L'ARBRE SÉCULAIRE
L'ARBRE SÉCULAIRE
Extrait page 42
Extrait page 42
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J’ai vu ces hommes s’approcher de moi sans considération, insensibles, sans autre état d’âme que celui de me faire disparaître, tels des bourreaux observant le condamné à mort avant le passage à l’acte.
J’ai vu ces hommes s’approcher de moi sans considération, insensibles, sans autre état d’âme que celui de me faire disparaître, tels des bourreaux observant le condamné à mort avant le passage à l’acte.
Vous avez osé maculer mon tronc avec de la peinture comme une vulgaire chose, souillant mon écorce de votre matière chimique. Vous avez pris mes mesures et vous m’avez jaugé comme si je n’étais déjà plus que cumul de planches, débité, destiné à finir dans un entrepôt.
Vous avez osé maculer mon tronc avec de la peinture comme une vulgaire chose, souillant mon écorce de votre matière chimique. Vous avez pris mes mesures et vous m’avez jaugé comme si je n’étais déjà plus que cumul de planches, débité, destiné à finir dans un entrepôt.
Je n’ai jamais eu aussi peur de toute mon existence, je ne vous ai jamais autant craint que depuis ce jour...
Je n’ai jamais eu aussi peur de toute mon existence, je ne vous ai jamais autant craint que depuis ce jour...