six premiers à 2 anciens de l’agriculture sur 50 compétiteurs. Le deuxième prix revenant à Louis Lesbaupin ;. Raymond Rapeau n’a pas seulement été remarqué par son assiduité à la Charente, seul compétiteur ayant fait toute sa carrière sur le même poste, mais sur sa façon de décrire la passion d’un métier. Notons que le premier prix, Louis Bréas, enfant orphelin, a lui aussi écrit sur ses jeunes années dans une ferme. L’agriculture et ceux qui en parlent intéressent donc toujours. Lors de cette cérémonie il a été souligné combien les autobiographies des agents de l’INSEE ont permis de montrer la promotion des personnes dans leurs parcours professionnels. Mais rien n’a été dit sur l’influence des personnes, des services sur l’évolution de la société. 

Après l’animation légitime de la période de vœux, notre groupement a trouvé son régime de croisière, chacun apportant l’un une référence de lecture, l’autre un souvenir cocasse, ou une bonne blague. De quoi entretenir un réseau.

Ce rapport ne serait pas exhaustif si nous ne rappelions pas notre préoccupation commune de participer à une mémoire vraie de cette expérience de vie. La destination de nos archives reste non résolue, faut-il regarder du côté du musée du travail de Roubaix, puisque le fait créateur du groupement a été de laisser mémoire d’une forme de travail originale dans l’administration française.

J’en voudrais pour preuve ma récente rencontre avec notre ami Jacques Floch, ancien statisticien agricole de Loire Atlantique, ancien maire de Rezé, ancien député et secrétaire d’Etat aux anciens combattants, 3 heures de conversation, je reviens avec un vrai travail de statisticien sur la guerre d’Algérie, sur Jaurès, mais surtout par la découverte d’un merveilleux potager, de belles ombrelles faites de pommiers tressés.

A quand un nouveau ‘’ Artur Young’’ parcourant, la France à la rencontre de tous les statisticiens du Ministère de l’agriculture à la découverte de leur jardin, de leur passion !

C’est un grand plaisir de la vie du groupement de découvrir dans des collègues côtoyés depuis quelques 50 ans des qualités cachées des valeurs non soupçonnées !

Jacques Caron

Extraits des interventions et contributions des membres du groupement sur nos messageries

Marcel Ricaud « salut Hubert .Il y a fort longtemps que je n'ai pas eu de nouvelles .heureusement il y a le GSER, auquel je ne fais pas partie

mais qui me donne des nouvelles de ceux que j'aime bien »

Michel Colibet « 

http://www.lafranceagricole.fr/actualites/gestion-et-droit/foncier-le-droit-de-preemption-se-repand-doucement-en-europe-1,0,2560943421.html

Jacques galas « Voici le rapport et le sondage  publiés par l’institut Montaigne

http://www.institutmontaigne.org/fr/publications/un-islam-francais-est-possible

Michel Colibet « la stat a du grain à moudre » 

; agriculture@eau-et-rivieres.infini.fr

Michel Roussel : quand les anciens écrivent leur mémoire

« C'est avec plaisir que nous apprenons que Louis Lesbaupin a obtenu le deuxième prix ex Aequo au concours de mémoires organisé par l'IGPDE parmi les retraités et actifs de plus de 60 ans de l'INSEE. Ceci montre que l'expérience SCEES a marqué les membres du jury.

Bravo au lauréat. 

Une publication informatique sous le timbre de l'IGPDE devrait avoir lieu sous le titre "en route" pour ceux qui ne l'ont déjà lue.

Encore bravo!! »

Jacques Galas « Chiffres clés du climat France et Monde

Joel Martine : A propos de la disparition des terres agricoles

«Cet article contribue à la confusion entre perte de terres agricoles et urbanisation. Dans l'urbanisation, on intègre les sols enherbés tels que pelouses, parcs ou terrains de jeux , c'est l'artificiel vert.

Dans la perte de terres, on retrouve l'abandon des terres agricoles de mauvaises qualité qui partent en friche, landes, forêt : exemple de la Sologne dans le Loir-et-Cher. Les 2/3 des pertes de terre sont des terres agricoles qui s'enfrichent puis deviennent Landes et Forêts et passent en territoire de chasse soit 50 000 ha en une cinquantaine d'années. En comparaison, l'urbanisation c'est 300 hectares par an (bâti+pelouse+infrastructures). 

Rappel du secrétaire sur le fonctionnement de : gser-statagri@googlegroups.com »

Bonjour à tous,

Il vous est arrivé de recevoir un courrier (comme celui-ci) émanent d'un membre du groupe. Le dernier est intitulé "Récidive".

Vous avez, tous le droit de faire de même.

Si vous lisez bien ce qui est écrit en dessous du message, il vous est indiqué comment faire.

Il ne faut pas l'envoyer au secrétariat, qui a mis ce processus en marche pour se simplifier le travail (on ne se corrige pas!!!).

Notez bien l'adresse générale dans vos contacts, afin de ne pas la perdre.

Par exemple Jacques Caron et Hubert Demezicq ont récemment envoyé deux messages au secrétariat seul. Ils devraient essayer avec la bonne adresse.et utiliser la fonction: "joindre un fichier" éventuellement.

Donc je résume:

« Pour envoyer un message à ce groupe, envoyez un e-mail à l'adresse gser-statagri@googlegroups.com »

Tu l’envoies sous ton adresse .

Pour écrire au secrétariat (et lui seul)  c'est : statisticiensespacerural2012@gmail.com

Pépites statisticiennes jacques Galas « Le principal souci fut la rencontre avec un agriculteur du Luberon nord. Nous lui avions écrit la lettre recommandée habituelle pour lui fixer rendez-vous mais, arrivés chez lui, nous trouvons porte close. En tournant autour de la ferme, poursuivis par les aboiements du chien, j’avise une remise à une cinquantaine de mètres. La porte était juste entrouverte – il faut dire que nous étions à la fin de l’hiver et qu’il faisait froid. Nous nous glissons dans l’ouverture et nous nous trouvons devant un atelier, une demi-douzaine de personnes qui triaient des poireaux et les mettaient en bottes. Au milieu, on distinguait nettement un patriarche et je m’adresse à lui en lui racontant ce que les bonnes mœurs administratives nous recommandent de dire. Il ne répondait pas et j’insistais. Soudain, notre homme se lève et me montre un beau calibre 12 pendu derrière lui et me dis en patois : « Tu fous le camp où je sors le calibre ! » Le ton et le tutoiement ne souffraient d’aucune réplique et, autour de lui, les trieurs de poireaux avaient un sourire narquois au bord des lèvres.

Impossible de dire que je n’ai pas eu peur. Mon complice, un peu moins fou que moi, se tenait en retrait et me tirais la veste par derrière pour me faire comprendre qu’il fallait battre en retraite. Ce que j’allais faire, lorsque le souvenir de mon grand-père du Ventoux s’imposa à moi. Impossible de partir comme ça. Alors, je commençais à lui dire ma colère moi aussi, à cet homme. En patois également. Que lui ai-je dit ? Je mentirai si je vous racontais que je m’en souviens. Toujours est-il qu’il a commencé à me répondre - en patois, of course - en me demandant d’où j’étais (- du Ventoux, bien sûr). L’échange a duré un certain temps et je sentais qu’il s’apprivoisait. A un moment (am’an donné, disent les rugbymen d’aujourd’hui), il s’est levé – sans prendre le fusil – nous sommes sortis et avons rempli tant bien que mal le questionnaire. Maître Lenco n’aurait probablement aimé, mais on fait ce qu’on peut… avec le public qu’on a. Nous nous sommes salués et j’ouvrais déjà la porte de la R8 pour partir, lorsque je le vois revenir avec à la main… le fusil ? Non, deux bottes de poireaux à mettre dans le coffre, une pour chacun !

Hubert Demézicq : Entre colonels...

Jacques Benoit Anecdote chilienne

L’âge d’or de la statistique régionale 1804 Jean Claude Pérot

Les filières françaises d’élevage face à la concurrence mondiale et européenne 

Bilan, perspectives et défis (Chatellier)

Paul Dressin : « Je suis bien sûr tous les épisodes de vos mésaventures. J'ai aussi bien : sur mon avis de mariage, sur le journal catho du coin, je me suis retrouvé sacristain. On a les références qu'on peut !!! Quand on dit que la stat mène à tout...

Bonne année 2017 à tous.

Bonjour ! 

Alain Gély

alaingely@orange.fr 

Je me présente pour ceux qui ne m'auraient pas connu

ou qui m'auraient oublié (ce qui serait excusable puisque

je n'ai été SAD que 4 ans et me suis éloigné en 1973 !) 

J'ai été "recruté" par Gérard Théodore en 1967 au moment de mon entrée à l'Ensae, 

ai été SAD (en régions : Normandie - déjà unifiée à l'époque par la stat Agri ! -  puis Centre)

Chandeleur et turbulence

Invitation colloque :Quel avenir pour l’agriculture en France Igpde" ( Alain Gély) 

Jean Paul Denardou : « On accuse régulièrement l’INSEE de camoufler les véritables chiffres de l’immigration, de présenter de façon biaisée le solde migratoire et le fait religieux, de faire  allégeance au politiquement correct. Pourtant, la lecture attentive de la revue INSEE Première N°1634 parue le 8 février 2017 sur les descendants d’immigrés permet de mesurer à quel point l’augmentation de la population d’origine étrangère et notamment d’Afrique subsaharienne a transformé le paysage social français. Ce que nous sommes quelques-uns à rabâcher (sans écho médiatique !) depuis plusieurs années. Point fixe.

Immigrés et descendants d’immigrés : 18,7% de la population française

Michel Roussel : «​Bonjour, on consultera avec profit le dernier numéro de Sciences et avenir (mai 2017) qui comporte un article très bien rédigé sur l'inventaire forestier. J'ai essayé de faire un copié collé.

A propos l'avis transmis sur TERUTI ne me semble pas très clair ( je dirai même que c'est de la bouillie) et n'incite pas à essayer d'en savoir plus. Et si on donnait des exemples d'utilisation. ( base de sondage, description de paysages, etc) 

Gély Alain : «  Le prochain Séminaire d'Histoire de la Statistique

aura lieu dans le cadre de la semaine de la transmission des savoirs & du partage des connaissances  de l'INSEE  

InseeÉconomieFrançaise2017 10/07/17

L'Insee a présenté à la presse l'édition 2017 de L'Économie française (Comptes et dossiers) qui, outre une vue d'ensemble sur l'année écoulée, publie une série de tableaux issus pour la plupart de la comptabilité nationale ainsi que trois dossiers et sept encadrés.

La vue d'ensemble sur l'année 2016 a pris un petit coup de vieux depuis la publication de la note de conjoncture qui couvre l'ensemble de l'année 2017. Elle y ajoute quand même, entre autres un bilan des finances publiques et des comptes sociaux et surtout des comptes détaillés en annexe.

Y sont aussi inclus des encadrés sur :

Les taux d'épargne sont très différents quand on compare les pays de la zone euro aux anglo-saxons, mais aussi entre pays de la zone euro : 15% environ en Allemagne, Belgique, Autriche ou France mais moins de 10% au Portugal en Fnlande et en Autriche. L'Insee a effectué un calcul de « taux d'épargne à environnement institutionnel comparable et à environnement socio-économique commun » (qui « neutralise » les différences, par exemple, entre les régimes de retraite, le développement des services publics et les niveaux du chômage...) Ce travail laisse subsister de grandes différences dans la plupart des cas. L'évolution des déficits publics expliquerait seulement une partie de ces différences qui subsistent entre pays. Bref, les comparaisons internationales ne permettent généralement pas de comparaison directe : une analyse des différences est toujours nécessaire. Dans le cas des taux d'épargne, elle s'avère pour le moment utile mais assez peu explicative.

Un rapprochement des enquêtes auprès des ménages avec les comptes nationaux permet de constituer des comptes par catégorie de ménages en 2011 (profession et catégorie socioprofessionnelle, âge, niveau de revenu en cinq classes, composition du ménage). 

C'est une actualisation de travaux menés sur l'année 2003. On ne peut utiliser ces travaux pour une mesure de l'évolution 2011/2003 mais une extrapolation à 2015 fournit des indications sur les évolutions récentes.

Les enseignements de ces travaux sont assez riches (voir pages 79 à 95 de l'Insee-Références). Parmi les principaux ; en niveau pour l'année 2011 :

Les évolutions estimées pour la période 2011-2015 concluent à une légère réduction globale des inégalités en termes de revenu (+ 3 points pour les plus modestes, - 2 pour les plus aisés) du fait de la légère baisse des revenus du patrimoine mais surtout par le jeu des transferts sociaux. Cette évolution est surtout imputable aux deux premières années : 2011-2013. Il est remarquable de constater que, si ces projections s'avèrent fondées, l'évolution de la consommation aura été presque identique (un peu moins de 2% en 4 ans) pour les cinq classes de revenus étudiées.

Liste des publications éditées des statisticiens agricoles

(Liste non exhaustive en consultation au siège du groupement )

Jacques Galas 

De la pomme d’amour à la tomate (1998)

Une fermeture avec préméditation ? Papeteries de Malaucène.2017

Raymond Rapeau : Chance et Hasard De mes racines à ma retraite

Louis Lesbaupin Selon les vents Recueil de la vie des habitants du Pays Malouin

Jacqus Floch : Réflexion sur la guerre d’Algérie Qui a trompé qui (2009)

L’affaire Jean Jaurès (2015)

Jacques Caron Quartiers brisés habitants spoliés (2010)

Groupement des statisticiens : Un service de proximité démantelé la statistique agricole départementale (2012)

De l’estimation au probable : souvenirs professionnels recueillis auprès de Raymond Rapeau, Louis Lesbaupin, Jacques Caron.(2016)

Jean Claude Martin Les Homme de Sciences la Vigne et le Vin (2016)

Nota :Est aussi en consultation le livre mémoire : Parcours d’un enfant des Trente glorieuses de Louis Bréas ,document retenu par l’INSEE pour le comité pour l’histoire économique et financière de la France (2016)

Soit un solde au 01/10/2017 de 978.34 euros

Rappelons à ce sujet qu’il n’est pas fait d’appel de cotisation et que tous ceux qui reçoivent ce courrier sont « membres de droit » du groupement.

Assemblée générale du GSER (groupement des statisticiens espace rural) 22-06-2018

Rapport d’activité.

Un regard sur les 160 messages et sur les documents annexes les accompagnant, échangés depuis notre réunion du 2-09-2017 montre que le groupement a poursuivi son activité et son objet :

Notre ami Alain Gély nous a permis de renouer avec les publications de l’INSEE et de suivre les indicateurs des mouvements de la société : évolution des patrimoines, des revenus, immigration…

Michel Colibet a poursuivi ses investigations sur l’un des changements majeurs des 50 dernières années, la dissociation entre domicile et travail au sein des villes et communes rurales.

Hubert Demezicq entre deux anecdotes nous a rappelé la problématique de la protection des terres agricoles.

Jacques Galas nous a montré la logique des démantèlements des papeteries de Malaucène.

Joel Martine nous dit combien la mobilité des chefs de service, la  saturation des missions interdit la publication des connaissances administratives.

Michel Roussel en contribuant à résumer l’histoire de son oncle, grand organisateur du service postal aux armées pendant le conflit 1914-18, nous montre que l’information met parfois longtemps à germer.

Puis il y a ces échanges, ces mots qui nous disent que le bon sens n’a pas disparu, il transparait dans les réactions reçues à la communication de la lettre de Christian Sautter sur l’empilement des collectivités locales et les gâchis qui l’accompagnent.

L’esprit réseau au service de l’intérêt général qui a été le fondement de notre vie professionnelle perdure dans un conteste de saturation de l’espace médiatique et de soumission à l’immédiateté, peu favorable à la réflexion et à la vraie création.

Dans les orientations de travail de notre dernière assemblée, deux actions étaient mentionnées : le musée virtuel, l’archivage.

- le deuxième : Raymond Rapeau Auteur – Ressource de la bibliothèque nationale,

Cette entrée renvoie au livre : De l’estimation au probable : souvenirs professionnels recueillis auprès de Raymond Rapeau, Louis Lesbaupin, Jacques Caron

- le troisième : Un document situant l’association au siège d’origine à Limoges

Pour accéder à notre site il faut écrire  https://sites.google.com/site/statisticiensespacerural et c’est seulement à ce niveau que nous trouvons le livre Un service public démantelé, la statistique agricole départementale

Globalement ces livres n’ont pas porté beaucoup d’échos qui nous soient remontés. Ils ont servi de carte de visite pour les contacts avec les services des archives, avec pour l’instant peu de concrétisation.

L’archivage : en fonction des décisions de notre conseil d’administration, trois contacts ont été pris

Le premier par Alain Gély auprès de Béatrice Touchelay pour un éventuel versement aux archives du Ministère des finances avec celles de l’INSEE. L’exploration faite par notre secrétaire Michel Roussel sur le fond référencé de l’INSEE en lien avec l’agriculture a été décevante.

J’ai personnellement pris contact avec le Directeur des archives de la ville d’Evreux, Monsieur Leblond. Ce Directeur s’est montré partisan d’un versement conservant l’unité d’un fonds identifié à une personne, il n’a pas donné suite aux investigations complémentaires.

Signalé par Béatrice Touchelay, le musée du Travail de Roubaix, après quelques contacts téléphoniques et messagerie s’est montré intéressé, une fiche a été remplie du fonds du Groupement , incluant les archives de Monsieur Alfroy.

Cécile Dumoulin en charge du dossier a effectué le 17 avril 2018 un déplacement au siège du groupement à la Feuillie pour principalement examiner l’état sanitaire (présence ou non de champignons ) du possible versement. L’ensemble des documents présentés ont été jugé sanitairement sain, et le lieu de stockage, grenier ventilé, adapté à la conservation de documents papiers.

J’ai durant l’entretien plaidé que nous voulions témoigner d’une forme originale de travail et de syndicalisme. J’ai remis un exemplaire de nos livres.

Madame Dumoulin a insisté sur les contraintes de son établissement, conçu à l’origine pour fonctionner avec 50 personnes et n’ayant que 25 postes pourvus, et l’impossibilité pour son service d’archiver des documents de caractère administratif de l’État.

Elle m’a par ailleurs précisé que l’archivage numérique n’était pas stabilisé, que Roubaix allait vite être saturé :  encore 5 à 10 ans de capacité de stockage.

Par lettre du 7 juin un courrier des archives nationales du monde du travail nous informait que le comité du 31 mai a émis un avis défavorable à notre proposition de versement et nous invite à prendre contact avec la gestionnaire des archives publiques du ministère de l’agriculture, que nos éléments serait susceptible d’intéresser : madame Cécile Dausun.

En l’assemblée du 22-06-2018, il nous faut prendre acte de ses informations et valider ce nouveau choix

Soit enclencher dès maintenant, les contacts avec le ministère de l’agriculture, ce choix à un cohérence : Monsieur Alfroy pour écrire l’histoire de la statistique agricole française a beaucoup travaillé avec le service des archives du Ministère de l’Agriculture.

L’agriculture a été durant le 19ème et 20ème siècle une unité administrative d’une grande stabilité avec une qualité reconnue de son archivage.

Le deuxième choix serait de considérer que notre fonds n’a pas atteint sa maturité et qu’il relève de la responsabilité du groupement d’en assurer la pérennité, de l’identifier, si besoin en collaborant avec des organismes comme la société centrale d’agriculture de Seine Maritime.

Dans ce cas un minimum de convention avec les propriétaires et gérants du lieu de stockage s’impose.

L’histoire nous a enseigné qu’après chaque période de grand bouleversement (et la nôtre, avec le tout numérique, le tout privé, le bouleversement des collectivités locales, le tout communication, en est une) le balancier revient à de plus justes proportions. Il en a été ainsi de nos monuments à la Révolution française tout juste bons à devenir carrières de pierre, comme l’abbaye de Jumièges, et qui un siècle après, ont trouvé leur place et leur avenir. Pendant quelque 50 ans, ses défenseurs furent marginalisés. Les différents échos remontant des fonctionnaires de l’État, des collectivités locales, des administrés nous disent que notre forme de travail reviendra, comme revient l’assolement dans les cultures après 50 ans d’oubli. Il faudra probablement trouver un nouveau nom, comme appelé aujourd’hui, forêt comestible ce qui était hier appelé pré-verger pour donner un côté innovant, mais pour l’essentiel nos savoirs, nos cultures sont un patrimoine précieux dont l’état de péril n’a pas encore été reconnu.

Le groupement des statisticiens de l’espace rural contribue, , par les multiples activités de ses membres et par la communication de leurs initiatives, à montrer que la vie de pensionné de la fonction publique, que nous sommes pour la majorité d’entre nous, ne se réduit pas à celle  de simple consommateurs.

Un grand merci à notre ami Jacques Galas.

Pour 2019, notre ami Paul Dresin, précisera s’il nous accueille dans l’Ain, à défaut je suis prêt à solliciter, notre collègue Jacques Floch qui serait sans doute heureux de montrer ses réalisations de Rezé les Nantes, et n’oublions pas que notre ami Raymond Rapeau met toujours à notre disposition son gîte d’Ecuras, Charente, pour une rencontre des statisticiens agricoles.

Beaumont le Ventoux

Le 22-06-2018

Le Président Jacques Caron

Compte rendu du conseil d’administration du vendredi 22-06-2018 le Mont Serein Beaumont du Ventoux –Vaucluse

Présents Michel Roussel, Louis Hancart, Roger Boucher, Alain Gély, Charles Mollex, Jacques Caron, Jacques Galas, Pierre Bruyas

Le rapport d’activité du Président ci joint est approuvé après modification de l’avant dernier paragraphe.

Approbation du rapport financier et souhait de bon rétablissement de santé pour Josette l’épouse de notre trésorier Michel Toyre

Après discussion sur le devenir de nos archives, le conseil diffère la proposition des archives du travail de s’adresser aux archives du ministère de l’agriculture et missionne Alain Gély pour reprendre contact avec Béatrice Touzelay Enseignante Universitaire en charge de recherche sur l’archivage des données de l’TNSEE, pour approfondir la possibilité d’associer des étudiants, chercheurs à la valorisations de notre fond d’archives.

Pour le fonctionnement de notre site il est acté de rechercher, parmi les jeunes retraités celui qui aiderait Michel Roussel en complément d’Alain Prévot aux fonctions d’administrateur du site, un contact sera pris avec Jean Claude Codant présent à notre rencontre à cet effet.

Il est acté de mettre un lien au site du GSER avec l’association PENOMBRE dont Alain Gély est un membre actif

Michel Roussel reprécisera à chacun les règles minimin à respecter pour la gestion des adresses de messagerie de ceux qui souhaitent conserver le contact avec notre groupement et. pour enrichir le fichier de membres perdus involontairement. Roger Boucher propose de recueillir les adresses postales pour sécuriser nos contacts.

Le principe d’un rendez vous annuel est acté l’ordre de priorité pour la réunion de 2019 est 

1er Ain organisateur Paul Dresin

2ème Loire Atlantique si notre collègue Jacques Floch, ancien Maire de Rezé acceptait de nous recevoir.

Le conseil d’administration est suivi de l’assemblée générale à la quelle se sont joints Paul Dresin, Jean Claude Codant et Jacques Fau.

L’assemblée ordinaire renouvelle le conseil d’administration, décide de fixer la date de la rencontre de 2019 au lundi 3 et mardi 4 juin dans l’AIN avec visite du plus grand marché de bovins, foirail, de France dont notre collègue Paul Dresin assure la présidence. Le programme détaillé parviendra ultérieurement, mais dès à présent les personnes intéressées par la visite du musée de la résistance de Nantua peuvent se faire connaître.

Paul Dresin met au programme dès maintenant : « 1- Le marché aux bestiaux le mardi matin. Accueil à 10 h30 + visite  1/2 - présentation discussion -1 h Cotation (à repréciser) - repas (entrecôte du maquignon, une belle pièce !)

2- Le monastère royal de Brou,(à Bourg en Bresse) monument préféré des français en 2016, construit à l'initiative de Marguerite d'Autriche , tante et tutrice de Charles Quint. Une femme politique exceptionnelle en son temps qui riva son clou 2 fois à François 1er (en 1519 en faisant élire Charles Quint comme empereur du St Empire, que convoitait François 1er, et en gérant la paix des Dames en 1527 après Pavie). C'est un classique du Gothique flamboyant flamand, Marguerite résidant à Gand et à Malines. »

Louis Hancart nous a présenté son recueil rassemblant, vécu familial et ligne Maginot.

Alain Gély nous a fait partager en chansons et guitare son riche répertoire qui fait une place à la statistique.

La table garnie de livres de : -Jacques Galas : Histoire de Malaucène- Sa Papeterie

-GSER : un service public démantelé- 

De l’estimation au probable

- Jacques Floch : L’Affaire Jean Jaurès

-Louis Lesbaupin : Selon les vents

-Louis Hancart : La Neuve Grange et la Ligne Maginot 

-Raymond Rapeau : De mes racines à ma retraite

- Jacques Caron : Quartiers brisés habitants spoliés 

Ces riches écrits nous ont permis d’échanger et de méditer la citation transmise le 01-12-2017 par Jacques Galas « Écrire est la seule ruse efficace contre la mort. »

L’après-midi du vendredi et la matinée du samedi en compagnie de nos épouses et compagnes sous la conduite de notre guide captivant de sérieux, et d’humour, Jacques Galas nous ont comblé de la passionnante visite du Malaucène du moyen âge, et de l’oppidum du Clairier, (fortification de la période Gauloise).

Le samedi midi ce sont ses fils et petit-fils qui ont montré leur talent de restaurateurs.

Merci à Annie et Jacques Galas de nous avoir donné l’occasion de découvrir ou redécouvrir cette table.

Jacques Caron Président GSER

Sur la trace des ancêtres

2 juin 2019

Montrevel-en-Bresse

2018 : groupement des statisticiens de l’espace rural GSER : un lieu d’échanges et d’expressions.

Au nombre des messages échangés, l’activité 2018 est du même ordre que celle de 2017 ; ce n’est qu’en ce début de 2019 qu’une baisse des messages a été enregistrée.

Nos échanges laissent place à la culture de l’amitié, mais aussi aux débats sérieux comme ceux qui ont marqué la diffusion des chiffres, par exempel « à quels pays profite l’Europe » ?

Nos échanges ont trouvé un socle de statisticiens alimenté par les riches contributions d’analyse des publications de l’INSEE d’Alain Gély. sur l'indice des prix à la consommation ainsi que sur le « pouvoir de vivre » des ménages et leurs « budgets de référence ».).

L’année 2018 a été marquée par la pleine réussite de notre rencontre dans le Ventoux, accueillie par Jacques Galas ; notre site en garde la mémoire.

Un nouveau site

L’année 2018 restera marquée par la création d’un nouveau site : https://sites.google.com/view/statisticiens-espace-rural/accueil

Magnifique travail de notre secrétaire Michel Roussel ; on y retrouve l’ambiance de sérieux, d’utile et de solide qui a fait notre vie professionnelle. Le découvrir est plus important, plus primordial que de lire le rapport d’activité du groupement.

merci à Michel et bonne santé à lui !

Pour le reste, pas d’évolution notable du dossier « devenir de nos archives », pas de contact avec le monde de l’enseignement et de la recherche.

La vie de notre groupement est à l’image de nombreuses associations : difficile d’exister dans une société envahie par le numérique et ses nombreux réseaux qui pénètrent notre intellect et mangent nos neurones.

Une analyse en creux de ce qui aurait été souhaitable de faire et qui n’a pas été fait s’impose.

Nous devons nous interroger sur l’absence de liens avec ce qui reste de nos structures de la statistique agricole. Est-ce que même 15 ans après la rupture, l’œil critique des anciens statisticiens n’est pas souhaité ? Est-ce seulement parce qu’il est plus confortable de publier, sans faire référence aux écrits antérieurs, de ne pas comparer ?

Ainsi, dans la note AGRESTE N°83 de 2014 accessible via le site du groupement, rubrique « nous aimons bien » EPSILON- SSP Agreste Publication régionale, titrant « 30ans d’utilisation du territoire de Haute Normandie, l’artificialisation marque le pas », il est publié sans aucune annotation, sauf celle d’un recadrage sur le nouvel échantillon LUCAS : une surface agricole inférieure de 20 000 ha à celle de nos séries. Les 19 000 ha de cultures permanentes en 1982 ne peuvent s’expliquer qu’en mettant les prés vergers en culture permanente.

La surface boisée, supérieure de 24 000 ha, inclut vraisemblablement le couvert des haies et, plus grave, la notion de sol artificialisé est abondamment utilisée pour décrire les quelques 40 000 à 50 000 ha de bonnes vieilles prairies permanentes, des cours et masures des résidences secondaires et principales qui ont eu le grand tort de voir la tondeuse remplacer la bouche d’un bovin, d’un mouton, d’un cheval ou d’une basse cour. 

Cette notion d’artificialisé contraire à celle du Larousse ou du Robert induit une perception fausse de l’évolution du territoire, ces surfaces d’herbes restent utiles à la maîtrise de l’érosion, au maintien de la diversité et surtout restent disponibles pour le grand développement actuel des micro-agricultures.

Où est le regard critique sur ces publications ?

Il est possible de comprendre l’agacement que produit l'œil critique d’un ancien, mais moins celui qui fait que, hier sollicités pour nos compétences statistiques, aujourd’hui c’est le calme plat dans le monde associatif, politique, journalistique.

Vrai problème de société qui nous interpelle. Pourquoi le beau travail de renouveau de notre site ne suscite aucun écho, après la morne plaine du livre « Un service public de proximité démantelé » ?

Notre site sérieux n’est plus dans l’air du temps, pour être entendu, il faut faire scandale, il faut jouer les blasés. La référence du moment n’est pas l'agro Ripert grand directeur de l’INSEE, c’est celle d’un autre agro, ancien du service informatique du Ministère de l’agriculture Michel Houellebecq. Son mépris, son cynisme dans ses écrits pour l’administration d’état, non seulement trouve des lecteurs mais le conduit à l’Elysée pour une remise de légion d’honneur.

Alors il nous faut prendre bien conscience que notre groupement est face à des vents contraires : faut-il pour autant changer de cap ou s’évanouir ? 

Notre association, comme beaucoup d’autres, comme toutes celles qui touchent à l’éducation populaire est face à l’indifférence, au mépris pour tout ce qui est sérieux, tout ce qui pourrait faire barrage à l’intox.

Pourtant les événements de l’année 2018 montrent que le statisticien reste efficace ; plusieurs échos montrent que l’étude sur l’effet du report de trafic voitures sur le périphérique de l’agglomération Nantaise par le changement de lieu de l’aéroport a autant, sinon plus que les ZADISTES, contribué à la décision de ne pas donner suite à l’aéroport de Notre Dame des Landes.

Les conversations trop rares, mais toujours pleines de réconfort avec les anciens collègues de travail montrent que c’est dans l’investissement local, dans la durée que se construisent de belles choses. Regarder vivre les membres du groupement nous obligerait à écrire l’éloge à la stabilité, à la persévérance, au respect de l’existant.

Notre ami Hubert Demézicq, avec ses graines de nombreuses variétés de tomates distribuées gratuitement, contribue à sa manière à la notoriété, à la vitalité du groupement. 

Ce réseau d’amitié, de vie active malgré le poids des ans, fait plaisir à partager. A lui seul il justifie que l’on regarde comment le faire durer.

Il faudrait aussi s’interroger sur notre absence de contributions au grand débat national alors que nous avions des choses à dire.

Plus facile de mettre en valeur un sportif, un artiste, un dealer qui gagne des millions, souvent aux dépens d’une saine gestion de la collectivité locale, des concessions de services délégués que de citer le citoyen qui modestement s’engage pour le respect de la planète.

Notre groupement n’échappe pas à l’ambiance du moment : être quelques-uns à en prendre conscience, cela aidera peut-être demain, les générations qui voudront se libérer des addictions de la toile.

Notre rencontre de juin 2019 dans l’Ain à l’invitation de notre ami Paul Dresin dit qu’il y aura un demain pour la vie de l’association Groupement des statisticien de l’Espace Rural.

Montrevel en Bresse le 3-06-2019 

Jacques Caron Président GSER (groupement statisticiens espace rural)

Compte-rendu AG 2019 Montrevel-en-Bresse le 02/06/2019

Présents Louis Hancart – Roger Boucher- Jean Paul Lafont- Jean pierre Billioud- Claude Verdier- Jacques Caron- Paul Dresin

Rapport d’activité : Après prise en compte des observations de Michel Colibet et Alain Gilet le rapport d’activité 2018 est adopté , ainsi que le rapport financier

L’assemblée prend acte de la proposition de Alain Prévot d’assurer la maintenance du site en lien avec les disponibilités de notre secrétaire Michel Roussel et son entourage.

Parmi les propositions d’orientations du groupement, deux orientations sont proposées l’une défendue par Jacques Galas, Michel Toyre , Hubert Demézicq et Jean Paul Boisson : simple amicale assurant une rencontre annuelle et l’autre par Louis Lesbaupin élargissement du groupement à tous les anciens de l’INSEE qui désireraient en faire partie.

Les membres optent pour approfondir la faisabilité de la proposition de Louis Lesbaupin et confie l’organisation de notre rencontre 2020 à notre collègue Jean Paul Boisson candidat pour nous recevoir à Niort ou à proximité.

Le bureau de l’association avec les modalités d’appui prévu à Michel Roussel auquel chacun tient à souhaiter un bon rétablissement est reconduit.

La réunion se poursuit par la visite du pays de l’Ain, la soirée de lundi, avec un programme improvisé par Paul Dresin laisse place à une bonne table fidèle à la tradition de la statistique agricole.

Le lendemain la visite du marché de bestiaux de Bourg, 1er marché de France de bovins dont Paul Dresin est le Président, nous impressionne, fini l’image du paysan apportant son animal, et négociant secrètement en liquide le prix de sa transaction. Place à des apports de négociants échangeant et créant des lots pour des destinations boucherie ou finition. Plus de négociants avec le gros porte feuille remplie de billets, toutes les transactions sont numérisées, l’organisation du marché garantissant le paiement au vendeur dans les huit jours, tandis que l’acheteur à 3 semaines pour régulariser son achat.

Le marché offrant le service des prises de sang pour les garanties à l’export.

Tout aussi impressionnant la jeune négociante en cotte de travail dans les travées du marché que l’on retrouve au restaurant du marché en jolie robe au milieu de ses collègues hommes. Nous avions connu la féminisation de notre réseau d’enquêteurs, voilà celle du négoce de bestiaux.

L’après midi la visite la visite de l’église royale de Brou, nous instruit sur le pouvoir de Marguerite d’Autriche,sur l’Europe d’hier dirigé par une femme.

L’accueil sur la base de loisir, plus grand camping de France, terrain d’anciennes carrières réaménagées en base de loisir grâce à l’obstination d’un élus local , médecin qui refusait de voir dépérir son territoire , nous apprends qu’il n’y a pas de fatalité. L’agent d’accueil à 22h, en manques d’accès aux ordinateurs nous ouvre néanmoins un gîte, tout en prenant le temps de discuter sur son activité d’animateur de plan d’eau et parlant de notre hôte Paul Dresin , «  un élu qui a le sens de l’intérêt public, pas le souci de s’en mettre plain la poche » 

Dans la découverte d’un lieu, le plus intéressant n’est pas toujours au programme.

A l’année prochaine à Niort.

Rapport d’activité 2019 du groupement des statisticiens de l’espace rural et réflexions pour l'avenir de l'association

Le compte rendu de la dernière assemblée de juin 2019 se concluait par ces termes

« L’accueil sur la base de loisir, plus grand camping de France, terrain d’anciennes carrières réaménagées en base de loisir grâce à l’obstination d’un élu local, médecin qui refusait de voir dépérir son territoire , nous apprend qu’il n’y a pas de fatalité. L’agent d’accueil à 22h, en manque d’accès aux ordinateurs nous ouvre néanmoins un gîte, tout en prenant le temps de discuter sur son activité d’animateur de plan d’eau et, parlant de notre hôte Paul Dresin, «  un élu qui a le sens de l’intérêt public, pas le souci de s’en mettre plein la poche » 

Dans la découverte d’un lieu, le plus intéressant n’est pas toujours au programme.

A l’année prochaine à Niort.

L’assemblée 2019 a décidé 2 projets : 

- 1er retenir l’option proposé par Louis Lesbaupin d’élargir l’association à l’ensemble des statisticiens de l’INSEE qui souhaiteraient en faire partie

- 2ème assurer la maintenance de notre site

Force est de reconnaître qu’ aucun des deux projets n’a fait l’objet d’un début de concrétisation.

Cela pose la question de savoir qui pourrait s'y atteler.

Le réseau a fonctionné au hasard des contributions.

Sans prétendre ici faire un résumé ou une synthèse de ces contributions, on peut sans doute en tirer quelques enseignements.

La façon dont certains médias ont rendu compte de la crise sanitaire et de la crise économique qui la suit, la brutalité avec laquelle l'espace rural a été traité par des cellules de crise qui méconnaissent le terrain.. Tout ceci peut permettre à un réseau de statisticiens départementaux comme le nôtre de contribuer, avec nos sensibilités et nos connaissances, au débat public en cours et à venir.

Compte rendu du conseil d’administration et de l’assemblée générale du groupement des statisticiens du 19- 06-2020 

Frontenay-Rohan

Présent : Christine Brandelet, Paul Dressin, Angelo De Battista, Alain Prévot, Michel Colibet, Jean Paul Boisson, Jacques Caron.

Les membres présents ouverts à la proposition de dissoudre l’association souhaitent maintenir la pérennité :

Après une conversation téléphonique avec Michel Roussel qui donne son accord à la reprise par Alain Prévot de cette responsabilité, et ce dernier n’acceptant cette mission que si une structure juridique porte ses supports. il est décidé de maintenir en l’état l’association et le conseil valide la proposition d’un bureau composé de Alain Prévot Secrétaire, Michel Toyre Trésorier et Jacques Caron Président.

RAPPORT d'ACTIVITE AG 2021 RICHEMONT

Rapport d’activité 2020-2021 du groupement des statisticiens de l’espace rural

Notre association, à la différence de beaucoup d’autres dans le contexte particulier du confinement de la période covid, a continué ses activités dans une relative sérénité.

Echange d’informations à dominante statistique, maintien de la vie en réseau, partage de nouvelles de chacun de nous et de la vie du groupe, auto-régularisation des propos tenus sur nos messages.

Cette réalité mérite une mention dans ce temps où la vie associative s’est fréquemment mise en sommeil, voire a explosé.

En 2020-2021 nous avons vu les écrans, qu’ils soient ceux des téléphones (Smart phones) ordinateurs ou téléviseurs s’imposer, monopoliser les relations de la société. Avec eux c’est le triomphe de Google, qui nous suit partout, accapare tout de nous : nos connaissances, nos photos et tente de faire de nous des « zombis ».

C’est la fierté de notre groupement d’avoir fait que nos valeurs ont continué à être portées en cette période de confinement. La fidèle participation de nos membres, y compris ceux à la santé défaillante, a permis d’informer, d’alimenter les réflexions avec pertinence. Relire nos échanges de l’année, c’est constater le rôle modérateur du statisticien lors des événements exceptionnels.

Demain, lorsque l’histoire analysera les années 2020 et 2021 et le poids d’une crise sanitaire difficilement maîtrisée, il est probable que l’effacement du statisticien dans le débat public au seul profit des communicants sera perçu comme un facteur ayant aggravé la crise.

Notre bilan 2020/2021 :

Notre dernière assemblée générale en présentiel, à Frontenay Rohan Rohan, les 19-20 juin 2020 montre que nous avons pas renoncé à notre convivialité, les cris des loups ont bercé nos nuits mais ils ne nous ont pas mangés, tout au plus nous avons appris que quelques semaines après notre passage ils avaient choisi la dure vie de la vie en liberté, plutôt que le confort de leurs enclos. Est-ce l’esprit des statisticiens ruraux qui a imprégné leur comportement ? Ppour la légende nous dirons oui.

Deux grandes préoccupations du groupement, deux axes de travail n’ont pas trouvé de solutions en cette année d’exode de la vie ordinaire.

Pour le fonctionnement du site, Alain Prévot, notre secrétaire dans son message de juin 2020 a fait un bilan complet de la situation. Alain porte le site à titre perso, ce qui fragilise sa pérennité..

On notera en cette année peu ou pas de contribution au musée virtuel, pas de proposition pour sécuriser l’avenir.

Le dossier du site pose le bon questionnement de l’avenir de nos archives, de notre association ; en ce domaine peu d’éléments nouveaux depuis notre dernière assemblée, sauf qu’à la date du 20 septembre 2021 le gîte rural du « Long de la lande » siège du groupement cesse son activité. A minima un changement de nom d’adresse du siège s’impose.

Le peu d’empressement des archives publiques à s’intéresser à notre fond, à notre possible versement engage à élargir notre réflexion.

La saturation des services d’archives, leur dépendance pour les moyens de fonctionnement des collectivités locales, le retrait de fait de l’Etat, les aléas de cette période qui imposent le tout numérique sans en connaître sa vraie fiabilité et son efficacité nous interpellent.

Ne doit-on pas rechercher dans l’esprit des fondations des pays anglo-saxons, une structure qui se substitue au défaillance de l’Etat, un support privé qui pérenniserait nos documents 20-30 ans le temps d’un retour de balancier, le temps de voir émerger la recherche, du « comment on vivait avant l’arrivée du numérique », avant que trop de messages ne tuent la vraie information, pourquoi en ce temps des trente glorieuses le statisticien et ses chiffres étaient un élément forçant le respect.

Aujourd’hui on dépense tellement d’énergie à traquer le faux message que nous devenons incapables de voir les conséquences des vraies informations et d’adapter la société aux réalités nouvelles

Pour ma part en tant que Président du groupement, comme hébergeur de nombreux documents témoins de note vie professionnelle et de celle du groupement je me propose, si le conseil d’administration me donne mandat, d’explorer la piste consistant à associer la Société Centrale d’agriculture de Seine Maritime (association ayant plus deux siècles d’activité) à la conservation et au référencement de notre documentation.

Puisque, nombreux sont les retours, qui nous disent qu’à l’occasion des restructurations des services , des déménagement de bureaux, les documents papiers administratifs, les archives vont à la benne sans vergogne, en total oubli des règles des archives publiques, sans émoi de quiconque. Il peut–être judicieux de protéger pour un temps ce qui reste de trace de nos activités.

Notre ami Raymond Rapeau, notre premier Président du groupement dans sa publication « Chance et hasard » nous a donné l’exemple d’une construction de la mémoire Il l’a fait pour ses enfants, puis pour l’INSEE, nous en profitons tous aujourd’hui.

Le 15 octobre 2020 nous apprenions son décès, les règles du confinement ne nous ont pas permis d’être présents à ses funérailles. Nous avons simplement exprimé ces quelques mots à son épouse Christiane qui a tant fait pour que Raymond vive pleinement :

« Homme de fidélité, profondément enraciné dans son département la Charente, seul statisticien sur 49 ayant répondu aux contributions d’autobiographie « Pour la mémoire de l’INSEE » , à avoir fait toute sa carrière au même poste au sein de la Direction départementale de l’agriculture et de la Forêt de son département.

Raymond, n’était pas seulement un homme de chiffres, il était aussi un homme de lettres.

Le magnifique livre retraçant sa vie dédiée à ses enfants et petits-enfants en témoigne. De larges extraits de son témoignage sont repris dans la publication : « De l’estimation au probable » Souvenirs professionnels éditée en 2016 par notre association.

Raymond, c’est aussi la chaleur humaine, pas possible d’oublier nos rencontres professionnelles, celles dans son gîte rural d’Ecuras, la dégustation des distillations de sa vigne, des fruits de son jardin.

Toujours en fin de repas lors de nos réunions, il sortait de sa poche les produits de sa Charente, signe d’une amitié qu’il construisait pour durer.

Raymond à toi seul tu rassemblais beaucoup des valeurs qui nous manquent en cette année bien particulière de 2020.

Ces valeurs aussi solidement enracinées qu’un pied de vigne de cognac, nul doute qu’elles vont se valoriser en vieillissant.

A Raymond le Président créateur du GSER (groupement des statisticiens de l’espace rural), dont il est Président d’honneur, à l’ami.

Merci.

Jacques Caron.




Compte-rendu de l’assemblée générale du groupement des statisticiens du 23-09-2021 à l’Institut de Richemont (Charente).

Présents : Christine Brandelet, Angelo De Battista, Alain Prévot, Jean Paul Boisson, Jacques Caron, Hubert Demezicq, Michel Roussel, Michel Toyre, Alain Gély.

Les membres présents approuvent le rapport moral et d’activité, comme le rapport financier. Ils souhaitent maintenir la pérennité:

Pour le site, il est convenu de rechercher un membre volontaire pouvant faire fonction d’administrateur en complément des 3 titulaires actuels qui ne sont pas « éternels » : Alain Prévot, Michel Rousel, Jacques Caron.

Le gîte rural de la Feuillie étant fermé, l’assemblée donne pouvoir au Président de changer le siège à une adresse personnelle pérenne:

Jacques & Jeanine Caron 23 route nationale MORTEMER 76270.

L’assemblée renouvelle le mandat donné au Président pour trouver un point de remise des archives du groupement .

L’assemblée c’est poursuivie par 3 activités :

1er : une rencontre avec une classe de BTS du centre de formation de Richement, pour échanger sur notre expérience des services départementaux de statistique agricole ; nous avons découvert le poids du numérique chez les étudiants de 2021..

2ème : la visite du conservatoire du vignoble charentais (16370 Cherves).

Son directeur, Juliard Sébastien, nous a montré combien une petite structure avec 2 permanents pouvait jouer un grand rôle en matière de repérage de patrimoine de cépages et pour la recherche de nouvelles variétés adaptées aux besoins de demain (réchauffement climatique, moins de pesticides) en lien avec les laboratoires de l'INRA de Montpellier et des 36 conservatoires viticoles de France. Avec forte utilisation des test ADN. Ceci dans un monde du luxe, le cognac (98% de la production est exportée)

3ème : la rencontre au domicile de Michel Roussel, nous a replongés dans les potentialités de l’ADN pour retrouver des parentés et élargir les découvertes de la généalogie en croisant avec les archives d’état civil.

15 ans après la fermeture du dernier service départemental de la statistique agricole, la passion de connaître, de chercher la vérité et de servir le développement de la société dans la convialité reste l’ADN du groupement.

Jacques Caron Président Alain Prévot Secrétaire


En préalable à notre assemblée, une délégation du groupement s'est rendue à Ecuras (Charente) le mercredi 22 septembre sur le tombe de son Président créateur Raymond Rapeau, pour lui rendre un hommage, en présence de son épouse Christiane.

Nous avons lu quelques paragraphes de son livre mémoire, écrit et remis à ses enfants et à l'INSEE IGPDE et publié partiellement dans le recueil de l'Estimation au probable par le groupement en 2016.


Rapport d’activité du GSER 2021-22

Un rapide regard sur les échanges de messages des 15 derniers mois montre que le groupement a fonctionné en respectant son objet.

Ont circulé les infos, avis et discussions qui alimentent le réseau sur des sujets tres divers: actualités, passions du sport, du jardinage, rappel régulier de la conjoncture INSEE par notre collègue Alain Gély, sorties de résultats du RA2020, des nouvelles de nos collègues, des résultats de recherches et explorations de la toile. Notre site continue à être alimenté par notre secrétaire Alain Prévot.

On y trouve pèle mêle :

Pour expliquer le taux d’abstention venant de notre collègue Michel Colibet 'C’est une approche simpliste, mais le citoyen n’est-il pas perdu dans ‘ces territoires’ qui s’enchevêtrent ?'

'Bonjour, voici les questionnaires du recensement de l’agriculture téléchargés, depuis le site du SRISE Pays de la Loire. Assez effaré d'un questionnaire qui semble regrouper le RA, le RH, les enquêtes animales etc, surtout quand je me souviens de RA où nous étions rationnés en rubriques départementales pour ne pas allonger le questionnaire! Je profite de l'occasion pour présenter le questionnaire de recensement de l'accessibilité des lieux de soins auprès des professionnels de santé, en phase d’expérimentation' (Christine Brandelet) ...

Indéniablement ces échanges contribuent à enrichir nos neurones et aident à maintenir notre santé et celle de notre entourage. Reconnaissons humblement que cela ne change pas grand-chose au déroulement sociétal.

Le crise énergétique a beau être là, personne ne se souvient du temps de nos enquêtes 'consommation d’énergie dans l’agriculture', de nos bilans énergie

Les médias parlent de jardins partagés, de revanche de la province, mais personne ne se soucie de connaître la part de l’autofourniture des ménages, de rapprocher le domicile du travail.

En cette année, nos forêts brûlent, la canicule est là, mais on ne dit rien de 1976 , de 1947, de 1929 où nos anciens nous apprenaient que durant ce dernier été ils coupaient les branches des arbres pour nourrir les animaux.

La récolte de céréales blé orge est exceptionnelle en 2022 dans plusieurs départements, les prix sont multipliés au moins par deux, les déficits de l’état explosent mais personne ne propose de moduler les aides PAC en fonction d’une conjoncture aussi bénéfique pour certains producteurs que le marché noir pendant la guerre 1940-45.

La télévision nous fait pleurer sur la baisse des rendements de pommes de terre, mais personne n'explique qu’à une baisse de production correspond une hausse des cours et la possibilité de vente de petits calibres.

Bref nous vivons saturés de messages de l’instant, sans les mettre en perspective avec le temps, sans les vérifier.

Il faut bien reconnaître que 10 ans après la sortie du livre 'Un service de proximité démantelé', nous n’avons toujours pas été interpellé par un journaliste, un chercheur, un politique.

Les résultats du recensement de l’agriculture de 2020 sortent dans l’indifférence, heureusement que notre collègue Gély est là pour alerter sur la présentation des résultats.

Rien ne change, la société est bousculée, secouée par des événements inattendus Covid 19 - Guerre en Ukraine, mais personne n'est indisposé par la médiocrité des informations qui circulent, entraînant des décisions prises pour gérer la situation dans l’urgence et de faible efficacité.

Le numérique a aidé à ce que l’obsolescence programmée s’applique à l’humain comme aux machines à laver

C’est dans ce contexte que le devenir de notre fond d’archives n’a pas évolué. Aucun service d’archives qu’il soit national, régional départemental ou local ne montre un intérêt à recevoir notre fond, Peut-il en être autrement lorsque ceux qui ont décidé la destruction du service, il y a 16 ans, sont toujours au pouvoir avec les plus hautes responsabilités?

Dans ce contexte nous devons peut-être prendre des dispositions pour pérenniser à titre privé les documents, le temps que se concrétisent les recommandations de notre collègue Michel Roussel : 'la statistique c’est comme le bon vin, plus c’est vieux meilleur c’est '.

Evreux le 25-09-2022

Jacques Caron


Compte-rendu de l’assemblée générale du groupement des statisticiens

du mardi 11/10/2022 à la ferme-auberge d'Haudricourt

L'assemblée générale du groupement a été précédée lundi par la visite de Mesnières-en-Bray et mardi matin par celle d'une vinaigrerie

Lundi soir, le repas convivial chez Jacques a été suivi d'une discussion informelle, chaleureuse et animée préparant l'AG du lendemain :

Archives du groupement

Discussions sur le rapport d'activité et le constat que nos travaux n’intéressent plus grand monde. Les archives municipales (et autres) ne sont pas intéressées par nos archives. Mais nous pensons qu'un jour ou l'autre un chercheur, pas forcément un professionnel de notre métier, un universitaire peut-être à l'occasion d'une thèse, pourra apprécier ces documents. Il y a bien des chercheurs qui travaillent sur des sujets pointus du Moyen-Age qui n'intéressent qu'une faible population!

Jacques présente un projet de préservation temporaire des archives pour 5 ans renouvelable. Claire Caron (fille de Jacques) qui prendrait en dépôt les archives. Jérôme est volontaire pour suivre l’application pratique de ce type de protocole. Cela semble intéressant et laisse le temps pour un tri éventuel

Faut-il prévoir dans cette convention d'assurer ces archives? Après discussion, la réponse est non (coût, à quelle valeur estimer les archives? )

Site informatique :ce site n'est pas assez souvent consulté. Mais la liste des déboires informatiques en général a été longue : bugs, pannes, la discussion aussi, et, comme quelqu'un a conclu : 'nous sommes entrés dans une société de pannes informatiques'

Compte du groupement :il reste 200 € sur le compte dont la tenue est facturée 90 euros par la banque

L'Assemblée générale

Présents :

Roger Boucher, Christine Brandelet, Jacques Caron, Angelo De Battista, Louis Hancart, Alain Gély

Les membres présents approuvent

Pas de changement au bureau de l'association

Nota

La rencontre a été ouverte à l'équipe d'enquêteurs de Seine Maritime ayant travaillé avec Louis Hancart, dont Gilbert et Jacqueline qui nous ont rejoints dès lundi midi , les autres nous ont retrouvés mardi matin pour la visite de la vinaigrerie avant le repas pris en commun à la ferme-auberge

Des échanges animés par des diapos et vidéos!

Annexe :

Visite de Mesnières-en-Bray Population municipale 987 habitants. Ville fleurie '4 fleurs'

Eric Seuillerot, ancien instituteur passionné d'histoire, nous consacre une après-midi très intéressante

Le label '4 fleurs' attribué à la commune depuis 2015, porte sur plus de 50 critères dont transversalité des services municipaux et acteurs locaux, concertation, économies d’énergie et d'eau, diversité botanique, formation des agents, entretien, qualité de la voirie et des circulations, accessibilité , animation/pédagogie...

Dans les jardins publics de Mesnières des fruitiers, des expositions; une autre exposition de plein air sur les murs de l'église et d'autres panneaux pédagogiques dans l'aire de camping-car gratuite. L'ancienne voie ferrée, devenue voie verte, est très fréquentée par cyclistes et randonneurs.

Un seul commerce 'Au Village' mais il fait bar, brasserie, épicerie, dépôt de pain, presse, jeux, et prête des vélos électriques

L'école toute neuve, comme le restaurant scolaire, regroupe 90 élèves (maternelles et CP) de 3 communes, les plus grands (50) étant repartis dans les 2 autres communes

Mais le magnifique château renaissance de Mesnières est le siège du collège et du lycée de l’Institution Saint Joseph ce qui représente près de 500 élèves et étudiants des filières forestière, horticole, restauration, services à la personne. Eric Seuillerot étant administrateur de l'institution et certains d'entre nous étant passés par cet établissement, la discussion a été très animée portant aussi bien sur l'incendie du château en 2004 que sur l'autoproduction d'électricité du vieux moulin, les matériels agricoles ou le règlement de l'internat dans les années soixante

pour en savoir plus Château de Mesnières-en-Bray : Accueil (chateau-mesnieres-76.com) et Mesnières en Bray | commune de Normandie proche de Neufchâtel en Bray. (mesnieres-en-bray.fr)

Visite de la vinaigrerie

Un très bon accueil de Monique et Dominique Leroux pour cette visite commentée qui détaille les étapes de leur production traditionnelle depuis le verger à la production de cidre puis de vinaigre

À l'étage de la vinaigrerie,est présenté un énorme circuit de train électrique (réseau SNCF Seine maritime le Caules- St Beuve)

La visite se termine par une dégustation de vinaigre et toasts.

Les images étant plus claires qu'un discours, voir pièce jointe ' vinaigrerie'


Assemblée générale des membres du Groupement des statisticiens de l'espace rural (GSER)

Nantes le 6 octobre 2023, 18h.

Rapport d'activité du président :

« Trop d’informations tue l’information. Les faux messages circulent dix fois plus vite que les vrais. Les sondages d’opinions ont remplacé les enquêtes et travaux statistiques pour gouverner le pays. Dans ce contexte, la vie de notre groupement d’après Covid ressemble à la vie d’une amicale d’anciens de la statistique aux motifs d’échanges hétéroclites; ils vont du plus gourmand (l’envoi de variétés de tomates par notre collègue Demézicq, assaisonnées de commentaires sportifs passionnés), aux plus sérieux « à quoi servent les travaux de l’INSEE … » (régulièrement alimentés par Alain Gély). Sans oublier les nouvelles des ami(e)s, que les aléas de la vie éloignent physiquement de notre rencontre annuelle. La lecture en creux s’impose pour témoigner: alors que le débat sur la retraite a été vif ces derniers mois, pourquoi, à aucun moment, n’a été évoquée la particularité du statut du fonctionnaire, pensionné et non retraité, d’où la justification d’un régime spécial (75% du dernier indice) et de sa contrepartie : il reste à la disposition de son administration d’origine, pratique bien en désuétude, dans un contexte d’obsolescence programmée de l’humain. Durant les 12 derniers mois, l’avenir de nos archives n’a guère évolué; la convention de stockage provisoire reste à finaliser sous la responsabilité de Jérome Mater; notons néanmoins un meilleur regroupement et classement des dossiers, occasion de retrouver les écrits des intenses réunions de mai 1968 dont Michel Roussel, proche de Paris, fut un acteur actif (écrits recherchés sans succès lors de la rédaction de notre livre : « un service public de proximité démantelé »). Une postface du livre serait bien utile à réaliser.

Une conversation résume la situation dégradée en 2023: souhaitant rencontrer mon successeur à la statistique agricole de Rouen, croisé lors d’un entretien à la cité administrative en 2006, j’ai obtenu comme réponse: «bien difficile, il travaille à domicile, il n’a qu’un bureau partagé; quant aux archives du service, peu d’espoir de les retrouver avec leur beau classement, il y a eu inondation à la cité et déménagement pour désamiantage ». Ceci doit nous interroger sur la responsabilité de nos archives privées. Hier, l’archivage public faisait référence; en est-il toujours de même aujourd’hui ? Sinon, comme pour le social où l’initiative privée va suppléer les défaillances du public, l’archive privée va devoir remplir le vide des destructions que la mode du tout numérique accélère. Notre groupement a le droit de s’interroger sur l’époque que nous vivons : n’est-elle pas, sur plusieurs points, similaire à la période révolutionnaire de 1789-1795, où tout ce qui était ancien devait disparaître (Jumièges transformée en carrière de pierres, par exemple)? Le numérique et le virtuel écrasent tout, après Michelet et bien d’autres: préservons donc ce qui fut le témoin d’une vie d’humains .

Dans le même esprit, notre site GSER est-il sécurisé? Qui en a le double? Un tirage papier est peut-être à prévoir en valeur ajoutée de notre fonds d’archive.

De même une sollicitation du milieu universitaire et des grandes écoles pour proposer des thèmes de mémoire ou recherche a été souvent évoquée, sans concrétisation à ce jour. Après l’hécatombe du monde associatif, bien malmené par la Covid, ne gâchons pas notre plaisir de voir que notre groupement a survécu; la qualité de nos rencontres surprend. Que ce soit de la part de Monsieur Seuillerot Eric, qui nous a reçu à Mesnières l'an passé, ou de Dominique Leroux, de la vinaigrerie du Caule, ils me chargent de vous transmettre tout le plaisir qu’ils ont eu à nous rencontrer dans un partage de connaissance.

Fait à Evreux, le 02/10/2023. Jacques CARON »

Rapport adopté à l'unanimité.

Rapport financier :

Le compte bancaire est fermé. Il reste 89,99 € en numéraire après les 148 € dépensés en 2022-23 dont 90 € de frais de clôture de compte.

Michel TOYRE, trésorier.

Le rapport est adopté à l'unanimité.

Elections au conseil d'administration

Joël MARTINE nous a fait parvenir sa démission.

A l'unanimité, sont élus :

Jacques CARON, président

Christine BRANDELET, vice-présidente

Alain PREVOT, secrétaire, administrateur du site sur Google

Jérôme MATER, secrétaire adjoint

Assemblée générale de 2024

Envisagée en semaine 41 d'octobre, vers La Rochelle, sous la responsabilité d'Hubert DEMEZICQ, avec son accord. En cas de difficulté, l'AG serait déplacée à Cognac.

Points divers

La rencontre, organisée par Christine BRANDELET (et Angelo), présentait un bien sympathique programme de visites selon le planning ci-dessous. Se sont joints à nous des enquêteurs de la statistique agricole. Les déplacements ont été effectués principalement en tramway et bus de la ville.

Jeudi 5 octobre

En fin d'après-midi, arrivée des participants chez Christine avec un dîner « repas tiré du sac ».

Vendredi 6 octobre

9h : accueil par Jacques FLOCH à la mairie de Rezé.

Jacques FLOCH, ancien élève du lycée agricole d’Yvetot, statisticien agricole de Loire-atlantique, membre créateur du syndicat national des statisticiens agricoles départementaux, ancien maire de Rezé, ancien parlementaire (membre de la comission des lois) et secrétaire d’Etat aux anciens combattants, nous reçoit dans sa mairie. En quelques mots, il nous explique l’histoire et les caractéristiques de sa commune. Les 2000 ans d’histoire sont résumés pour montrer les choix urbains de ses mandats municipaux : respect du caractère populaire, de l’identité des quartiers tout en laissant place à beaucoup d’innovations ; par exemple, première école incluant les enfants non-entendants et ou aveugles. Ceci marié à des réalisations urbanistiques fortes faisant appel à des architectes internationaux. Trois emblèmes de la commune nous sont ainsi présentés. Auparavant Jacques Floch n’oublie pas de rappeler combien son métier de statisticien l’a aidé dans sa vie publique et combien il attache une grande importance à la gestion des archives qu’il a confiées à des professionnels. En aparté, il n’exclut pas que sa commune puisse recevoir une partie du fond d’archives reprenant les fondements de la statistique agricole dont lui-même a été un artisan de sa création et de son développement.

Présentation de sa commune, visite de la mairie, construite selon des plans modernes (salle de conseil municipal circulaire, avec public en position de balcon dominant), construction incluant le bâti ancien.

Rencontre avec Madame la Maire actuelle.

Visite de la « cité radieuse » de Le Corbusier (appartement témoin, la terrasse et son école), véritable beffroi (clocher) de la ville de Rezé.

Visite de la médiathèque Diderot créée par Jacques FLOCH. Notre ancien collègue est particulièrement fier de cette réalisation, mutation d’une église moderne surdimensionnée en pôle de la connaissance et de la culture dont le choix du nom est tout un symbole reliant la connaissance et l’humanisme.

En 3 heures Jacques FLOCH nous a étonnés, épatés, nous qui le connaissions, pour certains, depuis plus de 55 ans. Michel ROUSSEL nous avait appris que «la statistique, c’est comme le bon vin, plus c’est vieux, meilleur c’est!»: l'adage s'applique à Jacques FLOCH.

13h : repas au Café de la branche de l’île de Nantes, Parc des Chantiers.

14h30 : visite de la « Maison des hommes et techniques »: expositions sur les Bâtisseurs de navires, Nantes industrielle hier, aujourd’hui, demain, films : Nantes, comme Rezé, aime rattacher sa ville à son histoire.

16h30 : présentation du projet «Pont Anne de Bretagne» par Christine BRANDELET

17h : Mémorial de l'esclavage

18h : AG du GSER sous la présidence de Jacques Caron

19h30 : dîner offert par Michel Colibet, chez lui.

Samedi 7 octobre

10h : Visite de Trentemoult et flanerie : les ruelles, les quais, le navibus...

12h30 : maison du lac de Grand lieu, pique-nique au parc municipal de la Mévellière de la réserve naturelle du lac de Grand-Lieu (Hubert Demezicq offre tomates, melons, raisins, viande froide, charcuterie...)

14h20 : Ballade sonore sur le sentier avec casque audio et ombrelle connectée, visite du pavillon Guerlain et sa terrasse panoramique sur le lac de Grand-Lieu : la guide prête des jumelles, nous apporte de nombreuses informations sur le lac, sa surface qui varie de 1 à 3 selon la saison, la gestion du niveau d'eau, la faune, la flore... et répond à nos diverses questions.

Ont participé à cette assemblée :

Nicole et Roger Boucher, Christine Brandelet et Angélo De Battista, Michel Colibet, Jacques Caron, Hubert Demezicq, Viviane Guiochet, Jérôme Mater, Bernard Méchineau et son épouse Lydia, Michèle et Alain Prévot.